Un kyste de Tarlov (KT) ou kyste péri-neural, kyste péri-radiculaire, kyste
arachnoïdien extra-dural, ont une dilatation locale de l'espace sous-arachnoïdien
se formant au contact d'une racine nerveuse, alors que la membrane arachnoïde
devient le périnèvre (membrane externe du nerf). Il est formé par l'excroissance
d'une ou de deux des méninges : l'arachnoïde et/ou la dure-mère et est rempli
de liquide cérébro-spinal (LCS, ou LCR). Les Kystes de Tarlov concernent le plus
souvent les racines sacrées, mais peuvent se voir aussi, beaucoup plus rarement,
aux niveaux lombaire, dorsal et cervical. On doit leur première description, en
1938, au neurochirurgien américain Isadore Tarlov (1905-1970).
Les kystes de Tarlov (péri-radiculaires et méningés) ont une dilatation extra-
durale focale de la gaine de la racine des nerfs sacrés, aussi connu comme un
kyste méningé sacré et kyste péri-neurale. Les Kystes de Tarlov contiennent des
fibres nerveuses de la racine sacrée. En raison de pulsations du LCR, ils peuvent
éroder et remodeler le canal sacré ou foramens sacrés. Les kystes de Tarlov sont
généralement asymptomatiques, mais de petit ou gros kystes peuvent causer
des symptômes neurologiques (maladie de Tarlov).
Ces kystes ne sont pas rares, il est probable que la fréquence réelle dans la
population soit sous-évaluée du fait de la nature non symptomatique de
beaucoup de kystes.
Ils siègent au niveau du sacrum au niveau des deuxièmes et troisièmes vertèbres
sacrées.
Les kystes péri-neuraux (kytes de Tarlov) sont des kystes des racines nerveuses
trouvés le plus souvent au niveau de la colonne sacrée survenant entre des
couches de recouvrement de la périnèvre et l’endonèvre. Les kystes sont
relativement rares et la plupart d'entre eux sont asymptomatiques. Certains
kystes de Tarlov peuvent exercer une pression sur les éléments nerveux,
entraînant des douleurs, la radiculopathie et même radiculopathie multiple de
la queue de cheval. Il n'existe pas de consensus sur les options thérapeutiques
appropriées de kystes de Tarlov.
Le développement des nouveaux outils de radiographies (IRM 3D, …) a permis
de montrer que ces statistiques anciennes sont erronées, et il faut attendre des
états plus précis qui interviendront grâce à la mise en réseau des informations,
pour connaître exactement le ratio « symptômes/pas de symptômes » parmi la
population porteuse.
Les examens complémentaires, (en particulier l’E.M.G et le bilan urodynamique
et l’examen gynécologique chez la femme), mais aussi les techniques de
diagnostic autres que l’I.R.M, ainsi que le type d’intervention sont décidés par
chaque spécialistes en fonction de la clinique et de leurs pratiques spécifiques.
Les douleurs liées à la maladie de Tarlov peuvent être confondues avec d’autres
pathologies. Il est donc important d’exclure en priorité:
- une sciatique banale ou par hernie discale.
- une tumeur osseuse bénigne (neurinome, méningiome) ou maligne.
- une névralgie pudendale du canal d’alcock.
- une tendinite du moyen fessier.
- une dégénérescence arthrosique des apophyses articulaires postérieures qui
donnent des douleurs similaires.
Il s’agit d’une malformation qui consiste en une dilatation kystique à partir du
ganglion rachidien d’une ou plusieurs gaines des racines sacrées. Le plus souvent
les radicelles nerveuses traversent le kyste. Le kyste peut être unique ou
multiple. Ces kystes sont remplis de liquide céphalo-rachidien. L’os du sacrum
est souvent érodé en regard des kystes. Parfois asymptomatiques, parfois
confondus avec une simple dilatation des gaines radiculaires, (ce qui a fait dire à
tort à de nombreux professionnels, qu’ils le sont toujours) ces kystes peuvent
devenir symptomatiques, ils se déclarent alors des signes sensitifs, voire moteurs
en rapport avec des atteintes neurologiques au niveau des nerfs de la queue-de-
cheval (de s1 à s5), et à distance avec des troubles en rapport avec le couple
méninge/liquide céphalo-rachidien (céphalées, troubles visuels
Et ou auditifs, vertige), couple dont on sait encore peu de choses.
Naissance à la jonction entre la racine dorsale et des racines sacrées
essentiellement avec une prédominance en S2-S3. Rares cas de topographie non
sacrée. La cavité kystique correspond à une prolongation de l’espace sous
arachnoïdien entre l’endonèvre et le périnèvre.
Pas de critère de taille, particularité histologique des kystes péri-neuraux
introduite par Tarlov à partir d’autopsies :
Présence de cellules nerveuses ou ganglionnaires dans la paroi kystique, le reste
de la paroi est constituée de tissu conjonctif aspécifique. Multiples hypothèses
pathogéniques dans la littérature Consécutifs à une augmentation de pression
de LCR car :
Gradient céphalo-caudal corrélé à la topographie sacrée.
Antécédent de port de charges lourdes retrouvé.
Manœuvre de Vasalva augmente le volume du kyste constaté en per-
opératoire.
- Mécanisme de valve/ prolifération arachnoïdienne qui communique avec le
kyste avec l’espace sous arachndien bloquant le LCR dans le kyste retrouvé en
per-opératoire.
- Traumatique, antécédent de traumatisme à l’anamnèse.
Hémorragie/dépôts d’hémosidérine à l’histologie localement.
- Congénitale.
Génétiquement, ils sont rattachés à la famille des défauts du tube neural.
• Douleurs parfois intolérables, surtout en position assise malgré des
traitements antalgiques lourds (morphine).
• Troubles fonctionnels et moteurs quotidiens.
• Perte d’emploi et impossibilité parfois d’en retrouver en raison de leur
handicap.
• Méconnaissance de la maladie pour de nombreux médecins et experts, leurs
douleurs sont souvent qualifiées de psychosomatiques, ce qui laisse les
patients désemparés, voire dépressifs.
Les kystes de Tarlov sont situés dans la région S1 et S4 de la moelle épinière. Ils
se forment généralement sur les composants extra-duraux de racines nerveuses
sacrococcygien à la jonction de ganglion de la racine dorsale et postérieure
racines nerveuses et se posent entre le endonèvre et périnèvre. À l'occasion, ces
kystes sont observés dans la colonne thoracique. Cependant, ces kystes plus
couramment surviennent à la jonction S2 ou S3 du nerf dorsal du ganglion. Les
kystes sont souvent multiples, s'étendant autour de la circonférence du nerf, et
peut agrandir au fil du temps pour comprimer les racines nerveuses voisines,
pour provoquer l'érosion de l'os. Les kystes peuvent se trouver en avant de la
région du sacrum et ont été connus pour s'étendre dans la cavité abdominale.
Ces kystes, bien que rares, provoque souvent des douleurs abdominales sévères
de compression sur le kyste lui-même ainsi que les nerfs voisins. Dans cette pièce
osseuse maîtresse et inextensible, les kystes remplis de liquide céphalo-
rachidien sous pression, vont progressivement endommager les racines de
voisinage ainsi que celles qui les traversent.
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