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Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Problématiques du comportement du consommateur
(produits, services, points de vente, médias/supports)
• Eléments clés
• Questions
•
•
•
•
OU ?
•
POURQUOI ?
•
QUI ?
points de vente, habitudes de
frésuentation
•
•
fréquence, RFM, fidélité, saisonnalité
signalétique, taille de la cellule etc...
Déroulement du
Processus d’achat
Méthodes de prise de
décision
•
•
•
Niveaux de réponse
du consommateur
•
•
notoriété, motivations, freins,
influences, critères de choix, images
perçues, attitudes
QUAND ?
•
•
prix, offres commerciales,quantités
•
habitudes et occasions de
consommation & utilisation, sources
d’infomations, processus de décision
COMMENT ?
•
• Domaines
d’études
panier moyen, type & catégories de
produit, caractéristiques, habitudes
d’achat
QUOI ?
COMBIEN ?
•
•
Acteurs & cellule
d’achat
Facteurs explicatifs
des comportements
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Le processus d’achat
Le comportement d’achat repose sur un processus de décision SEQUENTIEL:
une succession d’ETAPES, qui ne se termine pas lors de l’achat .…
Les différents modèles de Processus
Modèle Ladvidge et Steiner stimuli réels ou symboliques
Notoriété
Connaissance
Appréciation
Préférence
Intention d’achat
Achat
Prise de conscience
d’un besoin/
reconnaissance d’un
problème
Degré d’implication
Valeurs
Attitudes
Recherche d’informations sur les produits
Définition de critères d’évaluation des produits
Modèle AIDA
(Attirer l’) Attention
(Susciter l’) Interêt
(Provoquer le) Désir
(Déclencher l’) Action
Evaluation des produits et intentions d’achat/réachat
Choix et décision d’achat (quel produit ? Quelle quantité ?
quel mode de paiement ? Quel point de vente ?)
Sentiments post-achats/satisfaction
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Etapes et Concepts clés du processus d’achat
+ ou long
De +
en +
actif
Sources
d’info
informelles
Evaluation des
possibilités
et solutions
possibles
Choix final
& achat
Post -achat
Attirer l’attention
Développer la notoriété
Donner la bonne
PERCEPTION(sélective & subliminale)
info sur le bon support,
DISTORSION SELECTIVE
au bon moment,
RETENTION SELECTIVE
Fixer le cahier des charges
EXPOSITION SELECTIVE
Susciter
l’intérêt & le désir
CROYANCES & ATTITUDES
DISSONANCE COGNITIVE
ENSEMBLE EVOQUE
CRITERES D’EVALUATION & CHOIX
STIMULI & FREINS A L’ACHAT
MODELES DE PRISE DE DECISION
INTENTION D’ACHAT
NIVEAUX DE REPONSE
SATISFACTION
FIDELITE & INFIDELITÉ
Identifierles critères
Entrer dans
l’ensemble évoqué,
Différencier le produit
Créer la préférence
Déclencher l’achat
Stimuler le niveau
de réponse
Vérifier la satisfaction
Gérer le mécontentement
Fidéliser
COGNIFIF
BESOINS
MOTIVATIONS
FREINS A L’UTILISATION
STIMULI
ATTENTION
AFFECTIF
sources
Recherche,
d’info
Traitement et
formelles mémorisation
d’informations
Produits & Marques
Prise de conscience
d’un besoin/
Problème
CONATIF
Notions clés
Catégorie de produit
Etapes
Recommandations Marketing
et commerciales
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Phase préliminaire:
Prise de conscience d’un besoin &
Reconnaissance d’un problème
Etapes
Prise de conscience
d’un besoin/
Problème
Cela porte
surtout sur la
CATEGORIE DE
PRODUIT et non
sur un produitmarque-attributs
Notions clés
BESOINS
Recommandations Marketing
et commerciales
Attirer l’attention
MOTIVATIONS
FREINS
Développer la notoriété
STIMULI
ATTENTION
Cette phase correspond à une étape COGNITIVE : qui tient des connaissances
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’un Besoin ?
- exprimés (connus de l’individu)
ou latents (doivent être révélés à l’individu)
-d’origine physique (naturel)
ou d’origine psychique & psychologique
- vitaux ou plus ou moins prioritaires
(physique, social, personnel)
Sociaux
Les besoins peuvent être:
- innés (liés à la physiologie del’ homme)
ou acquis cad sociaux
Personnel
C’est la reconnaissance d’un état de tension vécu comme un problème, un manque...
C’est un sentiment de manque, alors que le désir est le moyen utilisé pour satisfaire le manque ressenti
Les besoins sont en nombre limité... alors que les désirs sont illimités .
Exemple: au besoin de prendre un petit déjeuner peuvent s’associer le désir de pain, de croissants etc..
Les besoins peuvent être hiérarchisés...
... voire la pyramide de Maslow
Un produit peut être conçu différemment
selon le besoin à satisfaire
Physiques
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Marketing
Se réaliser, se dépasser:
ex: participer à une
BESOIN
compétition sportive
D’ACCOMPLISSEMENT
Etre reconnu, estimé par soi
BESOIN
et les autres :
D’ESTIME ex: porter des vêtements
**
de marque
Appartenir à un groupe,
BESOIN
pression sociale:
D’APPARTENANCE
ex: porter un jean
**
= être jeune
BESOIN
DE SECURITÉ
***
BESOIN
PHYSIOLOGIQUE
OU fonctionnel
Se protéger
ex: vouloir un airbag
Survivre ou
+ simplement par
ex: transport,
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’une motivation ?
En psychanalyse, C’est une pulsion positive qui pousse l’individu à agir, une force ou le ressort
pour faire agir le consommateur. Ce comportement vise à réduire l’ état de tension psychologique
-conscient ou inconscient - que crée le besoin ou le manque.
Les motivations peuvent être conscientes (rationnelles) ou
subconscientes (irrationnelles). Néanmoins, l’achat ne sera
effectif que si les motivations l’emportent sur les freins
Selon H.Joannis, les motivations peuvent être classées
en 4 catégories:
- les hédonistes (recherche des plaisirs de la vie
et la volonté de se faire plaisir soi-même)
- les oblatives (volonté de faire plaisir à son entourage)
- les auto-expression (volonté de s’exprimer, de se réaliser soi-même)
- les altruistes (besoin d’agir pour autrui et la collectivité)
En marketing direct, on considère 4 principales motivations
sur lesquelles jouer: la recherche
en premier lieu , d’un intérêt économique ou d’ économies
puis de la sécurité, de la nouveauté et aussi
du prestige-privilège
Les études de motivation
Elles cherchent à mettre en évidence
le sens caché que comporte la
perception ou la consommation d’un
produit afin de l’utiliser par exemple
dans la conception ou la
communication de ce produit.
Les motivations ne se mesurent pas,
elles s’analysent en profondeur à
partir de techniques qualitatives.
Il faut aussi également rechercher
LES FREINS.
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’un frein ?
Ce sont les motifs qui empêchent l’achat ou l’utilisation d’un produit, des pulsions négatives qui
pertubent l’acheteur.Exemples: frein financier, frein du qu’en dira t-on, frein du changement d’habitude
Il existe des freins à l’achat et
des freins à l’ utilisation
Les Inhibitions
Motivations réfrénées par le
consommateur potentiel par autocensure
ex: orgueil de posséder une voiture
luxueuse
Les Peurs
Difficultés réelles ou supposées par le
consommateur concernant l’achat ou
l’utilisation d’un produit
ex: perception d’un produit comme trop
sophistiqué, à manipulation trop
compliquée
Les Risques perçus
Incertitudes diverses qui affectent
l’acte d’achat
ex: manque d’informations sur la
qualité du produit, danger de payer le
produit trop cher
Les freins évoluent dans le temps
L’exemple du lave vaisselle est révélateur.
C’est un des plus faibles taux d’équipement dans l’électroménager. (38 % de
nos jours).. Un produit qui n’a jamais réussi à percer ... pour différentes
raisons selon l’époque.
Il y a plus de 20 ans:
Un rapport qualité -prix défavorable vis-à-vis des autres produits
électroménagers.
Sociologiquement, les femmes au foyer sont majoritaires. L’équilibre du foyer
repose sur la contribution domestique des femmes et sur le partage de la
vaisselle entre les membres d’une fratrie nombreuse...
De nos jours :
Le rapport qualité-prix n’est plus défavorable, en revanche la plupart des gens
percoivent cet appareil comme un gaspillage d’eau...
De même, sociologiquement, ce sont les femmes actives qui sont devenues
majoritaires mais également les célibataires et familles peu nombreuses, qui
n’ont pas un volume de vaisselle conséquent.
Idem, pour la destructuration des repas et l’abandon du repas à domicile le
midi...
Le premier frein est le manque de confiance de l’acheteur dans
son jugement, son incompétence. Le consommateur a besoin
d’être rassuré et recherche de l’information supplémentaire.
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’un risque perçu ?
C’est une incertitude qui affecte l’acte d’achat.
Acheter , c’est toujours prendre un risque, + ou - grand
Le risque perçu a 3
composantes:
- la nature du risque
(perte financière, de temps,
physique, psychologique)
- l’ampleur de l’incertitude
- la gravité de l’échec
Le risque perçu, ainsi
que les freins
a une influence
importante sur la
durée
du processus d’achat
+ l’attribut, + l’achat du produit est important,
Moindre est la tolérance de l’acheteur envers le risque ...
+ le consommateur se sent incompétent, plus le risque perçu est
grand, et plus longs seront les processus d’achat et de recherche
d’informations...
La fidélité à une marque est plus grande chez ceux qui percoivent
un risque élevé. Ceux-ci sont peu susceptibles d’essayer de
nouveaux produits.
Pour réduire le risque perçu:
- proposer des garanties plus longues, des possibilités de retour
de la marchandise, des réductions de prix
- s’appuyer sur des sources crédibles
(médias, prescipteurs, leaders d’opinion ...)
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’un stimulus (stimuli) ?
C’est un facteur à même de déclencher un certain processus conduisant à l’achat.
L’individu est exposé à un grand nombre de stimuli, mais il faut que l’attention soit attirée par le message
pour qu’on le reçoive effectivement.
Ils ressortent de 3 catégories:
- les stimuli significatifs -objectifs
Ils représentent des caractéristiques objectives des objets
telles que la qualité, le prix, la différenciation, le service, la
disponibilité...
- les stimuli symboliques
Ce sont des messages de nature commerciale sur les
caractéristiques de produits
tels le prix subjectif dans la publicité ou par le vendeur...
Stimuli publicitaires (affichage, spots TV, PLVetc...)
Stimuli commerciaux :
offres promotionnelles
- les stimuli sociaux
Ce sont des informations sur les produits en provenance de
l’environnement social comme la famille, la classe sociale
(BAO)
Un stimulus a d’autant plus de chance d’être
remarqué par une personne lorsqu’il concerne
un besoin éprouvé par celle-ci.
Un individu a plus de chances de remarquer un
stimulus auquel il s’attend .
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce que l’attention ?
C’est le processus qui permet de définir les informations à traiter par le cerveau. L’information
“hors attention” est perdue. Ce sont des stimuli qui vont éveiller l’attention du futur consommateur.
Le nombre +ou- d’informations qu’un individu peut traiter simultanément est limité à 7 +ou - 2.
L’attention, c’est aussi une réponse cognitive (reliée à la connaissance),un degré d’information dans une
forme simple, avant même la connaissance des produits et des marques (2ème étape).
L’attention précède la perception...
Une étude en 91 de Harvard Expansion
avait indiqué que le consommateur (US)
était chaque jour bombardé par plus de
5000 messages publicitaires et qu’il n’en
retient au maximum que 2 à 3 %.
Attirer l’attention, oui,
c’est indispensable
C’est une étape initiale cruciale,
si vous voulez vendre un produit!!!
Pensez donc à
faire connaître votre produit :
Notoriété
Pensez donc à
l’ accroche de vos messages !
Test:
Après avoir vu un écran publicitaire télévisuel
(près de 50 spots ....), comptez les spots qui ont
attiré votre attention ...... (7 ?)
Etaient-ce
le premier spot ou le dernier ?
un spot correspondant à une catégorie de produit
qui vous intéresse, ou même que vous avez déjà
acheté ?
un spot qui correspond à une motivation ?
un spot de Coca-Cola, ou autre annonceur connu?
un spot de longue durée ?
un spot en décalage, en contraste avec les autres ?
Mais il ne faut pas détruire l’image
de votre produit ou de votre entreprise !
(ex: benetton)
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
5 Facteurs externes
Comment concevoir un message
pour qu’il attire l’attention ?
- L’intensité du message (sons forts, couleurs éclatantes)
Le + intense sera remarqué en premier
les couleurs : En 80, une étude a montré que pour un article à
prix réduit vendu au détail, l’addition d’une couleur à une
annonce N&B, entraîne une augmentation des ventes de 41%.
- La taille du message ou la Puissance de l’annonceur
1 page entière est plus susceptible d’être remarquée
qu’une 1/2 page : il faut quadrupler la dimension du message
pour doubler l’attention.
Plus l’annonceur est important, connu... plus son message
attirera l’attention , voire “squatte” ceux d’autres annonceurs.
- Le contraste face à la profusion des message
( attention, on s’y habitue !)
Le changement de son lors des spots publicitaires, l’humour
et le décalage....
A la TV,(étude 90) l’utilisation des langues étrangères a
augmenté l’attention sans avoir d’effet négatif sur l’attitude,
la reconnaissance ou le rappel.
- La répétition (message,slogan, musique ...)
- Le mouvement
( lumière clignotante, tableaux d’affichage animés etc...)
3 Facteurs internes
- La motivation:
Une pub d’un produit alimentaire sera
plus efficace à l’heure des repas
De même une pin-up (sans rapport
avec le produi) attirera l’attention...
mais quid de l’image...
- L’Etat d’Esprit:
“tendance à répondre d’une certaine
façon à un stimulus donné”
13 (B ou 13), (alphabet ou chiffres)
-Le Rôle et statut :
“type de comportement que l’on
attend d’une personne”, influencé
par le statut social
(fille, soeur, étudiante, subordonné
etc...)
Cas d’ Ecole:
pub Cachou Lajaunie
couleurs criardes, mouvement des seins,
répetition “cachou, cachou ...”
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
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2ème Phase :
Recherche, traitement et mémorisation
d’informations
Etapes
Prise de conscience
d’un besoin/ Problème
Sources
formelles
De
+
en
+
Actif
Sources
informelles
Recherche,
traitement et
mémorisation
d’infos
Notions clés
Recommandations Marketing
et commerciales
PERCEPTION(sélective & subliminale)
DISTORSION SELECTIVE
Donner la bonne
info sur le bon support,
au bon moment,
RETENTION SELECTIVE
Fixer le cahier des charges
EXPOSITION SELECTIVE
Susciter
l’intérêt & le désir
Cette étape accompagne en parallèle les autres phases du processus.
Les besoins en information évoluent :de la définition du
“cahier des charges” à la création d’une préférence pour un
produit-marque....
Cette recherche d’information de passive (on regarde les
publicités “offertes”) devient de plus en plus active...
De même, les sources sollicitées ne sont pas les mêmes
dans le temps: des sources formelles (revues spécialisées “crédibles”,
plaquettes ) aux sources informelles (vendeurs, conseillers..BAO)
Cette phase correspond également à une étape COGNITIVE : qui tient des connaissances
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce que la perception ?
Il ne peut pas y avoir de perception sans que l’attention n’ait été préalablement attirée...
C’est la phase de traitement de l’information, sélective, interprétative, subjective et déformante ...,
en vue de se construire une image cohérente avec son environnement psychologique.
Perception sélective:
il existe un biais perceptuel: on sélectionne, on filtre, on
interprète...
Ex:Une étude sur le sirop d’érable a montré que la plupart
des consommateurs jugent de la qualité du sirop à partir
de la couleur: + la couleur est foncée, meilleure est la
qualité perçue... un sirop clair apparaît comme trop dilué...
alors qu’en réalité, le sirop clair est de meilleure qualité !
Ex: idem dans des produits pronant le combat
contre la pollution par le bruit ... on neutralise
le bruit ... en ajoutant d’autres bruits ...
Rétention sélective:
On oublie une grande partie des informations.
On ne mémorisera que ce que l’on veut bien entendre... ou
ce qui conforte nos convictions....
Exposition sélective :
On ne s’expose à des stimuli que seulement si
l’on sait qu’ils correspondent à nos attentes.
Distorsion sélective:
tout individu utilise des schémas mentaux qui
conditionnent l’interprétation réservée aux stimuli
externes, déforment l’information reçue afin de la rendre
plus conforme à ses
attentes.
Le consommateur a besoin d’être rassuré (surtout
lorsqu’il a déjà acheté leproduit) :
il recherchera encore des informations
qui confortent son choix ou même les déformera !
Ex: lors de la sortie des Macintosh
compatibles PC:
un PC convaincu dira : “j’ai eu raison de choisir PC... la
preuve, même Mac est obligé de sortir un compatible...”
un Mac convaincu dira : “j’ai eu raison de choisir Mac...je
peux avoir la convivialité de Mac plus le standard PC...”
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
3 ème Phase:
Evaluation des possibilités, des solutions possibles
produits-marques
Etapes
Evaluation des
possibilités,
des solutions
possibles
Cela porte non
plus sur la
catégorie de
produit
mais sur les
PRODUITS MARQUES ATTRIBUTS
voire également
POINTS DE
VENTE
Notions clés
Recommandations Marketing
et commerciales
Identifierles critères
importants,
CROYANCES & ATTITUDES
DISSONANCE COGNITIVE
ENSEMBLE EVOQUE
CRITERES D’EVALUATION
& CHOIX
Définir le cahier des charges
pour le consommateur
Identifier les critères
éliminatoires,
Entrer dans
l’ensemble évoqué,
Identifierles critères
discriminants,
Différencier le produit
Créer la préférence
(marque)
On entre dans une étape AFFECTIVE
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’une attitude ?
C’est une posture mentale, l’organisation durable des croyances déterminantes, en rapport avec un objet
ou une situation qui se fonde sur un ensemble de prédispositions et mène à une réponse préférentielle.
C’estune prédisposition favorable ou défavorable vis-à-vis de produits ou de marques
C’est essentiellement une réponse affective,
même si elle a trois composantes :
-cognitive: ce que l’individu sait ou croit
(croyances: tout ce qui est basé sur la
connaissance à partir du vécu)
= “Pensez-vous que Quick soit cher,
pas cher, plus cher que Mac Donalds ?”
- affective : ce qu’il aime ou non, préfère :
= “aimez-vous les restaurants Mac Donalds ?
Préférez -vous Quick à Mac Donalds ?”
- conative : tendances à agir, comportement,
intention d’achat par ex ::
= “si vous deviez prendre un repas rapide,
iriez-vous chez Mac Donalds en supposant
qu’il y en ait un aux environs ?”
Les attitudes sont régies par
un principe de cohérence,
voire la notion de Dissonnance cognitive
+ un besoin est intense, plus l’attitude liée à la
satisfaction de ce besoin est difficile à modifier
= l’attitude est STABLE.
La pression du groupe peut plus facilement faire
évoluer une attitude
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce que la dissonnance cognitive ?
C’est lorsqu’il y a une contradiction entre l’attitude et les informations ou connaissances reçues.
En présence de connaissances contradictoires, l’individu peut éprouver une gène qui le pousse à
modifier le contenu cognitif jusqu’à la disparition de la contradiction.
Le plus souvent il aura tendance à rationaliser ses attitudes, afin de pouvoir s’insérer dans la société,
ou dans un groupe (ex: le racisme). Mais il peut également déformer l’information reçue afin de
préserver la cohérence de ses attitudes.
Exemple d’une campagne de publicité pour le port
de la ceinture de sécurité:
1er temps: image de joie d’un enfant attendant
sa mère à la sortie de l’école, et de sa mère en voiture qui
se presse pour rejoindre l’enfant , sans ceinture de
sécurité.
2ème temps: l’accident, avec des images très dures sur la
tête de la mère et de l’enfant qui attend...
3ème temps: un très court message:
voulez-vous ne plus voir vos enfants ???
2 réactions possibles:
- soit il accepte le message et met sa ceinture car il
désire vivre et que ‘le message a touché la corde
sensible = la responsabilité de parent.
- soit il refuse le message et réinterprète, en cherchant des
raisons “rationnelles”:
“cela fait 20 ans que je conduits, je n’ai jamais eu
d’accidents, cela n’arrive qu’aux autres,
je préfère mourir sur le coup que de rester attaché et
bruler”
Dans les 2 cas, il y a eu Rationalisation de l’attitude
en fonction d’une hiérarchie propre à chaque individu
Ecole anglo-saxonne:
Images dures pour faire réagir
: le fumeur dans un cercueil ...
Deux écoles
de publicité
Ecole Française:
Messages plus “softs” , pour faire
évoluer dans le temps... la durée
l’attitude ...
logique de prévention à LT
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce que l’ensemble évoqué ?
C’est l’ensemble des marques ayant une probabilité d’être achetée non nulle
= l’ensemble des marques que le consommateur envisage d’acheter....
Si une marque ne figure pas dans l’ensemble évoqué, elle ne sera jamais achetée
= Etape indispensable notamment lorsque le marché est encombré,
un filtre d’élimination des marques (sauf s’il s’agit d’un achat impulsif)
Dans le cadre d’un scénario d’achat donné,
le consommateur ne retient pour effectuer
son choix qu’un nombre limité de marques
parmi celles qu’il connaît.
L’ensemble évoqué est évolutif dans le temps
Ensemble rejeté
Ensemble des marques
Marques Connues
= NOTORIETE
(assistée)
FAIRE
CONNAITRE
ENTRER
Il n’existe pas de réelle mesure de l’ensemble
DANS L’ENS
Critères
évoqué. On peut cependant considérer que
Ensemble
évoqué
EVOQUE
de choix
la Notoriété spontanée
(
Notoriété
spontanée)
éliminatoires
peut donner une
SE
indication...
DIFFÉRENCIER
ensemble de
Critères de
AVOIR UN PLUS
marques
En revanche, ne rentreront pas dans
choix
différenciées
l’ensemble évoqué les marques-produits
discriminants
CRÉER LA
qui ne satisfont pas
PRÉFERENCE
ACHAT
les critères de choix éliminatoires ...
Critères dechoix
saillants
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Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce qu’un critère d’évaluation et de choix?
Ce sont les caractéristiques qui vont être déterminantes dans la décision de l’individu.
Ce sont les dimensions qui vont permettre d’estimer quelle marque est
la plus susceptible de satisfaire le consommateur.
Les critères ne sont pas les mêmes pour tous les individus
mais on peut chercher à identifier les critères pour un segment donné.
La détermination des critères de choix est une étape indispensable à la recherche d’avantages
différentiels pour une marque, à l’élaboration des stratégies de segmentation, de positionnnement...
Critères de choix
importants
Critères de choix
éliminatoires
Ce sont des attributs
prépondérants sur lesquels
le consommateur est intolérant.
Il existe des
seuils minima d’exigence.
=
cahier des charges minimum
par ex: le niveau sonore pour
un lave vaisselle
Critères de
choixde
discriminants
Critères
choix
discriminants
Ce sont les attributs sur lesquels
le consommateur perçoit des
différences entre les marques
ce sont les attributs +
par ex: le prix, le design,
la puissance, l’équipement
pour une automobile
Critères de choix
saillants
Ce sont des critères qui
interviennent
au moment même de l’achat
Ils ne sont souvent pas
identifiables lors d’études
de marché préalables
par ex: le design, le prix
Comportement d’achat
des consommateurs
Isabelle Wallart
Marketing
Phase de l’achat:
Prise de décision et choix
Etapes
Notions clés
Prise de Décision,
Choix,
Achat
PRODUIT
MARQUE
MODELE
POINT DE
VENTE
Recommandations Marketing
et commerciales
CRITERES DE CHOIX SAILLANTS
Déclencher l’achat
STIMULI & FREINS A L’ACHAT
MODELES DE PRISE DE DECISION
Stimuler le niveau
de réponse
INTENTION D’ACHAT
NIVEAUX DE REPONSE
Cette phase correspond à une étape CONATIVE, comportementale
MAIS ce n’est pas la dernière étape !!!
Comportement d’achat
des consommateurs
Isabelle Wallart
Marketing
Dernière Phase:
Post-Achat
Etapes
Notions clés
Recommandations Marketing
et commerciales
Vérifier la satisfaction
Post -Achat
SATISFACTION
FIDELITE, INFIDELITÉ,
MULTIFIDELITE
Gérer le mécontentement
Fidéliser
Cette phase correspond également à une étape CONATIVE, comportementale
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Qu’est-ce que la fidélité du consommateur ?
C’est le renouvellement d’achat.
De plus en plus on considère que le consommateur doit avoir acheté
4 fois au moins pour être considéré comme fidèle.
- Le consommateur fidèle
Période t
t+1 t+2 t+3 t+4 t+5 t+6 t+7
Marque A
A
A
A
A
A
A
A
- Le consommateur infidèle (papillon )
Période t
t+1 t+2 t+3 t+4 t+5 t+6 t+7
Marque A
B
C
X
Z
E
F
G
- Le consommateur multi-fidèle (double vie)
Période t
t+1 t+2 t+3 t+4 t+5 t+6 t+7
Marque A
A
B
A
B
B
A
B
Même fidèle, le consommateur peut se lasser.
c’est le besoin de variété.On peut donc perdre
naturellement un client.
De plus, si un nouveau produit lui plaît, le client
fidèle peut devenir fidèle de cet autre produit !
Complètement infidèle à la marque, est-il
fidèle à un lieu de vente ? ou
fidèle aux offres promotionnelles ???
Le consommateur devient de plus en plus
multi-fidèle, notamment par exemple en ce qui
concerne les banques.
Si un nouveau produit lui plaît, ce consommateur
peut rester multi-fidèle...
C’est déjà une forme de fidélité...
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Comment fidéliser le client ?
Stratégie “défensive” :
Réduire les sujets de mécontentement
Améliorer la qualité des services et produits
(Baromètre client et détection
des motifs de mécontentement)
+
Récupérer les clients “mécontents”, en
facilitant, voire sollicitant les réclamations
Stratégie “offensive” (customer bonding) :
Satisfaire les clients
+
les “attacher” à l’entreprise, en les traitant
différemment d’un simple consommateur
(privilèges), et en leur donnant le sentiment
d’appartenir à une communauté
Tourner l’entreprise vers le client
(customer oriented)
Cela prend du temps et c’est difficile
de mettre le client au centre de sa stratégie,
de son marketing et de son organisation
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Acteurs & Cellule d’achat
Il est rare que le processus d’achat n’implique qu’un seul individu. Il implique souvent,notamment en
milieu industriel, la participation de plusieurs personnes aux influences et rôles variés : une cellule
d’achat. C’est un groupe non formel et sa composition varie selon le produit, la situation d’achat.
Les différents rôles :
influence de la famille, des enfants
( Mac Donald, Restaurants, Achats de routine,
Automobile)
rôle dominant
milieu industriel
- utilisateur
(dispose de l’objet. Son besoin est souvent à
l’origine de l’achat)
- prescripteur
(dicte et décide du produit à la place du
consommateur, en raison de ses compétences)
- conseiller
(influence la décision)
- acheteur
(paie, négocie les conditions de paiement)
- décideur
(donne le feu vert ou un veto)
- filtre ou Gate-keeper
(relais d’information, diffuseur ou rétenteur)
-initiateur
(est à l’origine de l’idée)
-Leader d’opinion
(influence en raison de sa personnalité ou de
son expertise)
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Les facteurs d’influence du comportement d’achat
Facteurs
d’environnement
(socio-culturels &
psychologiques)
Culture, Caractéristiques
géographiques, économiques
Classe sociale
Groupes de références
Famille, Statuts & rôles
Facteurs personnels
Processus
d’achat
Situation d’achat
Type de produit,
Degré d’implication
Achat impulsif,
Achat de routine
Personnalité, Image de soi
CSP,
Age et Etape
dans le cycle de vie familial,
Style de vie,
Motivations
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
La culture
C’est l’ensemble des structures et habitudes sociales, religieuses, linguistiques, des manifestations
intellectuelles, artistiques, qui caractérise une société (TYLOR)
Cela varie d’un pays à l’autre, d’une ethnie à l’autre, et de plus en plus d’une région à l’autre ...
Elle influence la perception des messages.
Par ex, esso dut abandonner en thailande son
slogan “mettez un tigre dans votre moteur” :
cet animal ne symbolisant pas la bas la puissance.
Il existe de nombreux exemples d’incompatibilité
entre les normes culturels et la stratégie de la firme
Les couleurs (le rouge en chine)
La symbolique ...animale
la dilution d’un produit (soupe en GB par Campbell)
la protection du domicile, l’intimité (asie, US, europe) pour la vente à domicile
la fréquentation du centre ville, de la banlieue, des centres commerciaux
Comportement d’achat
des consommateurs
Isabelle Wallart
Marketing
Les Groupes de référence
Ils interviennent dans le processus de plusieurs façons :
On distingue
les groupes de contact primaires
(relations de travail, voisins, amis),
- Ils influencent ses attitudes et l’image qu’il se fait lui même
= fonction d’identification
les secondaires
(clubs, associations),
-Ils présentent des modèles de comportement et de
mode de vie
-Ils engendrent des pressions en faveur d’une certaine
conformité de comportement
= fonction normative
= fonction comparative de soi /référence
les groupes d’aspirations
(auxquels on n’appartient pas).
-Ils légitiment ses actions
= fonction de support
Leur influence dépend de la nature du produit et de sa visibilité :
Leur influence est d’autant plus forte que la consommation du produit est ostentatoire...
cf tableau
Isabelle Wallart
Marketing
Comportement d’achat
des consommateurs
Il se décompose en
7 phases
Jeune célibataire
Jeune marié sans enfant
Adultes mariés avec
enfants de - 6 ans
Adultes mariés avec
enfants de + de 6 ans
Adultes mariés avec
enfants à charge
Agé, marié,sans enfants
à charge
Vieux célibataires
ou Survivant
Le cycle de vie familial
Plusieurs études révèlent que les achats de porcelaine,
l’argenterie, les draps, les housses, les meubles, les jouets se
dont à diverses périodes du cycle de vie de la famille.
De même, la demande de services médicaux, médicaments ou
centres d’accueil est étroitementliée à ce phénomène.
Ex: le mobilier: Les gens tendent à acheter des meubles à
certaines étapes du cycle. Le style et la qualité recherchée
diffère d’une étape à l’autre...
Les jeunes ménages recherchent à satisfaire des besoins de
base : esthétique et praticité importe plus que la qualité.
Les familles de classe moyenne, quand les enfants atteignent
l’adolescence, recherchentdu style, un bon goût, et l’usage. Ils
sont plus importants que le prix ou le coté pratique.
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