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CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
la lésion traumatique du diaphragme est rare, et généralement observée dans le contexte d’un traumatisme fermé suite à
un accident de la voie publique ou du travail. Inversement, dans les zones de guerre ou de violence sociale généralisée, les
blessures diaphragmatiques sont relativement plus fréquentes, suite à traumatisme pénétrant, par arme blanche ou arme à
feu. Comme pour toutes les pathologies traumatiques majeures, le patient est généralement un homme (M/F= 2/3), âgé entre
35 et 45 ans. . En condition d’urgence, les lésions dominantes, si elles sont présentes, dictent la voie d'abord. Les
chirurgiens viscéraux préfèrent l'approche abdominale, ce qui permet de réduire facilement les viscères herniés, de vérifier
l’absence de lésion intraabdominale associée et d'explorer les deux coupoles diaphragmatiques. La thoracotomie offre une
excellente exposition de la moitié droite du diaphragme. Les deux - laparotomie et thoracotomie - peuvent être étendues à la
poitrine ou à l'abdomen en cas de besoin. Du point de vue technique, plusieurs types de reconstruction ont été proposés.
Ce sont habituellement des gestes simples de reconstruction directe, parce qu’en phase aigue, il ne se produit pas la
rétraction qui peut rendre difficile, voire impossible, la reconstruction sans l'interposition de prothèse. La reconstruction à
points séparés en une seule couche de matériau résorbable ou non, mais toujours de gros calibre (fil de calibre 1 ou 2), avec
ou sans interposition de patchs prothétiques pour obtenir une tension uniforme sur la ligne de suture et d'éviter les
lacérations, parfois recouverte par un plaque prothétique, garanti d'excellents résultats avec des taux de récidive
négligeables. Dans notre cas on a pas utilisé de matériel prothétique vu le contexte d’urgence. L'approche laparoscopique
est évidemment réservée à des patients très sélectionnés, montrant une stabilité. hémodynamique absolue, ne nécessitant
pas de gestes complexes pour réparer des lésions concomitantes.