Prélèvement d `organes sur donneur à cœur arrêté

Prélèvement d’organes sur donneur
décédé après arrêt cardiaque
Coordination Hospitalière HCL - 2008
JLPR 2008

La greffe en France
38% d ’augmentation des greffes

Comment augmenter les prélèvements ?
Mieux recenser les donneurs potentiels en mort encéphalique
( 3000 4000 ??).
Faire diminuer les oppositions (28 % en 2007).
Trouver d ’autres donneurs: cœur arrêté ! (+15 à 20% de
greffes de reins ?)
Augmenter les prélèvements sur donneurs vivants.
Élargir le recrutement des donneurs: « donneur limite pour
receveur limite… »

Cadre légal
Jusqu ’en août 2005, en France, le prélèvement d ’organes ne
pouvait se faire que sur donneur en mort encéphalique (cœur
battant)*.
Le prélèvement sur donneur décédé après ACR se pratique
depuis les années 2000 à l ’étranger (Espagne, Belgique,
Hollande…)
L’Agence de la Biomédecine a donné son accord pour
développer cette technique dans le cadre d’un protocole.
* Décret 2005-249 du 2/08/05

Aspects éthiques
Ne sont concernés que des donneurs ne relevant pas de
l’arrêt de soins (Maastricht III) et de stade I ou II de Maastricht:
Dans un premier temps, 7 sites pilotes sont autorisés pour
commencer cette technique avec obligation d’évaluation
à 1 an.
Cette évaluation (début 2007) s’est révélée concluante.
Maastricht I: arrêt cardiaque en absence de tout secours
médical ou para médical et s ’avérant irréversible.
Maastricht II: arrêt cardiaque en présence de secours et
s’avérant irréversible.