L`évaluation des impacts environnementaux

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L’ÉVALUATION DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Un outil d’aide à la décision
Gaétan A. Leduc
Michel Raymond
Préface de
Normand Trempe
Directeur du Secrétariat francophone
de l’Association internationale
pour l’évaluation d’impacts
Extrait de la publication
L’ÉVALUATION DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Un outil d’aide à la décision
Extrait de la publication
Extrait de la publication
L’ÉVALUATION DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Un outil d’aide à la décision
Gaétan A. Leduc
Michel Raymond
Préface de
Normand Trempe
Directeur du Secrétariat francophone
de l’Association internationale
pour l’évaluation d’impacts
Données de catalogage avant publication (Canada)
Leduc, Gaétan A.
L’évaluation des impacts environnementaux
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 2-921146-98-3
1. Environnement – Études d’impacts. 2. Environnement – Évaluation du risque. 3. Environnement
– Études d’impacts – Méthodologie. I. Raymond, Michel. II. Titre.
TD194.6.L42 2000
333.7'14
C00-940878-7
Révision linguistique: Steve Laflamme
Design de la couverture: Gérard Beaudry
ISBN 2-921146-98-3
Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2000
Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Canada, 2000
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Les Éditions MultiMondes reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour leurs activités
d’édition. Elles remercient la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC)
pour son aide à l’édition et à la promotion.
Les Éditions MultiMondes remercient également les ministères de l'Environnement et des Relations
internationales du Québec pour le soutien particulier qu’ils ont accordé à cet ouvrage.
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC
Imprimé au Québec sur du papier recyclé et exempt d’acide
Extrait de la publication
Avant-propos
Les auteurs du présent document sont Gaétan A. Leduc et Michel Raymond, respectivement professeur chargé de cours et professeur titulaire de l’Université du Québec
à Montréal (UQAM).
• Gaétan A. Leduc est détenteur d’une maîtrise en sciences de l’environnement
de l’UQAM et candidat au doctorat en aménagement de l’Université de
Montréal. Il est professeur chargé de cours au Département de physique et de
géographie, ainsi qu’en maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM.
Il participe aussi comme chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement
(ISE) de la même université. Ses recherches actuelles portent sur l’évaluation
environnementale stratégique et la gestion de l’environnement.
• Michel Raymond est détenteur d’un doctorat en biologie de l’Université de
Sherbrooke. Il est professeur au Département des sciences biologiques de
l’UQAM. Il participe aussi comme chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de la même université. Ses recherches actuelles portent sur
l’évaluation des impacts environnementaux et les outils d’aide à la décision.
Le professeur Raymond est actuellement (1997-2000) directeur du Département
de gestion de l’environnement de l’Université Senghor à Alexandrie (Égypte).
Extrait de la publication
L’évaluation des impacts environnementaux
Les auteurs tiennent à remercier tous les étudiants de l’UQAM et de l’extérieur
du pays qui ont suivi et inspiré le développement de ce document au cours des dernières années, ainsi que tout particulièrement Isabelle Laporte (biologiste-géographe)
et Sophie Corriveau (biochimiste) pour leur précieuse participation à la rédaction
et à l’illustration du propos ainsi que Jean-Noël Vigneault (auparavant Chef de service au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement et maintenant Directeur
adjoint à la Direction générale de la formation professionnelle du ministère de l’Éducation du Québec) qui a conçu et piloté le projet de publication, pour son appui
indéfectible.
Nous remercions chaleureusement les collaborateurs suivants pour leurs précieux
conseils et leurs judicieux commentaires lors de la révision finale du texte :
Yves Comtois (Directeur de projets chez SNC-Lavalin Environnement inc.) ;
Michel Gariépy (Doyen de la Faculté de l’Aménagement de l’Université de
Montréal) ;
Luc Valiquette (Professionnel du ministère de l’Environnement du Québec) ;
Normand Trempe (Directeur du Secrétariat francophone de l’Association internationale d’évaluation d’impacts) qui a par ailleurs aussi rédigé la préface.
Université du Québec à Montréal
Institut des sciences de l’environnement
Case postale 8888, succursale Centre-ville
Montréal (Québec)
H3C 3P8
Courriel: [email protected]
Courriel: [email protected]
VIII
Préface
Bonne nouvelle: un nouvel ouvrage sur les évaluations environnementales vient d’être
publié en français! Par sa vocation, le Secrétariat francophone de l’Association internationale pour l’évaluation d’impacts favorise la publication et la diffusion de documentation sur les évaluations d’impacts environnementaux (ÉIE), le développement
durable et la participation publique. C’est pourquoi il faut se réjouir à la sortie de
chaque nouveau titre, le faire connaître à l’ensemble de la Francophonie, l’utiliser et
le recommander à ses collègues et à tous ceux qui, dans leur cercle d’influence, peuvent
en tirer profit.
Dans le cas du présent ouvrage, les auteurs nous font profiter de plusieurs
années de travail et d’enseignement universitaire, au Canada et à l’étranger, ce qui
leur permet d’offrir une approche pédagogique efficace. Ils savent, d’expérience, quels
sont les concepts plus difficiles à saisir, et peuvent ainsi mettre plus l’accent, à l’aide
d’exemples ou d’explications, sur ces notions. De plus, les auteurs sont demeurés très
actifs dans leur milieu professionnel, les institutions auxquelles ils sont rattachés, les
associations et les ONG œuvrant dans le domaine des ÉIE, ce qui confère un caractère actuel et pratique à leur ouvrage.
Tous les acteurs du développement – planificateurs, gestionnaires, économistes,
ingénieurs, politiciens, entrepreneurs, industriels – ont intérêt à lire, ne serait-ce qu’à
parcourir, un tel ouvrage, et cela pour cinq bonnes raisons.
Extrait de la publication
L’évaluation des impacts environnementaux
La première est qu’il faut briser le mythe qui veut que les ÉIE constituent un obstacle au développement économique. Certaines personnes croient sincèrement que
ce processus a été inventé délibérément par des écologistes radicaux pour empêcher
tout développement. La lecture de ce volume, en particulier le chapitre 1, démontre
au contraire que son objectif est d’assurer la continuité du développement et que la
réalisation de projets est à la base même des ÉIE. En effet, sans projet, il n’y a pas d’ÉIE.
Comme la planification, les montages financiers, les plans et devis et les appels
d’offre, les ÉIE font partie du processus de développement, permettant de voir où l’on
va, quelles sont les conséquences d’un projet, comment l’insérer dans le milieu, ainsi
que de prévoir et surtout de corriger le tir pour éviter des erreurs coûteuses. Quel
industriel refuserait d’entendre un ingénieur le mettant en garde contre tel équipement ou tel procédé qui a déjà donné de mauvais résultats et risque de paralyser son
entreprise? Pourquoi alors refuser ou tenter d’éviter une étude sérieuse et méthodique
qui pourrait mettre en lumière les problèmes environnementaux ou sociaux pouvant
résulter d’un projet et dont le promoteur risque d’être tenu responsable et d’en payer
les frais ?
Certains évoquent les fameux délais occasionnés par ce processus d’ÉIE, surtout
lorsqu’il y a audiences publiques. À cela, il y a trois réponses: la première, c’est qu’il
y a moyen d’intégrer l’évaluation environnementale à l’ensemble du processus de planification, plutôt que d’attendre à la toute fin pour réaliser cette étape comme un appendice coûteux et inutile. La seconde, c’est que la plupart des réglementations régissant
les ÉIE prévoient des délais maximums limitant le processus à des durées très raisonnables: ces délais sont d’ailleurs bien modestes par rapport à l’ensemble de la planification d’un projet, qui s’étale souvent sur des années. Enfin, la troisième réponse
tient au fait que les promoteurs eux-mêmes sont souvent responsables de longs délais
lorsqu’ils tardent à fournir des informations requises.
X
Il importe de briser ce mythe, donc, qui, heureusement, tient de moins en
moins. À preuve, ne remarque-t-on pas que les pays les plus développés, ceux qui ont
connu la plus forte croissance ces dernières années, sont ceux qui ont appliqué le plus
rigoureusement des processus d’évaluation environnementale? A contrario, les pays
les moins développés n’ont généralement pas de réglementation applicable à cet effet.
Le phénomène se vérifie même dans les variations des taux de développement économique : lorsque le corpus réglementaire n’est pas renouvelé, mis à jour, resserré,
l’économie prend généralement du retard dans son développement par rapport à celle
des compétiteurs. La réglementation environnementale comme moteur de développement économique ? Pourquoi pas ! Plusieurs pays n’auraient rien à perdre à l’essayer.
Préface
Une fois ce mythe enrayé, la seconde raison de lire cet ouvrage est de comprendre
comment fonctionne le processus des ÉIE. C’est l’objectif premier de ce livre et il y
arrive très bien, car non seulement expose-t-il la mécanique des évaluations, mais il
fait comprendre le rôle et la raison d’être des diverses étapes. En abordant l’ouvrage
avec ouverture et intérêt, on peut alors découvrir tout le potentiel que recèle le processus d’évaluation d’impacts.
Ceci nous amène à une troisième raison pour laquelle je souhaite voir les décideurs lire ce volume : ils seront maintenant en mesure de s’approprier le processus,
de s’associer à la démarche et de participer activement et positivement à toutes les
étapes, y compris aux audiences publiques.
En effet, on a trop longtemps fait de ce processus un domaine réservé aux écologistes, alors qu’en réalité il s’agit d’abord et avant tout d’un outil de planification
à l’usage des développeurs. C’est la raison pour laquelle le promoteur est lui-même
responsable de réaliser l’ÉIE, et il doit voir cette obligation non pas comme un pensum
mais comme une occasion de s’assurer de l’acceptation sociale de son projet, de l’améliorer et parfois même d’en faire la promotion. C’est une piste d’essai qui lui est offerte
pour vérifier le comportement du projet et faire des ajustements à peu de frais plutôt
que d’agir après coup, lorsque les travaux sont réalisés ou, pire, lorsque d’importants
dommages environnementaux sont survenus.
Les administrateurs responsables de l’application des processus d’ÉIE peuvent
fournir de nombreux exemples des sommes considérables qui ont été épargnées par
les promoteurs en suggérant des modifications, des améliorations ou des modes de
fonctionnement différents, parfois simplement en posant les bonnes questions.
Aussi voit-on de plus en plus de grandes entreprises intégrer volontairement les ÉIE
dans leurs opérations de planification et participer volontiers à toutes les étapes, y
compris aux audiences publiques, qui en somme leur offrent une excellente occasion
de valoriser leur projet. Voilà une attitude à encourager.
La quatrième raison de lire ce livre, c’est l’élargissement de l’application du processus d’évaluation d’impacts. En effet, ce processus a d’abord été développé pour déterminer (et prévenir ou atténuer) les conséquences environnementales appréhendées
d’un projet. Mais la notion d’impacts environnementaux a été progressivement
élargie aux impacts sociaux, culturels, économiques; le processus est maintenant utilisé pour évaluer les programmes, politiques, plans, réglementations… dans un
esprit de prévoyance, de saine gestion et, somme toute, d’économie à moyen et à long
terme. La tendance d’ailleurs incite à évaluer les impacts le plus en amont possible
des stades de planification des projets.
Extrait de la publication
XI
L’évaluation des impacts environnementaux
Cette évolution des pratiques d’ÉIE n’est sûrement pas terminée et l’intérêt de
nouveaux décideurs pourra permettre de découvrir de nouvelles applications au processus d’évaluation, à l’intérieur du cycle général de planification et de gestion du développement.
Enfin, le cinquième avantage que les acteurs du développement peuvent découvrir dans ce volume est le fait d’avoir l’occasion de participer à l’évolution du processus d’ÉIE lui-même. Maintenant qu’ils en connaissent les objectifs, la raison
d’être, le fonctionnement et la portée, peut-être peuvent-ils proposer des ajustements,
des variantes, des améliorations qui permettraient d’en augmenter l’efficacité, de favoriser l’adhésion des développeurs ou d’améliorer la participation des personnes
concernées par les projets.
Les modifications réglementaires sont souvent longues et ardues, car le pouvoir
politique recherche généralement un «juste milieu», un consensus pour ne pas dire
un compromis entre diverses tendances dans la société. Après avoir parcouru cet ouvrage,
les milieux du développement économique devraient être plus à même d’accepter les
améliorations proposées au processus d’évaluation d’impacts, sinon de se l’approprier
et de s’en faire eux-mêmes les promoteurs et les défenseurs.
Normand Trempe, M. Ing.
Directeur du Secrétariat francophone de l’Association internationale
pour l’évaluation d’impact
XII
Extrait de la publication
Table des matières
Préface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ix
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
CHAPITRE 1 Contexte global de l’évaluation des impacts
environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Activité humaine, impact environnemental et viabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Genèse, historique et prospectives de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Genèse de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Évolution historique de la démarche d’ÉIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Prospectives internationales en ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Concepts, définitions et objectifs de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Concepts majeurs de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Définition de l’environnement et de l’ÉIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Objectifs de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Rôle, sphère d’influence et mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
L’évaluation des impacts environnementaux
CHAPITRE 2 Processus général d’étude de l’évaluation
des impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Typologie des relations activités/effets/impacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Interaction activités-effets-impacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Estimation de l’ampleur de l’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
L’interaction effet-impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Types d’évaluations et d’évaluateurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Étapes usuelles du processus d’étude en évaluation des impacts
environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Processus simplifié d’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Processus général de l’ÉIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Durée du processus de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
CHAPITRE 3 Procédure particulière d’examen de l’évaluation
des impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Genèse et historique de la législation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Cadre législatif, réglementaire et corporatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Études de cas : Canada, Québec et Guinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Législation fédérale du Canada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Législation provinciale du Québec. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Législation nationale en Guinée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Mondialisation et harmonisation de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Procédures d’ÉIE des grands bailleurs de fonds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Procédure de la Banque mondiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Procédure d’ÉIE de la Banque africaine de développement. . . . . . . . . . . . . 102
Convention sur l’ÉIE dans un contexte transfrontière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Préoccupations environnementales de la Convention . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
XIV
Contenu du rapport d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Convention sur la diversité biologique et ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Table des matières
CHAPITRE 4 Éléments méthodologiques d’analyse de l’évaluation
des impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
Éléments taxinomiques de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Processus d’examen de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Éléments méthodologiques du niveau politique d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
Le contexte de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Le contexte général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
La participation du public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
L’audience publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
La médiation environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Les mesures de compensation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
La présentation des résultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Les recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
La décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
L’inspection et le suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Éléments méthodologiques du niveau technique d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . 136
La modification du projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Les correctifs au projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
La sélection et le choix de solutions de rechange ou de variantes . . . . . . . . 139
L’ordonnancement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
Les mesures d’atténuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Les mesures de compensation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
La surveillance des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Éléments méthodologiques du niveau scientifique d’étude . . . . . . . . . . . . . . . 145
Quantification versus qualification des informations. . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
Aspects spatio-temporels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
Domaines de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Identification des activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Identification des éléments de l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
Interaction activités/éléments environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Identification des effets/impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
Extrait de la publication
XV
L’évaluation des impacts environnementaux
Relevé des impacts indirects et secondaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Relevé des impacts cumulatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Descripteurs d’impacts (indicateurs). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Estimation des modifications résultantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Évaluation de l’impact environnemental. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Évaluation de l’importance des effets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Évaluation de l’importance des impacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
Impact et effet inadmissible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
Agrégation des impacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Pondération des impacts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Évaluation de la cotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
Éléments litigieux ou contestés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Suivi d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Suivi postprojet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
Chapitre 5
Méthodes et outils de l’évaluation des impacts
environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
Méthodes d’expertise en ÉIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
Liste de contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
Fiche d’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
L’enquête Delphi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197
Méthodes ad hoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
Modèles et systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
Matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
Réseau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
Emploi de modèles et modélisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
XVI
Représentation spatiale et cartographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
Superposition cartographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
L’emploi de photos, de vidéos et d’illustrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
Systèmes d’information géographique (SIG) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
Méthodes comparatives unicritères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Extrait de la publication
Table des matières
Méthodes numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243
Méthodes économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Méthodes comparatives multicritères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
Technique ordinale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257
Les modèles multicritères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262
CHAPITRE 6 Collecte de l’information et présentation des résultats. . . . . . . . . 265
Collecte des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
Descripteurs d’impacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
Présentation du rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277
Contenu du rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 278
Recommandations et aide à la décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283
Le pouvoir de recommandation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 284
La prise de décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287
CHAPITRE 7 Contexte de la négociation environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . 291
Négociation environnementale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
Stratégies de négociation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Types d’acteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
Participation du public . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
Les avantages et les inconvénients de la participation publique . . . . . . . . . 303
Les règles et principes de la participation publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
La portée de la participation publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
L’audience publique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
La participation du citoyen et la consultation publique. . . . . . . . . . . . . . . . 313
Les comités de suivi et le citoyen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316
Techniques de communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
Typologie de résolution des problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323
La médiation environnementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
CHAPITRE 8 Modification du projet et mesures d’atténuation des impacts . . . 331
Modification du projet initial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
Extrait de la publication
XVII
L’évaluation des impacts environnementaux
Correctifs aux composantes du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334
Sélection de solutions de rechange et de variantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335
La sélection de solutions de rechange et de variantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
L’ordonnancement de solutions de rechange ou des variantes . . . . . . . . . . 339
Mesures d’atténuation des impacts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340
Mesures de compensation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
Inspection et suivi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
La surveillance des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352
Suivi d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Suivi postprojet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
CHAPITRE 9 Critique, validité et efficacité de l’évaluation des impacts
environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
Contraintes méthodologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
Limites des méthodes et des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
Validité des évaluations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
Efficacité du processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369
Critique générale de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
Liste des figures et des tableaux
Figure 1.1
Deux approches de développement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Figure 1.2
Évolution de la population mondiale : 1400-2000 . . . . . . . . . . . . . . . 13
Figure 1.3
Les trois niveaux d’examen de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Figure 1.4
Place et portée de l’ÉIE dans les processus de planification . . . . . . . 30
Figure 1.5
L’évaluation des impacts environnementaux (ÉIE)
et diverses évaluations similaires et apparentées . . . . . . . . . . . . . . . . 32
XVIII Figure 1.6
Divers niveaux d’évaluation d’impacts : du général (ÉSI)
au particulier (ÉIP ou ÉIE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Figure 1.7
L’intégration du projet dans l’environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Figure 2.1
Typologie « activités-effets-impacts » et multiples possibilités
d’interactions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Table des matières
Figure 2.2
Représentation de l’amplitude de l’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Figure 2.3
Variation d’amplitude de l’impact et de la dynamique possible
des états de référence d’un élément de l’environnement. . . . . . . . . . 43
Figure 2.4
Formes typiques de fonctions de la relation de l’effet
et de l’impact. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Figure 2.5
Interactions entre une activité, ses effets, un élément
et ses impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Figure 2.6
Interactions d’une activité et ses effets et impacts
sur un élément commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Figure 2.7
Schéma simplifié du processus d’ensemble de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . 50
Figure 2.8
Schéma général du processus d’ÉIE aux États-Unis. . . . . . . . . . . . . . 55
Figure 2.9
Déroulement possible d’une étude, de l’élaboration initiale
au suivi postprojet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Figure 2.10 Étapes et délais du processus fédéral américain du NEPA . . . . . . . . 57
Figure 3.1
Processus fédéral d’évaluation et d’examen environnemental . . . . . 73
Figure 3.2
Procédure québécoise d’évaluation et d’examen
environnemental. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Figure 3.3
Cheminement d’un projet en audiences publiques au BAPE . . . . . . 83
Figure 3.4
Carte du monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Figure 4.1
Deux types de processus d’examen possibles impliquant
les trois objectifs de l’ÉIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Figure 4.2
Divers types de processus d’étude: séquentiel, parallèle
et intégré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Figure 4.3
Schéma d’organisation des éléments méthodologiques
du niveau politique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Figure 4.4
Les deux types de démarches méthodologiques :
linéaire et itérative. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Figure 4.5
Schéma d’organisation des éléments méthodologiques
du niveau technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Figure 4.6
Liste de mesures particulières d’atténuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Figure 4.7
Schéma d’organisation des éléments méthodologiques
du niveau scientifique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
XIX
L’évaluation des impacts environnementaux
Figure 4.8
Liste de sources d’impacts potentiels, selon les phases
d’un projet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
Figure 4.9
Liste de contrôle d’éléments de l’environnement. . . . . . . . . . . . . . . 160
Figure 4.10 Modèle simplifié de matrice des interactions potentielles
utilisant une cotation simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Figure 4.11 Phases de l’examen, types d’impacts possibles et degré
de certitude des prédictions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Figure 4.12 États de référence, impacts environnementaux et impacts
cumulatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Figure 4.13 Désagrégation et agrégation successives dans l’examen
du milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Figure 4.14 Modèle de matrice avec symbolique de cotation variée . . . . . . . . . 181
Figure 4.15 Grille de détermination de l’importance globale de l’impact
à partir de trois critères d’évaluation et selon deux méthodes
de compilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
Figure 5.1
Liste de contrôle des activités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
Figure 5.2
Liste indicative des éléments d’inventaire de corridors . . . . . . . . . . 196
Figure 5.3
Fiche d’analyse d’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
Figure 5.4
Présentation finale des résultats d’une approche ad hoc . . . . . . . . . 204
Figure 5.5
Matrice comparative des filières énergétiques : disposition
par rang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
Figure 5.6
Matrice des impacts environnementaux potentiels
de diverses filières énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
Figure 5.7
Section de la matrice de Léopold (partie supérieure) . . . . . . . . . . . 213
Figure 5.8
Matrice type d’interactions potentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
Figure 5.9
Réseau représentant les interactions d’un écosystème pastoral . . . 218
Figure 5.10 Représentation du réseau de Sorensen selon Rau . . . . . . . . . . . . . . 221
XX
Figure 5.11 Méthode de calcul des index selon Rau
(Brand and Grand Index) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Figure 5.12 Schéma des différentes étapes d’une modélisation
mathématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225
Figure 5.13 Démarche type de la méthode de la superposition
cartographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228
Table des matières
Figure 5.14 Exemple de superposition cartographique à la McHarg . . . . . . . . . 230
Figure 5.15 Superposition photographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235
Figure 5.16 Superposition du tracé probable de l’emprise d’une conduite
souterraine d’eau potable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
Figure 5.17 Évolution temporelle par superposition cartographique.
Développement urbain de Conakry (Guinée) : 1900-2020 . . . . . . . 239
Figure 5.18 Deux exemples de courbes de « fonctions de valeur »
dans la méthode de Batelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
Figure 5.19 Évaluation de l’importance de l’impact selon Batelle . . . . . . . . . . . 246
Figure 5.20 Méthodes économiques de fixation de la valeur . . . . . . . . . . . . . . . 252
Figure 5.21 Matrice désagrégée de Holmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
Figure 5.22 Matrice détaillée de hiérarchisation (inspirée de Holmes) . . . . . . . 262
Figure 5.23 Tableau du classement final des alternatives (Holmes) . . . . . . . . . . 263
Figure 6.1
Série d’indicateurs selon les éléments et les impacts choisis . . . . . . 275
Figure 6.2
Présentation comparative d’une même matrice. . . . . . . . . . . . . . . . 282
Figure 7.1
Modèle de l’échelle de participation des citoyens d’Arnstein . . . . . 310
Figure 8.1
Représentation schématique des divers moyens
de réduire l’impact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
Figure 8.2
Matrice comparative de deux tracés possibles,
selon de multiples critères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
Figure 8.3
Liste de mesures générales d’atténuation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Figure 8.4
Liste de mesures courantes d’atténuation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
Figure 8.5
Liste de mesures d’atténuation particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345
Figure 8.6
Deux exemples de mesures courantes d’atténuation
et une mesure particulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Tableau 7.1 Typologie simplifiée de la négociation environnementale
et exemple d’accords entre les parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
Tableau 7.2 Techniques de communication avec le public . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
Tableau 7.3 Typologie de résolution de conflits en environnement . . . . . . . . . . 325
XXI
Extrait de la publication
Introduction
L
a prise en compte de l’environnement dans la gestion des affaires humaines est
une activité relativement nouvelle. Jusqu’à tout récemment, seules les contraintes
techniques et les possibilités financières déterminaient les composantes d’un projet.
Les rares préoccupations environnementales ne concernaient qu’un nombre très restreint de problèmes particuliers. Le développement de nos sociétés s’est ainsi réalisé
sans qu’interviennent activement les questions environnementales dans les processus
de prise de décision.
Au cours des années 1960, l’environnement est apparu comme une question de
plus en plus préoccupante. Les milieux naturels reculaient rapidement devant les avancées de la «civilisation» et les milieux bâtis devenaient à leur tour un enjeu de qualité de vie. L’environnement, qu’il soit naturel ou aménagé, s’érigeait graduellement
comme un obstacle au développement sans bornes. Cela semblait encore plus évident pour ceux qui envisageaient un développement qui soit viable à long terme.
La réduction des conséquences négatives des activités humaines sur l’environnement nécessite donc une démarche de prévention qui favorise des choix plus judicieux
que ceux du passé. En conséquence, le développement futur de nos sociétés ne pouvait s’accomplir que par l’utilisation de processus et d’outils d’évaluation environnementale. Parmi les options offertes à cet effet, l’évaluation des impacts environnementaux
Extrait de la publication
L’évaluation des impacts environnementaux
(ÉIE) représentait un tel outil de planification et de gestion des activités humaines.
En émergence à l’époque, l’évaluation des impacts environnementaux se présentait
comme un outil idéal de prise en compte, de protection et de mise en valeur de l’environnement, et ce, avant qu’une décision irrémédiable ne soit prise. Depuis, la pratique de l’ÉIE est devenue l’outil principal de prise en compte de l’environnement dans
la planification des activités de développement. Compte tenu de la place qu’elle
occupe désormais dans nos sociétés, et malgré les limites et les oppositions exposées
par trente ans de mise en œuvre, l’ÉIE s’avère l’un des instruments clés de la réalisation du développement durable.
Dans plusieurs pays, ce n’est que tout récemment que l’évaluation des impacts environnementaux est apparue, sans nécessairement devenir une pratique courante.
D’abord employée dans les pays industrialisés, et pour un certain nombre de projets
seulement, l’ÉIE se propage peu à peu à l’ensemble des pays et pour un éventail plus
étendu de projets. L’actuel engouement pour l’utilisation des ÉIE, particulièrement dans
les pays dits «en voie de développement», relève en grande partie de la mondialisation des préoccupations environnementales. La mise en place de procédures d’ÉIE par
les grands bailleurs de fonds internationaux, notamment de la part de la Banque mondiale, en est un exemple patent. Dans la poursuite de cette volonté internationale d’insérer l’ÉIE comme mécanisme usuel des administrations publiques et privées, les entreprises se dirigent elles aussi vers l’élaboration de «politiques environnementales
corporatives» comprenant habituellement des procédures d’évaluation d’impacts.
L’influence des pressions publiques en faveur du développement durable et la conservation de l’environnement, ainsi que le respect de la réglementation, incitent de plus
en plus d’entreprises publiques et privées à adopter de tels outils de gestion.
2
À l’heure actuelle, il n’existe pas de démarche complète et universelle de prise en
compte des impacts environnementaux, trop d’aspects étant spécifiques à des particularités locales ou nationales, comme nous le verrons au cours des trois premiers
chapitres. Il n’existe pas non plus de méthode d’évaluation applicable partout et, dans
tous les cas, aucune de celles proposées jusqu’ici n’est assez complète pour prétendre
le contraire. Une panoplie de méthodes et d’approches méthodologiques (démarche
et procédure) furent donc proposées depuis le début des années 1970, sans toutefois
qu’aucune ne suscite encore l’unanimité ni ne prétende sérieusement à l’universalité. Les nombreux échanges entre chercheurs et praticiens de l’évaluation d’impacts
ont cependant permis l’émergence d’un consensus relatif autour d’un certain nombre
d’éléments méthodologiques minimums et de pratiques usuelles reconnues. En ce
sens, l’International Association for Impact Assessment (IAIA) joue un rôle essentiel de promotion et de formation à travers la planète, mais aussi de coordination et
Introduction
de concertation des diverses interventions en vue d’une cohésion éventuelle des procédures et des pratiques.
Les composantes techniques et les éléments de l’environnement d’accueil, ainsi
que les exigences administratives et réglementaires, sont spécifiques à chacun des projets. Il est donc hors de question de reprendre intégralement les données et les méthodes
employées par des études antérieures. Toutefois, les méthodes employées et les résultats obtenus peuvent fréquemment être transposés aux fins d’études ultérieures, en
particulier si ceux-ci sont clairement exposés et reproductibles. La nature même du
projet, autant que la compétence et les moyens dont dispose l’équipe d’évaluateurs,
détermine grandement l’approche méthodologique retenue et ultimement la ou les
méthodes d’examen employées. Le contexte législatif et réglementaire délimite lui aussi
le choix des approches utilisées, sans pour autant être dirigiste ni impératif, sauf parfois en ce qui concerne le contenu du rapport à être présenté aux autorités.
L’évaluation des impacts environnementaux implique la mise en commun, parfois même la confrontation, d’aspects multidisciplinaires de la connaissance. L’étude
ne peut se construire qu’en faisant appel à l’expertise de diverses disciplines, étant donné
la nature multidimensionnelle de l’environnement et de la plupart des projets. C’est
ainsi que les notions techniques et de génie se combinent à celles des sciences physiques, chimiques et biologiques, aussi bien qu’à celles des sciences sociales, géographiques, politiques, économiques et de la santé. En conséquence, l’ÉIE doit s’exécuter
dans un contexte d’interdisciplinarité ou, à tout le moins, de multidisciplinarité.
Nous pouvons définir de façon préliminaire l’évaluation des impacts environnementaux comme étant l’ensemble des études plus ou moins systématiques sur les
impacts prévisibles, tant directs qu’indirects, qui résultent d’une intervention projetée
(projet, politique, programme) sur un environnement donné. Selon nous, le processus
d’ÉIE renferme trois objectifs distincts mais convergents. Il aspire d’abord à connaître
avec le plus de justesse possible l’importance de l’impact environnemental d’un projet.
Il s’agit donc d’évaluer l’ampleur des modifications qui affecteront l’environnement.
L’ÉIE vise ensuite à réduire les conséquences environnementales néfastes de l’intervention, notamment par l’amélioration du projet initial et la mise en place de
mesures d’atténuation. Enfin, l’ÉIE constitue une composante importante du processus
même de décision, notamment pour l’acceptation sociale d’un projet. En effet, cet examen
participe au processus démocratique préalable à une prise de décision avisée visant
une meilleure intégration du développement dans son milieu d’accueil.
Contrairement à la manière habituelle de la concevoir, l’ÉIE définie selon ces trois
objectifs peut devenir une réelle démarche de prise en compte de l’environnement
3
L’évaluation des impacts environnementaux
dans l’examen d’un projet. L’ÉIE ne résout pas tous les problèmes environnementaux et surtout pas ceux résultant d’erreurs passées. L’ÉIE n’est pas la panacée à tous
les maux qui affectent notre environnement planétaire. L’ÉIE aspire cependant à prévoir, à réduire et à légitimer l’impact environnemental du développement à venir.
Le présent document vise l’acquisition des multiples compétences nécessaires afin
de comprendre, d’analyser ou de rédiger un rapport d’évaluation ainsi que d’interpréter, de participer ou d’organiser un processus d’examen. La démarche poursuivie
vise donc l’apprentissage des composantes méthodologiques essentielles, la compréhension d’un processus type d’étude et la connaissance des plus usuelles méthodes
d’évaluation. Cette démarche s’inscrit dans le contexte de l’incorporation de l’évaluation des impacts environnementaux, couramment nommée «étude d’impacts sur
l’environnement», dans les processus décisionnels des diverses autorités, tant du domaine
public que privé. D’autre part, ce livre s’adresse autant aux planificateurs, aux gestionnaires, aux décideurs, aux formateurs et aux évaluateurs qu’aux divers spécialistes
chargés de la prise en compte de l’environnement. Il s’adresse aussi à tous ceux qui
sont intéressés par ce domaine de la connaissance et tout particulièrement aux étudiants en environnement ainsi que des disciplines connexes.
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L’apport principal de notre ouvrage à l’avancement des connaissances et des pratiques en ÉIE est triple. Notre contribution se retrouve d’abord dans la présentation
systématique des multiples éléments méthodologiques à prendre en compte pour un
examen complet (chapitre 4). Elle se situe ensuite dans la manière originale de disposer ces différents éléments méthodologiques selon les trois niveaux d’examen de
l’ÉIE : scientifique, technique et politique (chapitres 4 et 6 à 8). Enfin, nous proposons une typologie originale des multiples méthodes d’examen des impacts selon cinq
axes d’étude: expertise; modèles et systèmes; représentation spatiale et cartographique;
méthodes comparatives unicritères; et méthodes comparatives multicritères (chapitre 5).
Mais avant d’aborder de plain-pied les fondements méthodologiques de notre travail, il nous faut survoler le contexte global dans lequel se meut l’ÉIE (chapitre 1) et
délimiter son cadre habituel d’intervention, c’est-à-dire son processus général d’étude
(chapitre 2). Nous porterons ensuite notre attention sur diverses procédures particulières d’examen (chapitre 3), afin de constater l’étendue des possibilités d’intervention
mises en œuvre un peu partout à travers le monde ainsi que par les diverses organisations appelées à intervenir dans la pratique de l’ÉIE.
Nous croyons que, telle que présentée ici, l’ÉIE deviendra un meilleur outil d’aide
à la décision. En conséquence, le processus d’examen des projets de développement
n’en sera que plus efficace et satisfaisant pour l’ensemble des acteurs impliqués par
Extrait de la publication
Introduction
l’avenir de nos sociétés. En définitive, l’objectif de notre travail rejoint le souhait exprimé
par plusieurs à l’effet que l’évaluation des impacts environnementaux puisse devenir
une démarche reconnue et efficace de prise en compte des préoccupations environnementales, au même titre que les aspects techniques et économiques, afin de «cesser
d’être une justification a posteriori d’une décision prise a priori pour devenir le support d’une véritable négociation environnementale» (Gouguet, 1992).
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Extrait de la publication
B
onne nouvelle: un nouvel ouvrage sur les évaluations environnementales en langue française !
Il faut se réjouir à la sortie de chaque nouveau titre, le faire connaître à l’ensemble de la
Francophonie, l’utiliser et le recommander à ses collègues et à tous ceux qui, dans leur cercle d’influence, peuvent en tirer profit.
Les auteurs nous font profiter de plusieurs années de travail et d’enseignement universitaire,
au Canada et à l’étranger, ce qui leur permet d’offrir une approche pédagogique efficace. Ils
savent, d’expérience, quels sont les concepts plus difficiles à saisir et peuvent ainsi mettre plus
l’accent, à l’aide d’exemples ou d’explications, sur ces notions. De plus, les auteurs sont demeurés
très actifs dans leur milieu professionnel, les institutions auxquelles ils sont rattachés, les associations et les ONG œuvrant dans le domaine des évaluations des impacts environnementaux
(ÉIE), ce qui confère un caractère actuel et pratique à leur ouvrage.
Tous les acteurs du développement – planificateurs, gestionnaires, économistes, ingénieurs,
politiciens, entrepreneurs, industriels – ont intérêt à lire un tel ouvrage.
(Extraits de la préface de Normand Trempe, Directeur du Secrétariat francophone
de l’Association internationale pour l’évaluation d’impacts)
L’évaluation des impacts environnementaux, un outil d’aide à la décision présente un tour
d’horizon complet des notions à assimiler. Il permet un apprentissage progressif des méthodes et
des procédures reconnues en matière d’ÉIE et comporte des exemples en provenance de la Francophonie tirés de l’expérience internationale des auteurs.
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Le contexte global de l’évaluation des impacts environnementaux.
Le processus général d’étude de l’évaluation des impacts environnementaux.
La procédure particulière d’examen de l’évaluation des impacts environnementaux.
Les éléments méthodologiques d’analyse de l’évaluation des impacts environnementaux.
Les méthodes et outils de l’évaluation des impacts environnementaux.
La collecte de l’information et la présentation des résultats.
Le contexte de la négociation environnementale.
La modification du projet et les mesures d’atténuation des impacts.
La critique, la validité et l’efficacité de l’évaluation des impacts environnementaux.
LES AUTEURS
Gaétan A. Leduc est détenteur d’une maîtrise en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et candidat au
doctorat en aménagement de l’Université de Montréal. Il est professeur
chargé de cours au Département de physique et de géographie ainsi qu’en
maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM. Il participe aussi comme
chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de la même université. Ses recherches actuelles portent sur l’évaluation environnementale
stratégique et la gestion de l’environnement.
Michel Raymond est détenteur d’un doctorat en biologie de l’Université
de Sherbrooke. Il est professeur au Département des sciences biologiques
de l’UQAM. Il participe aussi comme chercheur à l’Institut des sciences
de l’environnement (ISE) de la même université. Ses recherches actuelles
portent sur l’évaluation des impacts environnementaux et les outils d’aide
à la décision. De 1997 à 2000, le professeur Raymond a dirigé le Département
de gestion de l’environnement de l’Université Senghor à Alexandrie (Égypte).
ISBN 2-921146-98-3
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