Triangle rectangle :
cosinus d’un angle aigu
C
H
A
P
I
T
R
E
13
1
Choix pédagogiques
1. Le point sur les classes précédentes
• En classe de 5e, les élèves ont étudié la propriété de
la somme des angles d’un triangle. Cette propriété leur
a permis d’établir que:
– Si un triangleest rectangle, alors ses deux angles aigus
sont complémentaires.
– Si deux des angles d’un triangle sont complémen-
taires, alors ce triangle est rectangle.
2. Cosinus d’un angle aigu
• Dans l’activité 1, on propose d’utiliser un logiciel
de géométrie dynamique pour aider à la formulation
d’une conjecture. Le but de cette activité est d’amener
les élèves à constater que le quotient de AB par BC ne
dépend pas des longueurs AB et BC mais uniquement
de la mesure de l’angle
. C’est aussi l’occasion de
revenir sur le vocabulaire propre au triangle rectangle.
Les élèves ont déjà rencontré le mot « hypoténuse »
mais ne savent pas encore ce qu’est le côté adjacent à
un angle aigu dans un triangle rectangle.
• Dans l’activité 2, on démontre la conjecture de l’ac-
tivité précédente. Pour cela, on utilise le théorème de
Thalès vu au chapitre 12. Le côté adjacent à l’angle est
défini comme étant le côté qui relie le sommet de l’angle
droit au sommet de l’angle. On peut aussi remarquer
que, dans un triangle rectangle, chaque angle aigu est
délimité par deux côtés du triangle. L’un est l’hypoté-
nuse. L’autre est appelé côté adjacent à l’angle aigu. Il
est important d’insister sur le fait que le côté adjacent
à un angle n’est défini que pour un angle aigu dans un
triangle rectangle.
On remarquera également que le cosinus d’un angle
aigu est un rapport de longueurs donc est positif et
n’a pas d’unité. L’hypoténuse étant le plus long côté
du triangle rectangle, le cosinus d’un angle aigu est un
nombre compris entre 0 et 1.
3. Utilisations du cosinus
On propose dans les activités suivantes, d’utiliser la pro-
priété démontrée précédemment pour résoudre des
problèmes proches de la vie courante. Dans ces activités,
les élèves seront amenés à utiliser la calculatrice.
• Dans l’activité 3, on utilise un cosinus pour calculer
des longueurs. L’égalité b×a
b=apermet de passer
de cos27° = AB
1,80 à AB = 1,80 ×cos27°. Ensuite, on insis-
tera sur l’utilisation de la calculatrice. Il faut d’abord
vérifier qu’elle est en mode degré (voir savoir-faire 4
p.255). Il faudra ensuite alerter les élèves sur le fait qu’en
tapant: «cos27 ×1.8 = » on obtient 0,661 311865 3
ce qui correspond au cosinus d’un angle de 27 fois
1,8° c’est-à-dire de 48,6°. Pour obtenir le produit de
cos27° par 1,80, on peut taper soit « 1,8 ×cos 27 = » soit
« cos 27 ×1,8 = ».
Le c. permet de réinvestir la propriété des angles aigus
d’un triangle rectangle vue en classe de 5e.
• L’activité 4peut être proposée en travail de groupes.
Sans calculatrice, les élèves peuvent penser qu’à hau-
teurs égales plus l’angle est grand plus le plan incliné
est long. Ceci permet de comparer les longueurs des
plans des modèles D et E ainsi que ceux des modèles B
et C. On pourra remarquer que plus un angle aigu est
grand plus son cosinus est petit. Avec la calculatrice, on
calculera dans chaque cas, le quotient de la hauteur par
le cosinus de l’angle.
• Dans l’activité 8, à partir de la donnée de deux lon-
gueurs, les élèves sont amenés àdéterminer une mesure
d’angle. L’utilisation de la calculatrice est essentielle
(voir savoir-faire 4p. 255). L’angle obtenu au a. est trop
grand. Manon devra augmenter la distance entre le pied
de l’échelle et le mur. On pourra demander aux élèves
de proposer une distance qui conviendrait.
4. Savoir-faire
• Dans l’énoncé 1, nous proposons de calculer les lon-
gueurs des côtés de l’angle droit à partir de la longueur
de l’hypoténuse et de la mesure d’un angle aigu. La
démarche, analogue à celle suivie dans l’activité 3, est
ici détaillée. Dans la rubrique « Je m’exerce », les exer-
cices 1et 2proposent des situations du même type. On
en retrouve également dans les exercices d’application
(23, 24 et 25).
• Dans l’énoncé 2, on propose de calculer la longueur
de l’hypoténuse à partir de la mesure d’un angle aigu
et de la longueur de son côté adjacent. Le passage de
« cos 27° = 6
EG » à « EG = 6
cos 27° » est souvent source
d’erreurs. C’est pourquoi nous avons détaillé en notant
l’étape intermédiaire : « EG × cos 27° = 6 ». Dans la
rubrique « Je m’exerce », les exercices 3et 4proposent
des situations du même type. Les élèves seront en plus