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Exercice 9. 1. Si aest tel que a(n−1)/2=a
net best tel que b(n−1)/2=b
n, alors (ab)(n−1)/2=
a
nb
n. De plus, 1
n= 1 donc si ab ≡1 (mod n), alors a
nb
n= 1. L’ensemble des entiers atel que
nest pseudo-premier d’Euler en base aest donc un sous-groupe de (Z/nZ∗,×).
Si le sous-groupe n’est pas strict, alors il existe un ´el´ement atel que a(n−1)/2=a
n=−1.
D’apr`es l’exercice 5 ci-dessus, il existe b, premier avec n, tel que b(n−1)/26≡ ±1 mod n, ce qui est
contradictoire.
2. L’ordre du sous-groupe ci-dessus divise strictement l’ordre du groupe des ´el´ements inversibles
modulo n. Il est donc inf´erieur `a ϕ(n)/2.
3. Si nest compos´e, il y a moins de la moiti´e des bases apour lesquelles nest pseudo-premier
d’Euler en base a.
Exercice 10. Si nest un pseudo-premier d’Euler en base a, alors a(n−1)/2=±1, donc an−1= 1
(mod n). La r´eciproque est fausse, car 91 est pseudo-premier de Fermat, mais n’est pas pseudo-
premier d’Euler en base 3. Le test de Solovay-Strassen est donc strictement plus puissant que
le test de Fermat.
Exercice 11. 1. 560 = 16 ×32 et modulo 561, on a 28×35 =1=2
561, mais 24×35 = 67 6=±1.
2. a) Soit b=at. Comme nest pseudo-premier fort en base a,b2i= 1 et b2i−1=−1 modulo net
donc aussi modulo pj. Par cons´equent, best d’ordre 2imodulo pj, en particulier 2idivise pj−1,
ce qui implique que i≤sj.
b) Comme nest pseudo-premier fort en base a, en particulier a(n−1)/2=±1. Or, si i < sj, alors pj≡
1 (mod 2i+1) et si i=sj, alors pj≡1+2j(mod 2i+1). Donc n=p1· · · pk≡(1 + 2i)r(mod 2i+1).
Comme 1 + 2iest d’ordre 2 dans Z/2i+1Z,rest pair si et seulement si n≡1 (mod 2i+1). D’autre
part, n−1
2= 2s−1t, on a a(n−1)/2= 1 si et seulement si s−1≥i, c’est-`a-dire si 2i+1 divise n−1.
On a bien l’´equivalence entre rpair et a(n−1)/2= 1.
c) L’ordre de atest 2i; ce n’est donc pas un carr´e modulo pjsi et seulement si i=sj, d’o`u
a
n=a
nt=at
n=at
p1· · · at
pk= (−1)r.
3. Dans ce cas, n−1=2tavec timpair. Si nest pseudo-premier d’Euler en base a, alors
at=a
n=±1. Dans les deux cas (+1 et −1), nest fortement pseudo-premier en base a.
Exercice 12. 1. 4p+ 1 est divisible par 5, car 4p≡(−1)p≡ −1 (mod 5), donc nest un entier.
(2p−2(p+1)/2+ 1)(2p+ 2(p+1)/2+ 1) = 4p+ 1 est compos´e, donc naussi (si p≥5).
2. D’apr`es le petit th´eor`eme de Fermat, 4p= 4 + kp, donc n−1 = 4p−4
5= 44p−1−1
5. Ce dernier
facteur est impair et multiple de p(si p6= 5, i.e. si p≥7).
3. Soit r=4p−1−1
5p=t
p. C’est un entier impair. 22p≡ −1 (mod n) donc 22rp ≡22t≡(−1)r≡
−1 (mod n), donc nest un nombre pseudo-premier fort en base 2. Chaque nombre premier p≥7
conduit `a un nombre compos´e dont 2 n’est pas t´emoin de Miller.
Exercice 13. Si pest premier, l’´egalit´e (X−a)p=Xp−avient de la lin´earit´e de x7→ xpdans
Z/pZ. R´eciproquement, si pest compos´e, soit qun facteur premier de pet soit kmaximal tel
que qk|p. Alors qkne divise pas p
qet est premier avec ap−q. Donc le coefficient de Xqdans le
d´eveloppement de (X−a)pn’est pas nul.
Exercice 14. 1. −1
n= (−1)(n−1)/2= (−1)2k= 1, donc (−1) est un r´esidu quadratique modulo
n, on peut poser −1 = i2.
2. (i+ 1)4= 1 + 4i+ 6i2+ 4i3+i4= 1 + 4i−6−4i+ 1 = −4 donc j4=−4/16 = −1/4 = k,
car comme n= 4k+ 1, kest l’inverse de −4 modulo n. D’o`u kk=j4k=jn−1= 1 d’apr`es le petit
th´eor`eme de Fermat.
3. Soit nun entier congru `a 1 modulo 4. Calculer k= (n−1)/4, puis kkmod n. Si le r´esultat est
diff´erent de 1, conclure que nn’est pas premier, sinon, nest peut-ˆetre premier.
4. Les premiers entiers compos´es qui passent ce test sont 561, 1 105, 1 729, 1 905, 2 465, 3 277, 4 033,
4 681, 6 601, 8 321, 8 481, 10 585 etc. Ceux qui sont soulign´es sont des nombres de Carmichael,
mais 2 821 et 8 911 sont des nombre de Carmichael qui ne sont pas pseudo-premiers pour ce test.