[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Enoncés Codimension Exercice 1 [ 00187 ] [Correction] Soient F et G deux sous-espaces vectoriels d'un K-espace vectoriel E vériant F ∩ G = {0}. On suppose codimF = dim G < +∞ 1 Exercice 6 [ 03855 ] [Correction] Soient ϕ1 , . . . , ϕn des formes linéaires indépendantes sur un K-espace vectoriel E de dimension quelconque. Déterminer la codimension du sous-espace vectoriel F = n \ ker ϕi i=1 Montrer que F et G sont supplémentaires. Exercice 2 [ 00176 ] [Correction] Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E tels que F ⊂ G. Montrer que si F est de codimension nie alors G aussi et codimG ≤ codimF Exercice 3 [ 03182 ] [Correction] Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de codimension nie d'un K-espace vectoriel E . On suppose F ⊂ G et codimF = codimG Montrer F = G. Exercice 4 [ 00177 ] [Correction] Soient E un espace vectoriel et F , G deux sous-espaces vectoriels de E . On suppose que F ⊂ G. Montrer que F est de codimension nie dans E si, et seulement si, F est de codimension nie dans G et que G est de codimension nie dans E . Observer qu'alors codimG F + codimE G = codimE F Exercice 5 [ 02678 ] [Correction] Soient E un K-espace vectoriel, F un sous-espace vectoriel de E et G un sous-espace vectoriel de F . On suppose que G est de codimension nie dans E . Montrer que codimE G = codimE F + codimF G Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections Corrections On a alors xK = x − xF ∈ G ∩ K Exercice 1 : [énoncé] Soit H un supplémentaire de F dans E . On a dim H = dim G. Considérons p la projection sur H parallèlement à F . ker pG = ker p ∩ G = F ∩ G = {0} donc pG : G → H est injective et puisque dim H = dim G < +∞, pG est un isomorphisme de G vers H . Pour tout x ∈ E , posons a = (pG )−1 (p(x)) et b = x − a. On a x = a + b, a ∈ G et p(b) = p(x) − p(a) = p(x) − p(x) = 0 donc b ∈ ker p = F . Ainsi E = G + F . Exercice 2 : [énoncé] Si F est de codimension nie alors F admet un supplémentaire H de dimension nie. Soit K un supplémentaire de G ∩ H dans H (existe car H est de dimension nie). G ∩ K = G ∩ H ∩ K = {0} car K ⊂ H et F ⊂ G ⊂ G + K et H ⊂ G + K donc E = F + H ⊂ G + K . G et K sont supplémentaires, or K est de dimension nie donc G est de codimension nie et codimG = dim K ≤ dim H = codimF car K est sous-espace vectoriel de H . Exercice 3 : [énoncé] Soit K un supplémentaire de F dans E . Puisque E = F ⊕ K et F ⊂ G on a immédiatement E = G + K . Montrons que cette somme est directe. L'intersection G ∩ K est sous-espace vectoriel de K et puisque K est de dimension nie, il existe un sous-espace vectoriel K 0 vériant (G ∩ K) ⊕ K 0 = K On vérie alors Or 2 car x et xF appartiennent à G. On en déduit xK = 0 puis x = xF ∈ F . Finalement G ⊂ F puis G = F . Exercice 4 : [énoncé] Supposons que F soit de codimension nie dans E . F possède un supplémentaire de dimension nie H . Considérons alors K supplémentaire de H ∩ G dans H . G et K sont supplémentaires dans E et K est de dimension nie donc G est de codimension nie dans E . De plus, F et H ∩ G étant supplémentaires dans G, on peut dire que F est de codimension nie dans G. Enn la relation dim H = dim K + dim H ∩ G se relit codimE F = codimG F + codimE G. Inversement, si F est de codimension nie dans G et G de codimension nie dans E alors la somme d'un supplémentaire de F dans G et d'un supplémentaire de G dans E dénit un supplémentaire de dimension nie de F dans E . On peut alors conclure. Exercice 5 : [énoncé] G possède un supplémentaire de dimension nie H . Considérons alors K supplémentaire de H ∩ F dans H . Les espaces F et K sont supplémentaires dans E et K est de dimension nie donc F est de codimension nie dans E . De plus, G et H ∩ F étant supplémentaires dans F , on peut dire que G est de codimension nie dans F . Enn la relation dim H = dim K + dim H ∩ F E = G ⊕ K0 se relit codimE G = codimE F + codimF G dim K 0 = codimG = codimF = dim K donc K = K 0 . Ainsi E =G⊕K On peut alors montrer que G est inclus dans F . Soit x ∈ G. Puisque F et K sont supplémentaires dans E , on peut écrire x = xF + xK avec xF ∈ F et xK ∈ K Exercice 6 : [énoncé] Considérons l'application linéaire u : E → Kn déterminée par u(x) = (ϕ1 (x), . . . , ϕn (x)) Le noyau de l'application linéaire u est F . Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 27 avril 2017 Corrections 3 Si l'application linéaire u n'est pas surjective, son image est incluse dans un hyperplan H de Kn et il existe donc a1 , . . . , an ∈ K non tous nuls tels que ∀x ∈ E, a1 ϕ1 (x) + · · · + an ϕn (x) = 0 Ceci contredit la liberté de la famille (ϕ1 , . . . , ϕn ). Ainsi Im u = Rn . Par le théorème du rang, le noyau de u est de codimension égale à la dimension de l'image de u. Ainsi, le sous-espace vectoriel F est de codimension n. Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD