SUJET PROPOSE POUR UNE PREMIÈRE INSCRIPTION EN DOCTORAT RENTREE UNIVERSITAIRE 2017 / 2018 – Contrat doctoral du Ministère Cet imprimé doit être transmis par le Directeur de thèse, sous couvert du Directeur du laboratoire aux Directeurs Adjoints de l’Ecole Doctorale. Réception AVANT LE 27 MARS 2017 à : [email protected] Intitulé du laboratoire d’accueil UMT 1345 IRHS Nom et Prénom du responsable du laboratoire Renou Jean-pierre Nom et Prénom du responsable de l’équipe Vian Alain Intitulé français du sujet de thèse proposé : Implication du métabolisme oxydatif dans le contrôle de la ramification chez le rosier Intitulé anglais du sujet de thèse proposé Nom et prénom du directeur de thèse (obligatoirement HDR) et coordonnées % d’encadrement : Implication of reactive oxygen species in the control of branching in Rosa Vian Alain UMR IRHS 1345 50% - [email protected] Nom et prénom du co-directeur (éventuel) (obligatoirement HDR) : % d’encadrement : Nom et prénom du co-encadrant N°1 (éventuel) : Lothier Jérémy : 30% % d’encadrement Nom et prénom du co-encadrant N°2 (éventuel) : % d’encadrement (Rappel : l’équipe d’encadrement est limitée à 3 personnes, avec 40% d’encadrement minimum pour le directeur) Guérn Vincent : 20% Résumé du sujet de thèse proposé (Arial, taille 12, simple interligne) : Le rosier est la première plante ornementale en termes de volume et de valeur de production. L’obtention d’une forme de plante spécifique est le premier critère qui conditionne l’achat du consommateur. Actuellement, le choix du consommateur se porte vers des plantes compactes et fortement ramifiées, bien adaptées aux petits appartements et aux balcons. Les itinéraires de culture utilisés pour produire ces plantes comprennent à la fois une taille manuelle des jeunes plantes et l’application de régulateurs de croissance qui sont coûteux et toxiques pour l’environnement. La recherche de procédés alternatifs nécessite de comprendre la régulation du débourrement des bourgeons. La forme des plantes est en effet sous la dépendance du débourrement des bourgeons axillaires qui produit les ramifications. Les bourgeons, tout d’abord dormants, peuvent acquérir la capacité à débourrer et à produire un axe en croissance active après la survenue de la floraison ou la suppression du bourgeon terminal. Le nombre de bourgeons axillaires qui débourrent, en suivant un gradient dégressif de l’apex vers la base de l’axe principal, est sous la dépendance de facteurs environnementaux comme la lumière (Girault et al., 2008 ; Henry et al., 2011) ou l'alimentation en azote (Furet et al., 2013). En effet, nous avons montré chez le rosier que le débourrement n'a pas lieu à l'obscurité mais qu'il est activé par de très faibles éclairements (2 µmol.s-1.m-2), et que l'action de la lumière s'effectue par l'intermédiaire de certaines hormones, en particulier les cytokinines (Roman et al., 2016). La lumière conditionne également l'alimentation carbonée du bourgeon en activant le transport et l'utilisation du saccharose (Henry et al., 2011). De plus, des résultats récents suggèrent que l'azote joue un rôle déterminant dans le débourrement du bourgeon. Le métabolisme des ROS (Reactive Oxygen Species) est impliqué dans divers aspects de la physiologie des plantes tels que les mécanismes de défense, les réponses aux stress (sécheresse, UV, blessures). Le métabolisme oxydatif est ainsi un marqueur précoce d'interaction avec l'environnement (Torres and Dangl, 2005). De plus, les NADPH oxydase RBOHs, responsables de la production de peroxyde d’hydrogène dans l’apoplaste, ont été caractérisées comme d’importants contributeurs de la régulation du débourrement des bourgeons, puisque l’extinction du gène des RBOHs conduit à une diminution du processus de ramification. Ce résultat suggère que le métabolisme oxydatif pourrait jouer un rôle important dans le mécanisme de débourrement des bourgeons. L’objectif de ce travail est d’examiner la contribution du métabolisme des ROS à la régulation du débourrement des bourgeons chez Rosa. Références bibliographiques : - Girault T, et al. Plant Cell & Env. 31(11): 1534-1544 (2008). - Henry C et al. Plant Cell & environment. 34 (10): 1776-1789 (2011). - Roman H et al. Plant Physiol. 1672: 489-509 (2016). - Torres MA et al. Current Opinion in Plant Biology. 8(4): 397-403 (2005).