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Unicité
Pour x fixé quelconque dans , considérons deux application p : et p
: deux
applications vérifiant
- p(x, 0) = p(x, 0) = 0.
- y , p(x, S(y)) = p(x, y) (x) et p(x, S(y)) = p (x, y) (x).
Supposons par récurrence que p(x, n) = p(x, n) = c, alors
p(x, S(n)) = p(x, n) (x) p(x, n*) = p(x, n) (x).
De même,
p(x, S(n)) = p (x, y) (x) p(x, n*) = p (x, y) (x).
Comme p(x, n) = p(x, n), on obtient
p(x, n) (x) = p (x, y) (x) p(x, n*) = p(x, n*).
Par application du théorème de récurrence, on a
p(x, n) = p(x, n).
pour tout n, donc p = p.
Existence
Pour montrer l’existence d’une telle application x, on peut montrer l’existence d’un élément p(x, S(y))
pour tout y . Posons
A = {y / p(x, S(y)) existe et p(x, S(y)) = p(x, y) (x)}.
Il est clair que 0, 1 A puisque p(x, 0) = 0 existe et
p(x, S(0)) = p(x, 1) = p(x, 0) (x) = 0(x) .
Supposons que n A et montrons que n* A. Pour cela, il suffit de vérifier que p(x, n*) existe. Par
définition
p(x,
n*) = p(x, S(n)).
Or on a
p(x, S(n)) = p(x, n) (x).
par récurrence. Comme p(x, n) , il existe un unique p(x, n) (x) . On en déduit l’existence de p(x, n*).
Donc n* A. L’axiome de récurrence montre que A = .
iii) Définissons l’application (x, y) x + y = x(y) de dans . C’est bien une loi de composition interne.
On a par ailleurs
- n , n + 0 = n(0) = n.
- p , q , p + S(q) = p(S(q)) = S( p(q)) = S(p + q).
- Avec S(0) = 1, il vient
n + 1 = n + S(0) = n(S(0)) = S( n(0)) = S(n).
iv) De même, définissons l’application (x, y) xy = p(x, y) de dans . C’est bien une loi de
composition interne. On a aussi
- n , n0 = p(n, 0) = 0