dislocation C1C2 qui est rare mais fatale
- réduction en hyper-extension par une traction mise en urgence par un halo crânien appuyé sur un plâtre
jaquette. Cette intervention est indispensable pour stabiliser C1C2
- arthrodèse postérieure possible avec un laçage métallique et une greffe entre les arcs postérieurs
fracture de l’atlas
- cf. fracture de Geffersen avec une séparation des masses latérales suite à un traumatisme en compression
transmis par les condyles occipitaux
fracture de l’axis
-fracture de l’apophyse odontoïde qui est la dent volumineuse
- fracture apicale avec un risque médullaire important qui est traité orthopédiquement ou par vissage
Gravité des luxations ou des fractures
- entorses moyennes
- entorses graves avec des lésions ligamentaires associées, une atteinte discale et une possible
atteinte de la moelle qui surviennent notamment lors des accidents de rugby ou de judo
Le traitement : en l’absence de troubles neurologiques
l’opération, le traitement chirurgical a pour but
-de décomprimer la moelle, soit par l’arrière avec une laminectomie ou une ablation d’esquille osseuse,
soit par un abord antérieur avec une corporectomie
- de stabiliser le rachis
- par arthrodèse
- par ostéosynthèse bi-segmentaire qui, si elle est solide, permet une mobilisation rapide et un
meilleur nursing
- par plaque vissée : Roy Camille si plaque postérieure / Sénégos si plaque antérieure