A l`occasion de ses 90 ans, l`Institut régional du Cancer de

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DOSSIER DE PRESSE
A l’occasion de ses 90 ans,
l’Institut régional du Cancer de Montpellier
ouvre ses portes au public…
Samedi 28 septembre 2013 – 9h30 à 13h30
Contacts Presse :
Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected]
Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected]
Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected]
Communiqué
de synthèse
12/09/2013
90 ans d’avancées thérapeutiques
90 ans de lutte contre le cancer
90 ans de mobilisation
D’une petite unité dédiée au cancer à l’Hôpital Saint Eloi, en 1930, jusqu’à la configuration
actuelle, l’établissement a grandi et gagné en notoriété. 90 ans de mobilisation contre le
cancer, d’avancées thérapeutiques et d’investissement de tous les professionnels au
quotidien.
Pour célébrer cet anniversaire, le samedi 28 septembre 2013, l’ICM - Institut régional du
Cancer de Montpellier - ouvre ses portes au grand public, aux donateurs, aux partenaires
et aux familles du personnel.
Les salariés de l’établissement (chercheurs, médecins, soignants…) feront découvrir leurs
plateaux techniques et les laboratoires de recherche. Des conférences sur les dernières
avancées thérapeutiques et technologiques seront proposées, des animations sur la
prévention seront organisées pour les petits et les grands par l’équipe du pôle prévention
Epidaure.
Créé en 1923, l’ICM s’impose aujourd’hui comme un centre d’excellence au niveau national
dans la prise en charge des patients atteints de cancers, comme un centre de référence pour
les patients du grand Montpellier et plus largement du Languedoc-Roussillon (40 000
consultations et 26 000 patients reçus par an).
L’ICM fait partie des 20 Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) membres du groupe
UNICANCER, premier groupe hospitalier exclusivement dédié au cancer. Il regroupe plus de
900 salariés, dont 105 médecins, 11 équipes de recherche mixtes Inserm/CNRS/UM1
comprenant 140 chercheurs, impliqués dans la lutte contre le cancer.
Il fait partie des 8 centres en France labellisés SIte de Recherche Intégrée en Cancérologie
(SIRIC) par l’Institut National du Cancer (INCa) et s’est hissé au fil des ans dans le peloton
de tête des CLCC les plus performants en matière de recherche (clinique, fondamentale,
translationnelle). Il bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale dans ce
domaine.
Contacts Presse :
Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected]
Contacts
:
Frédérique Planet
– 04 67Presse
61 25 94,
[email protected]
Florence Courtès
– 04 67
61 45 15 /–0604
1467
0561
43 30
21,11,
[email protected]
Farida
Moussaoui
[email protected]
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Sommaire
Programme des Portes Ouvertes
Conférences : rétrospectives et perspectives
90 ans de lutte contre le cancer (historique)
Témoignages
L’innovation au service des patients
La recherche, vecteur de dynamisme et d’espoir
La prévention en action
Une reconnaissance internationale
Chiffres clés
Partenaires
Contacts Presse :
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A l’occasion de ses 90 ans,
l’ICM ouvre ses portes…
L’ICM - Institut régional du Cancer de Montpellier - fête cette année ses 90 ans et souhaite
partager cet évènement avec toutes les personnes qui accompagnent et soutiennent ses
équipes dans le combat quotidien contre le cancer : donateurs, partenaires, familles,
professionnels de santé…
Pour célébrer cet anniversaire, l’ICM ouvre ses portes au grand public le samedi 28
septembre 2013.
« Tout le monde est concerné de près ou de loin par le cancer. L’objectif de
ces portes-ouvertes est d’informer sur la prise en charge, les innovations
thérapeutiques et les moyens mis en place par le centre depuis 90 ans pour y
faire face… » J. Domergue, Directeur Général de l’ICM
Programme des Portes Ouvertes :
9h15 : Accueil
9h30 – 11h30 : Visites, animations et conférences.
Visites guidées du plateau de radiothérapie, du bloc de chirurgie ambulatoire, du Tep Scan,
des laboratoires d’analyse et de recherche, rencontre avec les médecins et les chercheurs,
animations pour les petits et les grands au pôle de prévention Epidaure.
Conférences :
9h30 - 10h : « 90 ans de lutte contre le cancer colorectal : rétrospective et avancées
thérapeutiques » - Pr Jacques Domergue
10h - 10h30 : « Un test sanguin pour éviter les séquelles de la radiothérapie » Pr David Azria
10h30 - 11h : « Intérêt de l’hypnose médicale en cancérologie » - Dr Isabelle Nicklès
11h - 11h30 : « Mastectomie préventive et reconstruction » – Pr Philippe Rouanet
11h45 : Discours de clôture
12h – 12h45 : Concert en partenariat avec Dell
12h45 : Cocktail anniversaire
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Conférences : rétrospectives et perspectives
« 90 ans de lutte contre le cancer colorectal : rétrospective et
avancées thérapeutiques » - Pr Jacques Domergue
Avec plus de 40 500 nouveaux cas par an en France, le cancer colorectal (cancer du
côlon ou du rectum) est le 3ème cancer par sa fréquence chez l’homme comme chez
la femme, après ceux de la prostate et du sein. Il est également au premier rang des
cancers digestifs.
Un programme national de dépistage organisé du cancer colorectal a été généralisé
à l’ensemble du territoire en 2009. Le dépistage est proposé aux femmes et aux
hommes de 50 à 74 ans.
L’identification de gènes de prédisposition au cancer colorectal a permis l’introduction
de nouvelles analyses génétiques destinées aux personnes dont les antécédents
médicaux personnels et/ou familiaux sont évocateurs d’une forme héréditaire de
cancer.
Depuis une dizaine d’années, des progrès très nets se dessinent dans le traitement
des cancers colorectaux, avec le développement des thérapies ciblées, les avancées
chirurgicales (chirurgie de conservation dans le cancer du bas-rectum,
chimiothérapie intra-péritonéale) ainsi que le développement de la chirurgie
stéréotaxique. Les progrès également de la biologie moléculaire ont permis aussi
une personnalisation des traitements. Dans la pratique, la recherche des mutations
du gène KRAS est réalisée au quotidien depuis près de 5 ans chez tous les patients
atteints d’un cancer colorectal métastatique. En effet, les mutations du gène KRAS,
présentes dans 40% des cancers colorectaux, sont un facteur de résistance aux
traitements par anticorps monoclonaux anti-EGFR. Ainsi, grâce à ce test, il est
possible d’identifier les patients potentiellement sensibles aux traitements ciblés et
d’éviter un traitement inutile aux autres.
Le Pr Jacques Domergue reviendra sur ces avancées significatives tout en évoquant
les perspectives.
« Un test sanguin pour éviter les séquelles de la radiothérapie »
Pr David Azria
Chef de projet dans l’équipe de radiobiologie de l’IRCM, le Pr David Azria coordonne une
étude qui évalue d’une manière prospective et multicentrique l’utilisation d’un test sanguin
pour repérer les patients qui seront le plus à risque de toxicité tardive après radiothérapie à
visée curative. Ce test est basé sur l’analyse de la radiosensibilité des lymphocytes
sanguins. Un taux d’apoptose lymphocytaire élevé est corrélé à un risque quasi nul de
développer des séquelles tardives après radiothérapie curative (valeur prédictive négative de
l’ordre de 99%). L’objectif de l’étude menée sur 5 ans, et qui a inclus 860 malades, est de
pouvoir prévoir la toxicité ou non d’une radiothérapie et ainsi de repérer les patients à risque.
Ce test est utilisé quotidiennement à l’ICM pour choisir le traitement le mieux adapté
pour chaque patient. « Il s’agit d’un progrès considérable pour les patients, cela rend la
radiothérapie plus sûre. Nous sommes en train de démontrer que les patients qui ont des
toxicités ont des protéines particulières. Ceci nous conduit à aller de plus en plus vers des
traitements personnalisés », explique le Pr David Azria.
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« Intérêt de l’hypnose médicale en cancérologie »
Dr Isabelle Nicklès
L’hypnose médicale est pratiquée dans plusieurs structures de soins, centres
hospitaliers et de lutte contre le cancer. De plus en plus de médecins et
professionnels de santé se forment à cette technique, qui ne peut pas tout, mais
semble une approche thérapeutique intéressante dans diverses indications
médicales et chirurgicales Il n’y a pas de contre-indications quand les principes
éthiques de la médecine et du soin sont respectés et quand le professionnel de
santé ne sort pas de son domaine de compétence.
L’hypnose n’est ni un sommeil, une rêverie, de la magie ou un pouvoir sur quelqu’un.
Il s’agit d’un état particulier de conscience et d’attention par rapport aux états de
veille et de sommeil qui témoigne d’une activité cérébrale spécifique. Les
modifications physiologiques obtenues par l’utilisation de suggestions hypnotiques
sont associées à une modulation de régions cérébrales impliquées dans l’attention,
la perception et la mémoire.
La pratique présente de nombreux intérêts et ses applications thérapeutiques se
multiplient : traitement de la douleur aiguë ou chronique en clinique ou en technique
de soins, gestion du stress et de ses conséquences sur les fonctions de l’organisme
(en particulier le sommeil), atténuation des effets secondaires des traitements
(nausées, vomissements, cicatrisation…).
L’apprentissage par le patient de la technique en auto-hypnose participe grandement
à améliorer son confort de vie et cette participation active du patient dans son
programme de soins renforce sensiblement son mieux–être global.
Cantonnée depuis longtemps dans les blocs opératoires, en salle de réveil et dans
les services de réanimation l’hypnose trouve de plus en plus sa place dans tous les
services et les secteurs de la santé y compris en soins palliatifs ou le confort et
l’accompagnement du patient reste une préoccupation par essence de tous les
instant. Elle répond ainsi aux recommandations de la HAS qui recommande le
développement des thérapeutiques qui nécessitent une participation active du
patient.
L’hypnose s’inscrit donc comme une « intervention thérapeutique non
médicamenteuse en complément des thérapeutiques conventionnelles ».
L’Académie Nationale de Médecine dans son rapport du 5 mars 2013 a retenu
l’hypnose médicale comme « thérapie dite complémentaire qui présente un réel
intérêt thérapeutique et qui fait l’objet de tentative d’évaluation méthodologiquement
acceptable ».
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« Mastectomie préventive et reconstruction »
Pr Philippe Rouanet
Dans les mutations BRCA 1 et 2, il existe une augmentation du risque de cancer du
sein. Les mutations génétiques représenteraient environ 5 % des cancers du sein. Et
les risques de développer un cancer du sein sont classiquement de 60 à 70 % pour
BRCA 1 et de 40 à 50 % de BRCA 2.
Deux cas très différents peuvent se présenter : une femme mutée qui n'a jamais eu
de cancer et une femme dont on a découvert la mutation après qu'elle ait eu un
cancer.
L'ablation prophylactique des seins (en général associée à une reconstruction
immédiate) réduit presque totalement le risque de cancer du sein. Cette intervention
reste une proposition et non pas une recommandation. En effet, le risque de cancer
du sein après intervention n'est pas totalement nul. De plus, il n'est pas évident de
démontrer une supériorité en terme de survie de cette option par rapport à une
surveillance stricte et le traitement de cancers précoces.
Chez les femmes bien informées la mastectomie prophylactique est souvent vécue
comme un soulagement. Il y a un phénomène de levée d'angoisse qui était
entretenue par les examens de surveillance rapprochée (IRM, mammographies,
échographies, biopsies...). Les patientes viennent soit suite à la chirurgie, soit après
un parcours de surveillance très stressant de plusieurs années. La reconstruction
mammaire est presque incontournable et progresse. Il est de plus en plus question
de pouvoir réaliser des mastectomies conservant la plaque aréolo-mammelonnaire,
de conserver l'étui cutané du sein, de pratiquer des reconstructions autologues (sans
implant), ou des reconstructions avec implants et peut-être dans l'avenir des matrices
dermiques acellulaires pour éviter plusieurs temps opératoires.
Cependant les conséquences de la mastectomie sont toujours là : insensibilité
complète du sein, sensation de dureté du sein reconstruit par implant, impact
psychologique potentiel...
L’indication de mastectomie préventive doit rester le choix de la femme, en
connaissance du bénéfice/risque, dans le cadre d’une décision partagée.
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90 ans de lutte contre le cancer, retour sur les
dates clés
D’une petite unité de l’Hôpital Saint-Eloi à un campus dédié à la
cancérologie
L’ICM est l'un des plus anciens Centres de Lutte Contre le Cancer de France. Il a été créé en
1923 sous l'autorité du Professeur Emile Forgue. Depuis, il n’a cessé de se développer,
d’innover pour proposer la meilleure prise en charge possible aux patients de la région
Languedoc-Roussillon. En voici les différentes étapes :
1923 : Un arrêté ministériel crée le Centre régional de lutte contre le cancer de Montpellier
en individualisant 5 lits, au sein de l'hôpital public suburbain devenu aujourd'hui hôpital Saint
Eloi.
1935 : Dans la même enceinte hospitalière, construction du Pavillon "Clinique Curie", abritant
80 lits et un service de curiethérapie et radiothérapie. Véritable centre anticancéreux, il réunit
un plateau technique chirurgical, un service de radiothérapie et des services médicaux.
1939 : Le Professeur Paul Lamarque devient le Directeur Général du Centre de lutte contre
le cancer de Montpellier. Il va le rester vingt-quatre ans.
1945 : Le 1er octobre 1945, le Général de Gaulle signe l'ordonnance n° 45-2221 relative à
l'organisation des Centres de lutte contre le cancer et à leur réglementation, ordonnance
donnant le statut de Centre régional de lutte contre le cancer au service de Montpellier. Sous
l'impulsion du Professeur Paul Lamarque, le Centre connaît un fort développement
scientifique.
1949 : Création du laboratoire de radio-isotopes. Par la suite, avec la création des Centres
Hospitaliers Universitaires (CHU), une convention tripartite a pu être signée entre le Centre,
les hôpitaux et la Faculté de Médecine, permettant ainsi l'enseignement de la cancérologie.
1963 : Le Professeur Claude Romieu est nommé Directeur Général. Le Centre, avec la
création de consultations locales et régionales, concrétise la vocation régionale de
l'établissement.
1972 : Le pavillon Curie est renommé "Centre Paul Lamarque".
1976 : La croissance des activités et la vétusté des locaux du Centre Paul Lamarque
rendent nécessaire la création d'un nouveau Centre moderne, capable de répondre aux
besoins cancérologiques de la région Languedoc-Roussillon. Le transfert des activités vers
la zone nord de Montpellier (Zolad) se fera par tranches dont la première est le pavillon
d'hospitalisation de Val d'Aurelle.
1980 : Extension de ce bâtiment avec l'adjonction de 30 lits.
1981 : Nomination du Professeur Henri Pujol au poste de Directeur général. Le doyen de la
Faculté de Médecine, Claude Solassol, est nommé Directeur-Adjoint.
1982 : Transfert de la radiothérapie dans le nouveau service des Hautes Energies à la
Zolad.
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1985 : Transfert du service de médecine nucléaire sur le site de Val d’Aurelle.
1987 : Mise en service du bâtiment hospitalier appelé Val d'Aurelle II. Ce bâtiment dispose :
- de 35 chambres d'hospitalisation,
- d'un secteur d'hospitalisation de jour,
- du plateau technique nécessaire à l'utilisation des technologies nouvelles.
1988 : Ouverture du Centre d'information et de prévention des cancers par Brice Lalonde,
secrétaire d'Etat chargé de l'Environnement auprès du premier ministre. C'est un bâtiment de
conception architecturale d'avant-garde, ouvert au grand public, dont le fonctionnement est
basé sur la communication, l'information et la prévention de la maladie, ainsi que sur la
recherche et la formation.
1989 : Ce Centre de prévention est baptisé Epidaure par Claude Evin, Ministre de la
Solidarité, de la Santé et de la Protection Sociale.
1991 : Transfert du secteur chirurgical et création d'un domaine opératoire spécifique à la
Radiothérapie per-opératoire. Positionnement de la totalité des services techniques,
cliniques et administratifs sur le site de Val d'Aurelle-Paul Lamarque.
1997 : Nomination du Professeur Jean-Bernard Dubois au poste de Directeur Général.
Construction d'un bâtiment de Recherche de 1500 m² et installation des équipes de
recherche dans ce nouveau bâtiement. Le Département de radiothérapie affirme sa position
de leader dans la simulation virtuelle.
1998 : Renforcement des effectifs médicaux et des équipes.
1999 : Création d'une Unité de sénologie interventionnelle.
2000 : Développement de technologies nouvelles en Radiothérapie avec l'acquisition d'un
accélérateur avec un collimateur multi-lames (120 lames) permettant la Radiothérapie avec
modulation d'intensité.
2002 : Reconnaissance et création de 2 équipes de recherche labellisées INSERM.
2003 : Création d'un secteur de Soins continus en Chirurgie pour une meilleure prise en
charge de la chirurgie carcinologique lourde et le développement de techniques chirurgicales
ou associations innovantes. Création d'une équipe mobile de soins palliatifs dans le cadre de
l'hospitalisation à domicile.
Reconnaissance de la politique qualité de l'établissement par la procédure d'accréditation de
l'A.N.A.E.S. ayant conclu de la manière la plus positive : "Etablissement accrédité sans
réserves ni recommandations".
2004 : Acquisition d'un 2ème accélérateur avec collimateur multi-lames et modernisation de
l'équipement de radiothérapie per-opératoire.
Acquisition de la mammographie numérisée à haute définition.
Installation d'une banque de tissus tumoraux ou tumorothèque.
2006 : Inauguration du 2ème bâtiment de recherche en partenariat avec la région LanguedocRoussillon, le Conseil Général de l’Hérault, l’Université Montpellier I et l’Inserm.
2008 : Début des travaux de restructuration avec ajout de 17 000m2 pour les soins (chirurgie
ambulatoire, hôpital de jour, radiothérapie).
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2010 : Inauguration du nouveau service d’imagerie médicale, exploité en partenariat avec le
CRP.
2011 : Le Pr Jacques Domergue est nommé Directeur Général du Centre.
Ouverture d’un nouvel Hôpital de jour de 36 places et d’un service de Chirurgie ambulatoire
dédié avec 2 salles de bloc, 2 salles d’endoscopie et 12 lits.
2012 : Mise en place d’un GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) pour l’achat et
l’exploitation d’un TEP SCAN en partenariat avec Scintidoc.
Labellisation par l’INCa Site de recherche intégrée en cancérologie (SIRIC).
2013 : Le CRLC Val d’Aurelle Paul Lamarque change de nom et devient l’ICM – Institut
régional du Cancer de Montpellier.
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Témoignages
Témoignage du Pr Jean-Louis Lamarque
Le nom de Paul Lamarque est indissociable du Centre de Lutte contre le Cancer
(CRLC) Val d’Aurelle. Pendant 30 ans, de sa naissance à son développement, dans ses
structures architecturales, ses orientations cliniques et scientifiques, son évolution vers la
cancérologie moderne, dont le nom n’existait même pas alors, le Pr Paul Lamarque en fut le
moteur essentiel à « Energie continue ».
Bordelais d’origine, après 4 années de guerre en tant que fantassin de 2nde classe, il est
dans ses premières années de médecine l’élève du Professeur Bergonié, célèbre pionnier
de l’utilisation des rayons X en médecine. Il est nommé en 1923 le plus jeune Professeur
agrégé de physique médicale de France. On lui propose Nancy ou Montpellier, il choisit cette
dernière. Il y arrive en 1923, il y a passé 30 ans. Il exerça en tant qu’enseignant à la Faculté
de Médecine, chef de service d’électro- radiologie à l’hôpital Saint Eloi, et dans son cabinet
de radiologie privé ouvert au centre de Montpellier. Il accomplira toutes ces fonctions
pendant plus de 40 ans.
Il intègre le Centre Régional de Lutte contre le Cancer - Curie en 1924 en tant que Directeur
adjoint, puis sera nommé Directeur en 1939. En dehors de nombreux articles, il publie un
livre fondamental, « Les bases physiques de la radiothérapie » qui deviendra le livre de
référence pour tous les radiothérapeutes européens. Il invente et fabrique
« l’historadiographe » permettant la radiographie des coupes histologiques et anatomopathologiques, base de compréhension de la nature des cancers. Il pose, alors, après ses
recherches, les bases de la « restauration cellulaire » après radiothérapie permettant d’étaler
et de fractionner les doses pour plus d’efficacité et moins de souffrances.
En 1945, il part en mission officielle aux USA et au Canada. Il y restera 8 mois, rencontrant
alors dans toutes les universités ceux qui avaient pu progresser dans les rayons X, et
notamment travailler avec des savants atomiques. Dès son retour, il devient un expert
national et européen dans ce domaine.
Paul Lamarque organise au CRLC tous les secteurs de la future cancérologie qui
s’autonomisent, et en particulier la « Médecine Nucléaire ». Il met en place également la 1ère
consultation pluridisciplinaire de cancérologie où le cas de chaque patient était discuté avec
tous les thérapeutes, médecins, chirurgiens, spécialistes, anatomo-pathologistes, internes,
chefs de clinique, élèves en formation en présence du patient et de sa famille, des
infirmières et d’une assistante sociale. Il reçoit et forme des élèves du monde entier. Il
implante et développe les « Isodoses » permettant d’améliorer avec précision les doses
délivrées aux tumeurs. Il invente et fabrique avec le Compagnie Générale de Radiologie
(CGR) le tube « Intrix » de radiothérapie superficielle pour les cancers cutanés, de l’anus et
du rectum. Il implante aussi la 1ère bombe au cobalt au CRLC, puis les accélérateurs et
hautes énergies.
Parti volontaire à la retraite en 1963, il exercera encore dans son cabinet et à la clinique
Clémenville où il installa la 1ère bombe au cobalt en privé.
Paul Lamarque était un homme d’exception, fort, dynamique, chaleureux, chercheur,
créateur, visionnaire, un médecin de coeur et de vocation. Avec 30 ans d’avance, il
défendit seul le statut de radio-cliniciens. Juste avant sa disparition, il eut la
satisfaction d’assister aux changements de sa discipline : l’explosion de
l’électroradiologie et de l’ex-radiologie en radiodiagnostic spécialisé, en imagerie
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médicale et en radiothérapie, devenue alors la seule discipline cancérologique
reconnue à l’Université.
Témoignage du Pr Jean-Bernard Dubois :
Presque 40 années passées au Centre m’ont donné la certitude que le seul engagement que
je pouvais avoir en tant que radiothérapeute, puis directeur, était celui de servir le malade.
Arrivé au CRLC en tant qu’interne en 1972, et assistant chef de clinique en 1974, j’ai été
conquis par l’approche pluridisciplinaire et humaniste du patient. La radiothérapie, discipline
fondée sur de nécessaires et solides bases scientifiques, est aussi une spécialité technique
et surtout clinique. De plus, son intégration dans la prise en charge pluridisciplinaire avec la
chirurgie et la chimiothérapie nécessite une approche globale du patient et de ses
possibilités thérapeutiques.
J’ai connu la radiothérapie au moment de l’explosion des techniques des hautes énergies.
Son aspect évolutif a suscité pour moi un intérêt intellectuel permanent vers le
développement technologique, l’accroissement des connaissances scientifiques et les
applications nombreuses et sans cesse renouvelées dans les traitements du cancer.
De plus, j’ai rencontré ici des hommes qui m’ont d’emblée séduit par leur puissance de
travail, leur honnêteté intellectuelle, des hommes pour qui la connaissance de l’échec les
poussait à se remettre, en permanence, en question pour améliorer la qualité des soins
dispensés aux patients.
J’ai toujours adhéré à l’idée que nous ne sommes pas que des techniciens et des
délivreurs de soins, mais surtout des médecins dont le souci premier est la qualité de
la prise en charge clinique et humaine du patient.
Témoignage du Professeur Henri Pujol
Je suis entré comme interne au CRLC de Montpellier en 1953, j’y ai terminé mon activité
professionnelle en 1998… au total un espace de 45 années, exactement la moitié de ce
90ème anniversaire célébré aujourd’hui.
L’établissement a changé… nous étions locataires d’un bâtiment hospitalier. Aujourd’hui, le
CRLC a un patrimoine foncier et immobilier important ainsi qu’un plateau technique
nécessaire à l’accomplissement de ses missions. Cela est le fruit du travail de tous…
La cancérologie a changé… Centré initialement sur les soins, le CRLC est organisé
maintenant pour les missions de prévention et de recherche.
L’image sociale du cancer a changé. Au temps où l’on guérissait un malade sur quatre, le
diagnostic était souvent occulté. Aujourd’hui, on a dépassé le seuil de 50 % de guérison et
les malades sont informés. Leur droit à un soutien psychologique et social est reconnu
notamment depuis les Etats généraux de la Ligue et le 1er Plan Cancer.
Le traitement des cancers a changé, la concertation entre les diverses disciplines s’est
imposée comme obligatoire pour chaque malade. Le rôle des soignants, notamment des
infirmières, a pris une importance considérable.
Le rapport soignant-soigné a changé. Le malade est devenu plus exigeant, il ne veut plus
être seulement « traité », il veut aussi être « soigné » et soutenu. C’est devenu l’objectif de
toute une équipe pour une prise en charge globale.
C’est bien pourquoi une chose n’a pas changé, c’est la nécessité de maintenir le malade au
cœur de tout le dispositif. C’est lui le CENTRE de (la) Lutte Contre le Cancer.
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L’innovation au service des patients
L’ICM est aujourd’hui un centre de référence européen dans le domaine de la chirurgie
robotique et bénéficie des technologies de dernières générations en matière de
radiothérapie et d’imagerie. Il occupe une position de leader pour les traitements
conservateurs sur le cancer du sein et du rectum.
La chirurgie du XXIème siècle
Classé premier dans la chirurgie du cancer colorectal au niveau national par le Nouvel
Observateur, l’équipe chirurgicale de l’ICM utilise depuis janvier 2012 le robot chirurgical
« Da Vinci » qui permet d’opérer à distance grâce à des écrans 3D. Pour le Pr Philippe
Rouanet, Coordonnateur du pôle chirurgie, « le robot présente de nombreux avantages pour
le patient : récupération plus rapide, chirurgie moins invasive, diminution des complications
opératoires, … Il est aussi une voie vers la personnalisation des traitements ».
Utilisé aujourd’hui pour la chirurgie gynécologique, urologique et viscérale, cette technologie
ouvre un champ chirurgical neuf : chirurgie par les orifices naturels ou la chirurgie par trocard
unique.
L’ICM est le centre européen de référence pour la chirurgie robotique oncologique avec
comme mission la formation des chirurgiens français et étrangers mais aussi le
développement de la recherche et de l’expertise.
L’ICM, pionnier du traitement du cancer du sein en 1 jour
Plusieurs années de travaux cliniques menés à l’ICM ont permis de développer la faisabilité
et l’efficacité de la radiothérapie per-opératoire (ou intraopératoire). Depuis octobre 2011,
cette technique appliquée au traitement du cancer en un jour, connaît un développement
sans précédent. Cette thérapie permet de réaliser, dans le même temps, l’ablation de la
tumeur (ou tumorectomie) et l’irradiation grâce à un générateur de rayon X, IntraBeam,
spécialement adapté. Ce traitement combiné est proposé aux patientes qui répondent à des
critères spécifiques : plus de 60 ans, tumeur inférieure à 2 cm, ganglion négatif… Les
patientes sont traitées dans la journée. Elles sont hospitalisées le matin pour l’intervention et
la radiothérapie, en service de chirurgie ambulatoire, et repartent chez elles le soir. Cette
technique, à l’efficacité reconnue, évite notamment aux patientes les 5 à 7 semaines de
radiothérapie externe conventionnelle après l’intervention chirurgicale. Elle permet
également une irradiation optimisée, une réduction des toxicités et un traitement beaucoup
moins fatiguant.
Des traitements de radiothérapie de haute précision
L’ICM est également le seul établissement français à être équipé de l’accélérateur
TrueBeam Novalis STX. Cette technologie permet de réaliser des traitements stéréotaxiques
d’une extrême précision et d’asservir des traitements au mouvement du patient (technique
du « gating »). Elle permet un repositionnement automatique du faisceau à la recherche de
la tumeur pendant l’irradiation («tracking»). Grâce à ces deux fonctionnalités, cet
accélérateur permet de traiter des patients qui, jusqu’alors, se trouvaient dans une impasse
thérapeutique.
La révolution majeure de ce nouvel accélérateur est aussi de réaliser des images en 3D
pendant l’irradiation, ce qui permet de reconnaître avec certitude la position de la tumeur.
Contacts Presse :
Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected]
Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected]
Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected]
Elle réside encore dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un
accélérateur conventionnel dans un temps équivalent.
Le traitement avec TrueBeam Novalis STX est particulièrement adapté pour les reirradiations. La précision de cette technologie permet de n’irradier que les tissus tumoraux et
d’épargner les tissus sains. Elle s’applique également aux patients souffrant de tumeurs
mobiles, à savoir les tumeurs thoraciques et les tumeurs digestives supérieures : poumon,
foie, voies biliaires, qui sont des tumeurs souvent inopérables et qui ne peuvent être traitées
par la radiothérapie conventionnelle.
Une imagerie de nouvelle génération pour optimiser la prise en
charge des patients
L’ICM est doté d’un plateau d’imagerie très complet et à la pointe de l’innovation, et
notamment d’un TEP Scan « Discovery NM/CT 670 » de GE. Examen d’imagerie moderne,
le TEP Scan est aujourd’hui incontournable en cancérologie et présente pour les patients de
nombreux avantages : il permet un examen plus rapide, plus précis, avec une meilleure
contribution diagnostique et un suivi plus pertinent de l’efficacité des traitements pratiqués
(chimiothérapie, radiothérapie). Il induit également une modification de la prise en charge
des patients dans près d’un tiers des cas. Le TEP Scan est enfin un outil de recherche
précieux. Il permet pour les essais cliniques, d’évaluer les nouveaux traitements, et en
recherche fondamentale, il permet de mettre au point de nouveaux traceurs.
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La recherche, vecteur de dynamisme et
d’espoir
Recherche clinique, recherche fondamentale, recherche translationnelle, l’ICM s’est
hissé au fil des ans dans le peloton de tête des CLCC les plus performants en matière
de recherche. Parmi les facteurs de réussite : la proximité et les liens étroits entre les
cliniciens et les chercheurs travaillant sur un même lieu, la synergie entre l’Unité de
Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) et l’Institut de
Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM).
L’ICM, 1 des 8 centres de recherche français labellisé SIRIC
Le projet de SIte de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC) présenté par l’ICM pour
Montpellier Cancer et associant le CHU de Montpellier, l’INSERM, le CNRS et les
Universités, a été labellisé par l’Institut National du Cancer (INCa) en juillet 2012.
Pour le Pr Marc Ychou, Directeur scientifique de l’ICM et Président du SIRIC, « l’objectif du
SIRIC est d’optimiser l’organisation de la recherche, d’engager des programmes de
recherche innovants ainsi que d’accélérer le transfert de la recherche fondamentale à la
clinique, et cela pour amener à une médecine personnalisée ».
Le SIRIC Montpellier Cancer permettra de développer 4 programmes de recherche
multidisciplinaires dans le domaine du cancer colorectal, de la radiothérapie personnalisée,
de la résistance tumorale aux traitements et de l’intégration des sciences humaines et
psycho-sociales en oncologie.
A la recherche de nouvelles molécules
L’ICM héberge sur son site l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM)
une structure mixte (ICM/Inserm/Université Montpellier 1) réunissant 11 équipes de
chercheurs. Les thèmes de recherche, centrés sur le cancer, sont articulés autour d’un
thème fédérateur « Cibles moléculaires et thérapie des cancers, Découverte, Biologie et
Applications Cliniques ». Ils concernent les tumeurs solides, en particulier les cancers du
sein, de la prostate et les cancers digestifs, qui correspondent aux différents recrutements
cliniques de l’ICM, et se déclinent en trois axes majeurs : récepteurs nucléaires et cancer
hormono-dépendants, profilage des cancers et anticorps thérapeutiques.
Le point fort réside dans le fait de pouvoir mener sur le même site des travaux de recherche
fondamentale et recherche appliquée. Grâce à cette synergie entre cliniciens et
chercheurs la conception et la réalisation des projets de recherche innovants sont
favorisées ainsi que le passage de la recherche fondamentale à la recherche
appliquée.
A l’automne 2013, l’IRCM inaugurera un troisième bâtiment de 1000 m2, construit en
partenariat avec l’ICM, l’Université Montpellier 1, l’Inserm et la Région. Il permettra
d’accueillir de nouvelles équipes.
Un accès privilégié aux thérapies innovantes
L’Unité de Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) de l’ICM est en
charge de la mise en œuvre et du suivi de l’ensemble des essais cliniques menés dans
l’Etablissement. En 2011, 767 patients ont été inclus dans 143 études cliniques. Ceci
représente un taux de participation des patients aux Essais Cliniques (EC) de 12,4%.
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L’activité de recherche clinique et translationnelle est multidisciplinaire, impliquant toutes les
pathologies d’organe et toutes les modalités thérapeutiques. Les études portent sur les
thérapies anticancéreuses et soins de support, les techniques de radiothérapie, de chirurgie,
d’imagerie, de diagnostic, ainsi que sur les nouvelles stratégies de recherche en sciences
humaines et sociales.
Ainsi, les patients de l’ICM peuvent bénéficier de thérapies innovantes avant même
leur mise sur le marché ; un atout majeur notamment pour les patients en échec
thérapeutique avec les traitements classiques.
En janvier 2012, l’ICM a été labellisé comme Centre de Recherche de Phase Précoce par
l’INCa et l’ARS (Agence Régionale de Santé) et comme Centre de Recherche Clinique par le
ministère de la Santé, validant ainsi la qualité de la recherche clinique. Ces labellisations lui
donnent une reconnaissance au niveau national et international et permettra le renforcement
de l’investigation clinique.
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La prévention en action
Epidaure, un pôle prévention unique en France
Grâce à ses actions, Epidaure, pôle prévention de l’ICM, participe à la prise en charge
globale du cancer dans le champ de la prévention. Ce pôle de l’ICM est une référence
locale, nationale et internationale dans ce domaine.
La prévention structurée autour de trois axes :
1- La prévention primaire : elle consiste à mettre en place des actions pédagogiques en
direction de tous les publics sur différents facteurs de risques (alimentation, tabac,
alcool, soleil…). Elle a pour objectif la réduction des expositions à risque et donc la
réduction du nombre de cancers.
2- L’éducation thérapeutique du patient : elle permet d’aider le patient et sa famille à
comprendre la maladie et le traitement, à participer aux soins dans le but d’améliorer
sa qualité de vie. Plusieurs programmes éducatifs sont proposés au cours des
traitements (accompagnement spécialisé en curiethérapie et radiothérapie, nutrition,
aide à la gestion des consommations de tabac et d’alcool…). L’ICM a obtenu
l’autorisation de l’Agence Régionale de Santé Languedoc-Roussillon pour mettre en
œuvre ces programmes.
3- L’étude des déterminants psycho-sociaux pour améliorer la qualité de vie des
patients et de leurs familles, ainsi qu’une meilleure prise en compte de leurs besoins
par les soignants. Mieux connaître la façon dont les patients et leur famille font face
au cancer, les ressources qu’ils mobilisent et les facteurs favorisant une bonne
adaptation permet d’améliorer leur prise en charge pendant et après la maladie.
Le pôle prévention Epidaure est le Centre Ressources Santé de l’Académie de Montpellier.
La mission consiste à accompagner et soutenir les équipes éducatives des établissements
scolaires dans leurs projets en éducation pour la santé. En 2012, l’équipe a accueilli plus de
5000 élèves, de la maternelle au lycée. Les ateliers pédagogiques sont réalisés en étroite
collaboration avec les enseignants.
Un espace ludo-éducatif exceptionnel
Epidaure abrite un espace ludo-éducatif et propose des ateliers
interactifs et pédagogiques sur le tabac, la nutrition, l’alcool, le
soleil… afin d’acquérir des comportements favorables pour sa
santé.
Pour le Pr Florence Cousson-Gélie, directrice scientifique du pôle depuis septembre 2012,
« Epidaure est unique en France en accueillant du public pour tester et mettre au point des
outils d’éducation pour la santé innovants et en les diffusant au niveau de la région. C’est un
véritable laboratoire d’idées et d’échanges pour développer des programmes de prévention
et d’éducation thérapeutique pour ensuite les mettre au service de la population générale,
des patients et de leur famille ».
Epidaure ne se visite pas, Epidaure se vit.
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L’ICM, une reconnaissance internationale
L’ICM présente de nombreux atouts pour s’affirmer à l’international : son prestige
scientifique et technologique, ses potentiels cliniques et de recherche, sa présence au
sein d’instances européennes ou internationales. Nombreuses sont les collaborations
qui permettent à l’établissement d’être au fait des avancées scientifiques mondiales et
d’y contribuer à travers des publications.
Une recherche sans frontière
L’ICM participe à l’évolution de la recherche au niveau mondial en collaborant avec des
organismes européens et divers groupes de recherches scientifiques et établissements de
santé.
Ces collaborations se traduisent par de fréquents échanges entre les équipes de recherche
concernées, et par la participation des nombreux spécialistes à divers regroupements
scientifiques. Pour exemple, la nomination du Pr David Azria (Coordonnateur du pôle
radiothérapie de l’ICM) en juin 2012 comme membre permanent du comité de
radiogénomique (Radiogenomics Consortium) basé à New York. Ce comité a pour mission la
coordination de la recherche en génomique après irradiation. L’ICM est la seule institution
française à être représentée dans ce comité international. Le Pr David Azria représente
l’ensemble des cliniciens français, mais également européen.
Dans le cadre de la recherche clinique, de nombreux cliniciens de l’ICM participent de
manière très active aux projets menés dans le cadre de l’Organisation Européenne de
Recherche sur le Traitement du Cancer (EORTC). Le but de cette organisation est
d’améliorer les normes de traitement de cancer en Europe, grâce à l’évaluation des
médicaments innovants, puis d’établir des stratégies thérapeutiques plus efficaces,
impliquant les traitements médicaux en chirurgie et radiothérapie.
Ils participent également à des associations spécialisées, telles que l’Association
d’Oncologie Gynécologique (AGO, Association for Gynecologic Oncology).
Enfin, des collaborations institutionnelles ont été nouées avec l’Université de New York (The
Mount Sinaï School of Medecine), l’Université de Lausanne ainsi que l’Institut du cancer de
Chongqing, l’Hôpital universitaire du cancer de Shangaï et l’Hôpital du cancer de Changsha
(Chine).
Echanges et partenariats mondiaux
L’ICM a établi de nombreuses collaborations au niveau européen et international, qui se
traduisent par des échanges de personnel, des conférences et des formations.
En Europe, de nombreux échanges de médecins, de physiciens ont lieu avec les Universités
de Bruxelles, de Rome (Sacro Cuore Clinique Gemelli) mais aussi des hôpitaux (Bucarest,
Lausanne, Moscou).
A l’international, les échanges se multiplient avec les Etats-Unis, le Japon, la Chine, le
Cambodge, l’Amérique du Sud et les pays du Maghreb.
L’ICM est centre européen de référence pour la chirurgie robotique oncologique et accueille
également des professionnels venant de tous les pays (Europe, Maghreb, Asie) pour se
former en radiothérapie sur les accélérateurs de dernière génération.
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L’ICM en chiffres
Plus de 900 salariés dont 105 médecins
165 lits en hospitalisation complète
36 lits en hospitalisation de jour
12 lits en chirurgie ambulatoire
Plus de 26 000 patients reçus en 2012
Plus de 40 000 consultations / an
93 M€ de budget annuel
135 essais cliniques en cours
11 équipes de recherche (mixte Inserm/ICM/UM1)
140 chercheurs orientés vers la recherche fondamentale
1 des 8 centres nationaux labellisés SIte de Recherche Intégrée en
Cancérologie (SIRIC) par l’INCa
1 des 16 unités d’essais de phase précoce labellisées par l’INCa
1 des 33 « Centre de Recherche Clinique (CRC) » labellisés par le Ministère
du Travail, de l’Emploi et de la Santé
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Partenaires
Dell
AVL audiovisuel : "La santé est le plus grand des biens". Être partenaire, c'est
être solidaire, simplement.
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