Les résultats du projet, Le cercle des mutants
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Les résultats du projet Le Cercle des mutants Groupe Littoral et vie Université de Moncton Pruneau, D., Doyon, A., Langis, J., Vasseur, L., Ouellet, E., McLaughlin, É., Martin, G. et Boudreau, G., septembre 2003 Le Cercle des Mutants Objectifs du projet: Former les enseignants des provinces de l’Atlantique au changement climatique Construire un cercle de personnes qui aident le climat: enseignants et leurs élèves qui ont adopté des comportements environnementaux Nombre de participants: Enseignants: 300 à la formation, 52 à la recherche Élèves: 1,300 à l’éducation et 75 à la recherche Le Cercle des Mutants Objectifs de la recherche collaborative: Demander aux enseignants d’essayer 1-2 nouveaux comportements environnementaux dans leur vie personnelle et décrire leur processus de changement durant les essais: types de comportements, facteurs facilitants, limitants, sentiments… Les enseignants ont alors réfléchi à leur processus de changement et ils on créé leur propre modèle d’éducation au changement climatique qu’ils ont expérimenté dans leur classe. Décrire aussi le processus de changement des élèves durant leurs essais. Interventions des enseignants dans leur classe Information et recherche sur le changement climatique Observations et solos en nature Projets de groupe et individuels pour aider le climat ou la nature: recyclage, ramassage de déchets… Discussions pendant les essais de changement Écriture et présentation d’une pièce de théâtre Journaux de réflexion Continuum Lecture et narration d’histoires Présentations à des plus jeunes, Enquête sur les déchets à l’école Chansons, etc. Résultats chez les participants Les enseignants et les élèves ont réduit leur consommation d’électricité et d’essuie-tout, diminué les emballages dans leur dîner, marché plus souvent, économisé l’eau, etc. Les enseignants ont eu le goût de le faire à cause de la transmission et de la construction de connaissances, du solo, du continuum, des discussions… Les élèves l’ont fait pour sauver la terre (animaux, arbres…), à cause du solo et des excursions en forêt, après avoir observé des problèmes et parce qu’ils ont aimé le faire en groupe. Facteurs facilitants et limitants (enseignants et élèves) Faire partie d’une communauté qui change Facilité de l’action choisie Trucs pour se rappeler son action (mémos…) ou sens de l’organisation pour mieux réussir Famille ou autre qui sert de modèle ou encourage Manque de temps Difficulté de s’affirmer comme étant différent Famille qui n’est pas sensibilisée, qu’on ne peut convaincre ou qui n’approuve pas l’action Oubli Sentiments des participants durant l’action Joie, fierté, fatigue, soulagement, fierté, impression d’être un héros, frustration quand on ne peut pas convaincre les autres, espoir, découragement parfois, profond désir de convaincre les autres… Autres réflexions des enseignants Importance des retours-discussions réguliers sur les nouvelles actions avec les élèves: font penser aux comportements, encouragent ceux qui n’ont pas commencé. Les élèves aiment partager ce qu’ils font et c’est une occasion de les écouter et de les encourager. Les barrières doivent être résolues en groupe. Le groupe se donne des moyens pour réussir. Autres réflexions des enseignants Le changement de comportement fonctionne mieux avec les élèves qui ont une bonne estime de soi. Certains élèves ont dit qu’ils allaient continuer longtemps; d’autres ont dit qu’ils n’en étaient pas sûr. La plupart des élèves étaient très convaincus et engagés mais d’autres faisaient pour faire plaisir à l’enseignant(e)… Le solo, l’observation de problèmes environnementaux sur le terrain et autres activités affectives (théâtre, chansons) incitent à l’action. C’est mieux quand c’est la classe ou l’individu qui décide du projet à accomplir. Les jeunes adorent faire penser aux autres d’accomplir leurs actions (surtout aux adultes). Ceci les aide à changer eux-mêmes. Importance de la réflexion profonde (journal de réflexion) Autres éléments du vécu Certains ont dit que le fait d’essayer de nouvelles actions les a incités à vouloir convaincre leurs proches à les imiter Le fait de réussir leur comportement les a incités à essayer d’autres comportements Le fait de vivre ce type d’expérience a rendu certains participants plus conscients de tous les gestes qu’ils posent et des conséquences environnementales de ces gestes Du nouveau dans cette recherche – L’impact des activités de formation réalisées Le solo a favorisé l’impression de faire partie de la nature. Cette croyance a certainement joué un rôle important dans l’engagement des participants. L’activité du continuum (où les participants se sont situés et ont réfléchi à leurs propres comportements et à ce qu’on peut faire pour aider l’environnement) a produit une prise de conscience qui peut conduire à l’action. Du nouveau dans cette recherche! La participation à une communauté incite fortement à faire des efforts pour réussir les essais La communauté a permis: un échange d’idées sur ce qui peut être fait de renforcer l’idée que les comportements individuels peuvent faire une différence de rendre les participants responsables de leur engagement d’action face au groupe d’inciter les participants à imiter les personnes après avoir entendu parler des actions qu’elles faisaient ? Suggestions pour le Défi d’une tonne ? Inviter les personnes à relever le Défi en équipes de deux. Montrer que des canadiens (les écosages) ont commencé à faire des actions. Inciter les jeunes à commencer par des actions faciles. Prévoir des étapes dans le Défi d’une tonne. Exemple : niveau 1 : Défi d’un kilo; niveau 2 : Défi de 5 kilos… Inviter les personnes à passer à l’action pour aider un élément précis du milieu naturel à disposer d’une meilleure qualité d’air : une tante qui fait de l’asthme… ? Suggestions pour le défi d’une tonne ? Prévoir des discussions régulières avec les élèves pendant leurs essais: pour parler des avantages des actions, pour partager des trucs de réussites et des moyens de diminuer les barrières familiales, pour les encourager et pour se présenter à eux comme un modèle. Favoriser l’expression des sentiments de fierté suite aux actions. Employer des activités pédagogiques affectives (solo, excursions, pièce de théâtre, chanson…) pour inviter à l’action. Parler avec eux des conséquences locales du changement climatique et les inviter à prédire des impacts possibles dans leur propre vie. Laisser les élèves choisir leur action.
