L2 UE343.A Sciences de l’entraînement CT 1H 2 ECTS R Candau G. Py [email protected] http://robin.candau.free.fr Programme • Facteurs mécaniques de la performance en course à pied et natation (8h Robin Candau,) – Facteurs du coût énergétique dans le sprint – Facteurs du coût énergétique sur longues distances – Facteurs mécaniques de la performance en natation • Anaérobie et hypoxie (6h Guillaume Py,) – Métabolisme lactique – Entraînement intermittent en hypoxie – Paradoxe du lactate • Alimentation du sportif (6h Guillaume Py?) – Catégories d’aliment – Absorption et transport des nutriments – Compléments et suppléments alimentaires Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sont les facteurs de la performance en natation ? Introduction Performance = puissance métabolique / économie = (A/t + VO2max f) Importance des aptitudes énergétiques /C Importance des facteurs mécaniques de l’économie de déplacement Coût énergétique dans le sprint Di Prampero et al., 2005 • Impossibilité de mesurer directement la puissance métabolique et C dans le sprint Sprint sur le plat Approche mécanique : Puissance métabolique = puissance à v cste + puissance pour accélérer La puissance pour accélérer peut être évaluée en établissant un parallèle entre sprint sur le plat et course à V cste en côte V cste en côte Di Prampero et al., 2005 Analogie Sprint sur le plat Vitesse constante en côte Accélér vers l’avant Accélér totale du sprinter Angle accélér totale vs. terrain Accélér due à la gravité Angle accélér totale vs. terrain α peut donc être déterminé en fonction de af : α = arctan g / af L’angle complémentaire qui caractérise la pente équivalente est : PE= tan (90 - α) (1) (2) Mesure de l’accélération Dérivation (∆v/∆ t) Accélération (m.s-2) Vitesse (m/s) Temps (s) Distance (m) (Distance obtenue par intégration de la vitesse) Synthèse Vitesse (m/s) Accélération vers l’avant (Eq 1&2) => la pente équivalente => Coût énergétique t (s) Psprint = (Coût constant + Coût accél). V (3) On peut quantifier la puissance métabolique max à partir d’une simple mesure de la vitesse au radar (ici,100 W.kg-1 au max et en moyenne de 65 W.kg-1) Application record du monde 100 m Powell v 14 12 V (m/s) 10 8 v 6 4 2 0 0 2 4 6 t (s) 8 10 12 Quelle puissance pendant la phase d’accélération? • v = 100/9,74=10,27 m/s (10,27 x 3,6= 36,96 km/h) • Vmax = 11,68 m/s à 4s • a = (Vmax – V0)/t = 11,68 /4 =2,92 m.s-2 • =2,92 m.s-2 • Equation 1 et 2 L’inclinaison du sprinter dépend de a: α = arctan g / a (1) = arctan 9,81 / 2,92 =0,50 rad L’angle complémentaire qui caractérise la pente équivalente est : PE= tan (90 - α) (2) = tan (90- 0,50) Le coût énergétique de l’accélération =25% = 12 J/kg/m • Le coût énergétique de l’accélération de la masse = 12 J/kg/m • Psprint = (Coût constant + Coût accél). V4s (3) Psprint = (3,8 + 12 ) 10,27 = 133 W/kg pendant la phase d’accélération!! (100 W/ kg) pour les sprinters élites italiens (di Prampero, 2005) D’où vient une telle puissance? ? Avant d’être au summum Récemment Coût énergétique en course à pied – à vitesse constante sousmaximale, C = 3,8 J.kg-1.m-1 Puissance métabolique (W/kg) • Evolution de C avec la vitesse 60 50 40 30 20 10 0 0 10 20 30 Vitesse (km/h) Quelle est l’origine de l’augmentation du Coût énergétique pour des vitesses élevées et stables ? 40 Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sont les facteurs de la performance en natation ? Pourquoi C augmente? 1. ↓ rendement? 2. ↑ contribution du métabolisme anaérobie? 3. ↑ puissance mécanique externe? 4. ↑ puissance mécanique interne? 5. ↑ puissance aérodynamique? E substrats E Thermiqu e 1. Altération du rendement ? E ATP η musculaire 30% E Thermiqu e C à vitesses élevées, ↓ du couplage entre Esubstrat et Eméca E mécanique Débit d ’énergie produite E Thermiqu e Coût mécanique Déplacement Débit Chaleur + Pméca = Pmétabolique Rendement (%) Puissance mécanique 50% 30% Vitesse (v/v0) η = Pméca / (débit chaleur+ Pméca) Vopt 0.5 1.0 V contraction (V/V0) = Pméca / Pconsommée Le coût énergétique de la course augmente parce que : 1. La transformation de l’énergie chimique en mécanique est moins efficace à puissance élevée 2. Parce que les muscles se contractent à une vitesse trop élevée A vitesse élevée le muscle travaille loin de sa zone optimale de fonctionnement Rendement (%) 50% le rendement chute le coût énergétique est altéré 30% Vopt 0.5 1.0 V contraction (V/V0) 2. ↑ contribution du métabolisme anaérobie Energie fournie an aé r é a ie b o à 60 % de PMA , la glycolyse commence à intervenir e i b ro % PMA 10% de l’énergie fournie par le métabolisme anaérobie à PMA 60% Medboe et al., 1990 100% 1. Remise en cause du concept de seuil anaérobie à 80% de PMA 2. Remise en cause de la signification des tests de VMA 3.↑ marquée de la puissance mécanique externe Puissance mécanique externe (W/kg) 14 12 ↑ phase de freinage 10 8 6 ↑ puissance 4 cinétique dans la phase de poussée 2 0 0 10 20 Vitesse (km /h) 30 40 4. Puissance interne P interne : mouvoir les segments corporels par rapport au centre de masse Pint = 0.1 f v (1+(d/1-d)²) Cste caractéristiques anthropométriques Fréquence d ’enjambée Vitesse de déplacement ⇒P interne augmente avec la vitesse ⇒P métabolique augmente avec la vitesse Temps de contact sur la période du cycle Minetti, 1998 5.↑ Puissance liée aux résistances aérodynamiques P aérodynamique ↑ avec v3 ↑ de P aérodynamique participe à ↑ de Pmétabolique Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sont les facteurs de la performance en natation ? Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Genre Les femmes sont légèrement plus économiques que les hommes quand le facteur masse corporelle est contrôlé. Masse corporelle C (J/m/kg) Souris Chèvre Cochon Homme Ln Masse Éléphant Age Effets positifs : 1. de la croissance 2. des années entraînement Prévalence des Kenyans dans le top 20 Origine de leur supériorité? ? ? ? ↑ Activité enzymatique HAD => meilleure utilisation des lipides + capillarisation ? Larsen, 2003 VO2max = 85 ml.min-1.kg-1 % fibres lente ? Plus grand % VO2max soutenu =>meilleure endurance C = 0.16 ml.m-1.kg-1 vs. C = 0.18 ml.m-1.kg-1 pour les caucasiens Longs et fin membres infé =>↓ W interne =>↑longueur de tendons =>W élastique Quantités d ’Entraînement des jeunes kenyans Régime alimentaire précompétition des kenyans Dépense énergétique = 14 611 kJ/j 15% Ration énergétique = 13 241 kJ/j Hydrate de carbone 17% Lipides Protéine 68% ? Déséquilibre de 9% (Sans perte de poids?!) ↓ Coût énergétique ↑ Perf Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Exposition chronique à l ’hypoxie Saunders et al. 2004 ↓ C à 14, 16 et 18 km/h après 20 J à 2000-3100 m ?↑QR = ?↓ dépendance vis à vis des lipides (plus gourmant en O2) ? ↓ Lactatémie à 14, 16 et 18 km/h après 20 J à 2000-3100 m Hx =>↑angiogénèse, ↑densité mitochondriale ↑meilleure utilisation périphérique de l ’O2 => ↓production de lactate Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Course en descente Dommage musculaire transitoire ↓ force maximale isométrique ↑ coût énergétique ↑ Trévor et al., 2005 nbre fibres recrutées Mécanismes impliqués? Actions excentriques Étirement des membranes et des pores spécifiques Perméabilité au Ca2+ Protéolyse (protéases, ROS, phospholypase A2) Valable chez la souri sauvage et encore plus sur la souri mdx. La septromicine un bloqueur spécifique des pores spécifiques contrecarre ce mécanisme (Whitehead et al, 2006) ↓ force maximale isométrique Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Entraînement C↓ à la vitesse correspondant à la vitesse d’entraînement (Beneke et Hutler, 2005) Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Course avec chaussures à ressort Masse des chaussure W interne Longueur de foulée - Coût énergétique et perf stables + Stockage restitution d ’énergie Mercer et al, 2003 Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue VO2 (ml/min/kg) F optimale F enjambée (Hz) Si l’on accroît ou décroît la fréquence de forçage, on augmente alors la dépense d’énergie et on vérifie effectivement le phénomène de résonance. 6 sujets, force max isométrique mesure de l’ élongation par ultrasonographie 80% de l’énergie stockée est effectivement restituée 20% est dissipée sous forme de chaleur (rôle d’amortisseur du tendon) Les tendons présentent de belles qualités visco élastiques : très efficaces pour stocker-restituer de l’énergie, estompent les contraintes mécaniques grâce à leur fonction d’amortissement C.N. Maganaris, J.P. Paul / Journal of Biomechanics 35 (2002) 1639–1646 Mesure de la fonction de raideur in vivo Force du tendon (N) Force max isométrique 850 marche Travail élastique représente 6% du travail externe lors de la marche (et bien plus lors de la course) 450 0 11 Elongation du tendon (mm) C.N. Maganaris, J.P. Paul / Journal of Biomechanics 35 (2002) 1639–1646 Modèle mécanique de Hill Composante élastique série (x1) Composantes visco élastiques en parallèle (x2) Fréquence naturelle La fréquence naturelle d ’un système oscillant dépend de sa raideur (k), sa masse (m) : 1 f = 2π k m Optimisation du travail élastique • Musculation lourde • Sauts verticaux, corde à sauter… • Bondissements, foulée bondissante, cerceaux • Skipping • Plyométrie • Travail de pied : – – – – – ↓ tps de contact ↑ raideur ↓ phase de freinage ↓ amplitude genou hanche ↑ travail cheville Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Masse transportée Wickler et al., 2001 • Absence ou faible effet en course (ml/kg tot/m). L’accroissement de tension dans les muscles ne permet pas d’optimiser le stockage-restitution d’énergie élastique. • Idem chez le cheval au trot • Ni en ski de fond, d’ailleurs • Lors de la marche, C est optimisé notamment chez la femme africaine grâce à un meilleur transfert d’énergie entre E cin et E pot Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Chang, Kram, 2000 Inertie Il est possible d’examiner l’effet de l’augmentation de l’inertie (Fi=m ax) indépendamment de la gravité (Fz= (m-m2) az) Les forces verticales augmentent linéairement avec la charge Avec l’inertie et sans la gravité, les forces verticales sont cstes L’inertie détermine une augmentation de l’impulsion nécessaire pour maintenir une longueur de foullée consante Les forces de réaction au sol conservent une orientation constante de telle sorte que le vecteur résultant soit confondu avec l’axe du membre inférieur : STRATÉGIE D’ÉCONOMIE Cavagna et al., 2006 Quand la gravité augmente, le coureur accroit sa fréquence de foulée en maintenant un travail ~ constant par foulée Variabilité du coût énergétique • Variabilité inter-individuelle 1. 2. 3. 4. • Sexe Masse et Taille Age Caractéristiques anthropométriques Variabilité intra-individuelle – – – – – – – – Exposition chronique à l’hypoxie Course en descente Entraînement Chaussures à ressort ou avec amorti Longueur de foulée Masse transportée Gravité et inertie Fatigue Effet de la fatigue Composante lente V&O2 Phase primaire Phase cardiodynamique Effet de la fatigue sur le coût énergétique E& V = C En condition aérobie : V = & & VO2 − VO2 repos En isolant C : C= C & & VO2 − VO2 repos V Effet de la fatigue sur le rendement musculaire Pméca η= E& En condition aérobie : Pméca η= & VO2 − V&O2 repos Coût énergétique et Rendement E substrats η1 60% Chaleur E ATP η2 50% Chaleur E mécanique Chaleur Coût mécanique Déplacement η musculaire 30% Coût E Recrutement de fibres rapides ? A (Barstow et al., 1996) B (Borrani et al,2001) 108 Primary Phase MPF [%] 107 Slow component 106 105 104 103 Vastus R. Vastus L. Soleus R. Soleus L. Gastro. R. Gastro. L. 102 101 100 99 -100 -80 -60 -40 -20 0 Time [%] 20 40 60 80 100 ↑ fréquence du signal EMG avec la composante lente 1er mécanisme 1. Recutement de fibres rapides E substrats η1 E ATP η2 E mécanique Coût mécanique Déplacement η musculaire Coût E Régulation de la raideur VO2 I Préactivation Réflexe d ’étirement Travail C élastiques (adapté de Komi et coll., 1984) 2ème mécanisme E substrats Altération du cycle E-R η1 60% E ATP η2 50% E mécanique Coût mécanique Déplacement η musculaire 30% Coût E Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sontSuite les sur facteurs diaporamade fondla performance en natation ? blanc Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sont les facteurs de la performance en natation ? Ljspeert et al., 2007, Science La technologie au service de la connaissance Fascination persistante pour la locomotion aquatique et terrestre Locomotion terrestre Locomotion aquatique Degré d’ adaptation de l’homme au milieu terrestre et aquatique ? • Nous sommes tous capable de marcher et de courir • Et presque tous de nager Mais quelle est notre efficacité dans la locomotion terrestre et aquatique ? Conquête de la terre L’homme au sommet de l’évolution? WWW.besse.at Économie de la locomotion aquatique vs. celle terrestre 1. Le manchot est le plus marin 2. L’homme le moins aquatique 3. Le rat australien est le parfait mammifère amphibie Fish et Baudinette (1999) Coût énergétique (J N-1 m-1) Coût énergétique des mammifères semi- aquatiques Locomotion aquatique Locomotion terrestre Locomotion aquatique immergée Locomotion aquatique des poissons Masse (kg) Fish et Baudinette (1999) Coût énergétique (J N-1 m-1) Pour une masse donnée l’homme est moins économique des les autre mammifères semi aquatiques Masse (kg) Fish et Baudinette (1999) Et nos ancêtres ? Lucy une vraie bipède plus efficace que les grands singes http://membres.lycos.fr/renejacquemet/revisionsbac/evolution/ Sellers et al., 2005 Plan Introduction 1. Comment déterminer le coût énergétique dans le sprint ? 2. Pourquoi le coût de la course augmente avec la vitesse ? 3. Quels sont les facteurs du coût de la course ? 4. Quel degré d’adaptation de l’homme à la locomotion terrestre et aquatique ? 5. Quels sont les facteurs de la performance en natation ? Comment optimiser l’efficacité de la locomotion notamment celle aquatique ? imworld.aufeminin.com Pconsommée V = Cénergétique Rendement de propulsion Traînée de pression Résistance de vague W interne Origines de la dépense énergétique W interne Traînée de pression .fen.org.ar/internacionales_2006 Résistance de vague Traînées de pression et de vague Résistance (N) Diminution de 60% des résistances hydrodynamiques Vitesse (m/s) Vennell et al., 2006 La traînée de vague représente 60% du total Traînée de vague William Froude(1810- 1878) ingénieur naval Bourrelet liquide = vague d’étrave α=39° Traînée de vague et de pression Vitesses de compétition Vitesses inaccessibles V volume Résistance (N) V limite Vitesses d’entraînement ≈ Vitesse Vennell et al., 2006 Minimiser la résistance de vague La présence d’un bulbe permet d’optimiser le point d’attaque dans l’eau http://www.hickerphoto.com ↓ du système de vague ↑ performances Autre stratégie Se placer dans la partie descendante du système de vague crée par le nageur qui précède (Chatard and Wilson, 2003) Diminue le coût énergétique Améliore la performance www.limmatsharks.com/g Autre stratégie S’affranchir de la traînée de vague, en immersion profonde Augmentation des performances http://perso.orange.fr/napmartinique imworld.aufeminin.com Pconsommée V = Cénergétique Rendement de propulsion Traînée de pression Résistance de vague W interne Optimisation de la traînée de pression Optimisation de la position – À plat sur l’eau (Moment tangage Surface frontale corrélé avec Coût énergétique et la performance) – Tête dans l’axe (regard au fond du bassin) – Hyper extension des bras – Tronc dans l’axe – Faibles mouvements des membres inférieurs www.fi.edu/wright/again/wings.avkids.com TPresssion = 1/2 SCx ρ v2 Port de combinaisons Combinaison néoprène meilleure flottaison 20% de l’économie Résistance (N) www.memagazine.org/backissues/ Vitesse (m/s) 4% de gains annoncés pour les combinaisons « peau de requin »! www.lmfa.ec-lyon.fr/recherche/fluco/ www-rocq.inria.fr/who/Marc. Rugosité ↑couche limite stabiliser l’écoulement retarder le pt de décollement écoulement laminaire ↓résistances Drafting www.limmatsharks.com/g •↓ des résistance de 20% avec une distance < 50cm (Chatard and Wilson, 2003) •Choisir de préférence un poisson pilote « 2 temps » Nursing and drafting! Delicious Drafting imworld.aufeminin.com Pconsommée V = Cénergétique Rendement de propulsion Traînée de pression Résistance de vague W interne Travail interne Puissance interne (W) Zamparo et al. 2005 Jambes Bras bras jambes La fréquence de jambes est deux à 3 fois plus élevée que f bras : • nageurs 2 temps (Laure Manaudou) • nageurs 4 temps • nageurs 6 temps (sprinters) Fréquence (Hz) imworld.aufeminin.com Pconsommée V = Cénergétique Rendement de propulsion Traînée de pression Résistance de vague W interne Efficacité de la propulsion en natation Zamparo et al, 2005 www.fi.edu Efficacité de la propulsion (ou rendement de Froude) rendement = v v pale En supposant une vitesse angulaire constante Vpale = 2π SF 90% propulsion rendement assurée par les bras Fréquence de cycle (cycle/s) Longueur des bras = 0,52 m Zamparo et al., 2005 Coût énergétique (J/m) 850 y = -1265,7x + 1277,8 R2 = 0,5026 800 750 700 650 600 550 500 0,4 0,42 0,44 0,46 0,48 0,5 0,52 0,54 0,56 Rendement de Propulsion Les meilleurs nageurs possèdent les meilleures efficacités de propulsion et sont aussi les plus économiques Rendement de la propulsion Distance par cycle (m) Rendement de la propulsion Zamparo et al., 2006 Age (année) Rendement de la propulsion Age (année) v d= SF Le rendement de la propulsion est égal à la distance par cycle à une cste près En pratique Priorité accordée à l'efficacité sur la vitesse NB. Pour Popov lorsque f > 23-24 cycles par 50 m de la vitesse pour maintenir l’efficacité du mouvement Entraînement de qualité à vitesse spécifique de compétition Entraînement de qualité à vitesse modérée (gros volume) Rendement de la propulsion Propulsion et force musculaire La distance par cycle et le rendement augmentent au cours des processus de maturation puis diminuent au-delà de 25 ans Age (année) Le développement de la force est un facteur essentiel Pourquoi a-t-on besoin de force? • Nécessité d’orienter très tôt dans le cycle de bras les surfaces motrice dans le sens du déplacement • Cela requiert de la force http://tecfa.unige.ch Développement de la Force 1. Renforcement musculaire (circuit training) • • • • • • • • 2. Développé couché charge légère Triceps Papillon Pullover Abdo Dorsaux Membres inf Etirement Musculation lourde (1 à 12 répétions) Développement de la Force (suite) medias.lefigaro.fr 3. spécifiques • • • • • • chariot élastique plaquettes Pull boy Palmes Sprint Bilan L’homme représente un piètre mammifère semi aquatique Plusieurs solutions sont toutes fois possibles afin d’optimiser sa locomotion en milieu aquatique : 1. En diminuant les résistances hydrodynamiques 2. En augmentant l’efficacité de propulsion 3. En augmentant la force musculaire www.memagazine.org/backissues/ • Pas de vague – – – – – – • Machines hydrauliques Longueur de cycle Les jambres L’homme mammifère terrestre – – – – • Formes simples Altitude (2 effets antagonistes) Artifices aérodynamiques (drafting, point d’attaque, déflecteur, air en surpression, rugosité de surface) Friction Rendement de propulsion – – – • Plan 1 La forme plus que le fond (traînée de pression) – – – • • différence surface vs. Immergé Bulbe du dauphin Système de vague à 39° Figure vitesse critique Drafting latéral natation (fig chatard) planning Nage vs. Course Course vs. Marche Rebondir Paradoxe de la femme africaine Locomotion intelligente – – – Presque tout dans la vitesse de contraction Fendre l’air Une solution pour le futur? Portance dans la locomotion aquatique http://njfun2.free.fr/c1/images2/image2b.png Et se soustraire à la résistance de vague L’objet peut alors partir au PLANNING Contrairement à la locomotion humaine terrestre, la portance revêt une importance majeure dans la locomotion aquatique W cinétique 1. Accélération départ et virage 2. Mouvements d’eau dus aux appuis qui se dérobent Faible rendement de propulsion Portance et planning Conjugaison de la portance de l’aile et de la portance du wake-board Planning Réduction de la surface mouillée => grande vitesse