« Mieux se nourrir pour mieux courir »
Tout effort physique nécessite de l’énergie. L’organisme a besoin de cette énergie pour garder
l’équilibre intérieur indispensable à la vie.
Pour l’Homme, l’énergie est une molécule particulière appelé : ATP Adénosine Tri
Phosphate.
L’organisme à partir d’une molécule ( le glucose) sait comment transformer ce glucose en
ATP : c’est le cycle de Krebs.
Mon but aujourd’hui n’est pas de vous développer ce cycle très complexe mais de vous en
expliquer les grandes lignes.
Au départ, nous avons le sucre. Par une série de réaction biochimique, ce sucre se transforme
progressivement en ATP avec libération d’acide à différentes étapes et utilisation d’enzymes,
vitamines et de minéraux.
Il y a deux grandes phases dans ce cycle dont la première nécessite la présence d’Oxygène.
Si il y a une carence c'est-à-dire un manque (soit de minéraux, vitamines voire oxygène), le
cycle se bloque et les acides formés s’accumulent. L’illustration la plus commune est
l’accumulation d’acide lactique responsable des courbatures, par exemple.
Quand on a un effort comme la course de dimanche, comment le corps va trouver la quantité
suffisante de « sucre » pour lui fournir son ATP ?
Il existe 3 sources différentes :
Les glucides
Les protides
Les lipides
Les glucides
Les glucides sont la voie principale avec le glucose : le sucre.
Il faut donc un taux de sucre suffisant pour produire un effort. D’ailleurs on parle couramment
de malaise hypoglycémique ( manque de sucre dans le sang) où les personnes s’évanouissent.
La production d’énergie par le sucre va dépendre de la qualité de ce sucre, s’il s’agit de sucre
dit rapide ou de sucre dit lent ou plutôt de sucre à haut ou faible index glycémique.
On parle de sucre rapide( ou à index glycémique élevé) quand son ingestion provoque une
élévation importante de glucose sanguin. Nous obtenons ainsi rapidement le peu d’énergie
nécessaire pour l’organisme.
Par contre, pour un effort plus prolongé ou soutenu, il faudra apporter des sucres « lents ».
L’élévation du glucose et de l’insuline dans le sang est plus longue mais plus stable plus
longtemps.