Evolution du nombre de nouveaux cas de VIH liés à l’usage de drogues par voie veineuse depuis 1990 Nvx cas/an de VIH chez UDVI a diminué par 60 depuis 1993 Evolution du nombre de décès par sida chez les usagers de drogues par voie injectable depuis 1990 Source OFDT Evolution du nombre de patients sous TSO et arrestations pour usage d’héroïne (1995 à 2003) Emmanuelli et al, Addiction, 2005 Interpellations pour usage et usage revente par type de produits stupéfiants Ministère de l’Intérieur Usagers de cannabis Usagers d’héroïne Usagers de cocaïne n = 78 474 en 2002 n = 98 198 en 2005 Co-infections VIH/VHC chez les UDVI en 2006 Le bilan des TSO : un impact clairement positif Morbi-mortalité Impact social Près de 3 500 vies sauvées (1996-2003) Nombre de surdoses liées à l’héroïne divisé par 5 de 1994 à 2002 infection par VIH Amélioration des issues des grossesses Effondrement des pratiques d’injection IV Meilleur accès au traitement de l’hépatite C Situation sociale améliorée chez 50% des patients traités délinquance Aspects économiques: 595 millions d’euros épargnés sur le coût social de la consommation de drogues (1996-2003) Conférence de consensus. « Stratégies thérapeutiques pour les personnes dépendantes des opiacés : place des traitements de substitution ». 23 et 24 juin 2004. Conclusion: Paradoxes Les résultats positifs sont évidents…. Mais, … Les patients ayant le plus de problèmes sont aussi les plus visibles aux yeux de tous Tandis que les patients qui évoluent le mieux passent inaperçus Actuellement, les spécialistes en addictologie ne voient que des patients qui ont des problèmes d’injection de la buprénorphine Ce qui contribue à aggraver les relations avec les médecins généralistes 8 Inconvénients de la buprénorphine Marché noir important (10 % des patients en 2002) - Le non respect des recommendations de posologie efficace ou des intéractions avec d’autres médicaments, en particulier entrte la buprénorphine et les benzodiazépines (Carrieri 2006) - Usage détourné par voie IV ou sniffée - Perte de l’efficacité thérapeutique du traitement ~ 8-30% des patients en traitement buprénorphine, déclarent avoir injecté au moins une fois leur traitement(Duburcq 2000, Thirion 2001, Roux 2008) La pratique du sniff est très courante en particulier en milieu carcéral MANIF 2000: L’injections des TSO est un facteur de faible adhérence aux traitements HAART (N=276; 1558 visites) (Roux P et al 2008) Injection de Buprénorphine par les patients 17% des patients déclarent s’être injecté au cours du dernier mois Pendant la Durante lavievida Au cours dernier mes mois En el du ultimo Total Fiches p-médecins : n = 2547 (Subgeo, Daulouede et al., 2004) Total auto-Q patients : n=1291 Incidence des Ep. Dépressifs sur le fractionnement de la posologie de Subutex Non injecteurs de substances psychoactives 35% (n=448) Injecteurs de substances psychoactives 65% (n=843) Injecteurs de Subutex au cours du dernier mois 25% (n=209) Ex -injecteurs de Subutex 33% (n=282) 55% (n=156) Non injecteurs de Subutex 38% (n=323) 39% (n=126) Non injecteurs de Subutex 89% (n=399) E. dépressifs 60% (n=125) Fractionnement 79% (n=165) 50% (n=141) 42% (n=137) 44% (n=177) Les deux à la fois 45% (n=95) 27% (n=75) 20% (n=64) 23% (n=93) 6% (n=13) 20% (n=56) 38% (n=124) Ni l’un ni l’autre Score moyen désinhibition 6,3 5,0 43% (n=170) 35% (n=141) 4,1 94% des injecteurs de Subutex, au cours du dernier mois, souffraient de dépression et/ou fractionnaient leur traitement Total autoQ patient n=1291 (Subgeo, Daulouede et al., 2004) 20 Sniff de Subutex 16% des patients déclarent avoir sniffé au cours du dernier mois Au cours de la vie Total Fiches p-médecins : n = 2547 Total auto-Q patients : n=1291 Au cours du dernier mois (Subgeo, Daulouede et al., 2004) … nous vous donnons rendez vous au THS10 11-14 Octobre 2011, Biarritz Pour plus d’informations: www.ths-biarritz.com 14 Merci de votre attention