BACCALAUREAT GENERAL Session de mai 2012 MATHEMATIQUES - Série S Enseignement Obligatoire Rochambeau EXERCICE 1 Partie A 1) L’énoncé fournit pF (T ) = 1 3 1 , pF (T ) = et p(T ) = . Posons p = p(F). Représentons la situation par un arbre : 4 3 10 1/4 T 3/4 T 1/3 T 2/3 T F p 1− p F La formule des probabilités totales fournit : ! " ! " p(T ) = p (F ∩ T ) + p F ∩ T = p(F) × pF (T ) + p F × pF (T ), $ # 1 1 3 1 1 3 p 1 1 p= − puis − puis = et finalement et donc p + (1 − p) = 4 3 10 3 4 3 10 12 30 p(F) = 2×6 2 12 = = . 30 5×6 5 p(F) = 2 . 5 2) La probabilité demandée est pT (F). 2 1 × p(F ∩ T ) p(F) × pF (T ) 1 10 1 pT (F) = = = 5 4 = × = . 3 p(T ) p(T ) 10 3 3 10 pT (F) = http ://www.maths-france.fr 1 1 . 3 c Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés. ! Partie B 1) a) Notons Y le nombre de membres adhérant à la section tennis parmi les membres choisis. La variable aléatoire Y est régie par un schéma de Bernoulli. En effet, • 4 expériences identiques et indépendantes sont effectuées ; 3 ou • chaque expérience a deux issues : « le membre choisi adhère à la section tennis » avec une probabilité p = 10 7 . « le membre choisi n’adhère pas à la section tennis » avec une probabilité 1 − p = 10 3 La variable aléatoire Y suit donc une loi binomiale de paramètres n = 4 et p = . 10 La probabilité demandée est p(Y = 2) et on sait que p(Y = 2) = # $ # $2 # $2 4 3 7 4 × 3 32 × 72 2646 = = = 0, 2646. × 2 10 10 2 104 104 b) Soit n ∈ N∗ . On remplace 4 par n et on obtient pour tout entier k tel que 0 ! k ! n, # $ # $k # $n−k 7 n 3 . p(Y = k) = k 10 10 Par suite, # $ # $n # $n # $n n 3 7 7 pn = p (Y " 1) = 1 − p(Y = 0) = 1 − =1− . 0 10 10 10 c) Soit n ∈ N∗ . $n # $n # $n 7 7 10 " 0, 99 ⇔ ! 0, 01 ⇔ " 100 10 10 7 # $ 10 ⇔ ln(100) (par stricte croissance de la fonction ln sur ]0, +∞[) ⇔ n ln 7 ln(100) ⇔ n ⇔ # $ ⇔ n " 12, 9 . . . 10 ln 7 pn " 0, 99 ⇔ 1 − # ⇔ n " 13 (car n est un entier). Le nombre minimal de semaines pour que pn " 0, 99 est 13. 2) La variable aléatoire X prend trois valeurs : 35 = 40 − 5 quand le joueur tire deux jetons gagnants, 15 = 20 − 5 quand le joueur tire un jeton gagnant et −5 quand le joueur ne tire aucun jeton gagnant. # $ 10 10 × 9 10 × 9 1 2 2 $= = • La probabilité de tirer deux jetons gagnants est # = . 100 × 99 100 10 × 10 × 9 × 11 110 2 # $ 2# $ 10 90 × 20 10 × 90 1 1 # $ • La probabilité de tirer un jeton gagnant est = . = 100 × 99 100 110 2 2# $ 90 90 × 89 89 90 × 89 2 2 $= • La probabilité de ne tirer aucun jeton gagnant est # = = . 100 × 99 100 100 × 99 110 2 2 Donnons la loi de probabilité de X dans un tableau : http ://www.maths-france.fr xi 35 15 −5 p(X = xi ) 1 110 20 110 89 110 2 c Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés. ! b) L’espérance mathématique de X est E(X) = 35 × 20 89 35 + 300 − 445 1 + 15 × −5× = = −1. 110 110 110 110 Le gain algébrique moyen à cette loterie est −1 A Cou encore en moyenne, le joueur perd 1 euro par partie jouée. Le gain algébrique est strictement négatif et donc le jeu est défavorable au joueur. http ://www.maths-france.fr 3 c Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés. !