DOSSIER DE PRESSE A l’occasion de ses 90 ans, l’Institut régional du Cancer de Montpellier ouvre ses portes au public… Samedi 28 septembre 2013 – 9h30 à 13h30 Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Communiqué de synthèse 12/09/2013 90 ans d’avancées thérapeutiques 90 ans de lutte contre le cancer 90 ans de mobilisation D’une petite unité dédiée au cancer à l’Hôpital Saint Eloi, en 1930, jusqu’à la configuration actuelle, l’établissement a grandi et gagné en notoriété. 90 ans de mobilisation contre le cancer, d’avancées thérapeutiques et d’investissement de tous les professionnels au quotidien. Pour célébrer cet anniversaire, le samedi 28 septembre 2013, l’ICM - Institut régional du Cancer de Montpellier - ouvre ses portes au grand public, aux donateurs, aux partenaires et aux familles du personnel. Les salariés de l’établissement (chercheurs, médecins, soignants…) feront découvrir leurs plateaux techniques et les laboratoires de recherche. Des conférences sur les dernières avancées thérapeutiques et technologiques seront proposées, des animations sur la prévention seront organisées pour les petits et les grands par l’équipe du pôle prévention Epidaure. Créé en 1923, l’ICM s’impose aujourd’hui comme un centre d’excellence au niveau national dans la prise en charge des patients atteints de cancers, comme un centre de référence pour les patients du grand Montpellier et plus largement du Languedoc-Roussillon (40 000 consultations et 26 000 patients reçus par an). L’ICM fait partie des 20 Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) membres du groupe UNICANCER, premier groupe hospitalier exclusivement dédié au cancer. Il regroupe plus de 900 salariés, dont 105 médecins, 11 équipes de recherche mixtes Inserm/CNRS/UM1 comprenant 140 chercheurs, impliqués dans la lutte contre le cancer. Il fait partie des 8 centres en France labellisés SIte de Recherche Intégrée en Cancérologie (SIRIC) par l’Institut National du Cancer (INCa) et s’est hissé au fil des ans dans le peloton de tête des CLCC les plus performants en matière de recherche (clinique, fondamentale, translationnelle). Il bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale dans ce domaine. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Contacts : Frédérique Planet – 04 67Presse 61 25 94, [email protected] Florence Courtès – 04 67 61 45 15 /–0604 1467 0561 43 30 21,11, [email protected] Farida Moussaoui [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Sommaire Programme des Portes Ouvertes Conférences : rétrospectives et perspectives 90 ans de lutte contre le cancer (historique) Témoignages L’innovation au service des patients La recherche, vecteur de dynamisme et d’espoir La prévention en action Une reconnaissance internationale Chiffres clés Partenaires Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] A l’occasion de ses 90 ans, l’ICM ouvre ses portes… L’ICM - Institut régional du Cancer de Montpellier - fête cette année ses 90 ans et souhaite partager cet évènement avec toutes les personnes qui accompagnent et soutiennent ses équipes dans le combat quotidien contre le cancer : donateurs, partenaires, familles, professionnels de santé… Pour célébrer cet anniversaire, l’ICM ouvre ses portes au grand public le samedi 28 septembre 2013. « Tout le monde est concerné de près ou de loin par le cancer. L’objectif de ces portes-ouvertes est d’informer sur la prise en charge, les innovations thérapeutiques et les moyens mis en place par le centre depuis 90 ans pour y faire face… » J. Domergue, Directeur Général de l’ICM Programme des Portes Ouvertes : 9h15 : Accueil 9h30 – 11h30 : Visites, animations et conférences. Visites guidées du plateau de radiothérapie, du bloc de chirurgie ambulatoire, du Tep Scan, des laboratoires d’analyse et de recherche, rencontre avec les médecins et les chercheurs, animations pour les petits et les grands au pôle de prévention Epidaure. Conférences : 9h30 - 10h : « 90 ans de lutte contre le cancer colorectal : rétrospective et avancées thérapeutiques » - Pr Jacques Domergue 10h - 10h30 : « Un test sanguin pour éviter les séquelles de la radiothérapie » Pr David Azria 10h30 - 11h : « Intérêt de l’hypnose médicale en cancérologie » - Dr Isabelle Nicklès 11h - 11h30 : « Mastectomie préventive et reconstruction » – Pr Philippe Rouanet 11h45 : Discours de clôture 12h – 12h45 : Concert en partenariat avec Dell 12h45 : Cocktail anniversaire Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Conférences : rétrospectives et perspectives « 90 ans de lutte contre le cancer colorectal : rétrospective et avancées thérapeutiques » - Pr Jacques Domergue Avec plus de 40 500 nouveaux cas par an en France, le cancer colorectal (cancer du côlon ou du rectum) est le 3ème cancer par sa fréquence chez l’homme comme chez la femme, après ceux de la prostate et du sein. Il est également au premier rang des cancers digestifs. Un programme national de dépistage organisé du cancer colorectal a été généralisé à l’ensemble du territoire en 2009. Le dépistage est proposé aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans. L’identification de gènes de prédisposition au cancer colorectal a permis l’introduction de nouvelles analyses génétiques destinées aux personnes dont les antécédents médicaux personnels et/ou familiaux sont évocateurs d’une forme héréditaire de cancer. Depuis une dizaine d’années, des progrès très nets se dessinent dans le traitement des cancers colorectaux, avec le développement des thérapies ciblées, les avancées chirurgicales (chirurgie de conservation dans le cancer du bas-rectum, chimiothérapie intra-péritonéale) ainsi que le développement de la chirurgie stéréotaxique. Les progrès également de la biologie moléculaire ont permis aussi une personnalisation des traitements. Dans la pratique, la recherche des mutations du gène KRAS est réalisée au quotidien depuis près de 5 ans chez tous les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique. En effet, les mutations du gène KRAS, présentes dans 40% des cancers colorectaux, sont un facteur de résistance aux traitements par anticorps monoclonaux anti-EGFR. Ainsi, grâce à ce test, il est possible d’identifier les patients potentiellement sensibles aux traitements ciblés et d’éviter un traitement inutile aux autres. Le Pr Jacques Domergue reviendra sur ces avancées significatives tout en évoquant les perspectives. « Un test sanguin pour éviter les séquelles de la radiothérapie » Pr David Azria Chef de projet dans l’équipe de radiobiologie de l’IRCM, le Pr David Azria coordonne une étude qui évalue d’une manière prospective et multicentrique l’utilisation d’un test sanguin pour repérer les patients qui seront le plus à risque de toxicité tardive après radiothérapie à visée curative. Ce test est basé sur l’analyse de la radiosensibilité des lymphocytes sanguins. Un taux d’apoptose lymphocytaire élevé est corrélé à un risque quasi nul de développer des séquelles tardives après radiothérapie curative (valeur prédictive négative de l’ordre de 99%). L’objectif de l’étude menée sur 5 ans, et qui a inclus 860 malades, est de pouvoir prévoir la toxicité ou non d’une radiothérapie et ainsi de repérer les patients à risque. Ce test est utilisé quotidiennement à l’ICM pour choisir le traitement le mieux adapté pour chaque patient. « Il s’agit d’un progrès considérable pour les patients, cela rend la radiothérapie plus sûre. Nous sommes en train de démontrer que les patients qui ont des toxicités ont des protéines particulières. Ceci nous conduit à aller de plus en plus vers des traitements personnalisés », explique le Pr David Azria. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] « Intérêt de l’hypnose médicale en cancérologie » Dr Isabelle Nicklès L’hypnose médicale est pratiquée dans plusieurs structures de soins, centres hospitaliers et de lutte contre le cancer. De plus en plus de médecins et professionnels de santé se forment à cette technique, qui ne peut pas tout, mais semble une approche thérapeutique intéressante dans diverses indications médicales et chirurgicales Il n’y a pas de contre-indications quand les principes éthiques de la médecine et du soin sont respectés et quand le professionnel de santé ne sort pas de son domaine de compétence. L’hypnose n’est ni un sommeil, une rêverie, de la magie ou un pouvoir sur quelqu’un. Il s’agit d’un état particulier de conscience et d’attention par rapport aux états de veille et de sommeil qui témoigne d’une activité cérébrale spécifique. Les modifications physiologiques obtenues par l’utilisation de suggestions hypnotiques sont associées à une modulation de régions cérébrales impliquées dans l’attention, la perception et la mémoire. La pratique présente de nombreux intérêts et ses applications thérapeutiques se multiplient : traitement de la douleur aiguë ou chronique en clinique ou en technique de soins, gestion du stress et de ses conséquences sur les fonctions de l’organisme (en particulier le sommeil), atténuation des effets secondaires des traitements (nausées, vomissements, cicatrisation…). L’apprentissage par le patient de la technique en auto-hypnose participe grandement à améliorer son confort de vie et cette participation active du patient dans son programme de soins renforce sensiblement son mieux–être global. Cantonnée depuis longtemps dans les blocs opératoires, en salle de réveil et dans les services de réanimation l’hypnose trouve de plus en plus sa place dans tous les services et les secteurs de la santé y compris en soins palliatifs ou le confort et l’accompagnement du patient reste une préoccupation par essence de tous les instant. Elle répond ainsi aux recommandations de la HAS qui recommande le développement des thérapeutiques qui nécessitent une participation active du patient. L’hypnose s’inscrit donc comme une « intervention thérapeutique non médicamenteuse en complément des thérapeutiques conventionnelles ». L’Académie Nationale de Médecine dans son rapport du 5 mars 2013 a retenu l’hypnose médicale comme « thérapie dite complémentaire qui présente un réel intérêt thérapeutique et qui fait l’objet de tentative d’évaluation méthodologiquement acceptable ». Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] « Mastectomie préventive et reconstruction » Pr Philippe Rouanet Dans les mutations BRCA 1 et 2, il existe une augmentation du risque de cancer du sein. Les mutations génétiques représenteraient environ 5 % des cancers du sein. Et les risques de développer un cancer du sein sont classiquement de 60 à 70 % pour BRCA 1 et de 40 à 50 % de BRCA 2. Deux cas très différents peuvent se présenter : une femme mutée qui n'a jamais eu de cancer et une femme dont on a découvert la mutation après qu'elle ait eu un cancer. L'ablation prophylactique des seins (en général associée à une reconstruction immédiate) réduit presque totalement le risque de cancer du sein. Cette intervention reste une proposition et non pas une recommandation. En effet, le risque de cancer du sein après intervention n'est pas totalement nul. De plus, il n'est pas évident de démontrer une supériorité en terme de survie de cette option par rapport à une surveillance stricte et le traitement de cancers précoces. Chez les femmes bien informées la mastectomie prophylactique est souvent vécue comme un soulagement. Il y a un phénomène de levée d'angoisse qui était entretenue par les examens de surveillance rapprochée (IRM, mammographies, échographies, biopsies...). Les patientes viennent soit suite à la chirurgie, soit après un parcours de surveillance très stressant de plusieurs années. La reconstruction mammaire est presque incontournable et progresse. Il est de plus en plus question de pouvoir réaliser des mastectomies conservant la plaque aréolo-mammelonnaire, de conserver l'étui cutané du sein, de pratiquer des reconstructions autologues (sans implant), ou des reconstructions avec implants et peut-être dans l'avenir des matrices dermiques acellulaires pour éviter plusieurs temps opératoires. Cependant les conséquences de la mastectomie sont toujours là : insensibilité complète du sein, sensation de dureté du sein reconstruit par implant, impact psychologique potentiel... L’indication de mastectomie préventive doit rester le choix de la femme, en connaissance du bénéfice/risque, dans le cadre d’une décision partagée. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] 90 ans de lutte contre le cancer, retour sur les dates clés D’une petite unité de l’Hôpital Saint-Eloi à un campus dédié à la cancérologie L’ICM est l'un des plus anciens Centres de Lutte Contre le Cancer de France. Il a été créé en 1923 sous l'autorité du Professeur Emile Forgue. Depuis, il n’a cessé de se développer, d’innover pour proposer la meilleure prise en charge possible aux patients de la région Languedoc-Roussillon. En voici les différentes étapes : 1923 : Un arrêté ministériel crée le Centre régional de lutte contre le cancer de Montpellier en individualisant 5 lits, au sein de l'hôpital public suburbain devenu aujourd'hui hôpital Saint Eloi. 1935 : Dans la même enceinte hospitalière, construction du Pavillon "Clinique Curie", abritant 80 lits et un service de curiethérapie et radiothérapie. Véritable centre anticancéreux, il réunit un plateau technique chirurgical, un service de radiothérapie et des services médicaux. 1939 : Le Professeur Paul Lamarque devient le Directeur Général du Centre de lutte contre le cancer de Montpellier. Il va le rester vingt-quatre ans. 1945 : Le 1er octobre 1945, le Général de Gaulle signe l'ordonnance n° 45-2221 relative à l'organisation des Centres de lutte contre le cancer et à leur réglementation, ordonnance donnant le statut de Centre régional de lutte contre le cancer au service de Montpellier. Sous l'impulsion du Professeur Paul Lamarque, le Centre connaît un fort développement scientifique. 1949 : Création du laboratoire de radio-isotopes. Par la suite, avec la création des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), une convention tripartite a pu être signée entre le Centre, les hôpitaux et la Faculté de Médecine, permettant ainsi l'enseignement de la cancérologie. 1963 : Le Professeur Claude Romieu est nommé Directeur Général. Le Centre, avec la création de consultations locales et régionales, concrétise la vocation régionale de l'établissement. 1972 : Le pavillon Curie est renommé "Centre Paul Lamarque". 1976 : La croissance des activités et la vétusté des locaux du Centre Paul Lamarque rendent nécessaire la création d'un nouveau Centre moderne, capable de répondre aux besoins cancérologiques de la région Languedoc-Roussillon. Le transfert des activités vers la zone nord de Montpellier (Zolad) se fera par tranches dont la première est le pavillon d'hospitalisation de Val d'Aurelle. 1980 : Extension de ce bâtiment avec l'adjonction de 30 lits. 1981 : Nomination du Professeur Henri Pujol au poste de Directeur général. Le doyen de la Faculté de Médecine, Claude Solassol, est nommé Directeur-Adjoint. 1982 : Transfert de la radiothérapie dans le nouveau service des Hautes Energies à la Zolad. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] 1985 : Transfert du service de médecine nucléaire sur le site de Val d’Aurelle. 1987 : Mise en service du bâtiment hospitalier appelé Val d'Aurelle II. Ce bâtiment dispose : - de 35 chambres d'hospitalisation, - d'un secteur d'hospitalisation de jour, - du plateau technique nécessaire à l'utilisation des technologies nouvelles. 1988 : Ouverture du Centre d'information et de prévention des cancers par Brice Lalonde, secrétaire d'Etat chargé de l'Environnement auprès du premier ministre. C'est un bâtiment de conception architecturale d'avant-garde, ouvert au grand public, dont le fonctionnement est basé sur la communication, l'information et la prévention de la maladie, ainsi que sur la recherche et la formation. 1989 : Ce Centre de prévention est baptisé Epidaure par Claude Evin, Ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection Sociale. 1991 : Transfert du secteur chirurgical et création d'un domaine opératoire spécifique à la Radiothérapie per-opératoire. Positionnement de la totalité des services techniques, cliniques et administratifs sur le site de Val d'Aurelle-Paul Lamarque. 1997 : Nomination du Professeur Jean-Bernard Dubois au poste de Directeur Général. Construction d'un bâtiment de Recherche de 1500 m² et installation des équipes de recherche dans ce nouveau bâtiement. Le Département de radiothérapie affirme sa position de leader dans la simulation virtuelle. 1998 : Renforcement des effectifs médicaux et des équipes. 1999 : Création d'une Unité de sénologie interventionnelle. 2000 : Développement de technologies nouvelles en Radiothérapie avec l'acquisition d'un accélérateur avec un collimateur multi-lames (120 lames) permettant la Radiothérapie avec modulation d'intensité. 2002 : Reconnaissance et création de 2 équipes de recherche labellisées INSERM. 2003 : Création d'un secteur de Soins continus en Chirurgie pour une meilleure prise en charge de la chirurgie carcinologique lourde et le développement de techniques chirurgicales ou associations innovantes. Création d'une équipe mobile de soins palliatifs dans le cadre de l'hospitalisation à domicile. Reconnaissance de la politique qualité de l'établissement par la procédure d'accréditation de l'A.N.A.E.S. ayant conclu de la manière la plus positive : "Etablissement accrédité sans réserves ni recommandations". 2004 : Acquisition d'un 2ème accélérateur avec collimateur multi-lames et modernisation de l'équipement de radiothérapie per-opératoire. Acquisition de la mammographie numérisée à haute définition. Installation d'une banque de tissus tumoraux ou tumorothèque. 2006 : Inauguration du 2ème bâtiment de recherche en partenariat avec la région LanguedocRoussillon, le Conseil Général de l’Hérault, l’Université Montpellier I et l’Inserm. 2008 : Début des travaux de restructuration avec ajout de 17 000m2 pour les soins (chirurgie ambulatoire, hôpital de jour, radiothérapie). Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] 2010 : Inauguration du nouveau service d’imagerie médicale, exploité en partenariat avec le CRP. 2011 : Le Pr Jacques Domergue est nommé Directeur Général du Centre. Ouverture d’un nouvel Hôpital de jour de 36 places et d’un service de Chirurgie ambulatoire dédié avec 2 salles de bloc, 2 salles d’endoscopie et 12 lits. 2012 : Mise en place d’un GCS (Groupement de Coopération Sanitaire) pour l’achat et l’exploitation d’un TEP SCAN en partenariat avec Scintidoc. Labellisation par l’INCa Site de recherche intégrée en cancérologie (SIRIC). 2013 : Le CRLC Val d’Aurelle Paul Lamarque change de nom et devient l’ICM – Institut régional du Cancer de Montpellier. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Témoignages Témoignage du Pr Jean-Louis Lamarque Le nom de Paul Lamarque est indissociable du Centre de Lutte contre le Cancer (CRLC) Val d’Aurelle. Pendant 30 ans, de sa naissance à son développement, dans ses structures architecturales, ses orientations cliniques et scientifiques, son évolution vers la cancérologie moderne, dont le nom n’existait même pas alors, le Pr Paul Lamarque en fut le moteur essentiel à « Energie continue ». Bordelais d’origine, après 4 années de guerre en tant que fantassin de 2nde classe, il est dans ses premières années de médecine l’élève du Professeur Bergonié, célèbre pionnier de l’utilisation des rayons X en médecine. Il est nommé en 1923 le plus jeune Professeur agrégé de physique médicale de France. On lui propose Nancy ou Montpellier, il choisit cette dernière. Il y arrive en 1923, il y a passé 30 ans. Il exerça en tant qu’enseignant à la Faculté de Médecine, chef de service d’électro- radiologie à l’hôpital Saint Eloi, et dans son cabinet de radiologie privé ouvert au centre de Montpellier. Il accomplira toutes ces fonctions pendant plus de 40 ans. Il intègre le Centre Régional de Lutte contre le Cancer - Curie en 1924 en tant que Directeur adjoint, puis sera nommé Directeur en 1939. En dehors de nombreux articles, il publie un livre fondamental, « Les bases physiques de la radiothérapie » qui deviendra le livre de référence pour tous les radiothérapeutes européens. Il invente et fabrique « l’historadiographe » permettant la radiographie des coupes histologiques et anatomopathologiques, base de compréhension de la nature des cancers. Il pose, alors, après ses recherches, les bases de la « restauration cellulaire » après radiothérapie permettant d’étaler et de fractionner les doses pour plus d’efficacité et moins de souffrances. En 1945, il part en mission officielle aux USA et au Canada. Il y restera 8 mois, rencontrant alors dans toutes les universités ceux qui avaient pu progresser dans les rayons X, et notamment travailler avec des savants atomiques. Dès son retour, il devient un expert national et européen dans ce domaine. Paul Lamarque organise au CRLC tous les secteurs de la future cancérologie qui s’autonomisent, et en particulier la « Médecine Nucléaire ». Il met en place également la 1ère consultation pluridisciplinaire de cancérologie où le cas de chaque patient était discuté avec tous les thérapeutes, médecins, chirurgiens, spécialistes, anatomo-pathologistes, internes, chefs de clinique, élèves en formation en présence du patient et de sa famille, des infirmières et d’une assistante sociale. Il reçoit et forme des élèves du monde entier. Il implante et développe les « Isodoses » permettant d’améliorer avec précision les doses délivrées aux tumeurs. Il invente et fabrique avec le Compagnie Générale de Radiologie (CGR) le tube « Intrix » de radiothérapie superficielle pour les cancers cutanés, de l’anus et du rectum. Il implante aussi la 1ère bombe au cobalt au CRLC, puis les accélérateurs et hautes énergies. Parti volontaire à la retraite en 1963, il exercera encore dans son cabinet et à la clinique Clémenville où il installa la 1ère bombe au cobalt en privé. Paul Lamarque était un homme d’exception, fort, dynamique, chaleureux, chercheur, créateur, visionnaire, un médecin de coeur et de vocation. Avec 30 ans d’avance, il défendit seul le statut de radio-cliniciens. Juste avant sa disparition, il eut la satisfaction d’assister aux changements de sa discipline : l’explosion de l’électroradiologie et de l’ex-radiologie en radiodiagnostic spécialisé, en imagerie Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] médicale et en radiothérapie, devenue alors la seule discipline cancérologique reconnue à l’Université. Témoignage du Pr Jean-Bernard Dubois : Presque 40 années passées au Centre m’ont donné la certitude que le seul engagement que je pouvais avoir en tant que radiothérapeute, puis directeur, était celui de servir le malade. Arrivé au CRLC en tant qu’interne en 1972, et assistant chef de clinique en 1974, j’ai été conquis par l’approche pluridisciplinaire et humaniste du patient. La radiothérapie, discipline fondée sur de nécessaires et solides bases scientifiques, est aussi une spécialité technique et surtout clinique. De plus, son intégration dans la prise en charge pluridisciplinaire avec la chirurgie et la chimiothérapie nécessite une approche globale du patient et de ses possibilités thérapeutiques. J’ai connu la radiothérapie au moment de l’explosion des techniques des hautes énergies. Son aspect évolutif a suscité pour moi un intérêt intellectuel permanent vers le développement technologique, l’accroissement des connaissances scientifiques et les applications nombreuses et sans cesse renouvelées dans les traitements du cancer. De plus, j’ai rencontré ici des hommes qui m’ont d’emblée séduit par leur puissance de travail, leur honnêteté intellectuelle, des hommes pour qui la connaissance de l’échec les poussait à se remettre, en permanence, en question pour améliorer la qualité des soins dispensés aux patients. J’ai toujours adhéré à l’idée que nous ne sommes pas que des techniciens et des délivreurs de soins, mais surtout des médecins dont le souci premier est la qualité de la prise en charge clinique et humaine du patient. Témoignage du Professeur Henri Pujol Je suis entré comme interne au CRLC de Montpellier en 1953, j’y ai terminé mon activité professionnelle en 1998… au total un espace de 45 années, exactement la moitié de ce 90ème anniversaire célébré aujourd’hui. L’établissement a changé… nous étions locataires d’un bâtiment hospitalier. Aujourd’hui, le CRLC a un patrimoine foncier et immobilier important ainsi qu’un plateau technique nécessaire à l’accomplissement de ses missions. Cela est le fruit du travail de tous… La cancérologie a changé… Centré initialement sur les soins, le CRLC est organisé maintenant pour les missions de prévention et de recherche. L’image sociale du cancer a changé. Au temps où l’on guérissait un malade sur quatre, le diagnostic était souvent occulté. Aujourd’hui, on a dépassé le seuil de 50 % de guérison et les malades sont informés. Leur droit à un soutien psychologique et social est reconnu notamment depuis les Etats généraux de la Ligue et le 1er Plan Cancer. Le traitement des cancers a changé, la concertation entre les diverses disciplines s’est imposée comme obligatoire pour chaque malade. Le rôle des soignants, notamment des infirmières, a pris une importance considérable. Le rapport soignant-soigné a changé. Le malade est devenu plus exigeant, il ne veut plus être seulement « traité », il veut aussi être « soigné » et soutenu. C’est devenu l’objectif de toute une équipe pour une prise en charge globale. C’est bien pourquoi une chose n’a pas changé, c’est la nécessité de maintenir le malade au cœur de tout le dispositif. C’est lui le CENTRE de (la) Lutte Contre le Cancer. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] L’innovation au service des patients L’ICM est aujourd’hui un centre de référence européen dans le domaine de la chirurgie robotique et bénéficie des technologies de dernières générations en matière de radiothérapie et d’imagerie. Il occupe une position de leader pour les traitements conservateurs sur le cancer du sein et du rectum. La chirurgie du XXIème siècle Classé premier dans la chirurgie du cancer colorectal au niveau national par le Nouvel Observateur, l’équipe chirurgicale de l’ICM utilise depuis janvier 2012 le robot chirurgical « Da Vinci » qui permet d’opérer à distance grâce à des écrans 3D. Pour le Pr Philippe Rouanet, Coordonnateur du pôle chirurgie, « le robot présente de nombreux avantages pour le patient : récupération plus rapide, chirurgie moins invasive, diminution des complications opératoires, … Il est aussi une voie vers la personnalisation des traitements ». Utilisé aujourd’hui pour la chirurgie gynécologique, urologique et viscérale, cette technologie ouvre un champ chirurgical neuf : chirurgie par les orifices naturels ou la chirurgie par trocard unique. L’ICM est le centre européen de référence pour la chirurgie robotique oncologique avec comme mission la formation des chirurgiens français et étrangers mais aussi le développement de la recherche et de l’expertise. L’ICM, pionnier du traitement du cancer du sein en 1 jour Plusieurs années de travaux cliniques menés à l’ICM ont permis de développer la faisabilité et l’efficacité de la radiothérapie per-opératoire (ou intraopératoire). Depuis octobre 2011, cette technique appliquée au traitement du cancer en un jour, connaît un développement sans précédent. Cette thérapie permet de réaliser, dans le même temps, l’ablation de la tumeur (ou tumorectomie) et l’irradiation grâce à un générateur de rayon X, IntraBeam, spécialement adapté. Ce traitement combiné est proposé aux patientes qui répondent à des critères spécifiques : plus de 60 ans, tumeur inférieure à 2 cm, ganglion négatif… Les patientes sont traitées dans la journée. Elles sont hospitalisées le matin pour l’intervention et la radiothérapie, en service de chirurgie ambulatoire, et repartent chez elles le soir. Cette technique, à l’efficacité reconnue, évite notamment aux patientes les 5 à 7 semaines de radiothérapie externe conventionnelle après l’intervention chirurgicale. Elle permet également une irradiation optimisée, une réduction des toxicités et un traitement beaucoup moins fatiguant. Des traitements de radiothérapie de haute précision L’ICM est également le seul établissement français à être équipé de l’accélérateur TrueBeam Novalis STX. Cette technologie permet de réaliser des traitements stéréotaxiques d’une extrême précision et d’asservir des traitements au mouvement du patient (technique du « gating »). Elle permet un repositionnement automatique du faisceau à la recherche de la tumeur pendant l’irradiation («tracking»). Grâce à ces deux fonctionnalités, cet accélérateur permet de traiter des patients qui, jusqu’alors, se trouvaient dans une impasse thérapeutique. La révolution majeure de ce nouvel accélérateur est aussi de réaliser des images en 3D pendant l’irradiation, ce qui permet de reconnaître avec certitude la position de la tumeur. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Elle réside encore dans la possibilité de délivrer jusqu’à six fois plus de dose qu’un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent. Le traitement avec TrueBeam Novalis STX est particulièrement adapté pour les reirradiations. La précision de cette technologie permet de n’irradier que les tissus tumoraux et d’épargner les tissus sains. Elle s’applique également aux patients souffrant de tumeurs mobiles, à savoir les tumeurs thoraciques et les tumeurs digestives supérieures : poumon, foie, voies biliaires, qui sont des tumeurs souvent inopérables et qui ne peuvent être traitées par la radiothérapie conventionnelle. Une imagerie de nouvelle génération pour optimiser la prise en charge des patients L’ICM est doté d’un plateau d’imagerie très complet et à la pointe de l’innovation, et notamment d’un TEP Scan « Discovery NM/CT 670 » de GE. Examen d’imagerie moderne, le TEP Scan est aujourd’hui incontournable en cancérologie et présente pour les patients de nombreux avantages : il permet un examen plus rapide, plus précis, avec une meilleure contribution diagnostique et un suivi plus pertinent de l’efficacité des traitements pratiqués (chimiothérapie, radiothérapie). Il induit également une modification de la prise en charge des patients dans près d’un tiers des cas. Le TEP Scan est enfin un outil de recherche précieux. Il permet pour les essais cliniques, d’évaluer les nouveaux traitements, et en recherche fondamentale, il permet de mettre au point de nouveaux traceurs. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] La recherche, vecteur de dynamisme et d’espoir Recherche clinique, recherche fondamentale, recherche translationnelle, l’ICM s’est hissé au fil des ans dans le peloton de tête des CLCC les plus performants en matière de recherche. Parmi les facteurs de réussite : la proximité et les liens étroits entre les cliniciens et les chercheurs travaillant sur un même lieu, la synergie entre l’Unité de Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) et l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM). L’ICM, 1 des 8 centres de recherche français labellisé SIRIC Le projet de SIte de Recherche Intégrée sur le Cancer (SIRIC) présenté par l’ICM pour Montpellier Cancer et associant le CHU de Montpellier, l’INSERM, le CNRS et les Universités, a été labellisé par l’Institut National du Cancer (INCa) en juillet 2012. Pour le Pr Marc Ychou, Directeur scientifique de l’ICM et Président du SIRIC, « l’objectif du SIRIC est d’optimiser l’organisation de la recherche, d’engager des programmes de recherche innovants ainsi que d’accélérer le transfert de la recherche fondamentale à la clinique, et cela pour amener à une médecine personnalisée ». Le SIRIC Montpellier Cancer permettra de développer 4 programmes de recherche multidisciplinaires dans le domaine du cancer colorectal, de la radiothérapie personnalisée, de la résistance tumorale aux traitements et de l’intégration des sciences humaines et psycho-sociales en oncologie. A la recherche de nouvelles molécules L’ICM héberge sur son site l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM) une structure mixte (ICM/Inserm/Université Montpellier 1) réunissant 11 équipes de chercheurs. Les thèmes de recherche, centrés sur le cancer, sont articulés autour d’un thème fédérateur « Cibles moléculaires et thérapie des cancers, Découverte, Biologie et Applications Cliniques ». Ils concernent les tumeurs solides, en particulier les cancers du sein, de la prostate et les cancers digestifs, qui correspondent aux différents recrutements cliniques de l’ICM, et se déclinent en trois axes majeurs : récepteurs nucléaires et cancer hormono-dépendants, profilage des cancers et anticorps thérapeutiques. Le point fort réside dans le fait de pouvoir mener sur le même site des travaux de recherche fondamentale et recherche appliquée. Grâce à cette synergie entre cliniciens et chercheurs la conception et la réalisation des projets de recherche innovants sont favorisées ainsi que le passage de la recherche fondamentale à la recherche appliquée. A l’automne 2013, l’IRCM inaugurera un troisième bâtiment de 1000 m2, construit en partenariat avec l’ICM, l’Université Montpellier 1, l’Inserm et la Région. Il permettra d’accueillir de nouvelles équipes. Un accès privilégié aux thérapies innovantes L’Unité de Recherche Clinique, Translationnelle et Technologique (URCTT) de l’ICM est en charge de la mise en œuvre et du suivi de l’ensemble des essais cliniques menés dans l’Etablissement. En 2011, 767 patients ont été inclus dans 143 études cliniques. Ceci représente un taux de participation des patients aux Essais Cliniques (EC) de 12,4%. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] L’activité de recherche clinique et translationnelle est multidisciplinaire, impliquant toutes les pathologies d’organe et toutes les modalités thérapeutiques. Les études portent sur les thérapies anticancéreuses et soins de support, les techniques de radiothérapie, de chirurgie, d’imagerie, de diagnostic, ainsi que sur les nouvelles stratégies de recherche en sciences humaines et sociales. Ainsi, les patients de l’ICM peuvent bénéficier de thérapies innovantes avant même leur mise sur le marché ; un atout majeur notamment pour les patients en échec thérapeutique avec les traitements classiques. En janvier 2012, l’ICM a été labellisé comme Centre de Recherche de Phase Précoce par l’INCa et l’ARS (Agence Régionale de Santé) et comme Centre de Recherche Clinique par le ministère de la Santé, validant ainsi la qualité de la recherche clinique. Ces labellisations lui donnent une reconnaissance au niveau national et international et permettra le renforcement de l’investigation clinique. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] La prévention en action Epidaure, un pôle prévention unique en France Grâce à ses actions, Epidaure, pôle prévention de l’ICM, participe à la prise en charge globale du cancer dans le champ de la prévention. Ce pôle de l’ICM est une référence locale, nationale et internationale dans ce domaine. La prévention structurée autour de trois axes : 1- La prévention primaire : elle consiste à mettre en place des actions pédagogiques en direction de tous les publics sur différents facteurs de risques (alimentation, tabac, alcool, soleil…). Elle a pour objectif la réduction des expositions à risque et donc la réduction du nombre de cancers. 2- L’éducation thérapeutique du patient : elle permet d’aider le patient et sa famille à comprendre la maladie et le traitement, à participer aux soins dans le but d’améliorer sa qualité de vie. Plusieurs programmes éducatifs sont proposés au cours des traitements (accompagnement spécialisé en curiethérapie et radiothérapie, nutrition, aide à la gestion des consommations de tabac et d’alcool…). L’ICM a obtenu l’autorisation de l’Agence Régionale de Santé Languedoc-Roussillon pour mettre en œuvre ces programmes. 3- L’étude des déterminants psycho-sociaux pour améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles, ainsi qu’une meilleure prise en compte de leurs besoins par les soignants. Mieux connaître la façon dont les patients et leur famille font face au cancer, les ressources qu’ils mobilisent et les facteurs favorisant une bonne adaptation permet d’améliorer leur prise en charge pendant et après la maladie. Le pôle prévention Epidaure est le Centre Ressources Santé de l’Académie de Montpellier. La mission consiste à accompagner et soutenir les équipes éducatives des établissements scolaires dans leurs projets en éducation pour la santé. En 2012, l’équipe a accueilli plus de 5000 élèves, de la maternelle au lycée. Les ateliers pédagogiques sont réalisés en étroite collaboration avec les enseignants. Un espace ludo-éducatif exceptionnel Epidaure abrite un espace ludo-éducatif et propose des ateliers interactifs et pédagogiques sur le tabac, la nutrition, l’alcool, le soleil… afin d’acquérir des comportements favorables pour sa santé. Pour le Pr Florence Cousson-Gélie, directrice scientifique du pôle depuis septembre 2012, « Epidaure est unique en France en accueillant du public pour tester et mettre au point des outils d’éducation pour la santé innovants et en les diffusant au niveau de la région. C’est un véritable laboratoire d’idées et d’échanges pour développer des programmes de prévention et d’éducation thérapeutique pour ensuite les mettre au service de la population générale, des patients et de leur famille ». Epidaure ne se visite pas, Epidaure se vit. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] L’ICM, une reconnaissance internationale L’ICM présente de nombreux atouts pour s’affirmer à l’international : son prestige scientifique et technologique, ses potentiels cliniques et de recherche, sa présence au sein d’instances européennes ou internationales. Nombreuses sont les collaborations qui permettent à l’établissement d’être au fait des avancées scientifiques mondiales et d’y contribuer à travers des publications. Une recherche sans frontière L’ICM participe à l’évolution de la recherche au niveau mondial en collaborant avec des organismes européens et divers groupes de recherches scientifiques et établissements de santé. Ces collaborations se traduisent par de fréquents échanges entre les équipes de recherche concernées, et par la participation des nombreux spécialistes à divers regroupements scientifiques. Pour exemple, la nomination du Pr David Azria (Coordonnateur du pôle radiothérapie de l’ICM) en juin 2012 comme membre permanent du comité de radiogénomique (Radiogenomics Consortium) basé à New York. Ce comité a pour mission la coordination de la recherche en génomique après irradiation. L’ICM est la seule institution française à être représentée dans ce comité international. Le Pr David Azria représente l’ensemble des cliniciens français, mais également européen. Dans le cadre de la recherche clinique, de nombreux cliniciens de l’ICM participent de manière très active aux projets menés dans le cadre de l’Organisation Européenne de Recherche sur le Traitement du Cancer (EORTC). Le but de cette organisation est d’améliorer les normes de traitement de cancer en Europe, grâce à l’évaluation des médicaments innovants, puis d’établir des stratégies thérapeutiques plus efficaces, impliquant les traitements médicaux en chirurgie et radiothérapie. Ils participent également à des associations spécialisées, telles que l’Association d’Oncologie Gynécologique (AGO, Association for Gynecologic Oncology). Enfin, des collaborations institutionnelles ont été nouées avec l’Université de New York (The Mount Sinaï School of Medecine), l’Université de Lausanne ainsi que l’Institut du cancer de Chongqing, l’Hôpital universitaire du cancer de Shangaï et l’Hôpital du cancer de Changsha (Chine). Echanges et partenariats mondiaux L’ICM a établi de nombreuses collaborations au niveau européen et international, qui se traduisent par des échanges de personnel, des conférences et des formations. En Europe, de nombreux échanges de médecins, de physiciens ont lieu avec les Universités de Bruxelles, de Rome (Sacro Cuore Clinique Gemelli) mais aussi des hôpitaux (Bucarest, Lausanne, Moscou). A l’international, les échanges se multiplient avec les Etats-Unis, le Japon, la Chine, le Cambodge, l’Amérique du Sud et les pays du Maghreb. L’ICM est centre européen de référence pour la chirurgie robotique oncologique et accueille également des professionnels venant de tous les pays (Europe, Maghreb, Asie) pour se former en radiothérapie sur les accélérateurs de dernière génération. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] L’ICM en chiffres Plus de 900 salariés dont 105 médecins 165 lits en hospitalisation complète 36 lits en hospitalisation de jour 12 lits en chirurgie ambulatoire Plus de 26 000 patients reçus en 2012 Plus de 40 000 consultations / an 93 M€ de budget annuel 135 essais cliniques en cours 11 équipes de recherche (mixte Inserm/ICM/UM1) 140 chercheurs orientés vers la recherche fondamentale 1 des 8 centres nationaux labellisés SIte de Recherche Intégrée en Cancérologie (SIRIC) par l’INCa 1 des 16 unités d’essais de phase précoce labellisées par l’INCa 1 des 33 « Centre de Recherche Clinique (CRC) » labellisés par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected] Partenaires Dell AVL audiovisuel : "La santé est le plus grand des biens". Être partenaire, c'est être solidaire, simplement. Contacts Presse : Florence Courtès – 04 67 61 45 15 / 06 14 05 43 21, [email protected] Frédérique Planet – 04 67 61 25 94, [email protected] Farida Moussaoui – 04 67 61 30 11, [email protected]