Les résidents en médecine, de l’or en barre ! Cette année, la Fédération des médecins résidents du Québec a décrété le 28 mai comme étant la Journée du résident. Pour le CHUS, c’est l’occasion parfaite de valoriser et de mieux faire connaître le rôle de ses 540 résidents en médecine. Parce que les résidents, c’est de l’or en barre ! C’est quoi, un résident ? C’est un étudiant en médecine qui a terminé son cours (celui-ci dure quatre ans à l’Université de Sherbrooke) et qui entame sa formation pratique. Selon la spécialité choisie, cette formation supplémentaire dure jusqu’à six ans. Chez les médecins de famille, elle dure deux ans en moyenne. Toutes ces années, le résident travaille à l’hôpital pour parfaire son savoir et développer ses talents. « Plus leur formation avance, plus les résidents deviennent autonomes. Ce sont souvent eux les premiers qui rencontrent les patients et qui les examinent. Ils posent ensuite un diagnostic et décident d’un traitement, avec l’accord et l’encadrement du médecin superviseur. Car c’est ce dernier qui a la responsabilité finale du patient. Les résidents sont aussi appelés à faire un certain nombre de gardes », décrit le Dr Donald Echenberg, directeur de l’enseignement au CHUS et professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Une vie un peu folle, mais combien stimulante Les Drs Jean-Christophe Carvalho et Marie-Noelle Larochelle-Girard (photo de gauche) Le Dr Donald Echenberg (photo de droite) Les résidents en médecine ont une vie un peu folle. Des semaines d’environ 70 heures de travail, auxquelles il faut ajouter une dizaine d’heures d’études, des gardes à l’hôpital ou à la maison ainsi que de nombreux déménagements pour les stages. « Nous avons aussi le mandat d’enseigner aux plus jeunes et comme il y a de plus en plus d’étudiants en médecine, c’est exigeant. Heureusement, les gens qui choisissent de faire médecine sont habitués de travailler fort et avec de bonnes habitudes de vie, les choses se passent bien », commente le Dr Jean-Christophe Carvalho, résident de 6e année en cardiologie et vice-président de l’Association des médecins résidents de l’Université de Sherbrooke (AMRES). « Il faut dire que la période de la résidence est très stimulante pour nous, parce que nous mettons en pratique ce pourquoi nous avons été formés. Nous pouvons enfin nous consacrer aux soins et avoir la possibilité de nous impliquer dans la recherche ou l’enseignement, tout en continuant à apprendre ! Nous avons la chance d’évoluer auprès d’équipes et de supérieurs compétents dans un milieu à la fine pointe des technologies. Nous sommes jeunes, pleins d’énergie et de rêves ! », s’enthousiasme la Dre Marie-Noelle Larochelle-Girard, résidente de 3e année en anesthésie et présidente de l’AMRES. « Un formidable coup de main » Ce que les résidents aiment par-dessus tout, c’est la relation humaine qu’ils établissent avec leurs patients. « La plupart des gens nous accueillent gentiment parce qu’ils savent qu’il est normal de rencontrer des résidents en médecine dans un hôpital universitaire. Nous pouvons bâtir des rapports privilégiés avec eux et suivre leur état de santé. Et les voir guérir, c’est la plus extraordinaire récompense qui soit », poursuit le Dr Carvalho. « C’est très gratifiant d’être partie prenante d’une équipe de soins et de sentir que nous avons notre place », fait valoir la Dre Larochelle-Girard. « Plus nous prenons de l’expérience, plus nous pouvons aider les patients et plus nos compétences complètent celles des autres membres de l’équipe soignante. Le CHUS est un milieu très agréable où les résidents en médecine peuvent s’épanouir et bien se préparer à voler de leurs propres ailes. » Les résidents, ce sont les médecins de famille et les spécialistes de demain. C’est pourquoi le CHUS, de par son alliance avec l’Université de Sherbrooke, est si fier de contribuer à les former. « Le fait d’avoir des résidents nous amène à nous dépasser pour leur offrir le meilleur enseignement qui soit. Cela nous permet aussi de disposer des plus récents équipements et technologies, ce dont la clientèle profite directement. En plus, ils nous apportent un formidable coup de main. C’est un honneur de les avoir », conclut le Dr Echenberg.