1.3 Brève extension au cas complexe
On suppose ici que Eest un C-espace vectoriel, et que u∈L(E)vérifie u4=IdE.
1. Vérifier : Ker (u2+IdE) = Ker (u−iIdE)⊕Ker (u+iIdE).
2. Montrer qu’il existe une base de Edans laquelle la matrice de uest diagonale.
2 Un calcul classique
1. Montrer que si g∈ C1([a, b]), alors Zb
a
g(t)eiλtdt−→
λ→+∞0.
2. Justifier le fait que l’application f:t∈]0,+∞[7→ sin t
tse prolonge en une fonction continue sur [0,+∞[.
On note dans la suite F(x) = Zx
0
sin t
tdt. L’objet de cet exercice est de montrer que Fadmet une limite
en +∞.
3. Montrer que l’application h:t∈]0, π/2] 7→ 1
t−1
sin tse prolonge en une fonction continue sur [0, π/2], et
que ce prolongement (Que l’on notera h...) est de classe C1.
4. Pour n∈N, on note In=Zπ/2
0
sin(2n+ 1)t
sin tdt. Justifier l’existence de cette intégrale, et montrer que In
ne dépend pas de n(considérer In+1 −In).
5. Pour n∈N, exprimer F(2n+ 1)π/2à l’aide de Inet de h.
On fera le changement de variable t= (2n+ 1)udans F(2n+ 1)π/2.
6. Montrer que pour tout x≥π
2, il existe un unique n(x)∈Ntel que 2n(x) + 1π
2≤x < 2n(x) + 3π
2·
Montrer qu’on a alors :
F(x)−F(2n(x) + 1)π/2
≤2
2n(x)+1 ·
7. Montrer que F(x)−→
x→+∞
π
2·On note cela parfois : Z+∞
0
sin t
tdt=π
2·
3 Une série [Extrait d’une planche CCP PC 2013]
On considère la suite (un)définie par u0= 1 et ∀n∈N, un+1 =2n+ 1
2n+ 4un.
1. Montrer que la suite (un)est décroissante et convergente ( on ne cherchera pas à déterminer la limite )
2. On pose vn=n−5/4.
(a) Déterminer un équivalent simple de un+1
un
−vn+1
vn
.
(b) Montrer qu’il existe N∈N∗tel que ∀n≥N, un+1
un
≤vn+1
vn
.
En déduire qu’il existe K∈R∗
+tel que ∀n≥N, un≤Kvn.
3. Existence et calcul de
+∞
X
n=0
un. (Indication : remarquer que 2(n+ 1)un+1 −2nun=un−2un+1 )
2