SNP– Hypertensions intracrâniennes
Diminution de la pression artérielle moyenne → diminution PPC entraînant une vasodilatation pour maintenir
une vascularisation cérébrale correcte → Ça entraîne une augmentation du volume sanguin cérébral → qui
augmente la PIC et donc diminue la PPC → cercle vicieux.
On cherchera à rompre ce cercle vicieux et à le transformer en « cercle vertueux » en augmentant la pression
artérielle (attention quand même à la pression de base du patient)→ vasoconstriction → diminue la VSC
→ diminue la PIC et augmente la PPC.
Encore une fois, il n'y a pas UNE HTIC mais DES HTIC.
. La gravité de l'HTIC dépend:
–Du volume (+le volume est important, +c'est grave)
–De la rapidité d'installation des symptômes (plus c'est rapide plus c'est grave)
Ce n'est pas la même chose donc pas la même gravité d'avoir une HTIC chronique à 20mmHg qu'une HTIC
aiguë à 15mmHg.
A volume équivalent, un hématome extradural est beaucoup plus grave (au niveau de l'HTIC) qu'une
tumeur car la tumeur, même si elle se développe rapidement ne se développe pas en quelques minutes ou
heures → adaptation possible.
Les conséquences de l'HTIC chronique (à bas bruit) :
– sur le crâne : céphalées, et chez l'enfant il y a des impressions digitiformes (impression floconneuse) à la
radio, dysjonction des sutures, augmentation du périmètre crânien. Aspect d'érosion de la base du crane
(historique, pas dans les pays industrialisés)
– Sur l’œil : les nerfs optiques et la rétine sont du tissu cérébral. L'HTIC chronique comprime les veines
de la rétine, crée une stase veineuse, un oedème papillaire et un risque d'évolution vers l'atrophie optique
entrainant une cécité. La dure mère qui tapisse l'endocrâne suit les nerfs optiques ce qui fait qu'on retrouve du
LCR jusqu'au niveau des globes oculaires.
– L'érosion de la base du crâne se voit surtout sur les HTIC chroniques très anciennes, jusqu'à l'apparition
de trous au niveau de l'ethmoïde, du sphénoïde d'où un risque de rhinorrhée cérébro-spinale.
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