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Le traitement des infections nécessite une collaboration étroite
entre le clinicien, la pharmacie et le service de microbiologie. Les
prélèvements nécessaires à la documentation de l’infection sont
réalisés si possible avant le début de toute antibiothérapie, quel que
soit le service ou le jour de la semaine. Les résultats seront alors
communiqués aux prescripteurs dès que possible et accessibles
dès leur validation par le service de microbiologie sur le logiciel
de résultats biologiques. La liste des anti-infectieux disponibles au
CHU est accessible sur le site intranet du CHU. Pour certaines
molécules la dispensation est contrôlée (les carbapénèmes par
exemple), le clinicien doit compléter une ordonnance nominative
qui rappelle les modalités de prescription, les indications et
la posologie journalière et précise la durée du traitement. A
tout moment, que ce soit pour une aide au diagnostic ou à la
prescription, un infectiologue du service des maladies infectieuses
est joignable (62 934 en interne, et au 04 73 75 49 35 les jours
fériés et en dehors des heures ouvrables).
Toutes les antibiothérapies prescrites doivent être réévaluées
quotidiennement et plus particulièrement entre 48 et 72h, an de
prendre en compte l’évolution clinique, la tolérance du traitement
et les résultats microbiologiques. Cette réévaluation permet de
valider ou non le diagnostic et d’adapter le traitement antibiotique
au germe identifié en privilégiant le choix d’antibiotique à spectre
étroit (désescalade). La durée du traitement sera alors ajustée ou
décidée en fonction du diagnostic retenu. Toute antibiothérapie,
prolongée au-delà d’une semaine, devra être justifiée dans le
dossier du patient. Une synthèse de cette réévaluation sera notée
dans le dossier médical. Pour les services informatisés, un rappel
visuel apparaît entre la 48e heure de prescription et le 5e jour.
La commission des anti-infectieux chaque année analyse les
résultats de la surveillance de consommation des antibiotiques
prenant en compte son évolution, la spécialité de chaque service et
l’écologie microbienne du CHU. Pour 2014, l’adhésion à Consores
(Surveillance en réseau de la consommation d’antibiotiques et
des résistances bactériennes) permettra à terme une analyse
combinée de la consommation en antibiotiques et des résistances
bactériennes de manière globale pour le CHU mais aussi par unité
ou secteur d’activité.
Le bon usage
des ant I-Infect Ieux