B.E.P. « métiers de l`hôtellerie »

publicité
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
Technologie de cuisine
Présentation de cours assistés par ordinateur
• 1 ère année
• Année terminale
QUALITE
GROS MATERIEL
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
technologie de cuisine 1ère année
La tenue et
comportements
professionnels
Structure d’une
brigade et
répartition du
travail
Le traitement
des déchets
Le gros et le
petits matériel
de cuisine
H.A.C.C.P.
Éducation du
goût et de
l’odorat
Les cuissons
Les
préparations de
base
Les sauces
émulsionnées
Les appareils et
crèmes de base
Les glaces et
pâtes de base
Les potages
Les secteurs ou
zones de travail
L’entretien des
locaux
électromécanique
L’histoire de la
cuisine
les fonds et
sauces de bases
Les modes de
liaisons
Le matériel
La gestion des produits
Les fiches techniques de fabrication
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
technologie de cuisine année terminale
Les abats
Les coquillages et
crustacés
Les fruits, les
légumes frais et secs
Les œufs et
ovoproduits
Les poissons
Les produits laitiers
Les corps gras
Les produits semi
élaborés
Les viandes
Les vins et alcool
Les volailles
Les gibiers
La conservation des
aliments
Les cuissons
complexes
Les pâtes, farinages
à base de céréales
Les plats cuisinés à
l’avance
LA TENUE DU CUISINIER
LA TOQUE
Elle peut être remplacée par
un calot ou une charlotte en
papier. Le port d’une coiffe
est obligatoire.
LE TOUR DE COU
Triangle en tissus très
léger, il permet d’absorber
la transpiration du cou.
LA VESTE
La veste blanche de préférence en
coton devra être changée aussi
souvent que nécessaire
Choisir un boutonnage anti-feu qui
permette de la retirer facilement
LE TABLIER
Le tablier blanc en coton est porté
assez bas pour protéger les genoux
LE PANTALON
Remarque
: tous
doivent
être changés aussi
Le pantalon
devra
êtreles
de éléments de la tenue LES
CHAUSSURES
souventen
que
possible
tous les jours dans De
lespréférence
cuisines de
préférence
coton,
blanc( ou
encentre
cuir, elle doivent être
confortables
avec de
semelles
). Lepied
portdedes chaussures de travail
en dehors
la cuisine
bleuhospitalier
et blanc, façon
Certains
poule
et interdit.
sans revers.
est
Les polyamides ( Nylon ) sontantidérapantes.
interdits parce
que modèle
inflammables
comportent une protection
supplémentaire métallique à la pointe du
pied.
•Les visites médicales d’embauche et
annuelle sont obligatoires.
•L’hygiène du corps doit être parfaite.
•Le lavage des mains est obligatoire à la
sortie des W.C. ( l’essuyage se fait avec
des serviettes en papier jetables )
•La propreté de la tenue doit être
irréprochable.
•Le port de bijoux est interdit en
cuisine ainsi que vernis à ongles.
•Il est interdit de fumer dans les
cuisines.
•L’accès aux cuisines est refusée aux
porteurs de maladies infectieuses et
aux animaux.
•Il est interdit de s’asseoir sur les
plans de travail.
•Il est interdit de goûter avec les
doigts.
LES QUALITES DU
CUISINIER
l’adaptation rapide
le sens des
responsabilités
le sens de solidarité
l’ordre et l’organisation
le sens de l’économie
le respect d’autrui
la discipline
la sobriété
la créativité
la ponctualité
la rapidité
le courage
la modestie
le calme
une bonne mémoire
la résistance
physique
la propreté
l’initiative
CONSIGNES DE SECURITE
Toute personne apercevant un début d ’incendie ou une
fumée anormale doit sans précipitation et dans le calme:
POUR UNE CUISINE EQUIPEE TOUT ELECTRIQUE
 Couper le courant avec le bouton d ’arrêt d ’urgence électrique
 Utiliser les extincteurs spéciaux
SURTOUT NE JAMAIS UTILISER D ’EAU !
CONSIGNES DE SECURITE
Toute personne apercevant un début d ’incendie ou une
fumée anormale doit sans précipitation et dans le calme:
POUR UNE CUISINE EQUIPEE GAZ
 Ne jamais essayer d ’éteindre le feu sans avoir au préalable,
fermé les vannes « arrêt gaz »
 Appeler les services de Sécurité, d ’Urgence ou les pompiers.
Téléphone: 18
 Actionner ou faire actionner les ouvrants de désenfumage
 Evacuer les locaux sans précipitation par les sorties les plus
proches
CONSIGNES DE SECURITE
MESURES A PRENDRE EN CAS DE FEU SUR UNE PERSONNE
 Développer entièrement la couverture anti-feu
et envelopper entièrement la victime
 Prévenir les secours
 En attendant l’arrivée des secours, placer la
victime dans un lieu chauffé et propre
Ne déshabillez pas le brûlé et ne faites rien qui le mettrait en danger
STRUCTURE D ’UNE
BRIGADE ET REPARTITION
DU TRAVAIL
STRUCTURE DE LA PROFESSION
DIRECTEUR DE LA RESTAURATION
SECTEUR "RESTAURANT"
Directeur de restaurant Directeur des banquets
(premier maître d'hotel )
SECTEUR "CUISINE"
Responsable du bar
Responsable des étages
CHEF DE CUISINE
Chef barman
Maître d'hotel d'étage
Second de cuisine
Chef de rang
Barman
Chef de rang
Chef de partie
Demi chef de rang
Commis de bar
Commis d'étage
commis de cuisine
Maître d'hotel
Commis de suite
Commis débarrasseur
Adjoint
Apprentis et stagiaires
Les différentes formes d’organisation du travail
COMPOSITION DE L’EQUIPE
L’équipe de cuisiniers travaillant sous la
responsabilité d’un chef porte le nom de
brigade. Son importance varie en fonction de :
 L’importance de l’exploitation
 L’organisation de la cuisine
 Le style de cuisine
 La surface de travail disponible
 Le matériel en place
 Le nombre de clients
La petite brigade:
Un chef, parfois le patron, assisté de plusieurs
commis ( cuisiniers qualifiés ).
Les brigades
La brigade moyenne:
Un chef, parfois le patron, assisté de plusieurs chefs
de parties : le saucier, le garde-manger,
l’entremétier, le rôtisseur, le pâtissier qui peuvent,
eux-mêmes, être assistés de commis.
La grande brigade:
Un chef, un sous-chef, le saucier, l’entremétier, le
pâtissier, le garde-manger, le rôtisseur, le tournant,
le communard. Ils sont assistés de commis. Parfois
dans les grandes maisons, le chef peut être nommé
directeur des cuisines et supervise le travail confié à
un autre chef.
Les rôles en cuisine
LE CHEF
LE SOUS CHEF
Dirige la cuisine et embauche le
personnel. Il est responsable de la
gestion de la cuisine. Il annonce les
plats au passe ( aboyeur )
Remplace le chef pendant ses
absences. C’est souvent un chef de
partie reconnu pour sa compétence.
LE SAUCIER
Elabore les plats en sauce, les fonds,
etc.. Son poste à moins d’importance
aujourd’hui qu’autrefois.
LE GARDE
MANGER
Prépare les viandes servies chaudes
ou froides, les farces, les galantines,
etc. Il est responsable de tous les
produits stockés en chambre froide.
Les rôles en cuisine
L’ENTREMETIER
Prépare les légumes, les garnitures,
les œufs, les entrées à base de
fromage et certains entremets de
cuisine en l’absence du pâtissier.
LE ROTISSEUR
Prépare les rôtis, les grillades et les
aliments traités en friture. Il peut
être assisté d’un grillardin et d’un
friturier.
LE PATISSIER
Elabore toutes les préparations
sucrées, les entremets de cuisine et
les pâtes utilisées dans les autres
postes. Il peut être assisté d’un
glacier.
LE POISSONNIER
Il prépare les produits de la mer,
les fumets, les sauces et les
garnitures qui les accompagnent.
LE TOURNANT
Il remplace les chefs de parties
absents. Il doit connaître tous les
postes.
LE COMMUNARD
Il prépare les repas du personnel.
C’est souvent un bon commis qui
assure ce travail
S’ajoute à cette brigade les premiers et seconds commis,
les apprentis et les stagiaires qui sont placés sous la
responsabilité des chefs de parties qui en assurent la
formation.
L’organisation en cuisine
L ’ORGANISATION
Agencement des différentes tâches ou
poste de travail et des facteurs de
production de façon à les disposer dans un
ordre logique permettant le bon
fonctionnement de la production.
La mise en œuvre d’une organisation suppose
que l’on réponde aux questions : “ quels sont
les pouvoirs de chacun et qui prend les
décisions ? Et quelles sont les liaisons
hiérarchiques et les responsabilités des uns
et des autres ? ”.
La lecture des tableaux de service
LA PLANIFICATION
C’est la prévision ( personnel et produit ) et
l’organisation selon un plan ou un schéma. Elle vise à
coordonner et à rendre cohérente entre elles les
activités individuelles autour d’un projet ( le menu
par exemple )
EXEMPLE DE TABLEAU DE SERVICE
Journées
Service
Du midi
8 h - 15 h
Service
du soir
16 h - 23 h
Lundi
Louis
Pascale
Repos
Gilles
Robert
Philippe
Repos
Repos
Mardi
Louis
Pascale
Antoinette
Repos
Robert
Philippe
Repos
Repos
Mercredi
Repos
Repos
Antoinette
Gilles
Repos
Repos
Carine
Christophe
Jeudi
Repos
Repos
Antoinette
Gilles
Repos
Repos
Carine
Christophe
Vendredi
Louis
Pascale
Repos
Gilles
Robert
Philippe
Carine
Christophe
Samedi
Louis
Pascale
Antoinette
Repos
Robert
Philippe
Carine
Christophe
Dimanche
Louis
Pascale
Antoinette
Repos
Robert
Philippe
Carine
Christophe
FICHE DE POSTE PATISSERIE RESTAURANT DU LYCEE
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Mises en place pour la carte été
fonds de tartelettes cuites
crème d ’amandes
crème pâtissière au Kirsch
crème au citron
poires pochées à la vanille et badiane
fondant au chocolat en cercle individuel
charlotte russe individuelle
entremet moka et caramel
pâte à bombe pour gratin de fruits
crème glacée à la vanille Bourbon
crème glacée chocolat caraïbe
sorbet au citrons de Provence
sorbet au fromage blanc
sorbets fruits rouges
crème Chantilly vanille
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Mises en place décors été
biscuits cuillères maison
croustillant aux agrumes
paillettes au sucre Vergeoise
éclats de chocolat marbré
coulis de fraises gariguettes
crème anglaise
fruits frais selon marché
Mise e,n place mignardises ( / pers.)
truffes chocolat à la poire Brana
tuile aux amandes
Arlette
tartelette au fruits ( selon marché )
LES SECTEURS OU ZONES DE
TRAVAIL, LA VENTILATION
Avant de dessiner le plan de la cuisine et de décider de
l’implantation des matériels, il faut tenir compte des
éléments suivants :
 Organisation
 Surface de la cuisine
 Type de clientèle
 Genre d’établissement
 Prix de vente proposé
 Heure d’ouverture
 Orientation
 Surfaces disponibles
LES TROIS REGLES D ’IMPLANTATION
 Il faut prévoir des circuits de denrées,
de matériels et de personnels, les plus
courts possibles.
 Le principe de la marche en avant doit
être impérativement respecté ( les
produits souillés ne doivent pas croiser les
produits sains ).
 Evaluer la nécessité de créer des
secteurs d’activité particuliers ( gardemanger, boucherie, pâtisserie, etc..
Réception,
bureaux, contrôle
Local
poubelles
Vestiaires
sanitaires
Chambres froides
négatives
économat
Chambres
froides positives
Local de
déboitage
Chambre
froide
légumes
Réserve
tubercule
légumerie
Laverie
batterie
Cuisine froide
(garde manger)
pâtisserie
Cuisine chaude
CIRCUITS DES PERSONNELS
Laverie
vaisselle
Réception,
bureaux, contrôle
Local
poubelles
Vestiaires
sanitaires
Chambres froides
négatives
économat
Chambres
froides positives
Local de
déboitage
Chambre
froide
légumes
Réserve
tubercule
légumerie
Laverie
batterie
Cuisine froide
(garde manger)
pâtisserie
Cuisine chaude
ARRIVEE DES MARCHANDISES
Laverie
vaisselle
Local
CIRCUIT MARCHANDISES
DANS LOCAUX
Vestiaires
Réception,
bureaux, contrôle
poubelles
sanitaires
Chambres froide s
négatives
économat
Chambres
froides positives
Local de
déboitage
Chambre
froide
légumes
Réserve
tubercule
légumerie
Laverie
batterie
Cuisine froide
(garde manger)
pâtisserie
Cuisine chaude
Laverie
vaisselle
Réception,
bureaux, contrôle
ChambresCIRCUIT
froide s
Local
poubelles
Vestiaires
sanitaires
PRODUITS SALES
négatives
économat
Chambres
froides positives
Local de
déboitage
Chambre
froide
légumes
Réserve
tubercule
légumerie
Laverie
batterie
Cuisine
froide
A LA
FIN
DU SERVICE !
(garde manger)
pâtisserie
Cuisine chaude
Laverie
vaisselle
LA VENTILATION
 La ventilation des locaux consiste à
extraire l’air vicié et à introduire de l’air
frais non pollué.
 Une ventilation efficace doit permettre
de créer des conditions de travail idéales
pour les personnels.
L’AIR VICIE OU POLLUE EST SOURCE DE NUISANCES
POUR LE PERSONNEL EVOLUANT DANS UNE CUISINE
Nature des nuisances
Air chaud
Vapeurs grasses
Acroléine
Vapeur d’eau
Origine
Contact de l’air ambiant avec les parties
chaudes de la cuisine
Fonctionnement des friteuses
Décomposition des graisses, et du beurre
par surcuisson
Toutes les cuissons dans un liquide
décompression des cuiseurs vapeur
Utilisation du lave vaisselle
Monoxyde de carbone (CO) Combustion incomplète du gaz
Produits d’entretien
Décapant utilisé pour les fours et les
fourneaux ; eau de Javel
Nuisances
Fatigue, sudation
Danger d’incendie
Irritation respiratoire
Dépôt sur les sols et les vêtements de cuisine
Vapeur très irritante pour les yeux et la
gorge
Humidité excessive
Condensation sur le sol (risque de chute) et
sur les murs de la cuisine
Transformation de la vapeur d’eau en buée
opaque
Maux de tête
Vertiges
Syncope
Maux de tête
Respiration difficile
Irritation de la gorge
TOURELLE
CONDUIT
FILTRE
VAPEURS, CHALEUR,
AIR VICIE
HOTTE
PIANO
AIR FRAIS
L ’ENTRETIEN DES
LOCAUX
Hygiène des locaux et des matériels
La réglementation en matière d’hygiène ( règlement
178/2002 du Parlement Européen + démarche H.A.C.C.P. )
oblige à la mise en place d’un ensemble de documents pour
assurer un suivi efficace des opérations de
nettoyage-désinfection :
Plan de
nettoyage des
locaux
Fiche de
procédures ou
modes opératoires
Extrait de l’arrêté
« Les locaux doivent être propres et
en
bon état d’entretien ; ils ne doivent
pas entraîner un risque de contamination
microbienne des aliments.
Tous les matériels et équipements avec lesquels les
denrées alimentaires entrent en contact doivent être
maintenus propres en permanence ; ils doivent être
faciles à nettoyer et à désinfecter. »
Détergent et désinfectant
NETTOYER
=
AGIR SUR LES
SALISSURES
DESINFECTER
=
AGIR SUR LES
MICROBES
Fiches de procédures
Document qui énonce
l’ensemble des opérations à
réaliser pour effectuer un
nettoyage ou une
désinfection pour un
matériel ou un secteur donné





- Affiche au mur
- Document dans le
bureau du chef
FICHE DE PROCEDURE
Fréquence
Matériel nécessaire
Méthode de travail
Produit utilisé
Sécurité
Plan de nettoyage-désinfection
Document qui résume
l’ensemble de l’organisation
générale du nettoyage et de la
désinfection du secteur de
cuisine et de la salle de
restaurant PLAN DE NETTOYAGE




- Affiche au mur
- Document dans le
bureau du chef
- DESINFECTION
Matériel
Moment et fréquence
Mode opératoire
Responsable
LA GESTION DES
DECHETS
Depuis l’année 2002, la loi prévoit l’interdiction de la mise
en décharge de déchets non triés et non traités. On doit
donc privilégier les deux opérations suivantes :
Le recyclage
C’est à dire la récupération
de matériaux usagés,
La valorisation
transformés pour donner de
nouveaux produits finis, C’est à dire la récupération
du produit usagé ou d’une
commercialisables à leur
partie de celui ci en vue d’en
tour
réutiliser la matière ou la
capacité énergétique pour un
nouvel usage.
LES DECHETS PRODUITS EN RESTAURATION
DECHETS
ALIMENTAIRES
EMBALLAGES
HUILES
ALIMENTAIRES
CONTENEURS
ETANCHES
ALIMENTATION
ANIMALE
CONTENEURS
SELON
NATURE
COMPOST
RECYCLAGE
SAVON
RECUPERATEURS
SPECIAUX
PEINTURE
LUBRIFIANTS
LE DEBARRASSAGE DES DECHETS
DANS LA CUISINE
DANS LE LOCAL EXTERIEUR
 Poubelles équipées de
sacs étanches et
jetables
 Conteneurs de couleur,
réfrigérés
 Sortie après chaque
service
 Stockés à l ’abri des rongeurs
et des animaux
 Ramassage assuré par le
service municipal de la voirie
Réglementations:
TOUS LES JOURS
!!!
PAQUET HYGIENE
Réglement 178/2002 du Parlement Européen « FOOD LAW »
L ’ENTRETIEN DES CONTENEURS
 Manipuler les conteneurs en dehors des périodes de
services dans la cuisine
 Nettoyer et désinfecter les conteneurs et le local
avec les produits lessiviels corrects ( détergents désinfectants )
 Vérifier l ’état général de bonne propreté du local
 S ’assurer du ramassage fréquent et régulier des
conteneurs
LA GASTRO - NORME
« C ’est la normalisation des dimensions intérieures des appareils
utilisés en Grande Cuisine, pour les cuissons, stockages divers,
réfrigération, manutention, …
Ces normes spécifiques sont retenues par les principaux
constructeur Européens … »
GN 1/1
GN 1/2
GN 2/3
2
6
5
5
3
5
4
3
0
1
7
6
GN 1/4
325
325
325
GN 1/3
A afficher obligatoirement sur le lieu d ’utilisation
ATTENTION
SECURITE DU TRAVAIL
PRECAUTIONS A OBSERVER
1.
L ’utilisation de cette machine est interdite à toute personne non
habilitée.
2.
Interdiction formelle d ’introduire les mains dans la zone de travail
pendant le fonctionnement.
ZONES INTERDITES
MELANGEUR:
COUPE PAIN:
intérieur de la cuve
alimentation et évacuation
HACHOIR:
COUPE LEGUMES:
goulotte d ’alimentation
PASSE TOUT:
alimentation et évacuation
intérieur de la cuve
chambre d ’épluchage
EPLUCHEUSE:
3.
N ’utilisez que les équipements livrés avec la machine ( pilon, etc… ).
Prohiber couteau, fourchette.
4.
Toujours arrêter la machine avant toute intervention ou démontage.
5.
Respecter les consignes et conseils d ’utilisation figurant sur le mode
d ’emploi joint à la machine
LE MATERIEL
ELECTROMECANIQUE
« ensemble des appareils possédant
un moteur électrique »
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: Parmentière
EPLUCHEUSE A LEGUME ou PARMENTIERE
Cylindre abrasif frottant les
légumes en rotation dans une cuve
Eplucher les pommes de terre et tous les
autres légumes de forme oblongue
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: coupe légumes
Coupe - légumes
Disque rotatif éminceur ou
râpeur + cuve.
Emincer les légumes (rondelles,
julienne). Râper les légumes.
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: Cutter Mixer
CUTTER MIXER
Couteau lame + cuve
Réaliser des farces, des viandes
hachées, des pâtés, ...
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: Mixer plongeant
MIXER PLONGEANT
Couteau en métal fixé sur
un axe
Hacher finement et mélanger des
potages, des sauces, émulsionner
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: Batteur mélangeur
BATTEUR MELANGEUR
Fouets rotatifs, crochet,
feuille
Fouetter une crème, des blancs d ’œufs…
Pétrir une pâte
mélanger des ingrédients
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUES: trancheur universel
TRANCHEUR UNIVERSEL
Disque lame rotatif sur un
plateau.
Trancher finement une pièce de viande
ou de charcuterie.
ENTRETIEN ET SECURITE DU MATERIEL ELECTROMECANIQUE ET DE PREPARATION
RISQUE
D’ACCIDENT
RISQUE
ELECTRIQUE
 Débrancher systématiquement l’appareil avant
de réaliser l’entretien.
 Manipuler toujours les couteaux avec
précaution.
 Repérer avant la première utilisation les
organes ou dispositifs de sécurité :
 Bouton “ arrêt d’urgence ” ou coup de poing
 Poussoir, goulotte de protection
ENTRETIEN ET SECURITE DU MATERIEL ELECTROMECANIQUE ET DE PREPARATION
RISQUE
DE MAINTENANCE
RISQUE
MICROBIEN
 Démonter tous les accessoires et les pièces
amovibles avec précaution.
 Laver et désinfecter toutes les pièces ainsi que
les intérieurs de cuve.
 Stocker les accessoires à l’abri des
contaminations : filmer et ranger en chambre
froide réfrigérée.
LES APPAREILS ELECTROMECANIQUE EN RESTAURATION
 Ils sont utilisés en restauration classique et
collective. Grâce à leurs performances techniques
et à leur précision, les professionnels n’hésitent plus
à investir dans cet équipement.
 Les grandes structures de restauration ( cuisine
centrale) les utilisent à haut rendement pour
satisfaire leur production et maîtriser leur coût de
fonctionnement.
 Ces matériels facilitent les préparations
préliminaires (épluchage, lavage…) et de base (
pâte, appareils …)
L ’HISTOIRE DE LA
CUISINE
La civilisation
romaine
Apicius
rédigene
lemangeaient
plus ancien pas
livre
Les gaulois
de cuisine.
que des sangliers !
Archestrate
( gastronome
)
Ils
étaient experts
en charcuterie
étudie
et céréales
devient lequi
C ’est les
unealiments
bouillis de
premier
était
à laéditeur
base degastronomique
leur alimentation.
Les récipients de cuisson sont posés
directement sur le feu. Les rôtis, les
ragoûts et les cuissons dans un liquide
sont les trois modes de cuisson le plus
souvent mis en œuvre.
Taillevent
( 1314 - 1395 )
rédige le Viandier
Les oubleyeurs,
pâtissiers, fabriquaient
et vendaient les
pâtisseries
Les repas étaient à
base de soupes,
de rôtis à la broche,
de légumes cuits à l ’eau.
LE MOYEN-AGE
On utilise beaucoup les épices dans
la cuisine mais assez peu les
matières grasses. Les sauces sont
souvent très acides et très relevées.
Les fourneaux apparaissent vers le
XIIIe siècle. Les premières
brigades de cuisine voient le jour.
Les métiers de l’alimentation se
structurent.
La Renaissance
La Varenne rédige
le “ cuisinier françois ”.
Il modifie
considérablement
les techniques culinaires.
Apparition de la pâte
à choux (POPELLINI
pâtissier des Médicis )
Les variétés de
légumes en provenance
des pays étrangers se
multiplient. Les
manières de cuisiner
dans les cheminées
évoluent. Le matériel
La fourchette apparaît sous
se perfectionne. Le
Catherine de Médicis au 16e mais ne nombre de plats servis
possède que deux dents
dans un repas diminue
sensiblement.
La complexité des techniques culinaires
ajoutée aux savoirs des cuisiniers vont
permettre l’amélioration de la cuisine.
C’est l’apparition des roux, des sauces,
des réductions, des mousses, ... Les
différentes professions des métiers de
bouches bien structurées se distinguent
chacune par des activités bien précises.
C’est l’avènement de la grande cuisine
Le XVIIe et
XVIIIe siècle
Procopio vend les premières glaces à Paris.
Vatel gère les cuisines du château des Condé à Chantilly
où il invente la crème du même nom.
Parmentier essaie de faire manger des pommes de terre
au peuple.
François Pierre de la Varenne écrit « le cuisinier
français »
La période révolutionnaire et post - révolutionnaire
XVIIe et XIXe
Boulanger ouvre le premier restaurant en 1765.
Grimaud de la Reynière (1758-1837) crée les “jury dégustateur”.
Brillat Savarin, gastronome célèbre écrit La physiologie du goût
Pendant la Révolution les nobles choisissent
l’exil emmenant leurs cuisiniers. Ceux qui
resteront ouvriront les premiers
restaurants. Les plats portent désormais
des appellations précises. Les fourneaux en
fonte remplacent les “ potagers ”. Des
matériels nouveaux et plus performants
apparaissent.
Nicolas Appert invente « l ’appertisation »: les premières
conserves
Le XIXe siècle « L’âge d’or de la cuisine française »
Antonin Carême (1784-1833 ) développe les
présentations des plats dans des décors
fastueux. Auguste Escoffier (1846-1935)
rédige le guide culinaire. Curnonsky est élu
« prince des gastronomes ». Prosper Montagné
publie le « Larousse gastronomique »
De nouveaux modes de cuissons
apparaissent ( poêler, braiser ) ainsi que
de nouveaux matériels, sans oublier de
nouveaux produits ( sucre de betterave,
margarine, ... )
Les premier fourneaux à gaz sont présentés à l ’exposition
universelle de Munich, Tellier met au point le
réfrigérateur, Delessert met au point la fabrication du
sucre de betterave, ...
La première moitié du XXé siècle
Curnonsky est élu en 1926 “ Prince des gastronomes ”.
La mère Brazier initie le jeune Bocuse au métier de
cuisinier, tandis que Fernand Point triomphe dans sa
“ Pyramide ” de Vienne.
1900 :LE GUIDE MICHELIN
1936: LES CONGES PAYES
Les innovations culinaires naissent au
cœur des régions et non plus seulement
à Paris. C’est l’apparition de la cuisine
régionale. Parallèlement les techniques
de cuisine évoluent peu et sont assez
conservatrices de celles enseignées par
Escoffier et Carême.
La seconde moitié du XXe siècle
A. Dumaine•LES
attire
le Tout-Paris à Saulieu, P. Bocuse crée la
DIX COMMANDEMENT DE LA NOUVELLE CUISINE
soupe V.G.E. et Raymond Oliver réalise des émissions
• évolution des
goût des
français vers une
cuisine plus meilleur
légère
télévisés.
Joël
Robuchon
devient
ouvrier de France en
• refus de la complication inutile: esthétique de la simplicité
1976.
• la cuisine du marché: carte plus limité, moins de stock
Auteur
du livre “ la grande cuisine minceur ”, Michel Guérard
• légèreté: réduction des matière grasses et de la farine
est le
précurseur d’une cuisine différente, nouvelle et légère.
• des cuissons moins longues: préservation des vitamines
Bernard
Loiseau
reprend
le restaurant de A.Dumaine et
• retour de
la gastronomie
régionale
• l ’inventionles trois étoiles Michelin mais il met fin à ses jours
conquiert
Georges
Pralus développe le
• ouverture sur le monde
en 2002.
procédé
sous
vide
à partir
de agréable, service moins rigide
• valorisation
du plaisir:
présentation
des plats, cadre
Marc
Veyrat,
un savoyard
autodidacte cuisine les plantes de
•
intégration
des
techniques
modernes
1974
montagne et impose son génie.
Alain Ducasse entre dans la légende en obtenant neuf étoiles
au
trois
à Paris trois
à New
York
troisdes
à Monaco )
LaMichelin
cuisine (se
simplifie,
s’allège.
C’est
le et
temps
Quelques
grandes
figures Cette
: Guy Savoy,
Marc
cuissonsautres
courtes
et précises.
période
estHaeberlin,
Georges
Blanc,
Michel Troigros,
Guy“Martin,
marquée
par l’apparition
d’uneMichel
modeBras,
appelée
cuisine
Alain Passard, Anne Sophie Pic, Yannick Allieno, Michel Trama,
moderne ”. C’est aussi le retour des plats rustiques.
…
ANALYSE SENSORIELLE
LA VUE
L’OUÏE
LE TOUCHER
L’ODORAT
LE GOÛT
LE GOÛT ( la température, la
saveur, les sensations
gustatives)
Froid, chaud, tiède…
LA VUE ( aspect général,
taille, couleur, forme)
Brillant, foncé, terne,
ovale, ronde, ...
Salé, sucré, acide, amer,…
tendre, dur, collant, ...
L ’OUÏE ( le bruit,
la sonorité )
Craquant,
croustillant,
croquant...
L ’ODORAT (parfum, odeur,
arôme, ...
Forte, acidulée, agréable,
épicée, parfumée
LE TOUCHER ( la température, la consistance )
Craquant, crémeux, filandreux, fondant, lisse, moelleux, onctueux,
… Froid, chaud, tiède
LES CUISSONS
LES MODES DE CUISSON
« Cuire un aliment, c ’est l ’exposer à la
chaleur, ou à des radiations capables de le
chauffer pour le modifier ou le transformer sur
le plan physico-chimique. »
Les différents moyens de transfert de la chaleur
habituellement utilisés en cuisine:
L ’air chaud
Les liquides
bouillants
L ’eau de constitution
des aliments
Les corps
gras
Les ondes et rayons
électromagnétiques
CUISSON AVEC BRUNISSEMENT
Mode de cuisson utilisant les propriétés d’absorptionrestitution de chaleur des fluides (de type air, graisse)
et de certains matériaux, voire des propriétés
d’élévation de T°C par certains rayonnements, pour des
cuissons courtes (à l’exception de la cuisson à basse
température)
HAUTE TEMPERATURE
T°C > +100°C
BASSE TEMPERATURE
T°C < +100°C
Rôtir, en croûte,
sauter, griller,
plancha, frire, à la
broche, salamandre
Fumer à chaud,
séchage, cuire à basse
température, confire
CUISSON SANS BRUNISSEMENT
Mode de cuisson utilisant le principe de la vaporisation
soit extérieur au produit (dans l’enceinte), soit intérieur
(eau de constitution)
DEPART T° BASSE
DEPART T° HAUTE
(par contact avec un liquide)
(par contact avec un liquide)
Pocher départ à froid:
Pocher départ à chaud:
court-bouillon, court-mouillement,
réalisation de bouillons, cuisson des
féculents, braiser des légumes,
glacer des légumes, cuisson sous
vide à juste température
cuire à l’anglaise, cuire à blanc,
cuire dans un blanc, cuire à la nage,
cuire sous vide
AUTRES
(par rayonnement)
Cuire au four micro-ondes
(par contact avec un gaz)
Cuire à la vapeur, étuver, cuire en
papillote, …
CUISSON EN ATMOSPHERE COMBINE
Mode de cuisson associant une cuisson en atmosphère
sèche et une cuisson en atmosphère humide.
Cuisson atmosphère
sèche puis humide
AUTRES MODES DE TRAITEMENTS
(conduisant à des résultats comparables à des
cuissons sans l’action de la chaleur)
Poêler, poêler
Action d’agents chimiques :
moderne, ragoût,
• Acide
braiser
• Alcool
• Sucre, sel (provoquant une déshydratation
totale ou partielle du produit)
Cuisson en atmosphère• Enzymes (dont les enzymes protéalytiques)
humide puis sèche présentent dans papaye, ananas , figue…
Basse température,
Rôtir (technique de
pocher viande, volaille,
avant de rôtir)
Juste température
Cuisson-conservation sous
vide (cuisson basse
température <+68°C non
applicable aux légumes)
LE BUT DES CUISSONS
Améliorer le goût et la saveur
des aliments
Attendrir les aliments et les rendre
plus faciles à manger
Aseptiser les aliments en
détruisant les micro-organisme
indésirables
Et bien sur, stimuler
l ’appétit
VITAMINES A, B, C, D, PP
DISSOLUTION ou DESTRUCTION
LIPIDES
FUSION
puis
DECOMPOSITION
PROTIDES
COAGULATION
CHANGEMENT
DE COULEUR
SELS MINERAUX
Mg, Na, Ca
DISSOLUTION
LIQUIDES
EBULLITION
puis
EVAPORATION
GLUCIDES
EPAISSISSEMENT
puis
COLORATION
DISSOLUTION
puis
CARAMELISATION
Il faut choisir un mode de cuisson en tenant
compte des éléments suivants:
 La taille de l ’aliment
 La catégorie du morceau de viande
La structure et la nature des aliments
 L ’objectif souhaité
ROTIR
Cuisson avec brunissement
D ’une façon générale le cuisinier fait
rôtir des pièces pour plusieurs personnes
1.
chauffer le four 200 / 250 °C
2.
préparations préliminaires
3.
Principe de la technique
placer la pièce enduite de MG dans un
récipient proportionnel.
Constituer par la chaleur vive une
4.
croûte
ou moins colorée riche
retourner la pièce en
cours plus
de cuisson
6.
débarrasser et maintenir au chaud
7.
réaliser le jus
en goût et maintenir ainsi les
5. arroser (nourrir) la pièce
saveurs à l ’intérieur de l ’aliment.
CUISSON EN ATMOSPHERE COMBINE
POELER
Le cuisinier fait poêler les pièces
de viande pour plusieurs personnes ou des
volailles entière dont la texture
est relativement sèche
1. chauffer le four à bonne température
2. placer viande sur parures + GA
Principe de la technique
3. couvrir le récipient et mettre au four
Exposer un aliment à la chaleur
4. retourner et arroser en cours de cuisson
en le plaçant sur une GA dans
un cuisson
récipient creux muni d ’un
5. retirer couvercle en fin de
couvercle pour en limiter
6. débarrasser et confectionner le fond
le dessèchement
7. glacer la pièce si servie entière en salle
SAUTER
Cuisson avec brunissement
Le cuisinier fait sauter de petites pièces
nécessitant des cuissons courtes
1.
préparations préliminaires.
2. chauffer le récipient proportionnel à
Principe de la technique
la taille de l ’aliment.
3. Ajouter la MG.
Cuire rapidement à feu vif un
aliment dans une faible
4. déposer la pièce dans le sautoir.
quantité de matière grasse.
5. Retourner à mi - cuisson.
6. Terminer la cuisson
FRIRE
Cuisson avec brunissement
Le cuisinier fait frire des aliments de
petites taille. Certains de ces aliments
peuvent être enrobés de pâte à frire,
ou paner, ou simplement enrobé de farine
1.
chauffer le bain de MG à 150 /Principe
180°C de la technique
2.
préparations préliminaires.
Plonger un aliment dans une
3. éponger les éléments à cuire, les enrober
grande quantité de matière
éventuellement.
grasse portée à haute
4. plonger par petite quantité
température
5.
cuire en 1 ou 2 fois et éponger sur papier
absorbant. Saler hors du bain de friture.
GRILLER
Cuisson avec brunissement
Le cuisinier fait griller de petites pièces
nécessitant une cuisson courte
1.
chauffer le gril
Principe de la technique
2. préparations préliminairesExposer un aliment à la
chaleur intense d ’un gril afin
3. placer la pièce en diagonale
de constituer une « croûte »
4. quadriller et retournerautour de celui ci et de mieux
préserver les valeurs sapides
5. quadriller et terminer cuisson
de l ’aliment
6. débarrasser et maintenir au chaud
Cuisson sans brunissement ou
SOUS VIDE
Avec brunissement si la pièce est au
préalable marquée
D ’une façon générale le cuisinier doit
toujours cuire sous-vide des produits
très frais
1.
préparations préliminaires.
2. conditionnement dans les
sachets.
Principe
de la technique
3. mise sous vide et cuisson bain marie ou
Placer l ’aliment dans le
vapeur.
sachet et retirer l ’air de
4. refroidissement rapide.
façon à retarder le développement
L ’air peut être remplacé
5. stockage entre0 etmicrobien.
3°C.
en partie par un gaz neutre
6. Réchauffage dans ou hors sachet.
CUIRE A
LA VAPEUR
CUISSON SANS BRUNISSEMENT
Le cuisinier cuit des aliments de petites
taille et de même calibre. Tous les aliments
pouvant être pochés peuvent être
traités à la vapeur
1. chauffer le four ou l ’élément liquide
Principe de la technique
à bonne température.
Cuire un aliment2.
en lCalibrer
’exposant
la
lesàaliments.
vapeur dégagée par un liquide en
3. Cuire les aliments dans les paniers
ébullition, ceci afin de maintenir les
perforés
saveurs à l ’intérieur ou de lui donner
une saveur
4. subtile.
couvrir ou fermer pour empêcher la
vapeur de s ’ échapper.
CUIRE DANS UN LIQUIDE
Départ à froid
La cuisson débute dans un liquide
froid puis continue dans un liquide
bouillant ou frémissant. Il y a
échange entre les aliments, la GA
et le liquide de cuisson.
C ’est le phénomène d ’osmose
Départ à chaud
La cuisson débute dans un liquide
chaud. Il y a meilleur
préservation des qualités
organoleptiques des aliments par
coagulation des protéines
extérieures qui emprisonnent
les saveurs et les éléments
nutritifs.
CUISSON EN ATMOSPHERE COMBINEE
BRAISER
Légumes et poissons
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Suer la G.A.
Plaquer les aliments
Mouiller.
Cuire doucement
Décanter, corriger
l ’assaisonnement.
Réserver au chaud.
Viandes, abats et volailles
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Mariner
Rissoler ou raidir les
aliments
Suer la G.A.
Déglacer et compléter le
mouillement.
Cuire doucement à couvert
Lier le fond et glacer .
CUIRE EN SAUCE OU RAGOUT
CUISSON EN ATMOSPHERE COMBINEE
Le cuisinier fait cuire en sauce des
aliments qui nécessitent une
cuisson longue
1.
2.
3.
4.
5.
Rissoler ou raidir les aliments.
Principe de la technique
Suer la G.A. , singer et torréfier.
Constituer
par la chaleur vive une croûte
Déglacer et compléter
le mouillement.
plus ou moins colorée et très riche en goût.
Cuire doucement àPuis
couvert.
par mouillement, disperser ces
substances
sapides dans la sauce.
Décanter, dégraisser
et corriger
l ’assaisonnement
LES PREPARATIONS DE
BASE
LES COURTS BOUILLONS
Le court bouillon simple
Placer les aliments à pocher dans de l’eau salée
additionnée de tranches de citron pelés à vif.
Conduire la cuisson lentement.
Le court bouillon au lait
Réunir le lait ( 1/5 du volume ) et l’eau ( 4/5 du volume ).
Ajouter le sel ( 15 g au litre ) et les tranches de citron.
Conduire la cuisson très lentement.
Le court bouillon classique ou au vin blanc
Cuire les carottes, les oignons cloutés, le bouquet garni
dans de l’eau salée. Refroidir. Placer l’aliment dans ce
court bouillon froid puis cuire lentement.
LES BEURRES COMPOSES
Beurres additionnés d’éléments crus
Préparer les ingrédients. Travailler le beurre en
pommade. Mixer le beurre avec tous les
ingrédients pour obtenir une parfaite
homogénéité. Disposer le beurre dans un papier
sulfurisé ou un film plastique, puis réaliser un
cylindre et réserver au frais. Détaillé ensuite
en tranches fines
LES BEURRES COMPOSES
Beurres additionnés d’éléments cuits
Préparer les ingrédients. Les cuire. Travailler le
beurre en pommade. Mixer le beurre avec tous
les ingrédients pour obtenir une parfaite
homogénéité. Disposer le beurre dans un papier
sulfurisé ou un film plastique, puis réaliser un
cylindre et réserver au frais. Détailler
ensuite en tranches fines.
LES BEURRES COMPOSES
Beurres confectionnés à chaud
Concasser les carcasses de crustacés qui par
une cuisson préalable doivent avoir une couleur
rouge. Chauffer en y ajoutant le beurre.
Passer ensuite le beurre à l’étamine dans de
l’eau glacée. Egoutter le beurre figé puis le
faire refondre pour qu’il retrouve une parfaite
homogénéité.
LES FARCES
DUXELLES A FARCIR
Beurre, échalotes, champignons, vin blanc, fond de
veau tomaté, mie de pain fraîche, assaisonnement
Suer les échalotes. Ajouter les champignons
hachés. Cuire jusqu'à évaporation complète. On
obtient une Duxelles sèche. Mouiller avec le vin
blanc, le fond voire la Mornay. Réduire. Lier avec
la mie de pain, rectifier l’assaisonnement.
FARCE MOUSSELINE
Un élément de base ( maigre de viande ou chair de
poisson ), blanc d’œuf ( facultatif ) ou œufs
entiers, crème, sel, poivre, muscade.
Mixer l’élément principal. Incorporer à la chair
mixée les blancs d’œufs ou les œufs entiers.
Détendre ensuite avec la crème en la lissant sur
de la glace à l’aide d’une spatule pour obtenir
une farce légère et souple. Assaisonner.
FARCE A GRATIN
Lard gras, foie de volailles, échalotes, cognac,
thym, assaisonnement
Faire fondre le lard gras coupé en dès. Saisir les
foies dans la graisse de fonte. Assaisonner et
ajouter les foies coupés. Ajouter les échalotes
et le thym. Flamber. Egoutter. Mixer.
FARCE COMMUNE
Viande cuite de desserte ( pot au feu , volailles
pochées, parures de rôtis ), crème, œufs, persil,
assaisonnement, etc.
Hacher les divers ingrédients. Ajouter selon
les recettes de la crème ou des œufs et du
persil haché. Assaisonner
FARCE A PATE
Maigre et gras de porc, parfois veau + l’élément qui
détermine l’appellation, foies, œufs, farine,
assaisonnement divers, etc.
Hacher le porc avec une partie de la chair qui
détermine l’appellation, le gras, les foies avec
l’assaisonnement. Monter la terrine et cuire au
bain-marie. Les techniques et les recettes sont
ici multiples.
LES MARINADES
ROLES DES MARINADES
 Attendrir la chair souvent dure de
certains aliments ( c’est l’action de
l’acidité de la préparation qui permet
cette réaction ).
 Donner du goût aux aliments placés
en marinade ( échange de saveurs )
 Prolonger la conservation ( l’huile,
l’acidité et le froid créent un milieu peu
favorable à une multiplication des
germes indésirables ).
Marinade crue
Viande, carottes, oignons, ail, poivre en
grain, bouquet garni, vin, vinaigre, alcool,
huile
 Réunir la garniture aromatique dans un
récipient assez haut. Déposer l’aliment à
traiter. Couvrir de vin et ajouter un peu de
vinaigre et d’huile. Réserver au frais.
 Marinade utilisée pour les viandes de
boucherie et gibier.
Marinade cuite
Viande, carottes, oignons, ail, poivre en
grains, bouquet garni, vin, vinaigre, alcool,
huile.
 Suer la G.A. dans un récipient assez haut.
Mouiller de vin et ajouter un peu de
vinaigre et d’huile. Cuire 30 min. environ.
Refroidir puis immerger la pièce. Réserver
au frais.
 Cette marinade utilisée pour les viandes de
boucherie et gibiers permet d’accélérer les
échanges de saveurs.
Marinade instantanée
Huile , jus de citron, assaisonnement, cognac, etc.
La composition varie en fonction de l’aliment à
traiter : fruits, poissons, légumes, ...
 Disposer les éléments dans une plaque.
Ajouter l’huile et le jus de citron. Placer les
aliments en marinade quelque minutes ou
quelques heures au frais en fonction de
l’aliment et du but recherché.
LES GELEES
Les gelées sont obtenues en cuisine, en
clarifiant un fond de base ( brun ou blanc )
de viande, de volaille, de gibier ou de
poisson.
Elles sont transparentes, se solidifient en
refroidissant, leur consistance est
fonction des principes gélatineux qu’elles
contiennent.
Les gelées sont utilisées pour accompagner
certains plats froids et pour lustrer les
pièces froides de viande, de gibier, ...
MATIGNON
Garniture aromatique taillée en fine paysanne, suée
au beurre, puis déglacée au vin blanc ou du madère.
La Matignon est composée de carottes, d’oignons, de
céleri, de jambon cru et d’un bouquet garni.
MIREPOIX
Garniture aromatique taillée en dès et rissolée,
composée généralement de carottes, d’oignons, de
céleri, de poitrine de porc et d’un bouquet garni.
LES FONDS
LES SAUCES DE BASE
LES FONDS BLANCS
1. Eléments nutritifs
 BLANCHIR
2. Mouillement
 EAU FROIDE
3. Garniture aromatique
 CUIRE 4 à 5 HEURES,
ECUMER,DEGRAISSER
Exemples: marmite de bœuf, fond blanc de veau ou volaille
LES FONDS BRUNS
1. Eléments nutritifs
 COLORER AU FOUR
2. Garniture aromatique
 AJOUTER et SUER
3. Mouillement
 CUIRE 4 à 5 HEURES,
ECUMER,DEGRAISSER
Exemples: fond brun de veau, de volaille, de gibier, 1/2
glace
LES FUMETS
1. Garniture aromatique
 SUER AU BEURRE
2. Eléments nutritifs
 DEGORGER, EGOUTTER et SUER
3. Mouillement
 VIN BLANC ou ROUGE et
EAU CUISSON 20 minutes
Exemples: fumet de poisson au vin blanc ou vin rouge
REMARQUE
Après refroidissement
rapide en cellule, les fonds
se conservent au frais
à +3°C, au maximum 6 jours
s ’ils ont été refroidis
dans des conditions d ’hygiène
rigoureuses.
LES SAUCES DE BASE
Fond de veau brun lié
sauce charcutière, madère
Fond brun
de veau
Fécule diluée
ou roux brun
Fond brun
de volaille
Fécule diluée
ou roux brun
Fond brun
de gibier
Fécule diluée
ou espagnole
Fond blanc
de veau
Roux blanc
Velouté de veau
sauce allemande, poulette
Fond blanc
de volaille
Roux blanc
Velouté de volaille
sauce suprême, ivoire
Fond brun
de volaille
Roux blanc ou
réduction crémée
lait
Roux blanc
Fond brun de volaille lié
sauce chasseur, bigarade
Sauce poivrade
sauce Diane, Grand Veneur
Velouté de poisson
sauce Bercy, Marinière
Béchamel
Sauce mornay, Soubise
LES LIAISONS
FARINE TORREFIEE
 Colorer au four la farine répartie
uniformément sur une plaque, sous
faible épaisseur.
 Singer et exposer l ’aliment à la
chaleur directe du four
Ragoûts, estouffade,
navarin
BEURRE MANIE
Beurre en pommade mélangé en proportions
égale avec de la farine crue.
 Incorporer progressivement et par
petites quantités, dans le liquide à
l’ébullition.
 Remuer vivement avec un fouet et
laisser cuire quelques minutes.
Fonds, ajustement de liaison
de dernière minute
LES ROUX
 Beurre fondu sur le feu et mélangé en
proportion égales avec de la farine, cuit
doucement, plus ou moins longtemps selon
la couleur recherchée.
 Pour éviter la formation de grumeaux ,
le liquide est versé bouillant sur le roux
froid.
Béchamel, velouté, potage,
Sauce tomate, Américaine
Sauce espagnole, ½ glace
AMIDON DILUE DANS
UN LIQUIDE
 Mélanger de la fécule ou de la
crème de riz ou de la maïzena avec
un peu d’eau.
 Incorporer peu à peu au liquide
bouillant.
Fonds, ajustement de liaison
de dernière minute
CEREALES
 Dans un liquide bouillant, verser de
la semoule ou de la polenta.
 Cuire quelques minutes en remuant.
 Laisser gonfler.
Riz à entremets,
Gnocchi à la romaine,
Polenta
Fruits ou légumes riches en
amidon
Les fruits et légumes riches en amidon sont
cuits puis écrasés et permettent la liaison du
liquide.
Potages, coulis, purées, ...
Œufs entiers
 Verser progressivement le lait
bouillant sucré et vanillé, sur les œufs
battus, remuer sans fouetter, passer
et écumer.
 Ajouter en l’état dans certaines
préparations.
Appareils à crème prise salé,
sucré .Farces diverses ( pâté, ... )
Jaunes d’oeufs
Appareils à subrics et royale,...
Pot de crème, crème anglaise,
Liaisons des potages, ...
Soufflés, pâtissière, Mornay,...
 Utilisés
seuls oubéarnaise,
en mélange
Mayonnaise,
...
avec des œufs entiers
 Blanchis avec du sucre.
 Mélangés à la crème
 Utilisés en seconde liaison dans une
préparation à base d’amidon
 Utilisés à crus ou semi - coagulés
comme émulsifiant
Liaison par réduction
L’évaporation de l’eau par la réduction d’un
fond ou d’une sauce va conduire la
préparation vers une concentration des
éléments gélifiants apportés par les
éléments protidiques restants.
Glace de viande, de poisson ,
Sauce vin blanc
Beurre ou crème
Associé souvent à un autre mode de
liaison, l’apport de corps gras ou de
crème ajoute le brillant et la finesse
à une préparation. Il s’agit là d’une
émulsion plutôt qu’une liaison.
Sauce vin blanc
Beurre blanc
LES LIAISONS COMPLEXES
Sang
ou
corail
Détendre le sang ou le corail avec un peu
de liquide chaud, puis verser
progressivement la liaison dans la
préparation.
Eviter l’ébullition, mais elle peut être
maintenue durant quelques minutes dans
la cas d’une double liaison contenant de
l’amidon.
Civets de porc , de lièvre, ...
Coq au vin, boudin
Sauce Américaine, corail, ...
LES SAUCES
EMULSIONNEES
C’est une solution instable obtenue en
fouettant deux produits qui ne peuvent
normalement pas se mélanger ( l’huile et
le vinaigre ).
Par contre on peut en ajoutant certains
ingrédients ( jaunes d’œufs ) conserver
cette émulsion stable. Le jaune d’œuf
joue alors le rôle de « médiateur »
PRINCIPE DE L’EMULSION
SAUCE EMULSIONNEE STABLE FROIDE: LA MAYONNAISE
INGREDIENTS
UTILISES
TECHNIQUES
MISES EN ŒUVRE
AGENT
EMULSIFIANT
CONDITIONS
DE STABILITE
STOCKAGE
1 Litre d’huile, 4 jaunes d’œufs, 1
c.a.s. de moutarde, sel et poivre.
Réunir les jaunes, la moutarde, une
partie du vinaigre. Incorporer peu à
peu l’huile.
Jaunes d'œufs
Matériel inoxydable. Ingrédients
même température. Incorporer
l’huile doucement
Au frais mais attention au choix de
l’huile employée( tournesol )
SAUCE EMULSIONNEE STABLE CHAUDE: LA HOLLANDAISE
INGREDIENTS
UTILISES
TECHNIQUES
MISES EN ŒUVRE
AGENT
EMULSIFIANT
CONDITIONS
DE STABILITE
STOCKAGE
1 kg de beurre, 12 à 15 jaunes
d’œufs, jus de citron, sel et poivre.
mélanger le jus de citron et un peu
d’eau aux jaunes. Feu doux.Consistance
mousseuse: incorporer beurre clarifié.
Jaunes d'œufs
Matériel inoxydable. Température
de +65°C maxi. Incorporer le beurre
doucement.
Réserver à une température de
+45°C environ.
LES SAUCES EMULSIONNEES
INSTABLES
FROIDE
LA VINAIGRETTE
CHAUDE
LE BEURRE BLANC
Ici il n’y a pas d’agent
Apportée par le vin blanc,
émulsifiant. Les éléments de
l’acidité de la réduction
la sauce se désolidarisent permet d’obtenir une émulsion.
après quelques temps de
Cet élément est insuffisant
repos. On peut servir cette
pour assurer un maintien
sauce chaude ou froide,
stable très longtemps. Cette
nature ou additionnée
sauce est toujours servie
d’autres ingrédients.
chaude
LA PATISSERIE ET
ENTREMETS DE
CUISINE
LES APPAREILS DE BASE
Bavarois
aux œufs
Bavarois
aux fruits
Crème prise
Confectionner une crème anglaise.
Incorporer dans celle-ci les feuilles
de gélatine ramollies. Refroidir en
vannant vivement. Incorporer
ensuite la crème fouettée.
Dissoudre la gélatine dans le sirop
bouillant. Mélanger ce dernier à la
purée de fruits. Ajouter la crème
fouettée et parfois de la meringue.
Mouler et réserver au frais.
Mélanger les œufs avec le sucre.
Ajouter la crème et mélanger.
Verser le lait peu à peu. Répartir
l’appareil. Les recettes et les
techniques peuvent varier en
fonction de l’utilisation.
la meringue française
la meringue suisse
la meringue italienne
Meringues
PRECAUTIONS ESSENTIELLES
POUR LA REALISATION
Utiliser un matériel propre
et non oxydé.
Ne pas goûter avec les doigts
Refroidir ces préparations très
rapidement en cellule réfrigérée
Observer une hygiène rigoureuse des locaux,
des matériels mais aussi corporelle.
LES CREMES DE BASE
Anglaise
Pâtissière
Blanchir les jaunes avec le sucre
semoule. Verser peu à peu le lait
bouillant sur le mélange. Cuire à la
nappe sans faire bouillir ( +85°C )
Blanchir les jaunes avec le sucre semoule. Ajouter la
farine et mélanger. Verser peu à peu le lait bouillant sur le
mélange. Faire bouillir la crème puis débarrasser.
Au beurre
Verser doucement le sucre au grand filet
sur les jaunes en remuant rapidement
pour descendre la température à + 37°C
environ. Puis ajouter le beurre en
pommade en remuant vivement. Parfumer,
réserver
Chantilly
Amandes
Fouetter la crème très froide
dans un cul de poule. Ajouter
en fin de réalisation le sucre
et le parfum. Réserver au
frais.
Crémer le beurre en pommade
avec le sucre. Incorporer les
œufs un par un puis la poudre
d’amandes. Parfumer ( l’ajout
de crème pâtissière est
possible pour la frangipane )
Ne pas refroidir les crèmes sur les marbres.
LES GLACES
 Faire une déclaration de fabrication auprès du préfet.
 Les proportions des ingrédients de base peuvent
changer mais elles doivent respecter des proportions
minimales obligatoires.
 Utiliser des matières premières parfaitement saines.
 Respecter une hygiène rigoureuse des locaux, des
matériels mais aussi corporelle.
 Le mix ( mélange des ingrédients ) doit être
pasteurisé pour réduire la flore microbienne.
 L’usage de colorants est autorisé.
 L’usage de stabilisant est autorisé dans la limite de 1
% du poids final.
 Le volume du produit fini ne devra pas excéder le
double du volume de départ des divers ingrédients.
Crèmes
glacées:
FABRICATION
DES
GLACES
Glace
aux œufs:
Mélanger le lait,
la crème, le beurre,
Granités:
simple sirop et ne
le sucre, les fruits
peuvent faire l’ajout
ou les arômes
d’aucun autre produit. naturels de fruits.
la prise se termine au
Turbiner.
congélateur pour obtenir
des paillettes.
Parfait,
bombes,
soufflé glacés:
Sorbets au vin ou à l’alcool
Ces préparations
Confectionner un sirop.
ne sont pas
turbinés Ajouter le vin ou l’alcool dans
le sirop froid. Turbiner.
Les sorbets peuvent être
additionné d’une meringue
pour les rendre plus mousseux.
Elaborer une crème
anglaise et turbiner.
Sorbets aux fruits:
Comme les glaces au sirop
mais sans crème ni lait.
Confectionner un sirop.
Ajouter la pulpe de fruits.
Turbiner.
La proportion de sucre
selon l’emploi de fruits
doux ou acides.
Glace au sirop:
Confectionner un sirop.
Ajouter la pulpe de fruits
, du lait ou de la
crème, turbiner
Pâte à brioche
1 kg farine
20 g sel
40 g sucre
12 à 16 oeufs
2 dl lait
30 g levure biologique.
0,5 kg beurre
Au centre de la fontaine, mélanger les œufs, le sel,
le sucre et la levure diluée dans de l’eau ou lait tiède.
Battre la pâte. Faire pousser la pâte puis la rompre.
Ajouter ensuite le beurre en pommade. Façonner et
laisser pousser. Cuire four 180°C
Pâte brisée
1 kg farine
20 g sel
0,5 kg beurre
4 jaunes d ’oeufs
2 dl eau
sucre facultatif
Sabler la farine avec le beurre et le sel. Lier
l’ensemble avec les jaunes et l’eau. Fraiser.
Pâte à cake:
0,8 kg sucre
0,8 kg beurre
16 œufs
1 kg farine
20 g levure chimique
0,600 fruits confits
0,400 raisins secs
0,10 l rhum
Crémer le sucre avec le beurre . Ajouter les œufs.
Bien mélanger puis incorporer la farine mélangée à la
levure. Adjoindre les fruits confits, les raisins secs
et le rhum.
Pâte à chou
0,4 kg beurre
1 litre d ’eau
20 g sel
0,6 kg farine
16 à 20 oeufs
Faire bouillir l’eau avec le beurre et le sel.
Ajouter la farine. Dessécher. Incorporer
ensuite les œufs les uns après les autres.
Coucher immédiatement.
Cuisson : au four, frire, pocher( gnocchi )
Pâte à crêpes
0,500 kg farine
20 g sel
6 oeufs
1litre lait
0,100 kg beurre
Délayer les œufs, le sucre, le beurre clarifié
et le sel en incorporant peu à peu la farine.
Détendre la pâte en y ajoutant du lait.
Cuisson : sauter
Pâte feuilletée
1 kg farine
5 dl eau
20 g sel
0,750 kg beurre
Réaliser une détrempe. Laisser reposer.
Tourrer. Il existe plusieurs méthodes :
feuilletage inversé, rapide, viennois.
Cuisson :au four, frire.
Pâte à frire
1 kg farine
20 g sel
10 oeufs
1 dl huile
1 litre bière
15 blancs d ’oeufs
Au centre de la fontaine, délayer les œufs,
l’huile, le sel en incorporant peu à peu les
ingrédients. Ajouter la bière ou le lait pour
détendre la pâte. Laisser reposer puis
incorporer les blancs en neige.
Pâte à génoise
1 kg sucre
32 oeufs
1 kg farine
Fouetter dans un cul de poule au bain marie les
oeufs et le sucre. Ajouter ensuite au mélange
mousseux la farine tamisée en l’incorporant
avec soin. Verser l’appareil dans un moule
chemisé.
Cuisson : à four doux
Pâte à nouilles
1 kg farine
10 oeufs
1 dl huile
20 g sel
Réaliser une fontaine. Ajouter le sel et les
œufs. Pétrir. Laisser reposer. Etaler très
finement puis détailler les pâtes. Laisser
sécher.
Cuire dans un grand volume d’eau bouillante
salée.
Appareil à crème prise
1L
lait
4
œufs entiers
4
jaunes d ’œufs
0,150 Kg
sucre semoule
1
gousse de vanille
Bouillir le lait avec la vanille. Blanchir les œufs avec
le sucre. Verser progressivement le lait bouillant sur
les œufs. Passer au chinois. Ecumer.
Crème pâtissière
1l
lait
6
œufs
0,200 Kg
sucre semoule
0,050 Kg
farine
0,080 Kg
poudre à flan
1 gousse
vanille
Bouillir le lait avec la vanille et une partie du sucre.
Clarifier les œufs et blanchir avec le restant de sucre.
Ajouter la farine + poudre à flan. Verser le lait
progressivement et cuire. Refroidir rapidement.
LES POTAGES
Viande de boucherie de 3e catégorie ou
de gibier, os de bœuf ou de volaille,
chair de poissons, G.A. Réaliser un
fumet ou une marmite puis clarifier
pour le rendre limpide.
Exemples :Consommé Brunoise,
consommé cancalaise ( base d’huîtres )
Les consommés
Les potages de légumes frais passés
Beurre, poireaux, carottes, céleri, pomme de
terre. Suer une partie des légumes. Mouiller
puis ajouter le reste des légumes. Cuire. Mixer.
Additionner d’une garniture ( julienne de
légumes, croûtons, ...)
Exemples : Parmentier ( poireaux et pomme
de terre ), julienne Darblay.
Les potages de légumes frais
taillés
Beurre, poireaux, carottes, céleri,
pomme de terre. Suer une partie des
légumes taillés. Mouiller. Ajouter le reste
des légumes en tenant compte des temps
de cuisson respectifs. Servir parfois avec
des rondelles de flûtes.
Exemples : Parisien ( poireaux et pomme
de terre ), potage cultivateur,...
Carottes, oignons, légumes secs, lard, bouquet
garni, etc. Suer une partie des légumes taillés.
Mouiller. Ajouter les légumes secs et le reste
des éléments. Cuire. Mixer et passer au
chinois. Servir avec une garniture.
Exemples : Saint-Germain aux croûtons (pois
cassés), Esaü ( lentilles ),Dartois ( haricots
blancs)
Les potages de légumes
secs
Poireaux, légumes, beurre, légumes de base,
fond blanc ou fumet de poisson ou de
crustacés. Suer les poireaux. Singer. Mouiller
puis ajouter les légumes. Cuire. Passer.
Ajouter la liaison finale composée selon le cas
de crème et de jaunes d’œufs pour les
veloutés ou de crème seule pour les crèmes.
Exemples : Velouté Dubarry ( choux fleur),
crème Choisy ( laitue ), Cardinal ( homard )
Les crèmes et
veloutés
Les soupes
Les ingrédients et les techniques varient
selon les régions. La soupe à l’oignon ne se
prépare pas comme la soupe de poisson.
Exemples : Soupe à l’oignon, soupe de
poisson , ...
Les potages
spéciaux
Les bisques : la technique est sensiblement
identique à la sauce Américaine. La liaison est à
base de riz cuit dans le mouillement. Le Germiny
est un consommé lié aux jaunes d’œufs et à la
crème, comme une crème anglaise. Ne pas faire
bouillir !
Exemples : Bisque de homard ou de crustacés.
Le Germiny est servi avec des Royales
On les trouve sous différentes formes :
déshydraté, pasteurisés, stérilisés,
lyophilisés, surgelés, etc. Il faut
respecter le mode d’emplois et les
conditions de conservation.
Les potages
industriels
Les potages sont le plus souvent servis chauds ( sauf le
Gaspacho , la Vichyssoise ou parfois le consommé ).
Ils sont dressés dans des tasses pour les
consommés, des bols
pour la gratinée à l’oignon, ou
des soupières le plus souvent. Ils sont fréquemment
décorés de pluches de cerfeuil. Les potages peuvent
être servis avec des garnitures diverses.
DRESSAGE DES POTAGES
LA GESTION DES
PRODUITS
CHOIX DES FOURNISSEURS
La réussite d ’une entreprise passe aussi par le choix
de ses fournisseurs,pour cela il faudra:
Choisir les fournisseurs aux prix les
Comparer les prix
plus bas en tenant compte du
service rendu
Tenir compte des
conditionnementsEn fonction du volume d ’achat, tenir
compte de l ’importance du fournisseur
Limiter les stocks en tenant compte
de la fréquence des livraisons
Profiter des
promotions
Acheter les produits pendant la saison de production
LIEUX D ’ACHAT
Marché d ’Intérêt National
Halles de marché de gros
Producteurs locaux
Centrale d ’achat indépendante ( cash and carry )
Groupement d ’achat de chaîne volontaire
Fournisseurs sélectionnés
Agro-alimentaire
Centrale d ’achat de chaîne intégrée
STOCKAGE DES MARCHANDISES
Lors des livraisons il faut vérifier
quantité et qualité des produits
Placer les aliments au frais en les séparant par famille
Séparer les produits d ’entretien et non alimentaires
Disposer les pommes de terre à l ’abri de la lumière,
dans un endroit frais
Disposer les produits congelés dans les congélateurs
Les quantités livrées doivent
Ne pas rompre la chaîne du
froid
correspondre
aux indications
portées sur le bon de livraison
DISTRIBUTION DES PRODUITS
Le cheminement des différents
produits en cuisine doit répondre au
principe de la « marche en avant
»
FICHE TECHNIQUE et BON D ’ECONOMAT
La fiche technique indique les denrées
nécessaires et donne des informations au
cuisinier pour la réalisation d ’un plat.
Elle permet aussi de déterminer le prix de
vente de celui-ci.
Le bon d ’économat, établi à
partir des fiches techniques,
liste les denrées nécessaires
pour élaborer un ou plusieurs
plats.
Hazard
Analysis
Critical
Control
Point
Analyse des dangers et
contrôle des points
critiques pour leur
maîtrise
« Cette démarche permet
d’identifier le ou les dangers
spécifiques, de les évaluer et
d’établir des mesures préventives
pour les maîtriser »
APPLICATION DES PRINCIPES DU SYSTEME H.A.C.C.P. : exemple la crème pâtissière
1.
•
2.
•
Analyse, identification et évaluation des danger.
Pour la crème pâtissière, le danger se situe surtout au niveau de la cuisson et du refroidissement.
Déterminer, parmi les dangers, les points critiques à maîtriser.
La bonne pasteurisation constitue un point critique, les conditions de refroidissement l’autre point critique. Une
pasteurisation, un refroidissement, mal réalisés, sont des danger importants au niveau bactériologique.
3. Établir les critères, valeurs à atteindre et tolérances pour maîtriser les points critiques.
- Critère de températures : ébullition dans la masse totale
- Critère de temps : froid suffisant, pour assurer un refroidissement rapide ; ébullition pendant 1,30 à 2 min. selon le
volume de crème pâtissière à cuire.
4. Surveiller les points critiques pour la maîtrise.
- Désigner un responsable capable de vérifier la pasteurisation de la crème pâtissière : temps d’ébullition puis
refroidissement rapide sous film.
- Disposer de matériel efficace (horloge) pour s’assurer du temps d’ébullition.
- vérifier la propreté du matériel mis en œuvre, puis le filmage de la crème mise à ,refroidir.
5.
Proposer des actions de correction à réaliser si, malgré la surveillance, un point critique n’a pas
été maîtrisé.
- Pasteuriser à nouveau en prenant les mêmes précautions
- Détruire ou jeter, si la crème a été introduite dans une autre préparation fragile non recuite.
6. Vérifier le bon fonctionnement du système dans son ensemble.
Examiner si tous les points critiques identifiés sont bien surveillés.
7. Établir des documents ou fiches-protocoles, s’inspirant du système H.A.C.C.P.
Pour :
-
toutes les fabrications
l’emploi des produits de nettoyage et de désinfection
le laboratoire, le matériel petit et gros, l’outillage
l’hygiène du personnel
les livraisons de marchandises et leur stockage
Principales causes d’intoxication alimentaire en restauration
Les principaux responsables d’intoxication alimentaire en activités restaurateur sont :
les clostridium perfringens apportés par exemple par les légumes terreux, les viandes
en sauces, la mise sous vide, …
-
les salmonelles apportées par exemple par les œufs, la volaille, …

Les staphylocoques pathogènes apportés par exemple par le manipulateur ( plaies
infectées, gorge, nez, …) ou par les matière premières (abcès de gorge de porc)
pour éviter tout risque, il convient de
respecter les trois grands principes
suivants :
les principaux responsables identifiés sont :
- une matière première contaminée
- une contamination par le personnel ou
l’équipement
- le non respect de la chaîne du froid
-
une erreur de procédé
1.
réduire la contamination initial des
produits entrant dans l’entreprise
2.
limiter l’apport de nouveaux germes
3.
limiter la multiplication des germes
présents afin que leur nombre
n’atteigne pas un niveau inacceptable
pour la santé du consommateur.
G.B.P.H.
Guide des
Bonnes
Pratiques
d’Hygiène
« L’élaboration du guide des bonnes
pratiques d’hygiène repose sur les
principes de la méthode H.A.C.C.P.
Cette démarche impose un
cheminement logique et méthodique
qui amène à identifier les produits et
les procédés concernés, à analyser les
dangers inhérents aux produits et aux
procédés et à définir les moyens de
maîtrise correspondants. »
LES 5 M
ANALYSE DES DANGERS
Déterminer des causes ou des situation susceptible d’introduire
un danger ou d’en permettre l’apparition jusqu'à un niveau
inacceptable.
Quoi, où et à quel moment ?
les 5 M
.MILIEU ( lieux)
.MATERIEL
.METHODE
.MAIN D’OEUVRE
.MATIERE PREMIERE
FICHE TECHNIQUE et
BON D’ECONOMAT
Impérafif pour
connaître le jour
de sortie des
denrées
BON D’ECONOMAT
DATE : 18 . 5 . 1997
Plat 1
Plat 2
Plat 3
Plat 4
DENREES
BOUCHERIE
8 côtes x 180 g
CREMERIE
Beurre
Crème double
Lait
Œufs
LEGUMERIE
Bintje
Cerfeuil
Citron
Estragon
Laitue
Oignons
Persil
Pommes golden
Tomates
ECONOMAT
Cornichons
Farine
Fond de veau lié
Huile
Moutarde
Olives noires
Sucre glace
Sucre semoule
Vinaigre
CAVE
Vin blanc
MISE EN PLACE
Extrait de vanille
Gros sel
Poivre en grain
Sel fin
Œufs mimosa
Côtes de porc charcutière
Pommes purée
Tarte à l’alsacienne
UNITE
PLAT
1
PLAT 2
1 ,440
kg
litre
litre
pièce
0,100
kg
kg
boîte
litre
kg
kg
kg
kg
litre
PLAT 4
0,100
42
0,5
0,250
0,200
0,400
8
2
1
0,5
1
0,100
0,5
1,200
0,600
0,100
0,020
0,900
0,240
0,150
0,580
0,020
0,040
0,150
0,090
0,150
pm
pm
TOTAL
1,440
0,750
litre
cl
pm
pm
pm
PLAT 3
Nombre de
couverts pour
chaque plat
Classement des
denrées par famille
kg
kg
bottillon
pièce
bottillon
pièce
kg
bottillon
kg
kg
24 couverts
8 couverts
8 couverts
16 couverts
pm
pm
0,450
0,200
1,150
50
2
0,5
1
0,5
1
0,100
0,5
1,200
0,600
0,100
0,580
0,020
0,900
0,260
0,150
0,040
0,150
0,090
Colonne « total des
denrées » de
l’ensemble des
plats permettant
d’évaluer le coût
des marchandises
délivrées.
Colonne des
unités de base
0,150
pm
2
2
pm
pm
pm
Quantité infime
( pour mémoire)
FICHE TECHNIQUE DE PRODUCTION
Titre de la
préparation
TARTE A L’ALSACIENNE
Nombre de couvert : 8
Nombre de
couverts
TECHNIQUES
1.
1. BASE
Réaliser la pâte brisée :
base 0,250 kg de farine.
Après repos, foncer 2 cercles
de 4 personnes.
2.
2. GARNITURE
Eplucher les pommes.
Détailler en tranches épaisses.
Citronner légèrement.
DENREES
UNITE
1
2
3
4
TOTAL
CREMERIE
Beurre
Crème double
Lait
Œufs
kg
litre
litre
pièce
0,125
0,125
0,100
0,200
4
0,100
0,200
3
1
LEGUMES
Pommes golden
Citron
kg
pièce
0,600
0,5
0,600
0,5
ECONOMAT
3.
3. APPAREIL
Confectionner l’appareil à flan.
4.
4. CUISSON et
DRESSAGE
Farine
Farine ( tourer )
Sucre semoule
Sucre glace
kg
kg
kg
kg
0,250
0,040
0,025
0,050
0,020
Description des
techniques en
langage adapté au
niveau de
l’exécutant
Sel fin
Extrait de vanille
pm
cl
pm
1
Rubrique de
répartition des
denrées
0,250
0,040
0,075
0,020
Mise en place
Cuicuire les tartes.
En fin de cuisson, glacer les
tartes de sucre glace.
Les ingrédients
présents dans
chaque colonne
correspondent à
chaque phase
pm
1
Colonne
« total des
denrées »
Colonne
des unités
de base
LES ABATS
ANATOMIE
Tête
Cervelle
Rognons
Foie
Langue et
joues
Ris (veau et
agneau)
Coeur
Pieds
Tripes
CLASSIFICATION
Les abats sont classés suivant leur couleur
Les abats blancs:
Les abats rouges:
• Cervelles
• Pieds
• Ris de veau ou de
jeune bétail
• Tête
• Tripes
•
•
•
•
•
Rognons
Cœurs
Foie
Langue
Joues
CRITERES DE FRAICHEUR
ASPECT BRILLANT
ODEUR AGREABLE
NE DOIT PAS POISSER
PREPARATIONS PRELIMINAIRES ET MODES DE CUISSON
En règle générale les
abats blancs sont:
1.
Mis a dégorger
2.
Blanchis
3.
Gratter
Pocher ou braiser
longuement
Pour les abats rouges:
1.
Ouvrir et éliminer
les caillots et
parties nerveuses.
2.
Éliminer la peau
et les parties
fielleuses.
3.
Dégraisser,
retirer le bassinet.
Sauter, braiser, griller,
pocher
CONSERVATION
+3 °C au réfrigérateur
-18 °C au congélateur
Stocker les rognons dans la
gangue de graisse
Ne pas conserver les restes
Stockage doit
être limité
COQUILLAGES,
MOLLUSQUES et
CRUSTACES
La majorité des crustacés appartient à
l’ordre des décapodes car ils sont munis de
5 paires de pattes. Parce qu’ils s’altèrent
très vite, il faut les acheter de préférence
vivants. Le prix est élevé et le rendement
faible. Tous vivent dans les océans ou les
mers sauf l’écrevisse qui vit en eau douce.
ACHAT
S’ils sont vivants, choisir celui qui est le plus
vigoureux et celui qui semble le plus
lourd pour une taille identique. Faire attention
qu’ils ne soient pas abîmés. Les articulations
doivent être rebondies Prendre les homards
dont la couleur est la plus foncée. Choisir des
crustacés dont la rigidité musculaire traduit
l’état de fraîcheur.
CRUSTACES
Crevettes grise
Crevette rose
ou bouquet
Homard ou
langouste
Langoustine
Tourteaux
Araignée
Ecrevisse
Etrille
PREPARATIONS ET CUISSONS
Elle se fait cuire sur le lieu de
production car elle s’altère très
vite.
Eliminer les corps étrangers.
Pocher très rapidement.
Sauter, griller, frire.
Brosser, rincer. Pocher, griller
( 20 min. au kilo environ )
Pocher très rapidement. Sauter.
Brosser. Pocher ( 20 min./ kilo )
Egoutter en fin de cuisson.
Brosser. Pocher ( 20 min. / kilo ).
Egoutter en fin de cuisson.
Brosser, rincer. Châtrer. Sauter.
Brosser, laver, rincer.
Sauter à l’américaine.
UTILISATIONS CULINAIRES
Servies souvent à l’apéritif
A l’apéritif, en buisson, en cocktail,
en mousse, ...
A la russe, en Bellevue, en
garniture, bisque, ...
Plateau de fruits de mer, hors
d’œuvre, ...
Plateau de fruit de mer, hors
d’œuvre, ..
Plateau de fruits de mer, hors
d’œuvre, ...
Base de la sauce et des garnitures
Nantua. Bisque.
Base de la sauce américaine.
Bisque.
CONSERVATION
S’ils sont achetés vivants, il faut les laisser
dans un endroit frais entre +2°C et +3°C .
Certains restaurants les conservent vivants
dans un vivier à la vue des clients. Ils sont
commercialisés aussi en boîtes au naturel,
surgelés cuits ou crus.
coquillages univalves
Bigorneaux, ormeaux, bulots, ...
Les gastéropodes ou
coquillages bivalves
Huîtres, pétoncles, coques, vernis,
praires,Saint - Jacques, moules, ...
Les lamellibranches ou
céphalopodes
Seiches, pieuvres, calmars, encornets,
...
Les
INDICES DE FRAICHEUR
Les mollusques s’altèrent très vite après la pêche.
Ils doivent être achetés le plus frais possible.
Les acheter vivants si possible.
Le manteau se rétracte quand on le pique.
Eliminer les sujets ouverts
L’eau à l’intérieur doit être abondante.
L’odeur doit être agréable.
Les coquillages doivent s’ouvrir difficilement.
La chair des céphalopodes doit être blanche et ne
dégager aucune odeur.
Le fournisseur doit être capable de fournir l’étiquette de
salubrité fixée sur les colis. Celle-ci garantit que le produit
provient d’un élevage agréé par les services vétérinaires.
Pour obtenir cet agrément, le contrôle
s’exerce sur :
La qualité
bactériologique
Les conditions d’élevage
FRANCE
33.529.05
C.E.E.
PALOURDES
Ruditapes Decussatus
Produit traités en eau de mer purifiée
Le conditionnement
L’expédition
16 AVR 1998
Lorsque l’agrément est obtenu, l’étiquette Ces coquillages doivent être vivants
au moment de l’achat
est apposée sur les colis. Elle doit
mentionner les indications suivantes :
S.E. DES VIVIERS D’AQUITAINE
La variété, le poids, la catégorie, le
calibre
Le n° de l’établissement et de l’expéditeur
La date d’expédition
La provenance
62, digue ostréiculteurs
LA TESTE
Tel :05.56.54.60.20
MOULES HUITRES COQUILLAGES
S.A.V.I.P.U.R. : syndicat
national
Les coquillages sont le plus souvent consommés crus. Ils
sont ouvert au dernier moment pour conserver leur
fraîcheur. Servis sur de la glace ou des algues.
VARIETES
Bigorneaux
Ormeaux
Bulots
Huîtres
Coques
Saint Jacques
Moules
Praires
Pieuvres
PREPARATIONS PRELIMINAIRES
Laver
Retirer de la coquille. Laver. Batter.
Laver
Laver, brosser, décoquiller
Laver, rincer abondamment
Laver, décoquiller, ébarber, rincer.
Laver, gratter pour enlever le byssus.
Laver, rincer
Batter longuement pour attendrir la
chair.
EXEMPLES DE CUISSON
Pocher
Sauter, pocher.
Pocher
Pocher, ...
Cuire marinière
Sauter, pocher, ...
Cuire marinière, ...
Sauter
Sauter, pocher.
CONSERVATION
Excepter les bigorneaux qui doivent être cuits
rapidement, les mollusques se conservent au frais à
+5°C environ. Les ouvrir au dernier moment.
Placer un poids sur le couvercle des coquillages pour
éviter qu’ils ne s’ouvrent.
surgélation, au
naturel en conserves, salé, ...
Autres modes de conservation :
CAS PARTICULIERS
L’escargot est un mollusque terrestre.
Il faut le laver, le dégorger, le rincer et le
faire cuire longuement. Il s’accommode de différentes
façons ( Bourguignonne, en Ravioles, ...)
La grenouille fait partie de la famille des batraciens.
On ne consomme que les cuisses ( sautées
provençale, frites en beignets, ... ).
L’oursin n’appartient pas à l’ordre des mollusques. Il se
mange souvent crus. Il peut se faire pocher mais peut
aussi servir dans la confection
des sauces.
LES LEGUMES FRAIS
CLASSIFICATION
LES RACINES
LES GRAINES
LES GOUSSES
LES TIGES
LES FEUILLES
LES BULBES
LES TUBERCULES
LES RHIZOMES
LES LEGUMES FRUITS
LES FRUITS
CLASSIFICATION
LES FRUITS
ROUGES
LES FRUITS A PEPINS
LES FRUITS
AMYLACES
LES FRUITS
A NOYAUX
AGRUMES
LES FRUITS
OLEAGINEUX ou GRAS
L ’ETIQUETAGE
EMBALLEUR
ORIGINE PRODUIT NORMALISE
PRODUIT / VARIETE
CALIBRE
EXTRA
CATEGORIE I
CATEGORIE II
CATEGORIE III
NOMBRE ou MASSE
Etiquette rouge
Etiquette verte
Etiquette jaune
Etiquette grise
CONSERVATION
Les fruits ou légumes se conservent au frais
entre +6°C et +8°C
Surgelés ( -18°C )
Appertisés
Séchés
Conserver les fruits et légumes dans une
chambre froide réservée à cet usage.
Les bananes se conservent à température ambiante
LES GAMMES
1er
2e
3e
4e
5e
GAMME
GAMME
GAMME
GAMME
GAMME
légumes et fruits frais.
Légumes et fruits en conserves
Légumes et fruits surgelés.
Conservés sous atmosphère contrôlée.
Légumes et fruits cuits sous - vide.
LES OEUFS
ET
OVO - PRODUITS
STRUCTURE DE L ’OEUF
COQUILLE
BLANC FLUIDE
BLANC EPAIS
JAUNE
GERME
CHALAZES
MEMBRANE VITELLINE
APPRECIATION DE LA FRAICHEUR
Par mirage
coloration à peine rosée du blanc, jaune
bien centré, chambre à air presque
inexistante
Par observation
aspect de l ’œuf cru cassé
aspect de l ’œuf cuit au plat
aspect de l ’œuf cuit dur
CATEGORIE DE POIDS ET QUALITE
POIDS
QUALITE
XL = + de 70 g
A=
L = + de 65 à 70 g
les œufs extra - frais.
M = + de 60 à 65 g
S = + de 55 à 60 g
commercialisés en 2 sous
catégories
les œufs frais.
B = œufs de 2ème qualité ou œufs
conservés.
industrie agro alimentaire.
LES EMBALLAGES
Décret n° 69 -857 du 17. 9. 69
du 19 septembre 72
L ’étiquetage des gros
emballages doit comporter:
G N° 2187025
Contrôle de qualité
MINISTERE DE
L ’AGRICULTURE
le n° de l ’étiquette
le nom ou raison sociale de l ’entreprise
l ’adresse
le n° d ’immatriculation
GAEC de
BELLE FONTAINE
SAINT PEVER
22 720 PLESIDY
3 .22. 227 E
le nombre d ’œufs
la catégorie de qualité
la catégorie de poids
le code de la semaine d ’emballage
Nombre: 360
Catégorie L = 60/65
Date d ’emballage
25 .05
PROPRIETES PHYSIQUES
 Propriétés
et du blanc.
 Propriétés
 Propriétés
(jaunes )
 Propriétés
 Propriétés
 Propriétés
liantes dues aux protéines du jaune
moussantes et levantes (blancs ).
émulsifiantes et stabilisantes
colorantes
aromatiques et sapides.
clarifiantes ( blancs )
MODE DE CUISSONS
ŒUFS CUITS DANS
LEUR COQUILLE
ŒUFS CUITS HORS
COQUILLE NON BATTUS
ŒUFS CUITS HORS
COQUILLE MAIS
BATTUS
 Coque
 Poché
 Brouillés
 Mollet
 Au plat, à la poêle
 En omelette
 Dur
 En cocotte
 Frit
LES OVOPRODUITS
Nettoyage de la coquille
Cassage
Filtrage
Pasteurisation
Refroidissement rapide
Présentations commerciales
 œufs réfrigérés
 œufs congelés
 œufs concentrés
 œufs déshydratés
AVANTAGES DES OVOPRODUITS







Utilisation rationnelle, pratique, rapide
Facilité d ’emploi
Garantie bactériologique très sûre
Qualité constante
Préparations économiques
Facilités de stockage et de conservation
Propriétés physiques remarquables
LES POISSONS
LES CATEGORIES DE PECHE
LA PETITE PECHE ou PETIT METIER (artisanale )
 bateaux s ’absentant du port 24 heures maxi
LA PECHE COTIERE ( artisanale )
 bateaux s ’absentant du port entre 24 et 96 heures
LA PECHE AU LARGE ou PECHE HAUTURIERE
 bateaux s ’absentant du port 10 jours environ
LA GRANDE PECHE ou « TERRE - NEUVAS »
 bateaux s ’absentant du port plus de 25 jours
CRITERES DE FRAICHEURS
Odeur agréable
de marée
Écailles
adhérentes
Anus fermé
hermétiquement
Chair ferme
Branchies humides,
brillantes et rouges
Œil vif, clair et
brillant
Corps rigide
L ’ACHAT DU POISSON
Pour bien acheter du poisson, il faut
tenir compte de:
La saison
L ’importance du
fournisseur
De l ’espèce
Le procédé de
conservation
Le mode de pêche
De l ’offre et
de la demande
La part comestible
MODES DE CONSERVATIONS
Salés (morue)
Surgelés
Vivants dans des viviers
Conserves
Fumés (haddock, saumon)
Dans la glace
pilée +2°C maxi
CLASSIFICATION
HABITAT
LES POISSONS
DE MER
LES POISSONS
D ’EAU DOUCE
NUTRITIONNELLE
GRAS
DEMI GRAS
MAIGRE
FORME
ROND
PLAT
LES POISSONS DE MER
LES POISSONS RONDS
LES POISSONS PLATS
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Merlan
Bar ou loup
Merlu
Cabillaud
Sardine
Maquereau
Sole
Turbot
Barbue
Limande
Dorade
St Pierre
4 filets
2 filets
POISSONS D ’EAU DOUCE








ANGUILLES
SAUMON
ALOSE
SANDRE
BROCHET
TRUITE
LAMPROIE
CARPE ...
CUISSONS
Pocher
 départ à froid
 départ à chaud
Sauter
 meunière
 pané
Griller
Au plat
 au maigre
Braiser
 petites pièces
 grosses
pièces
Frire
Autres modes de cuissons: vapeur, ragoût,
gratin, croûte de sel, papillote, sous vide …
LES PRODUITS LAITIERS
LA TRAITE
LE LAIT
REFRIGERATION
IMMEDIATE
COLLECTE
CONSERVATION
CONTROLE
SANITAIRE
VALEUR ALIMENTAIRE
Aliment complet, le lait contient principalement:
Des glucides
Des lipides
Des protéines
Du calcium
De l ’eau
87 %
Des vitamines
COMMERCIALISATION
Étiquette jaune
Aucune indication
légale en M.G.
LAIT CRU
Étiquette verte
- de 3 g/ l de M.G.
LAIT ECREME
Étiquette rouge
36 g/ l de M.G.
LAIT ENTIER
Étiquette bleue
15,5 à 18,5 g / l de M.G.
LAIT 1/2 ECREME
TECHNIQUES DE CONSERVATION DU LAIT
LA PASTEURISATION
STERILISATION
+85°C LA
durant
15 à 20 secondes
• Simple
à + 115°C
 refroidissement
rapide
LA
CONCENTRATION
+4°C •UHT à + 145°C
 refroidissement
rapide
LA DESHYDRATATION
Conservation:
•le lait concentré
non sucré
7 jours à + 3°C + 4°Cest stérilisé
FROID
Conservation:
• procédésucré
« LE
spray
»
• le lait concentré
plusieurs mois
à•pas
+15°C
procédé
Hatmaker
n ’est
stérilisé
Conservation:
Conservation:
Conservation:
pendant
plusieurs
mois
à + 15°C 48 h
plusieurs
mois à ++4°C
15 °C
LA CREME
Crème liquide
Fleurette
Crème épaisse
Pasteurisée
Maturée
Réception du lait entier
Refroidissement+4°C
stockage
Réchauffage +45°C - +55°C
Écrémage centrifuge
Crème crue douce, liquide à 30% de M.G.
LE BEURRE
Écrémage du lait
Pasteurisation
Maturation
Barattage ou butyrification
Lavage, malaxage et conditionnement
CLASSIFICATION DES BEURRES
• Beurre fermier : il est fabriqué de façon
artisanale à la ferme.
• Beurre pasteurisé : fabriqué à partir de crèmes
pasteurisées dans des entreprises laitières.
• Beurre salé et beurre demi-sel: le beurre salé
contient de 5 à 10 g de sel pour 100 g, le demi-sel
moins de 5 g
• Beurre A.O.C. : garantit à certains beurres une
qualité particulière.
• Beurre d ’intervention : excédent de beurre
stocké en congélateur ( propriété de la CEE )
• Beurre concentré ou beurre pâtissier
CONSERVATION DU BEURRE
+ 6 °C maxi
Selon les types de beurre, la durée de conservation
est variable:
6 à 8 jours pour
le beurre fermier 10 jours pour le
beurre laitier 6 semaines pour
le beurre
non pasteurisé
pasteurisé
Caillage
LES FROMAGES
Égouttage
Moulage
Salage
Affinage, contrôles, conditionnement
CLASSIFICATION DES FROMAGES
Les fromages
frais
À pâtes molles à
croûte fleurie
Fromages
fondus
Fromages de
chèvre
Fromages à pâte
pressée non cuite
Fromages à pâte
persillée
Fromages à pâte
pressée cuite
À pâtes molles à
croûtes lavée
LES CORPS GRAS
LES CORPS GRAS
Graisses
d’origines
animales
Graisses
d’origine
végétale
Beurre ( lait de vache )
Saindoux ( graisse de porc )
Graisse de canard
Blanc ou suif ( graisse de bœuf )
Olive ( fruit de l ’olivier )
Arachide,colza,maïs (plantes oléagineuses)
Végétaline ( noix de coco )
Huile de palme ( noix du palmier )
Graisses
d’origine
mixte
Margarine courante
Shortenning divers
LES CORPS GRAS
Les corps gras durs
ou solides à température
ambiante sont riches en
acides gras saturés et
ont un point de fusion
élevés ( entre 30 et 45 °C )
Plus un corps gras
est saturé, plus il est
solide, stable et résistant
à la chaleur et
à l ’oxydation.
Plus un corps
gras est insaturé,
plus il est liquide
et fragile
Les corps gras fluides
à température ambiante
ont un point de fusion
qui varie en fonction
de la nature des acides
gras ( 10°C et en
dessous de 0°C pour
l ’huile de tournesol )
REMARQUES
Le point de fusion est la température à
partir ou au-dessus de laquelle un corps gras se
liquéfie.
Le point de fumée est la température à
laquelle un corps gras commence à se
décomposer, en noircissant et en dégageant
une fumée âcre. Le point de fumée correspond à
la température critique qui ne doit jamais
être dépassée.
PRODUITS
ALIMENTAIRES
INTERMEDIAIRES
DEFINITION
Ce sont des produits qui ont déjà subi
une préparation et qui ne peuvent pas
être consommés en l’état. Ils
nécessitent donc une phase de finition.
Exemples : les fonds de tartes, les
fonds de sauces, les frites surgelées,
les appareils à bavarois, les produits
de 4eme gamme, ...
LES GAMMES DE PRODUITS
• 1er gamme :
produits frais
• 2eme gamme : produits appertisés
• 3eme gamme : produits surgelés
• 4eme gamme : fruits et légumes
conservés crus sous
atmosphère contrôlé
• 5eme gamme : fruits et légumes
conservés cuits sous vide
FORMES DE CONSERVATION
Salage et fumage ( salaisons )
Sucrage ( confiture )
Acidification (conservation dans le
vinaigre)
Enrobage dans la graisse ( confit ou dans
l’huile )
Chaleur ( appertisés )
Froid ( réfrigération, congélation , 4e
gamme)
Déshydratation (fruits et légumes secs)
Boucanage ( poissons séchés )
bœuf : paleron, gîte à
la noix, basse côte,
morceaux
de 0,050 Kg
recette
traditionnelle
huile d’arachide
morceaux découpés,
recette
utilisantsous
des vide
P.A.I
conditionnés
et réfrigérés
Garniture aromatique :
carottes, oignons, ail
Bouquet garni
4ème gamme ,
frais
Mouillement :
vin rouge Passetougrain
fond brun de veau
déshydraté
Garniture d’appellation :
poitrine de porc en lardons
champignons de Paris
petits oignons
salée,
atmosphère raréfiée
lyophilisés
surgelés
Principe du concept dit “ cuisine 45 ”
Arrivée des produits de 4e et de 5e gammes et des
produits conditionnés d’origine animale
Stockage en enceintes réfrigérées spécifiques
Déconditionnement
Cuisine chaude
Assemblage, cuisson
ou remise en
température
Dressage
Cuisine froide
Assemblage
Dressage
Distribution
Principe de la cuisine terminale
Arrivée des produits
Plats cuisinés à l’avance ( PCA ) – produits prêts à l’emploi
Economat
+ 15 / + 18 °C
appertisés
PCA sous vide
Stockage spécifique
Enceintes réfrigérées 0 à +3°C
PCA sous vide et
PCA sous vide pasteurisé et
stérilisés
Conservateur - 18°C
PCA surgelés - 20°C
glaces et sorbets
Déconditionnement
Préparations chaudes
Remise en température
réglementaire
Préparations froides
Dressage / assaisonnement
Distribution
AVANTAGES
• Disparition des tâches ingrates ( épluchage, lavage ) entraînant
une réduction du coût de la main - d’œuvre.
• Gestion optimisée et plus précise ( calcul précis des coûts de
revient).
• Stockage réduit et moins coûteux ( disparition des chambres
froides pour les légumes).
• Qualité sanitaire assurée, hygiène accrue.
• Réduction des surfaces de production.
• Coût d’énergie réduit.
• Capacité d’accueil en salle augmentée par la
réduction de la surface de production ( cuisine ).
• Gestion des stock plus aisée.
• Augmentation de l’activité de l’entreprise sans avoir recours aux
extras ( banquet, séminaires, ... ).
• Valorisation du métier de cuisinier qui nécessite désormais une
plus grande connaissance des produits et des techniques
modernes.
INCONVENIENTS
• Disparition progressive du personnel qualifié.
• Standardisation des prestations qui entraîne
évidemment la lassitude des convives, leurs
désintérêt.
• Démotivation du personnel qui ne fait pas toujours
l’effort de valoriser le produit.
• Effectifs de personnel en diminution.
• La standardisation et la banalisation sont les deux
dangers qui guettent la cuisine d’assemblage.
Principe du concept dit “ cuisine 45 ”
Arrivée des produits de 4e et de 5e gammes et des produits
conditionnés d’origine animale.
Stockage en enceintes
réfrigérées spécifiques
Cuisine froide
Assemblage
Dressage
Cuisine chaude
Assemblage, cuisson ou
remise en température
LES VIANDES DE
BOUCHERIE
LES VIANDES
CLASSIFICATION
ESTAMPILLES SANITAIRES
QUALITE
CATEGORIES ET CUISSONS
MORTIFICATION
CLASSIFICATION
VIANDES ROUGES
bœuf, mouton, cheval
VIANDES BLANCHES
veau, agneau, chevreau
VIANDE DE PORC
ESTAMPILLES SANITAIRES
F : PAYS D’ORIGINE
31: DEPARTEMENT
D’ORIGINE
156: N° DE COMMUNE
INSEE
01 :
N° DE
L’ABATTOIR
C.E.E.: EUROPE
F
31 . 156 . 01
C.E.E
CATEGORIES
1ere CATEGORIE
parties arrières / bas du dos
3eme CATEGORIE
Collier, poitrine et
extrémités des membres
2eme CATEGORIE
Epaules et parties costales
CUISSONS
PARTIES ARRIERES ET BAS DU DOS
 cuisson courtes et rapides
ROTIR, GRILLER, SAUTER
EPAULES ET PARTIES COSTALES
 cuissons plus longues
BRAISER, RAGOUT, POELER
COLLIER, POITRINE ET EXTREMITES
 cuisson lentes et longues
POCHER, BRAISER, RAGOUT
MORTIFICATION
Immédiatement après l’abattage , la viande n’est pas
consommable car trop dure. Il faut la faire rassir
ou mortifier quelques jours pour l’attendrir.
4 conditions pour réussir la mortification:




TEMPERATURE VOISINE DE 4°C
BONNE AERATION
TAUX D’HUMIDITE BAS
RESPECT DES DELAIS DE MORTIFICATION
L ’AGNEAU et LE MOUTON
1ere CATEGORIE
Carré
Deux
gigots
non
séparésSelle
= la culotte.
Carré
Ladécouvert
culotte + lacouvert
selle = le baron. Gigot
Un lamb chop est une tranche de selle anglaise.
Un mutton chop est une tranche taillée dans le
filet de côte de 3 à 4 cm d’épaisseur.
Les
Collier
noisettes sont prélevées dans le filet ou le
carré désossé puis roulées.
Epaule
La selle
anglaise peut être coupéeHaut
dans de
la
côtelettes
longueur pour obtenir 2 filets.
Poitrine
3eme CATEGORIE
2eme CATEGORIE
LE PORC
Echine
Carré
couvert
Filet
mignon
Filet
Pointe de
Les gros
morceaux peuvent être découpés
Epaule
filet
Il n ’y
a pas de catégorie
chez le porc
en petits
morceaux
pour le détail.
Exemple :
La chair doit être de préférence blanche - rosée .
Tête
le jambon
en rôtis
L’odeur doit être neutre .
en blanche
rouelles
La graisse doit être
et ferme .
L ‘aspect de la viande
doit être sec .
le filet
en médaillon
le carré
en côtelettes
Gorge
Poitrine
entière
Jambon
Jambonneau
LA BASSE
LE VEAU
Carré
couvert
Un numéro de 1 à 4
placé avant la lettre
donne des indications
sur la couleur de la
chair la couleur de la
chair
Longe
LE PAN
Filet mignon
1. BLANC
2. ROSE CLAIR
3. ROSE
4. ROUGE
Cuisseau
La chair doit être de préférence rosé - clair, ferme, et la
Collet
graisse doit être blanche.
De cette façon on peut trouver à trois endroits de la
carcasse
le code 2 R 3 par exemple, qui signifie : chair
Epaule
rosé clair, bonne conformation et état d’engraissement
Poitrine
couvert.
Carré découvert
CUISSEAU
CARRE COUVERT
1
Noix pâtissière
1
Escalope
: fine tranche
Sous
noix
1 taillée dans la noix, la noix
pâtissière, la sous noix.
Noix
1
LONGE
Grenadin : petite tranche
de noix épaisse piquée de
Culotte
1
Longe
1
bâtonnets de lard gras.
Quasi
1
filet mignon 1
Médaillon
:
petite
tranche
taillée dans le filet ou la longe
Jarret arrière
3
désossée.arrière
Crosse
3
Osso - bucco : tranche de jarret.
EPAULE ENTIERE
Piccatas
: petites tranches
taillées dans le filet mignon
CARRE
DECOUVERT
1
Jarret avant
3
ou la noix ( 3 par personne ).
Crosse avant
3
Rognonnade : longe de veau désossée puis roulée avec le
Epaule
2
POITRINE ENTIERE
rognon à l’intérieur.
Flanchet
2
Tendron
2
Poitrine
2
COLLET ou COLLIER
3
LE BOEUF
Train de côtes
découvert
Milieu de
train de
côtes
Filet
Contefilet
Rumsteck
La chair doit être de préférence
rouge vif persillée de blanc ( graisse
), le grain fin, et la graisse doit être
blanche.
Collier
Epaule
Gîte
Caparaçon
Crosse
Cuisse
Un quartier avant composé :
Tournedos : c’est un morceauxtrain
dans
filet
de bœuf
de le
côtes
découvert
(5
côtes ) :
Un quartier
arrière
pour
une personne
= basse côtes et surlonge
composé : double : c’est un morceau
Entrecôte
taillé dans
l’épaule
(
raquette
+ jambe ) :
la cuisse ( jambe + globe )
l’entrecôte
pour deux personnes
que le
serveurjumeaux, ...
= paleron,
macreuses,
= tranche, tranche grasse,
caparaçon :
partage
semelle en deux devant le client.
= poitrine , flanchet, plats de
Châteaubriant
: c’est un morceau
pour 2 personnes
l’aloyau à trois côtes
côtes couvert
= rumsteck,
contre
( faux
taillé
dans le
filetfilet
de bœuf
et découvert, bavette d’aloyau,
filet
), filet: muscle charnu périphérique
collier :
La
hampe
du
milieu de train de côtes ( 5
= veine grasse, veine maigre,
diaphragme
salière, ...
côtes ) :
L’onglet
du diaphragme
= désossé: (muscle
entrecôtes,
noix
La
poire, le), merlan, l’araignée : muscles de la
d’entrecôte
en côtes( cuisse )
tranche
TRAIN DE COTES DECOUVERT
Les basses cotes
1
ALOYAU A TROIS COTES
La surlonge
1
Rumsteck
1CAPARACON
Les aiguillettes
2
Poitrine
3
Le contrefiletflanchet
1
3
Le filet
1 cotes
plat de
2
COLLIER
bavette d ’aloyau 2
CUISSE
Veine
grasse 3 MILIEU DE TRAIN DE COTES
LaVeine
jambe maigre
3 3 Deux côtes premières
1
Le globe
1
Trois côtes secondes
1
 tranche
EPAULE
 semelle
Raquette ou paleron 2
 tranche grasse
La jambe avant
3
LES VINS ET
ALCOOLS
EN CUISINE
LES VINS
fabriqués à partir de jus de raisins fermentés, ces
vins contiennent environ 12 % d’alcool . C’est en
cuisant que les vins libèrent leurs arômes.
Vins rouges (Bordelais /Bourgogne)
 Marinade, sauces, mouillement, réduction
Bourgogne : œufs en meurette
Bordeaux : sauce bordelaise
Vins blancs
(Alsace / Loire)
 Marinade, sauces, mouillement, réduction
Alsace : choucroute
Loire : poisson de rivière en sauce
LES VINS DE LIQUEURS
le volume d’alcool est supérieur à celui des vins pour
atteindre 15 à 20 %. En cuisine, ils apportent une saveur
et un parfum particuliers.
Madère
( Portugal )
 Marinade, sauce, mouillement, réduction, déglaçage
Langue braisée au madère
Porto
( Portugal )
 Marinade, sauces, mouillement, réduction, déglaçage
Saucisson en brioche, sauce porto
Autres vins de liqueurs: Floc de Gascogne, Pineau
des Charentes, Xérès
LES ALCOOLS
Ils sont obtenus par la distillation de jus de fruits ou
de fruits fermentés. Ils apportent des parfums
particuliers.
Cognac ( Charentes )
 Flambage, marinade
Steak au poivre
Kirsch ( Est de la France )
 Flambage, apport de parfum
Entremet Forêt noire
Rhum ( DOM )
Flambage, apport de parfum
Baba : imbibé de rhum
Bananes flambées
LES LIQUEURS
c’est un mélange d’alcool additionné de plantes ou de
fruits et de sucre. Elles apportent un goût particulier
aux préparations.
Cointreau
 Flambage, apport de parfum
Sauce bigarade
Get 27
 Apport de parfum et de
couleur
Entremet chocolat - menthe
LES VINAIGRES
c’est la fermentation acétique qui transforme un
produit contenant de l’alcool en vinaigre. Ils sont de
plus en plus utilisés en cuisine. L’acidité relève
certains aliments.
De vin
 Acidification de la préparation
Assaisonnement de la salade
Aromatisés
 Utilisé dans les préparations spécifiques
Coquelet au vinaigre de framboises
Sauce béarnaise, ...
LES APPORTS
L’alcool : donne une tonalité
capiteuse et compense ou rehausse
la saveur des aliments.
 La couleur : amplifie et donne du caractère
aux produits surtout si elle est concentrée.
 Le tanin : apporte une délicate astringence
s’il en est suffisamment pourvu.
 Le sucre : apporte de l’onctuosité.
 Le bouquet :spécifique à chaque produit,
parfume les aliments selon le degré de
concentration.
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
technologie de cuisine
LES VOLAILLES
CLASSIFICATION
VOLAILLES A
CHAIR BLANCHE
Poulet
Poule
Coquelet
Dinde
Chapon
VOLAILLES A
CHAIR ROUGE
Canard
Pintade
Oie
Caille
Pigeon
COMMENT RECONNAÎTRE UNE VOLAILLE DE
BONNE QUALITE
 Peau nette, fine, tendue à grain fin
 Cou charnu, la volaille doit être lourde
 Poitrine large, épaisse et bien fournie en
viande
 Partie inférieure du bréchet flexible
 Chair ferme et souple sous la pression
du doigt
 Pattes lisses sans écailles trop
prononcées, ergots à peine développé
 A l ’odeur douce et agréable
 A la lecture de l ’étiquette commerciale
PRESENTATIONS COMMERCIALES
EFFILEES
EVISCEREES ou PRETES A CUIRE
MORCEAUX DECOUPES
VIANDES DE VOLAILLE SEPAREE
MECANIQUEMENT ET IRRADIEES
VIANDES DE VOLAILLE RECONSTITUEES
ESTAMPILLES SANITAIRE
N° DEPARTEMENT
FRANCE
DEPARTEMENT
NUMERO
D ’ABATTOIR
F
22 165 01
64 03 A
CEE
N° ABATTOIR
N° COMMUNE
AUTORISATION
EUROPENNE
CLASSE DE QUALITE
INSPECTION SANITAIRE
VETERINAIRE AUTORISATION
FRANCAISE
CRITERES DE QUALITE
LA RACE
L ’ELEVAGE
claustration, semiliberté, parcours
herbeux, ...
L ’AGE
L ’ALIMENTATION
industrielle, céréales, produits
laitiers, ...
L ’ABATTAGE
production de viande,
ponte croissance
rapide, ...
jeune, vieille
conditions d ’abattage,
transport
CONSERVATION
respect de la chaîne du
froid
CLASSIFICATION
industriel, labels, AOC, IGP, AOP
REMARQUES
Les volailles fraîches se conservent
au réfrigérateur à une température
comprise entre 0 et +4°C
Avant d ’être traitées en
cuisine, les volailles sont:
Plumées
Flambées
Parées
Vidées ( éviscérées )
Bridées ou découpées à cru
L ’habillage de la volaille
terminée, on doit
conserver les abatis:
Cou
Pattes
cœur
Crètes
gésier
Foie
ailerons
MODES DE CUISSONS
SAUTER, ROTIR
GRILLER
POELER
Coquelet, poulet, pintadeau,
pigeonneau, dinde, oie, chapon
Coquelet, pigeonneau, poulet
Pintade, caneton
POCHER
Poule, poularde, dinde
RAGOUT
Coq, poule, dinde, oie
SALMIS
Pintade,pigeon
LES GIBIERS
CLASSIFICATION
GIBIERS A PLUMES
La caille - le faisan
- le pigeon - la perdrix
la bécasse
PETITE VENAISON
Le lapin de garenne le lièvre
GRANDE VENAISON
Le chevreuil - le cerf le sanglier
ETIQUETAGE ESTAMPILLAGE
Gibier sauvage tué
et vendu par les
chasseurs aux
restaurateurs
Gibier sauvage distribué
aux restaurateurs
par les grossistes
Gibier d ’élevage
français ou étranger
13
ISV
02
T
SV
F
13
F
64.165.01ISV
CEE 02 64.165
F
64.165.01
CEE
F
64.165
Gibier sauvage
tué et vendu par
les chasseurs aux
restaurateurs
Gibier sauvage
distribué aux
restaurateurs
par les
grossistes
Gibier d ’élevage
français ou
étranger
Contrôle vétérinaire non encore obligatoire.
Cependant le restaurateur peut le demander
et le vétérinaire examinera la carcasse puis
apposera son estampille sur le gibier sain .
Puis si l’examen trichinoscopique des gros
gibiers est satisfaisant, il apposera alors une
autre estampille ronde comportant la lettre T
Elle est apposée sur les emballages ou sur les
produits déclarés propres à la consommation
une marque de salubrité de forme ovale
( ateliers agrées C.E.E. ) ou ronde ( ateliers
agréer loco - régional ).
Ce gibier doit être préparé dans des ateliers
agréés. Les carcasses propres à la
consommation devront alors porter une
estampille ovale ( abattoir CEE ) ou ronde
( abattoir loco - régional ).
L’examen trichinoscopique est obligatoire pour tous les sangliers inspectés par les
vétérinaires.
QUAND ET QUEL GIBIER VENDRE AU RESTAURANT
En période
d’ouverture de la
chasse seulement
Gibier sauvage français tué à la chasse. Gibier
frais, congelé, appertisé ou cuisiné.
Du 1er septembre
au dernier jour de
février
Gibier sauvage tué à la chasse ou d’élevage
provenant des pays non adhérents à l’U.E.
Gibier frais, congelé, appertisé ou cuisiné.
Toute
Gibier d’élevage provenant de France ou des
pays adhérents à l’UE Gibier frais, congelé,
appertisé ou cuisiné.
l’année
Gibier non autochtone des pays non adhérents à
l’UE : bison, autruche, émeu, kangourou, nandou.
Livré frais, congelé, appertisé ou cuisiné.
Gibier d’élevage ou sauvage tué à la chasse provenant des pays
non adhérents à l’UE. Livré en conserves appertisées
LA CONSERVATION DES
ALIMENTS
Les procédés de conservation
Stérilisation ou
Appertisation
Pasteurisation
Réfrigération
Surgélation
Sous-vide
Déshydratation
Lyophilisation
STERILISATION
chauffage des aliments
à 115°C pendant
1H30 à 2H
REFRIGERATION
en chambre froide spécifique
entre +0°C et +8°C suivant
la nature du produit
TECHNIQUES DE
CONSERVATION
PASTEURISATION
chauffage à 72°C
durant quelques secondes
suivi d ’un brusque
refroidissement
SURGELATION
en conservateur entre -12°C et
-18°C suivant la nature du produit
SOUS - VIDE
l ’élimination de l ’oxygène limite le développement
des germes aérobies. Doit être associé à la
réfrigération ou congélation
DESHYDRATATION
LYOPHILISATION
la lyophilisation réalise la
déshydratation d ’un produit
congelé sous vide
une partie ou la totalité
de l ’eau est éliminée par:
centrifugation, pressage,
évaporation ou séchage
AUTRES MODES DE
CONSERVATIONS
L ’ionisation (procédé industriel)
qui utilise les rayons gamma.
L ’acidification permet de
détruire les germes
pathogènes
Le salage et le sucrage en
agissant sur l ’eau contenue
dans les aliments
Addition d ’additifs
alimentaire
L ’enrobage de l ’aliment par une couche de
graisse a pour but d ’isoler la denrée de l ’oxygène de l ’air
CONSERVATION DES DENREES
CONGELEES
 Toutes denrées surgelées
 Glaces et crèmes glacées
 Autres denrées congelées
à l ’exception des poissons
- 18°C
- 12°C
CONSERVATION DES ALIMENTS
REFRIGERES
Poissons, mollusques et crustacés
conditionnés
Glace fondante
0°C à +2°C
Viandes hachées et préparations
+ 2°C
Abats et préparations viande
+ 3°C
Chair à saucisse, volaille, ovo-produits
+ 4°C
Œufs réfrigérés
+ 5°C
Lait cru
+ 6°C
Viande d ’animaux de boucherie, gibier
+ 7°C
ECONOMAT
D ’une manière générale tous les produits conservés dans
l ’économat doivent être entreposés à +
à l ’abri de la lumière et de l ’humidité.
Le conditionnement ouvert:
veillez à conserver les produits
de façon à limiter leur altération
15°C maxi.
LES TYPES DE CUISSON
LES MODES DE CUISSON
« Cuire un aliment, c ’est l ’exposer à la
chaleur, ou à des radiation capables de le
chauffer pour le modifier ou le transformer sur
le plan physico-chimique. »
Les différents moyens de transfert de la chaleur
habituellement utilisés en cuisine:
L ’air chaud
Les liquides
bouillants
L ’eau de constitution
des aliments
Les corps
gras
Les ondes et rayons
électromagnétiques
LE BUT DES CUISSONS ?
Améliorer le goût et la saveur
des aliments
Attendrir les aliments et les rendre
plus faciles à manger
Aseptiser les aliments en
détruisant les micro-organisme
indésirables
Et bien sur, stimuler
l ’appétit
VITAMINES A, B, C, D, PP
DISSOLUTION ou DESTRUCTION
LIPIDES
FUSION
puis
DECOMPOSITION
PROTIDES
COAGULATION
CHANGEMENT
DE COULEUR
SELS MINERAUX
Mg, Na, Ca
DISSOLUTION
LIQUIDES
EBULLITION
puis
EVAPORATION
GLUCIDES
EPAISSISSEMENT
puis
COLORATION
DISSOLUTION
puis
CARAMELISATION
Il faut choisir un mode de cuisson en tenant
compte des éléments suivants:
 La taille de l ’aliment
 La catégorie du morceau de viande
 La structure et la nature des aliments
 L ’objectif souhaité
POELER
CUISSON EN ATMOSPHERE COMBINE
Le cuisinier fait poêler les pièces
de viande pour plusieurs personnes ou des
volailles entière dont la texture
est relativement sèche
1. chauffer le four à bonne température
Principe de la technique
2. placer viande sur parures + GA
Exposer
3. couvrir le récipient et
mettreunaualiment
four à la chaleur
en le plaçant sur une GA dans
4. retourner et arroser en
de cuisson
uncours
récipient
creux muni d ’un
5. retirer couvercle en fin couvercle
de cuissonpour en limiter
le dessèchement
6. débarrasser et confectionner le fond
7. glacer la pièce si servie entière en salle
SOUS VIDE
Cuisson sans brunissement ou
avec brunissement si l’aliment
est marqué au préalable
D ’une façon générale le cuisinier doit
toujours cuire sous-vide des produits
très frais
 préparations préliminaires.
Principe
de la technique
 conditionnement dans les
sachets.
 mise sous vide et cuisson bain marie ou
Placer l ’aliment dans le
vapeur.
sachet et retirer l ’air de
façon à retarder le développement
 refroidissement rapide.
microbien. L ’air peut être remplacé
 stockage entre 0 et 3°C.
en partie par un gaz neutre
 Réchauffage dans ou hors sachet.
BRAISER
Cuisson en atmosphère combiné
Légumes et poissons
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Suer la G.A.
Plaquer le poisson ou les
légumes.
Mouiller.
Cuire doucement
Décanter, corriger
l ’assaisonnement.
Réserver au chaud.
Viandes, abats et volailles
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Mariner
Rissoler ou raidir les
aliments
Suer la G.A.
Déglacer et compléter le
mouillement.
Cuire doucement à couvert
Lier le fond et glacer .
CUIRE EN SAUCE OU RAGOUT
Cuisson en atmosphère combiné
Le cuisinier fait cuire en sauce des
aliments qui nécessitent une
cuisson longue
1.
2.
3.
4.
5.
Rissoler ou raidir les aliments.
Principe de la technique
Suer la G.A. , singer et torréfier.
Constituer par la chaleur vive une croûte
Déglacer etplus
compléter
le colorée
mouillement.
ou moins
et très riche en goût.
par mouillement, disperser ces
Cuire doucementPuis
à couvert.
substances sapides dans la sauce.
Décanter, dégraisser et corriger
l ’assaisonnement
LES PATES FRAICHES ET
FARINAGES
INGREDIENTS:
500 g de farine
PATE A NOUILLE
5 cl d’huile
5 œufs
10 g de sel
Utiliser une Réunir tous les ingrédients au
farine de
centre de la fontaine. Pétrir la
type 55 ou pâte afin qu’elle devienne lisse et
une farine de bléferme. Couvrir d’un linge humide et
dur.
laisser reposer au frais.
Pâte à Ravioles
Abaisser la pâte très finement
cannelloni
puis détailler.
spaghetti
Cuire ou laisser sécher pour une
ravioli
utilisation ultérieure.
lasagnes
nouilles
INGREDIENTS:
1 litre d’eau
PATE A CHOUX
400 g de beurre
600 g de farine
16 à 20 œufs
sel
Faire
bouillir (l’eau
Pâte
à ramequin
l’eau avec
peut le beurre
être remplacée
et le sel.par une partie de lait)
Gnocchi
Ajouter
laparisienne
farine tamisée. Bien
beignets Pignatelli
dessécher
la pâte. Incorporer
base de la pomme dauphine
ensuite les œufs les uns après
les autres. La pâte ne doit être
Cuire la pâte dèsni trop ferme ni trop molle.
sa réalisation Modes de cuisson : pocher, au
terminée. four, frire.
PATE A BASE DE POMME DUCHESSE
INGREDIENTS:
1 kg de pulpe cuite
de pommes de terre
6 jaunes d’œufs
100 g de beurre
Assaisonnement
Utiliser des pommes
de terre riches
en amidon
Cuire les pommes de terre.
Appareil àsécher
croquettes,
Egoutter,
au four,
à pommes
dauphine ,
passer
au tamis.
croustades,
...
Ajouter
lesmazagrans,
jaunes d’œufs,
le beurre fondu et
l’assaisonnement.
Remettre sur feu vif
quelques minutes.
Débarrasser puis façonner.
LES PATES A BASE DE CEREALES
INGREDIENTS:
1 litre de lait
Faire bouillir le lait avec le
100 g de beurre beurre et l’assaisonnement.
200 g de
Ajouter la semoule en pluie.
semoule
Gnocchi à la romaine
Faire cuire quelques minutes
4 jaunes Socca,
gonfler.
Le lait peut
50 g dePolenta,
gruyère... en remuant. Laisser
êtreles
“ coupé
” avec
Assaisonnement
Puis ajouter
jaunes
et le
Le
principe de réalisation
de l’eau.
est le même pour legruyère
riz
râpé. Remettre
sur
Un oignon clouté
au lait servi en dessert.
le feu et cuire
quelques
peut être infusé
minutes
dans le liquide.
LES PLATS CUISINES
ELABORES A L ’AVANCE
LIAISON CHAUDE
Principe
de base
Conditions
de
refroidissement
Stockage des
préparations
Transport
Les aliments cuits sont maintenus à une
température supérieure à +63°C
(arrêté 5/95 )
La consommation doit intervenir le plus
tôt possible après la fin de la fabrication
des plats.
Aucune
La température doit toujours être
supérieure à +63°C à cœur.
Dans des containers isothermes
afin que la température reste toujours
supérieure à +63°C
LIAISON REFRIGEREE
Principe
de base
Conditions
de
refroidissement
Stockage des
préparations
Transport
Remise en
température
Les aliments cuits sont immédiatement
refroidis au terme de leur élaboration
en petit conditionnements ( de 1 à 24
parts pour un refroidissement rapide )
Amener la température des plats
supérieure à +63°C à une
température inférieure à +10°C à
cœur en moins de 2 heures.
En chambre froide à une température
de +3°C pendant 6 jours maximum.
En camions frigorifiques et dans des
containers isothermes afin que la
température reste toujours inférieure à
+3°C
Amener la température des plats de
+3°C à une température supérieure à
+63°C à cœur en moins de 1 heure
LIAISON SURGELEE
Principe
de base
Conditions
de
refroidissement
Stockage des
préparations
Les aliments cuits sont immédiatement
refroidis au terme de leurs élaboration
en petits conditionnement ( de 1 à 24
parts pour un refroidissement rapide)
Amener la température des plats
supérieure à +63°C à une température
plus basse que -18°C à cœur en moins de
4 heures 30 au total
Au congélateur à -18 °C jusqu'à 12
mois.
Transport
En camions frigorifiques et dans des
containers isothermes afin que la
température reste toujours plus basse
que -18°C
Remise en
température
Amener la température des plats de 18°C à une température supérieure à
+63°C à cœur en moins de 1 heure.
Faire la déclaration à l’administration pour obtenir
l’autorisation de fabriquer des P.C.E.A. (délivrance d’une
marque de qualité).
Respecter le principe de la marche en avant.
Respecter les DLC pour les plats réfrigérés
Respecter les DLUO pour les plats surgelés.
Utiliser des produits de première fraîcheur
Respecter les textes réglementant l’hygiène des locaux,
des marchandises, des personnels et des matériels
(HACCP et « paquet hygiène »)
Pratiquer les autocontrôles obligatoires.
Conditionner les préparations en petites portions.
Dans tous les cas les restes ne sont pas tolérés
LES SIGNES DE LA QUALITE
La France, pays de la gastronomie et du bien
manger, dispose depuis de longues années de
signes officiels de qualité et d’origine, mis en
place par les pouvoirs publics. Ces produits font
l’objet de cahiers des charges spécifiques et sont
contrôlés par des organismes certificateurs
indépendants.
Le label rouge atteste que le produit possède
des caractéristiques spécifiques, établissant
un niveau de qualité supérieur, le
distinguant des produits similaires. Ce label
concerne des produits comme les poulets,
jambons, saucissons, fromages …
La certification de conformité atteste que le
produit possède des caractéristiques ou suit
des règles de fabrication particulières,
strictement définies et contrôlées par un
organisme indépendant. C’est la garantie
d’une qualité régulière et distincte du produit
courant.
Les produits issus de
l’agriculture biologique s’obtiennent
selon un mode de production qui exclut
notamment l’emploi de produits
chimiques de synthèse. Les produits
transformés, arborant ce logo, doivent
contenir au moins 95% d’ingrédients
issus de l’agriculture biologique.
Le label régional ajoute aux qualités du
label rouge des caractères typiques,
traditionnels ou représentatifs d’une
région. Il existe assez peu de produit
bénéficiant de cette distinction: la
saucisse de Morteau, le veau de lait du
Limousin, la Mirabelle de Lorraine…
L’appellation d’origine
contrôlée indique l’origine géographique
(pays, région ou localité ) d’un produit
dont la qualité ou les caractères sont dus
exclusivement au terroir et au savoir faire
local. Elle concerne les vins et les
fromages, mais aussi des produits tels
que le beurre de Charentes-Poitou, les noix
de Grenoble ou les volailles de Bresse,…
Les produits de montagnes
sont élaborés en zone de
montagne avec des matières
également issues de zones
de montagne. Si le produit fait l’objet d’un
label, d’une certification de conformité,
d’une appellation d’origine ou d’une
garantie d’agriculture biologique, il a le
droit à l’appellation De Montagne. Exemples:
l’agneau Gavot des montagnes de Provence (
label rouge ), le fromage d’Abondance
(AOC),…
Ces signes ont désormais des
équivalents européens:
« l’Appellation d’Origine Protégée »
ou AOP (équivalente de l’AOC
française), « l’indication géographique protégée » ou
IGP (produit de qualité dont une étape au moins est
réalisée dans la région en question)et enfin,
l’attestation de spécificité. Cette dernière met en
valeur un mode de production traditionnel. Les
produits en bénéficiant , comme le « veau élevé sous la
mère » ou le cidre bouché, ont droit à la mention
« Spécialité traditionnelle garantie » ou STG et
peuvent être fabriqués n’importe où dans l’union
Européenne.
Il existe à présent plusieurs
démarches qualités
volontaires des
distributeurs en moyennes
et grandes surfaces.
Celles ci visent à garantir
une origine et un niveau de
contrôle propre à chaque
distributeur et permet de
valoriser une filière. Cela
reste quand même une
opération marketing.
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
technologie de cuisine
LE GROS MATERIEL
LES ENERGIES UTILISEES
ENERGIES
ELECTRICITE
GAZ NATUREL
GAZ PROPANE ou
BUTANE
FUEL DOMESTIQUE
AVANTAGES
INCONVENIENTS
Souplesse – propreté ( aucune
nuisance)
Facilité de réglage
Régularité de chauffe
Aucun stockage
Paiement après consommation
Pas de bruits, pas d’odeur
Branchement spécial
Abonnement
Coût relativement élevé en utilisation
pendant les heure de pointe
Propreté ( non toxique )
Facilité de réglage
Aucun stockage
Paiement après consommation
Combustible idéal pour les réchauds
Branchement spécial
Abonnement
Arrivée d’air frais constant
Évacuation des gaz brûlés
Propreté ( non toxique )
Facilité de réglage
Utilisable pour les réchauds
Location ou achat d’une cuve de stockage
aux normes
Arrivée d’air constant
Paiement avant consommation
Apprécié dans les endroit où l’on ne
dispose pas de gaz naturel
Généralement moins cher
Choix du fournisseur
Facilité de réglage
Pas d’abonnement
Installation d’une cuve de stockage aux
normes
Surveillance et entretien du brûleur et de la
cheminée
Arrivée d’air constant
Paiement avant consommation
Non utilisable pour les réchauds
Fours
Avantages
Four
ventilé
• Faible encombrement
• Souplesse d’utilisation
(montée en température très
rapide : 200°C en 15 minutes)
• Capacité importante par
rapport à l’encombrement
(environ 0,90 m de largeur sur
1,50 m de profondeur et
encombrement au sol identique
pour un 4 ou 8 plaques)
• Très bon développement du
feuilletage
• Four
à soles
fixes
Inconvénients
•Malgré un bon
développement,
manque de cuisson à
cœur des produits
• Mauvaise
évaluation des buées
d’où une difficulté à
réussir la pâte à
choux
• Cuisson délicate
des fonds de tartes.
•Cuisson irréprochable de tous
les produits
•Prix plus élevé que
le four ventilé
• Indépendance de chauffe des
étages et indépendance de la
voûte et de la sole par étage,
d’où la possibilité de cuire
différents produits à
différentes températures
• Encombrement
important
• Moins de souplesse
que le four ventilé
• Montée en
température assez
lente (60°C/heure)
Plaque à induction
AVANTAGES
•Mise en marche instantanée
•Économie d’énergie, seule la surface
du récipient et son contenu
s’échauffent
•Réglages facile et immédiat
•Conditions de travail améliorées: la
plaque à induction reste froide et le
nettoyage est facilité
INCONVENIENTS
•Coût du matériel encore élevé
•Emploi de récipient en métal
magnétique
•Maintenance réservée à des
spécialistes
Four à micro-ondes
Un magnétron produit des ondes
électromagnétiques à très haute
fréquence (2450 MHZ )qui provoque
une friction des molécules d’eau
entre elles. Le chauffage immédiat
procure un gain de temps et une
économie d’énergie considérable.
UTILISATIONS
Le chauffage des préparations
nécessite l’utilisation de
matériaux pouvant être
traversés par des ondes
électromagnétiques, comme le
verre, la céramique, les
matières plastiques, la
porcelaine, les faïences, le
carton, à l’exception des
métaux.
Décongélation: pâtes, produits cuits, congelés,
fruits frais congelés…
Réchauffage rapide de préparations
fonte;: couverture
Ramollissement: fondant, beurre…
Branche traiteur: cuissons rapide des
poissons, légumes et fruits…
Batteur mélangeur
Très employé dans les laboratoires;
il sert de pétrin, passoire, batteur à
blancs ou génoise, etc
On peut adapter de nombreux
accessoires comme un hachoir,
uneune effileuse, une passoire, un
dénoyauteur, un moulin à café, une
râpe à fromage, une meule à
aiguiser…
La taille de cet appareil est indiquée
en fonction de la capacité de la cuve;
cette capacité varie entre 20 litres et
95 litres
Ils sont équipés de trois vitesses ou
d’un variateur de vitesse.
Tour réfrigéré
Les tours sont des tables de travail en
pâtisserie. Elles sont robustes et recouverte,
soit de marbre, soit d’acier inoxydable
Sous le marbre est aménagé
un compartiment réfrigéré;
la température du tour
permet le travail des pâtes,
surtout en période estivale.
Faiblement ventilé à une
température de +2°C à
+8°C en dégivrage
automatique
Cellule de refroidissement
La « cellule de
refroidissement » correspond
à un appareil à froid
mécanique CO2 ou à froid
cryogénique capable
d’abaisser la température des
préparations culinaires de
+63°C à +10°C en moins de
deux heures. Les cellules de
congélation permettent,
lorsque l’établissement est
agrée, d’effectuer la
congélation.
Turbine à glace
Appareil qui va permettre de congeler
un « Mix », le mélange va se
transformer en glace, crème glacée,
ou sorbet. Lors de ce brassage, autour
de –18°C, le mélange devient
onctueux, incorpore progressivement
de l’air et augmente de volume, cette
opération s’appelle le foisonnement. Il
est en général de 30 à 50% supérieur
au volume turbiné, il ne doit pas
dépasser 100% du volume initial du
« Mix »
Cet appareil peut faire partie d’un ensemble de
production de glace, crème glacée et sorbets qui
comprend: Pasteurisateur, Refroidisseur,
Matureur et Turbine à glace.Cet ensemble de
production permet la fabrication sans aucune
manipulation.
Matériel frigorifique
Armoires réfrigérées
Aujourd’hui elles sont en laqué
blanc ou inox, extérieur et
intérieur, ce qui permet un
entretien aisé. Les dimension
sont standards: 60 x 40 .
Armoire de surgélation –
conservation
Cette armoire comporte un
compartiment à très basse
température et ventilé; les
produits sont ensuite déposés
dans les autres compartiments
Armoire de conservation à température variable
Elle sert à conserver les produits selon le froid désiré. Exemples:
+16°C Chocolats
+4°C Pâtisserie prête à la vente
-18°C Conservateur des pâtisseries
-20°C stockage des glaces
Fermentation contrôlée
Les armoires ou tours de
fermentation contrôlées
permettent de façonner les
viennoiseries la veille pour
les trouver prêtes à cuire le
matin, à l’heure
programmée.
Cet appareil existe dans
toutes les dimension
Laminoir
Machine servant à étaler et
abaisser la pâte ( la
régularité des abaisses
permet une cuisson régulière
); il remplace le rouleau à
pâtisserie. Cet appareil peut
être actionné à la main ou
avec un moteur.
Il existe plusieurs
modèles:sur table, sur socle,
à table pliante, avec bande
transporteuses. Certains sont
munis de trois têtes de
laminage. On peut leurs
adjoindre une découpeuse de
pâte.
Four convoyeur
Salamandre
PIANO OU MODULE DE CUISSON
B.E.P. « métiers de l’hôtellerie »
technologie de cuisine
Téléchargement