La série P1
2n+1diverge puiqu’elle est à termes positifs vérifiant 1
2n+1≥1
2n+2=1
2
1
n+1, qui est le terme
général de la série harmonique divergente.
On revient aux sommes partielles :
S2n=
2n
X
k=0
uk=
2n
X
k=0
k=2m
1
k=
n
X
m=0
1
2m=1−(1/2)n+1
1−(1/2) −→ 1
1−(1/2) =2
Attention ! : on ne peut en déduire immédiatement la convergence. (S2n) étant une sous-suite de (Sn), tout au
plus peut-on en déduire que, si la série converge, elle est de somme 2. Rappelons-nous que pour des séries à
termes positifs, la suite des sommes partielles (Sn) est croissante, et donc converge ssi elle est majorée. En se
rappelant, en plus, que toute suite croissante convergente est majorée par sa limite (et que d’ailleurs c’est son
« meilleur » majorant), La convergence de la série résulte de la majoration : Sn≤S2n≤2.
Soit nun entier naturel et pnle nième nombre premier. On a clairement pn≥n. De plus, en utilisant la
décomposition en nombres premiers, tout entier k≤npeut s’écrire sous la forme k=pm1
1pm2
2. .. pmn
n, où les mi
sont des entiers naturels positifs ou nuls. Il est immédiat aussi que l’on peut supposer mi≤n. On obtient donc
les majorations « très grossières » suivantes :
Hn=
n
X
k=1
1
k≤X
0≤m1,...,mn≤n
1
pm1
1pm2
2. .. pmn
n
(1)
z}|{
=Ãn
X
m1=0
1
pm1
1!(2)
z}|{
≤Ã+∞
X
m1=0
1
pm1
1!Notons xnle nième nombre non nul ne possédant pas le chiffre 9. On a immédiatement, pour n≥9, xn≥10. Il vient alors, en désignant par [x] la partie entière de x: Sn=Pn
k=1
1
xk=P8
k=1
1
xk+1
10 Pn
k=9
1
xk/10 ≤P8
k=1
1
xk+1
10 Pn
k=9
1
£xk/10¤
(1)
z}|{
≤P8
k=1
1
xk+1
10 SnLe (1) résulte du fait que £xk/10¤est un entier ne possédant pas le chiffre 9 et nécessairement inférieur à xn. Cette somme est donc plus petite que Snpuisque « possédant moins » de nombres positifs. Il vient alors la majoration des sommes partielles Snet donc la convergence de la série puisque 9
10Sn≤
8
X
k=1
1
xk
(constante !) Soient Pun,Pvndeux séries à termes positifs. On suppose un=o(vn) et Pvnconvergente (donc Pun). Montrons Rn+1(u)=
+∞
X
k=n+1
uk=oÃ+∞
X
k=n+1
vk!=o³Rn+1(v)´Soit ε>0.
program@epstopdf
Par sommation, il vient ∀p≥n≥N0,Pp
k=n+1uk<εPp
k=n+1vk
Par passage à la limite conservant l’inégalité, lorsque p−→ +∞, pour n≥N0,
+∞
X
k=n+1
uk<ε
+∞
X
k=n+1
vk
On suppose un=o(vn) et Pundivergente (donc Pvn). Montrons Sn(u)=
n
X
k=1
uk=oÃn
X
k=1
vk!=o³Sn(v)´
Soit ε>0.
un=o(vn), donc il existe N0∈Ntel que pour n≥N0,|un| = un<ε/2|vn| = ε/2vn.
La série Pvnest divergente, donc Pn
k=0vk−→ +∞ (car la série est à termes positifs) , en particulier on a
PN0
k=0uk/Pn
k=0vk−→ 0. Il existe donc N1∈Ntel que pour n≥N1,PN0
k=0uk<ε/2 Pn
k=0vk
Par sommation, pour n≥max(N0,N1), il vient
n
X
k=0
uk=
N0
X
k=0
uk+
n
X
k=N0+1
uk<ε
2
n
X
k=0
vk
| {z }
car n≥N1
+
n
X
k=N0+1
ε
2vk
| {z }
car k≥N0
=ε
2
n
X
k=0
vk+ε
2
n
X
k=N0+1
vk<
|{z}
vk≥0
ε
n
X
k=0
vk
On suppose un∼vnet Pvnconvergente (donc Pun). Montrons Rn+1(u)=
+∞
X
k=n+1
uk∼
+∞
X
k=n+1
vk=Rn+1(v)
1