en médecine, c’est exigeant. Heureu-
sement, les gens qui choisissent de
faire médecine sont habitués de
travailler fort et avec de bonnes
habitudes de vie, les choses se passent
bien », commente le Dr Jean-Christophe
Carvalho, résident de 6eannée en
cardiologie et vice-président de
l’Association des médecins résidents de
l’Université de Sherbrooke (AMRES).
« Il faut dire que la période de la
résidence est très stimulante pour nous,
parce que nous mettons en pratique ce
pourquoi nous avons été formés. Nous
pouvons enfin nous consacrer aux soins
et avoir la possibilité de nous impliquer
dans la recherche ou l’enseignement,
tout en continuant à apprendre ! Nous
avons la chance d’évoluer auprès
d’équipes et de supérieurs compétents
dans un milieu à la fine pointe des
technologies. Nous sommes jeunes,
pleins d’énergie et de rêves ! »,
s’enthousiasme la Dre Marie-Noelle
Larochelle-Girard, résidente de 3eannée
en anesthésie et présidente de l’AMRES.
« Un formidable coup de main »
Ce que les résidents aiment par-dessus
tout, c’est la relation humaine qu’ils
établissent avec leurs patients. « La
plupart des gens nous accueillent
gentiment parce qu’ils savent qu’il est
normal de rencontrer des résidents en
médecine dans un hôpital universitaire.
Nous pouvons bâtir des rapports
privilégiés avec eux et suivre leur état de
santé. Et les voir guérir, c’est la plus
extraordinaire récompense qui soit »,
poursuit le Dr Carvalho.
« C’est très gratifiant d’être partie
prenante d’une équipe de soins et de
sentir que nous avons notre place »,
fait valoir la Dre Larochelle-Girard. « Plus
nous prenons de l’expérience, plus
nous pouvons aider les patients et plus
nos compétences complètent celles des
autres membres de l’équipe soignante.
Le CHUS est un milieu très agréable où
les résidents en médecine peuvent
s’épanouir et bien se préparer à voler de
leurs propres ailes. »
Les résidents, ce sont les médecins de
famille et les spécialistes de demain.
C’est pourquoi le CHUS, de par son
alliance avec l’Université de Sherbrooke,
est si fier de contribuer à les former. « Le
fait d’avoir des résidents nous amène à
nous dépasser pour leur offrir le
meilleur enseignement qui soit. Cela
nous permet aussi de disposer des plus
récents équipements et technologies, ce
dont la clientèle profite directement. En
plus, ils nous apportent un formidable
coup de main. C’est un honneur de les
avoir », conclut le Dr Echenberg.
Les Drs Jean-Christophe
Carvalho et Marie-Noelle
Larochelle-Girard
(photo de gauche)
Le Dr Donald Echenberg
(photo de droite)
Les résidents en médecine,
de l’or en barre!
Cette année, la Fédération des
médecins résidents du Québec a
décrété le 28 mai comme étant la
Journée du résident. Pour le CHUS,
c’est l’occasion parfaite de valoriser et de
mieux faire connaître le rôle de ses
540 résidents en médecine. Parce que les
résidents, c’est de l’or en barre !
C’est quoi, un résident ? C’est un étudiant en
médecine qui a terminé son cours (celui-ci dure
quatre ans à l’Université de Sherbrooke) et qui
entame sa formation pratique. Selon la spécialité
choisie, cette formation supplémentaire dure
jusqu’à six ans. Chez les médecins de famille, elle
dure deux ans en moyenne. Toutes ces années, le
résident travaille à l’hôpital pour parfaire son savoir
et développer ses talents.
« Plus leur formation avance, plus les résidents
deviennent autonomes. Ce sont souvent eux les
premiers qui rencontrent les patients et qui les
examinent. Ils posent ensuite un diagnostic et
décident d’un traitement, avec l’accord et
l’encadrement du médecin superviseur. Car c’est ce
dernier qui a la responsabilité finale du patient. Les
résidents sont aussi appelés à faire un certain
nombre de gardes », décrit le Dr Donald Echenberg,
directeur de l’enseignement au CHUS et professeur
à la Faculté de médecine et des sciences de la santé
de l’Université de Sherbrooke.
Une vie un peu folle,
mais combien stimulante
Les résidents en médecine ont une vie un peu folle.
Des semaines d’environ 70 heures de travail,
auxquelles il faut ajouter une dizaine d’heures
d’études, des gardes à l’hôpital ou à la maison ainsi
que de nombreux déménagements pour les stages.
« Nous avons aussi le mandat d’enseigner aux plus
jeunes et comme il y a de plus en plus d’étudiants