Ccourse à p natation L2 12.pptx

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L2 UE 4.6.3B. A Sciences de
l’entraînement
Programme
• 
–  Facteurs mécaniques de la performance en natation
–  Facteurs du coût énergétique dans le sprint
–  Facteurs du coût énergétique sur longues distances
CT 1H
2 ECTS
R Candau
G. Py
A Chopard
• 
Anaérobie et hypoxie (6h Guillaume Py,)
–  Métabolisme lactique
–  Entraînement intermittent en hypoxie
–  Paradoxe du lactate
• 
[email protected]
Facteurs mécaniques de la performance en course à pied et natation
(10 h Robin Candau,)
Alimentation du sportif (4h Anthony Sanchez)
–  Catégories d’aliment
–  Absorption et transport des nutriments
–  Compléments et suppléments alimentaires
Plan
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
4.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
5.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
Ljspeert et al., 2007, Science
Fascination persistante
pour la locomotion
aquatique et terrestre
La technologie au service de la connaissance
Locomotion terrestre
Degré d’ adaptation de l’homme au
milieu terrestre et aquatique ?
•  Nous sommes tous
capables de marcher et de
courir
Conquête de la
terre
Locomotion aquatique
L’homme au
sommet de
l’évolution?
•  Et presque tous de nager
Mais quelle est notre efficacité dans la locomotion
terrestre et aquatique ?
WWW.besse.at
1
La nage, une simple adaptation de
la locomotion terrestre?
•  Mouvements alternatifs des segments qui
rappellent la locomotion terrestre
•  Pourtant plusieurs mammifères n’utilisent
que deux seuls segments (adaptation
subtile autorisée par une flottabilité
particulièrement bien élaborée)
Économie de la
locomotion aquatique vs.
celle terrestre
1.  Le manchot est le plus marin
2.  L’homme le moins
aquatique
3.  Le rat australien est le
parfait mammifère amphibie
Pour une masse donnée l’homme est moins
économique des les autre mammifères semi
aquatiques
Locomotion terrestre
Locomotion aquatique immergée
Coût énergétique (J N-1 m-1)
Coût énergétique (J N-1 m-1)
Coût énergétique des mammifères
semi- aquatiques
Locomotion aquatique
Fish et Baudinette (1999)
Locomotion aquatique des poissons
Masse (kg)
Et en terme de vitesse max
•  Vmax = 2,8m/s
Masse (kg)
Fish et Baudinette (1999)
Fish et Baudinette (1999)
Et nos ancêtres ?
à18s au 50m
•  V sur 60m = 8,3m/s à 6s au 50m
Lucy une vraie bipède
plus efficace que les
grands singes
•  Recorde du monde à21s au 50m!!
http://membres.lycos.fr/renejacquemet/revisionsbac/evolution/
Sellers et al., 2005
2
Comment optimiser l’efficacité de la
locomotion notamment celle
aquatique ?
Plan
Di Prampero, 1986
imworld.aufeminin.com
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
4.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
5.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
V =
Pconsommée
Cénergétique
Rendement de
propulsion
Traînée de friction
Traînée de pression
Résistance de vague
W interne
Résistance en fonction des différents
registres de vitesse
Les résistances hydrodynamiques
Vitesses de compé//on Vitesses inaccessibles V volume
Traînée de friction
Résistance (N)
V limite Traînée de pression
Perturbation
du système
de vague
˜ Vitesse fen.org.ar/internacionales_2006 Vitesses d’entraînement Traînée de vague
Vennell et al., 2006
Ordres d’apparition des différents types de traînée
1.  A faible vitesse la
traînée de frottement
s’exprime,
2.  à des vitesses
supérieures la traînée
de pression s’ajoute
3.  A des vitesses encore
plus élevées la traînée
de vague s’additionne
aussi
V volume
Résistance (N)
V limite Perturbation
du système
de vague
˜ Vitesse Traînée de fro6ement Traînée de pression Traînée de vague ↗ massives des résistances avec la vitesse
Portance dans la locomotion aquatique
http://njfun2.free.fr/c1/images2/image2b.png
Et se soustraire à la
résistance de vague
L’objet peut alors partir
au PLANNING
Contrairement à la locomotion humaine
terrestre, la portance revêt une importance
majeure dans la locomotion aquatique
Vennell et al., 2006
3
Portance et planning
Conjugaison de la portance
de l’aile et de la portance
du wake-board
Traînée de friction
•  Liée à la viscosité de l’eau (difficulté à mélanger un sirop dans l’eau)
•  La couche d’eau immédiatement en contact avec le nageur colle
littéralement à sa peau grâce à des forces de cohésions importantes
•  Lorsque l’organisation en couche d’eau juxtaposées est perturbée,
une nouvelle force apparaît
Planning
Réduction de la surface
mouillée => grande vitesse
www-­‐rocq.inria.fr/who/Marc. Rugosité et coefficient de forme
(Cx)
Mécanisme
Surface lisse CX Zone
sous
critique
Recul du point de décollement Zone
critique
DiminuGon des turbulences Surface rugueuse Plus grande vitesse Nombre de Reynolds ~ vitesse Optimisation de la traînée de
pression
Comment optimiser l’efficacité de la
locomotion aquatique ?
Di Prampero, 1986
imworld.aufeminin.com
V =
Pana+ aérobie
Cénergétique
Surface maximale de sec:on (Toussaint et al., 2000) Surface frontale Optimisation de la position
–  À plat sur l’eau (Moment tangage
corrélé avec Coût énergétique et la
performance)
–  Tête dans l’axe (regard au fond du
bassin)
Traînée de friction
Traînée de pression
Traînée de vague
–  Hyper extension des bras
–  Tronc dans l’axe
–  Faibles mouvements des membres
inférieurs
www.fi.edu/wright/again/wings.avkids.com TPresssion = ½ SCx ρ v2
=
K S v2
4
Effet du genre
Mesures
•  Longueur de cycle (sur 50m)
•  Index moment de tangage (tps pour arriver
en position verticale)
•  % de masse grasse
•  Estimation de la traînée hydrodynamique
dans une coulée
•  Calculer le SCx du nageur sur la base de
sa décélération dans les phases de glisse
(données Excel)
Les nageuses de bon niveau semblent 30% plus
économiques que leurs homologues masculins (di
Prampero, 1986)
?
Moment de tangage plus
favorable (di Prampero,
1986)
0,30 Dimension corporelle plus
faible (Toussaint et al.,
2000)
Effet du genre chez l’élite
Effet du genre chez l’élite
SCx (m²) 0,25 0,20 •  Avantage évident de 13% pour les
femmes pour les nages les plus
rapides en rapport avec une
surface de section maximale plus
faible pour les femmes
Homme 0,15 Femme 0,10 0,05 0,00 Crawl Papillon Dos (Toussaint et al., 2000)
Brasse 13% < 30% chez les nageurs bon nageurs ( Di Prampero, 1986) [email protected] 0,30 Port de combinaisons
0,25 SCx (m²) Effet du style
0,20 0,15 Homme 0,10 Femme 0,05 s se
Le crawl est associé au SCx le plus faible donc à des résistances hydrodynamiques et C énergéGques les plus faibles. Le papillon est plus économique que le dos crawlé. Ce dernier
style est peut être désavantagé par des trajets moteurs plus
difficilement orientés dans le sens du déplacement.
Le papillon est associé à des mouvements ondulatoires
similaires à ceux des mammifères marins et poissons
(utilisation de la queue ou des jambes comme un foil).
Combinaison néoprène à
meilleure flottaison à é
20% de l’économie
Résistance (N)
Br
as
n Do
illo
Pa
p
Cr
aw
l 0,00 www.memagazine.org/backissues/ Vitesse (m/s)
4% de gains annoncés pour les combinaisons « peau
de requin » première génération!
30 à 40 records du monde sont tombés aux Ch. du
Monde 2009 : Combinaison de nouvelle génération ?
5
Coefficient de forme (Cx) Concept de vitesse critique (Vc)
CX Combinaison sans polyuréthane
Zone critique
Zone
sous
critique
Speedo, Fastskin, Arena Powerskin, Tyr Aquashift, ASCI, and
Nike Lift
Nombre de Reynolds ~ vitesse Chatard and Wilson, 2008
Origine des gains à hautes
vitesses?
Combinaisons dernière génération
Ø  A faibles vitesses (< Vc) aucune amélioration n’est repérable
avec le port des combinaisons.
1.  Gainage et sensations kinesthésiques
optimisées
2.  Diminution de la surface frontale (S) par
compression du corps- réduction des
vibrations des muscles
3.  Amélioration de la flottabilité grâce au
polyuréthane (optimisation de la traînée de
vague)
Ø  A hautes vitesses (>Vc) une réducGon (<0,001) de SCx est obtenue Varia/on de SCx (m²) Année 2004 -­‐0,03 2005 2006 2007 2008 2009 2010 -­‐0,035 y = -­‐0,0043x + 8,5623 R² = 0,85962 -­‐0,04 -­‐0,045 -­‐0,05 -­‐0,055 -­‐0,06 Facteurs de la performance sur
100 m
Di Prampero, 1986
Méthode ?
V =
Pconsommée
Cénergétique
Résistance de vague
•  Une ↓ de 10 % sur SCx détermine un gain de 1,8 s
•  Une ↑ de 10 % de la capacité anaérobie, A, détermine un gain de 1,26 s
•  Une ↑ de 10 % de VO2 max détermine un gain de 0,5 s
49,0 Rendement de
propulsion
Traînée de friction
Traînée de pression
Puissance anaérobie
W interne
Performance (s) Puissance aérobie
imworld.aufeminin.com
SCx
48,0 47,0 SCx > A > VO2 max
VO2max
46,0 45,0 44,0 90% A
100% 110% 6
Application au record du monde
sur 100 m
1.  Quelle est la traînée?
2.  Quelle est la puissance développée?
Traînée (N) = ½ SCx ρ V²
Où SCx est le coefficient de traînée
hydrodynamique, Cx=le coefficient de forme, S=
la surface frontale en m², la densité de l’eau
1000 m3/kg
On estime SCx à 0,30m²
Bilan
ü  Les femmes sont effectivement plus
économiques que les hommes pour le crawl et le
papillon mais sont moins économique en brasse.
ü Le port des nouvelles combinaisons autorise une
meilleure glisse uniquement à hautes vitesses.
ü Par ordre d’importance, les facteurs de la
performance sur 100m sont la glisse et la capacité
anaérobie. VO2max ne peut pas être négligé sur
100m.
Drafting
Delicious Drafting
www.limmatsharks.com/g • ↓ des résistance de 20% avec une distance < 50cm (Chatard and Wilson, 2003) • Choisir de préférence un poisson pilote « 2 temps » Nursing and draking! Comment optimiser l’efficacité de la
locomotion aquatique ?
Traînées de pression et de vague
Di Prampero, 1986
imworld.aufeminin.com
Traînée de friction
Traînée de pression
La traînée en immersion
représente 60% de celle
en surface
Résistance (N)
P
V = ana+ aérobie
Cénergétique
Traînée de vague
Vitesse (m/s)
La traînée de vague
représente 40% du
total des résistances
Vennell et al., 2006
7
Importance des gains de performance
due à la mono-palme et à l’immersion
Record du monde 2012
Vitesse moyenne maintenue
3,50
3,00
2,50
2,00
V Surface
1,50
V Imergé
1,00
Vnage libre
0,50
0
500
1000
1500
2000
Distance compétition (m)
3,00
2,50
2,00
V Surface
1,50
V Imergé
1,00
Vnage libre
0,50
-
Gains dus à l’immersion ∼ 15% (v>2m/s)
bien inférieurs aux gains obtenus sur la
traînée passive
0
45%
45%
40%
40%
35%
35%
30%
gain %mono palme
25%
20%
gain % imergé mono
palme
15%
10%
Gain imersion
5%
0%
0
500
1000
1500
La traînée de vague
représente une part
importante en passif un
peu moins en situation
réelle de nage
2000
1000
1500
2000
Gains dus à la monopalme ∼ 25% (v>2m/s)
30%
gain %mono palme
25%
20%
gain % imergé mono
palme
15%
10%
Gain imersion
5%
0%
0
Distance compétition (m)
500
Distance compétition (m)
Gain (%)
Vitesse moyenne maintenue
3,50
Gain (%)
Amplitude des gains de
performance due à la monopalme et à l’immersion
Record du monde 2012
500
1000
1500
2000
Distance compétition (m)
Traînée de vague
L’utilisation de matériel en forme de
foil avec faible incidence permet
une propulsion plus efficace
Minimiser la résistance de vague
La présence d’un bulbe permet d’opGmiser le point d’aoaque dans l’eau William Froude(1810-­‐ 1878) ingénieur naval Bourrelet liquide =
vague d’étrave
↓ du système de vague hop://www.hickerphoto.com α=39° ↑ performances Autre stratégie
Autre stratégie
Se placer dans la partie
descendante du système de
vague crée par le nageur qui
précède (Chatard and Wilson, 2003)
S’affranchir de la traînée de
vague, en immersion
profonde
Diminue le coût énergétique
Augmentation des performances
Améliore la performance
www.limmatsharks.com/g hNp://perso.orange.fr/napmar:nique 8
Conclusion
Plusieurs solutions existent pour optimiser la performance
en diminuant les résistances hydrodynamiques :
Comment optimiser l’efficacité de la
locomotion aquatique ?
imworld.aufeminin.com
1.  Amélioration de la position du corps dans l`eau
V =
2.  Drafting
3.  Port de combinaison
Travail interne
4.  Dans la pente descendante
Pana+ aérobie
Cénergétique
Rendement de propulsion 5.  Utilisation de foils
Traînée de friction
Traînée de pression
Résistance de vague
David la Chapelle
Comment optimiser l’efficacité de la
locomotion aquatique ?
Travail interne
Puissance interne (W)
Zamparo et al. 2005
Jambes
Bras
bras jambes imworld.aufeminin.com
La fréquence de jambes est deux à
3 fois plus élevée que f bras :
•  nageurs 2 temps (Laure
Manaudou)
•  nageurs 4 temps
•  nageurs 6 temps (sprinters)
V =
Travail interne
Pana+ aérobie
Cénergétique
Rendement de propulsion Traînée de friction
Traînée de pression
Résistance de vague
Fréquence (Hz)
Efficacité de la propulsion
Efficacité de la propulsion
η Pr opulsion
V
= navire
VPale
η propulsion =
η Pr opulsion =
www.fi.edu Vbras
Zamparo et al, 2005
www.fi.edu Vbras
En supposant une vitesse angulaire constante : Vbras = 2π fbras
Où η est le rendement, et V la vitesse
Vnageur
Vnageur
η propulsion =
Vnageur .0,90
2

2.π . f Bras .LBras π
Fréquence
de cycle
(cycle/s)
90%
propulsion
assurée par
les bras
Longueur
des bras =
0,52 m
Zamparo et al, 2005
9
Propulsion et force musculaire
Zamparo et al., 2005
y = -1265,7x + 1277,8
R2 = 0,5026
800
750
700
650
600
550
500
0,4
0,42
0,44
0,46
0,48
0,5
0,52
0,54
0,56
www.fi.edu Rendement de Propulsion
Rendement de la propulsion
Coût énergétique (J/m)
850
La distance par cycle et le
rendement augmentent au
cours des processus de
maturation puis diminuent
au-delà de 25 ans
Age (année)
Les meilleurs nageurs possèdent les meilleures efficacités de
propulsion et sont aussi les plus économiques
Le développement de la force est un facteur essentiel
Rendement de la propulsion
Pourquoi a-t-on besoin de force?
•  Nécessité d’orienter
très tôt dans le cycle de
bras les surfaces
motrices
perpendiculairement au
sens du déplacement
Distance par cycle (m)
Rendement de la propulsion
Zamparo et al., 2006
Age (année)
η propulsion =
Age (année)
Vnageur .0,90

2
2.π . f Bras .LBras π
d=
•  Cela requiert de la force Vnageur
f Bras
Le rendement de la propulsion est égal à la distance par cycle à une cste près
hNp://tecfa.unige.ch En pratique
Priorité accordée à l'efficacité sur la
vitesse
Développement de la Force
1. 
NB. Pour Popov lorsque f > 23-24 cycles par 50
m àê de la vitesse pour maintenir l’efficacité
du mouvement
2. 
Entraînement de qualité à
vitesse spécifique de
compétition
Renforcement musculaire (circuit training)
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
• 
Développé couché / tirage charge légère
Triceps
Papillon
Pullover
Abdo
Dorsaux
Membres inf
Etirement
Musculation lourde (1 à 12 répétions)
Entraînement de qualité à
vitesse modérée (gros volume)
10
Force de propulsion
Développement de la Force (suite)
medias.lefigaro.fr
3.  spécifiques
• 
• 
• 
• 
• 
• 
S’il n’est pas possible de mesurer
directement les forces de propulsion
comme les forces de réaction au sol
avec une plateforme de force
comme dans la locomotion terrestre,
il est possible dans le milieu
aquatique d’approcher cette
question en milieu aquatique en
mesurant la vitesse des filets d’eau
accélérés lors des mouvement
propulsifs
chariot
élastique
plaquettes
Pull boy
Palmes
Sprint
Drucker and Lauder, 2000
Bilan
Plan
L’homme représente un piètre mammifère
semi aquatique
Plusieurs solutions sont toutefois possibles
afin d’optimiser sa locomotion en milieu
aquatique :
1. En diminuant les résistances
hydrodynamiques
www.memagazine.org/backissues/
2. En augmentant l’efficacité de propulsion
3. En augmentant la force musculaire
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
4.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
5.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
Introduction
Coût énergétique dans le sprint
Di Prampero et al., 2005
•  Impossibilité de mesurer
directement la puissance
métabolique et C dans le sprint
Performance = puissance métabolique / économie
Sprint sur le plat
V cste en côte
Approche mécanique :
=
(A/t + VO2max f)
Importance des aptitudes
énergétiques
/C
Importance des facteurs
mécaniques de l’économie
de déplacement
Puissance métabolique = puissance à v cste + puissance pour
accélérer
La puissance pour accélérer peut être évaluée en établissant un
parallèle entre sprint sur le plat et course à V cste en côte
11
Analogie
Di Prampero et al., 2005
Sprint sur le plat
Di Prampero et al., 2005
Sprint sur le plat
Vitesse constante en côte
Accélér
vers
l’avant
Accélér
vers
l’avant
Accélér
totale du
sprinter
Accélér
totale du
sprinter
Accélér
due à la
gravité
Angle accélér
totale vs. terrain
Angle accélér
totale vs. terrain
Accélération due à la gravité = résultante
de l’accélération dans le sprint lorsque
l’angle avec le sol est identique
Vitesse constante en côte
Angle accélér
totale vs. terrain
Accélér
due à la
gravité
La pente (ES) qui correspond à l’accélération vaut :
Mesure de l’accélération
Synthèse
Vitesse (m/s)
Accélération vers l’avant (Eq 1)
=> la pente équivalente => Coût
énergétique
Dérivation (Δv/Δ t)
Vitesse
Vitesse(m/s)
(m/s)
t (s)
Accélération
(m.s-2) (m/s/s)
Accélération
Psprint = (Coût constant + Coût accél). V
Temps (s)
Angle accélér
totale vs. terrain
(3)
On peut quantifier la puissance
métabolique max à partir d’une simple
mesure de la vitesse au radar (ici,100
W.kg-1 au max et en moyenne de 65
W.kg-1)
Distance (m)
(Distance obtenue par intégration
de la vitesse)
Application record du monde 100
m
Quelle puissance pendant
la phase d’accélération?
•  v = 100/9,74=10,27 m/s
(10,27 x 3,6= 36,96 km/h)
•  Vmax = 11,68 m/s à 4s
•  af = (Vmax – Vini)/t
= 11,68
/4
=2,92 m.s-2
Powell
v
14
12
V (m/s)
10
•  =2,92 m.s-2
• 
Equation 1
= 25%
•  Le coût énergétique de l’accélération
= 12 J/kg/m
8
v
6
4
2
0
0
2
4
6
8
10
12
t (s)
12
Plan
•  Le coût énergétique de l’accélération de la masse
= 12 J/kg/m
•  Psprint = (Coût constant + Coût accél). V4s
(3)
Psprint = (3,8
+ 12 )
10,27
= 133 W/kg pendant la phase
d’accélération!!
100 W/ kg pour les sprinters élites italiens (di Prampero, 2005)
Coût énergétique en course à
pied
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
4.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
5.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
Plan
–  à vitesse constante sousmaximale,
C = 3,86 J.kg-1.m-1
Puissance
métabolique (W/kg)
•  Evolution de C avec la vitesse
60
50
40
30
20
10
0
0
10
20
30
40
Vitesse (km/h)
Quelle est l’origine de l’augmentation du Coût énergétique pour
des vitesses élevées et stables ?
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
4.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
5.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
↑ 
Pourquoi C augmente?
E substrats
E
Thermique
1. Altération du rendement
?
E ATP
η
musculaire
30%
E
Thermique
E mécanique
E
Thermique
à vitesses élevées, ↓ du couplage entre
Esubstrat et Eméca
Débit d’énergie produite
Coût mécanique
1.  ↓ rendement?
C
Déplacement
Débit Chaleur + Pméca = Pmétabolique
2.  ↑ contribution du métabolisme anaérobie?
3.  ↑ puissance mécanique externe?
4.  ↑ puissance mécanique interne?
Rendement (%)
P méca
50%
30%
5.  ↑ puissance aérodynamique?
Vitesse (v/v0)
Vopt
0.5
1.0
V contraction (V/V0)
η = Pméca / (débit chaleur+ Pméca)
= Pméca / Pconsommée
13
A vitesse élevée le muscle
travaille loin de sa zone optimale
de fonctionnement
Rendement (%)
le rendement chute
50%
le coût énergétique est altéré
30%
0.5
1.0
V contraction (V/V0)
Vopt
Le coût énergétique de la course
augmente parce que :
1.  La transformation de l’énergie
chimique en mécanique est moins
efficace à vitesse élevée
2.  Parce que les muscles se contractent
à une vitesse trop élevée
2. ↑ contribution du métabolisme
anaérobie
3.↑
marquée de la puissance
mécanique externe
Energie fournie
an
à 60 % de PMA , la
glycolyse commence à
intervenir
e
obi
aér
% PMA
60%
Medboe et al., 1990
100%
1.  Remise en cause du concept de
seuil anaérobie à 80% de PMA
14
Puissance mécanique externe
(W/kg)
10% de l’énergie fournie
par le métabolisme
anaérobie à PMA
ie
b
ro
aé
12
↑ phase de freinage
10
8
6
↑ puissance
4
cinétique dans la
phase de poussée
2
0
0
10
2.  Remise en cause de la
signification des tests de VMA
20
30
40
Vitesse (km /h)
4. Puissance interne
•  Le coût énergétique augmente avec la
vitesse en partie parce que :
1. Plus on court vite, plus les phases de
freinage sont marquées
2. Plus les phases de poussée réclament de
l’énergie
W’ int : mouvoir les segments corporels par
rapport au centre de masse
W’int = 0.1 f v (1+(d/(1-d))²)
Cste caractéristiques
anthropométriques
Fréquence
d ’enjambée
Vitesse de
déplacement
⇒ W’ interne augmente avec la vitesse
Temps de
contact sur la
période du cycle
Minetti, 1998
⇒ E’ métabolique augmente avec la vitesse
14
5.↑
Puissance liée aux résistances
aérodynamiques
R. aérodynamique ↑ avec v2
Plan
(Dimension d’une force)
(P = F V)
P aérodynamique ↑ avec v3
↑ de P aérodynamique participe
à ↑ de Pmétabolique
Introduction
1.  Quel degré d’adaptation de l’homme à la
locomotion terrestre et aquatique ?
2.  Quels sont les facteurs de la performance en
natation ?
3.  Comment déterminer le coût énergétique dans le
sprint ?
4.  Pourquoi le coût de la course augmente avec la
vitesse ?
5.  Quels sont les facteurs du coût de la course ?
Variabilité du coût
énergétique
• 
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
5. 
• 
Genre
Genre
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
vitesse
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Les femmes sont 13% moins rapides que
les hommes sur longues distances
Cependant
Les femmes sont légèrement plus
économiques que les hommes quand le
facteur masse corporelle est contrôlé.
Chez l’athlète et
l’individu obèse
Masse corporelle
Ln C (J/m/kg)
Les animaux de petites
tailles sont moins
économiques car
possèdent de petites
pattes et un mauvais
rendement
Co
ût é
géti
ner
que
Coû
Snyder, and Carellon, 2008
Normalisé par rapport au
poids de corps
t mé
caniq
ue
Coût énergétique
Coût mécanique
La relation valable au sein de
règne animal n’est plus vraie
pour un groupe mixé de coureurs
et de sujets obèses : les
individus les plus lourds étant
légèrement moins économiques
et avec un rendement
musculaire plus faible
Taboga et al., 2012
15
Facteurs anthropométriques :
Age
Prévalence des Kenyans dans le top 20
Effets positifs :
1.  de la croissance
au fur et à mesure de l’allongement des
segments, l’économie de course s’améliore
2.  des années entraînement
l’efficacité de la foulée s’améliore au fils des
entraînement (diminution des phases de
freinage, diminution des oscillations
verticales, augmentation du travail élastique)
Origine de la supériorité des
kenyans et éthiopiens?
Fraction de
VO2max
soutenue ?
Economie de
course ?
VO2max ?
(longueur de
jambe)
Larsen, 2003
↑ Activité
enzymatique ADH=>
meilleure utilisation
des lipides +
capillarisation ?
VO2max = 85 ml.min-1.kg-1
% fibres lente ?
Plus grand %
VO2max soutenu
=>meilleure
endurance
C légèrement plus
faible
Performance
Longs et fin membres infé =>↓ W interne
=>↑longueur de tendons
=>W élastique
Quantités
d ’Entraînement des
jeunes kenyans
Modèle explicatif
Membres longs et
fins
•  La différence entre
kenyan et caucasien
ne serait pas due à
une différence de
VO2max, ni
d’endurance et ni de
coût énergétique
(Tam et al. 2012)
Mais d’où vient leur suprématie alors?
Wint minimisé
Cm
Fréquence optimale
augmentée
t
Cin
Wext minimisé
Snyder and Farley, 2011
Performance
optimisée
96
16
Régime alimentaire précompétition des kenyans
Bras levier de la cheville et coût
énergétique
Scholz et al., 2008
Ration
énergétique =
13 241 kJ/j
15%
Dépense
énergétique =
14 611 kJ/j
Hydrate de carbone
17%
Lipides
Protéine
68%
Petit bras de levier (moment)
Grande Force appliquée au tendon
?
Déséquilibre de 9%
↓ Coût énergétique
Grande Energie élastique stockée
↑ Perf
Coût énergétique optimisé
Effet de la vitesse
•  Comme pour les quadrupèdes,
l’homme possède une vitesse
optimale de course
•  mais cette dernière ne serait pas liée
à une contrainte d’ordre respiratoire
contrairement à ce qui survient chez
les quadrupèdes (Willcockson and,
Wall-Scheffler , 2012)
Variabilité du coût énergétique
• 
• 
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Vitesse
Variabilité intra-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
5. 
6. 
7. 
8. 
Farley et al., 306 (1991); 253 Science
Exposition chronique à l ’hypoxie
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
5. 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Variabilité du coût énergétique
Saunders et al. 2004
• 
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
• 
↓ C à 14, 16 et 18 km/h après
20 j à 2000-3100 m
?↑QR = ?↓ dépendance vis à vis des
lipides (plus gourmants en O2) ?
↓ Lactatémie à 14, 16 et 18 km/h
après 20 J à 2000-3100 m
Hx =>↑angiogénèse, ↑densité
mitochondriale
↑meilleure utilisation périphérique
de l ’O2 => ↓production de lactate
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
17
Excentrique
Course en descente
Dommage musculaire
transitoire
î
%Force
Max
îVO2
îRPE
↓ force maximale
isométrique
ì
utilisation
Mécanismes impliqués?
Perméabilité au Ca2+
Protéolyse (protéases,
ROS, phospholypase
A2)
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
Valable chez la souris sauvage et encore
plus sur la souris mdx. La septromicine un
bloqueur spécifique des pores spécifiques
contrecarre ce mécanisme (Whitehead et
al, 2006)
• 
isométrique
• 
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
La contribution anaérobie diminue grâce à l’entraînement en
endurance :pour un exercice intense de flexion-extension la
contribution anaérobie est réduite de 44 à 18% chez des athlètes par
rapport à des sédentaires (Layeck et al., 2009)
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Variabilité du coût
énergétique
Entraînement
(Beneke et Hutler, 2005)
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
↓ force maximale
C↓ à la vitesse correspondant à la vitesse
d’entraînement
nbre fibres
recrutées
Variabilité du coût énergétique
• 
Étirement des
membranes et des
pores spécifiques
coût énergétique
↑
Trévor et al., 2005
Actions excentriques
↑
• 
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
18
Course avec chaussures à
ressort
Longueur de foulée
Masse des chaussure
W interne
Stockage-restitution
d ’énergie
+
-
Coût énergétique et perf stables
A poids et fréquence de foulée
égaux le coût énergétique de la
course est 2 à 3% plus faible
Basket de course classique avec
maintient de la voute plantaire
En raison d’un meilleur stockage
restitution d’énergie élastique par la
voute plantaire?
Perl et al., 2012
Mercer et al, 2003
Variabilité du coût énergétique
• 
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
• 
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
VO2 (ml/
min/kg)
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Fréquence naturelle
La fréquence naturelle d ’un système oscillant
simple dépend de sa raideur (k), sa masse (m) :
f =
1
2π
k
m
Il existe une fréquence d’enjambée qui
optimise le travail élastique et diminue la
dépense énergétique
F optimale
F enjambée (Hz)
Si l’on accroît ou décroît la fréquence de forçage, on
augmente alors la dépense d’énergie et on vérifie
effectivement le phénomène de résonance.
Travail élastique à vitesses élevées
•  Une corrélation négative est observée entre Cr et la
raideur des complexes muscle-tendon mais uniquement
à vitesse spécifique (r = -0,67; P < 0,05).
•  A l’échauffement et lors de la récup cette relation
disparaît
Il existe une régulation particulière de la raideur à vitesse
élevée (qui contrôle l’économie de déplacement)
Slawinski et al., 2008
Heise and Martin, 1988.
19
Implications en conditions
écologiques
6 sujets, force max isométrique
mesure de l’ élongation par
ultrasonographie
Force du tendon (N)
80% de l’énergie stockée est
effectivement restituée
20% est dissipée sous forme de
chaleur (rôle d’amortisseur du
tendon)
Force max
isométrique
850
marche
450
Les tendons présentent de bonnes
qualités visco élastiques : très
efficaces pour stocker-restituer de
l’énergie etestompent les
contraintes mécaniques grâce à
leur fonction d’amortissement
La raideur dépend du nbre
de ponts actine-myosine à
elle augmente en fonction de
la force de contraction
0
11
Elongation du tendon (mm)
Travail élastique représente
6% du travail externe lors de
la marche (et bien plus lors
de la course)
C.N. Maganaris, J.P. Paul / Journal of Biomechanics 35 (2002) 1639–1646
C.N. Maganaris, J.P. Paul / Journal of Biomechanics 35 (2002) 1639–1646
Modèle mécanique de Hill
Coordination inter musculaire et raideur
Les extenseurs
et leur
antagonistes
(stabilisateurs)
sont
massivement
recrutés pendant
la pré-activation
Composante
élastique série (x1)
Composantes visco élastiques en parallèle (x2)
Pré-activation
Altération du travail élastique
lors de sprints répétés
•  L’athlète a de plus en plus
de peine à réguler sa
raideur et tend à s’affaisser
sur ses appuis en
rebondissant moins
•  La performance décroit en même temps
que la raideur verticale et le travail
élastique sous l’effet de la fatigue (Morin et
al, 2006)
Freinage
Optimisation du travail
élastique
•  Musculation lourde
•  Sauts verticaux, corde à sauter…
•  Bondissements, foulées bondissantes,
cerceaux
•  Skipping
•  Plyométrie
•  Travail de pied :
–  ↓ tps de contact
–  ↑ raideur
–  ↓ phase de freinage
–  ↓ amplitude genou hanche
–  ↑ travail cheville
20
Variabilité du coût énergétique
• 
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
• 
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Variabilité du coût énergétique
• 
•  Absence ou faible effet en course (ml/kg tot/m).
L’accroissement de tension dans les muscles ne permet pas
d’optimiser le stockage-restitution d’énergie élastique.
•  Idem chez le cheval au trot
•  Ni en ski de fond, d’ailleurs
•  Lors de la marche, C est optimisé notamment chez la
femme africaine grâce à un meilleur transfert d’énergie
entre E cin et E pot
Chang, Kram, 2000
Inertie
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Fi
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Les forces verticales
diminuent linéairement
avec la décharge
Wickler et al., 2001
Fg
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
• 
Masse transportée
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Il est possible d’examiner l’effet de l’augmentation de
l’inertie (Fi=m ax) indépendamment de la gravité (Fg=
(m-m2) g)
Avec l’inertie et sans la
gravité, les forces
verticales sont cstes
L’inertie détermine une augmentation de l’impulsion
nécessaire pour maintenir une longueur de foullée consante
Les forces de réaction au sol conservent une orientation constante de
telle sorte que le vecteur résultant demeure confondu avec l’axe du
membre inférieur : STRATÉGIE D’ÉCONOMIE
21
Cavagna et al., 2006
Variabilité du coût énergétique
• 
Quand la gravité augmente, le
coureur accroit sa fréquence de
foulée en maintenant un travail
~ constant par foulée
• 
Exposition chronique à l’hypoxie
Course en descente
Entraînement
Chaussures à ressort ou avec amorti
Longueur de foulée
Masse transportée
Gravité et inertie
Fatigue
Effet de la fatigue sur le coût
énergétique
Composante
lente VO2
V =
Phase
cardiodynamique
Sexe
Masse et Taille
Age
Caractéristiques anthropométriques
Variabilité intra-individuelle
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
– 
Effet de la fatigue
Phase
primaire
Variabilité inter-individuelle
1. 
2. 
3. 
4. 
E
C
En condition
aérobie :
V =
VO2 − VO2 repos
C
En isolant C :
C=
Effet de la fatigue sur le
rendement musculaire
VO2 − VO2 repos
V
Coût énergétique et Rendement
E substrats
η=
Pméca
E
En condition aérobie :
Pméca
η= 
VO2 − VO2 repos
η1
60%
Chaleur
E ATP
Chaleur
η2
50%
η
musculaire
30%
Coût E
E mécanique
Chaleur
Coût mécanique
Déplacement
22
1er mécanisme
Recrutement de fibres rapides ?
1. Recutement de
fibres rapides
(Barstow et al., 1996)
A
B
(Borrani et al,2001)
E substrats
108
Primary Phase
MPF [%]
107
η1
Slow component
106
Vastus R.
Vastus L.
Soleus R.
Soleus L.
Gastro. R.
Gastro. L.
105
104
E ATP
η
musculaire
Coût E
103
102
η2
101
100
E
mécanique
99
-100
-60
-40
-20
0
Time [%]
20
40
60
80
100
↑ fréquence du signal EMG avec
la composante lente
Coût mécanique
Déplacement
Recrutement de fibres rapides ?
(Barstow et al., 1996)
-80
2ème mécanisme
(Borrani et al, 2009)
E substrats
Recrutement de fibres rapides parce
que les éléments suivants sont altérés :
1.  Le couplage excitation-contraction
des unités motrices de type lent
2.  La quantité d’ATP synthétisée par
mole d’O2 consommée
3.  La quantité de travail fournie par
mole d’ATP
4.  L’activité ATPasique de la myosine
Altération du
cycle E-R
η1
60%
E ATP
η2
50%
η
musculaire
30%
Coût E
E
mécanique
Coût mécanique
Déplacement
Régulation de la raideur
VO2
I Préactivation
Réflexe
d ’étirement
Effet du genre et du port des
combinaisons de natation sur la
performance : modélisation et
simulation
Travail C
élastiques
Le Mieux A1,2., Borrani F3., Sanchez A1., Candau R1.
1 Faculté
des Sciences du Sport, UMR 866, Université de Montpellier FRANCE
de Balamand, Koura LIBAN
d’ Auckland, NOUVELLE ZELANDE
2 Université
3 Université
(adapté de Komi et coll., 1984)
23
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