où Rnest la resistance cumulée r0+r1+···+rn.Indications : Montrer que
pi=
2N1
X
j=0
qjRN⌫ij .(2.2)
Question 8 : Montrer qu’à une constante multiplicative près, la matrice
AN=AN
ij 0i,j2N12M
2N(R),
définie par AN
ij =RN⌫ij est une matrice doublement stochastique (la somme des éléments de
chaque ligne et de chaque colonne vaut 1).
2.3 Arbre dyadique infini
Lorsque Ntend vers l’infini, en supposant que les extrémités (i.e. les feuilles de l’arbre) vont
couvrir un domaine donné ⌦de l’espace Rd, nous nous proposons d’étudier s’il est possible de
prendre la limite de la relation (2.1) et si oui nous allons décrire la relation continue obtenue.
Dans ce texte, on va se restreindre au cas où d=1et où ⌦est l’intervalle I=]0,1[.
La première étape est de donner un sens au problème discret au niveau continu. Pour cela,
on procède comme suit : soit une taille d’arbre N>0, on identifie l’extrémité ide l’arbre TN
au segment ]ihN,(i+ 1)hN[⇢I,avechN=1/2N. Il est alors possible de définir l’opérateur
RNsuivant :
Definition 2.2. Soit u2L2(I), on définit le vecteur flux qN=qN
ii=0,...,2N1par qN
i=
R(i+1)hN
ihNu(y)dy. Le vecteur pression correspondant est défini par pN=pN
ii=0,...,2N1=
ANqN,oùAN2M
2N(R)est la matrice exprimant la relation (2.2). Enfin, on définit p2L2(I)
comme étant la fonction ayant la valeur constante pN
isur chaque sous-intervalle ]ihN,(i+
1)hN[. L’opérateur RNassocié est défini par p=RNq.
Question 9 : Montrer que l’opérateur RNdéfini précédemment envoie L2(I)sur lui-
même. Montrer que celui-ci peut-être exprimé comme suit : p=RNu() p(x)=RIKN(x, y)u(y)dy
p.p. sur I,oùKN2L1(I⇥I)est la fonction constante par morceaux définie par
x2]ihN,(i+ 1)hN[,y 2]ihN,(j+ 1)hN[7! RN⌫ij .
2.3.1 Convergence presque partout
Definition 2.3. Pour tout x=P1
k=0
↵k
2ket y=P1
k=0
k
2kdans I, donnés par leurs expressions
dyadiques (noter que ↵0=0=0), on définit µxy =sup{k1,↵
`=`8`<k}.
Question 10 : Le noyau KNconverge presque partout vers une fonction mesurable K
définie par : (x=P1
k=0
↵k
2k,y=P1
k=0
k
2k)2I⇥I7! K(x, y)avec K(x, y)=0si l’une
des suites (↵k),(k)a un nombre fini de termes non nuls, ou si x=y, et K(x, y)=Rµxy
sinon. Indications : Remarquer que KNet KN1sont reliés par KN(x, y)=KN1(x, y)+
rNP2N1
i=0 N
i(x, y)où N
iest la fonction caractéristique du carré ]ihN,(i+ 1)hN[⇥]ihN,(i+
1)hN[⇢I⇥I. Une conséquence est que, pour tout couple extra-diagonal (x, y)(i.e. tel que
x6=y), (KN(x, y))Nest stationnaire dès que N>log2|yx|.
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