cclusion intestinale
OCCLUSION INTESTINALE RELIÉE À UNE CARCINOMATOSE PÉRITONÉALE
L’occlusion intestinale reliée au cancer se produit habituellement à un stade avancé de la maladie.
L’incidence varie selon le type de cancer : 5,5 à 42% dans le cancer ovarien, 4,4 à 24% dans le cancer
colorectal, 3 à 15% pour les autres cancers.
Signes et symptômes
Le tableau clinique varie beaucoup en fonction du niveau d’occlusion (haute ou basse) et de l’impor-
tance de l’atteinte (occlusion partielle ou complète). L’accumulation des secrétions ainsi que
l’augmentation de leur production provoquent des douleurs abdominales, de la distension abdominale,
de la constipation et des vomissements. Dans l’obstruction haute comme dans une néoplasie de
l’estomac par exemple, les vomissements, qui peuvent être fréquents et abondants, apparaissent
généralement précocement. Plus l’obstruction est haute, moins il y a de distension abdominale.
Les douleurs peuvent être continues ou intermittentes, sous forme de coliques. Chez le même patient,
les deux types de douleurs peuvent être présentes.L’absence de selles ou de gaz est un des symptômes
d’une occlusion complète. Une diarrhée d’apparition nouvelle, de façon paradoxale, peut être un
signe d’une obstruction au niveau du colon.
Investigation
Si un diagnostic d’occlusion intestinale est suspecté, une plaque simple de l’abdomen peut aider à
confirmer ce diagnostic. La tomographie axiale, quant à elle, permet de confirmer le diagnostic
d’obstruction et d’évaluer le nombre, l’importance et la localisation des implants péritonéaux suscep-
tibles d’être responsables de cette occlusion. Si la tomographie axiale n’est pas disponible, un transit
du grêle ou un lavement au gastrografin peut être envisagé.
Clinique