La lutte antitabac. - Global Tobacco Control

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Comment éviter 100 millions de décès dus au tabagisme
Dr Thomas R. Frieden, diplomé en santé publique
Service de la santé et de l’hygiène mentale de la ville
de New York
 2007 École de Santé Publique John Hopkins Bloomberg
Le tabagisme : de nos jours, la première cause de décès au monde
Source : Organisation mondiale de la Santé (2005).
 2007 École de Santé Publique John Hopkins Bloomberg
2
La prévalence du tabagisme
Un adulte sur quatre fume.
 Cela représente plus d’un milliard de fumeurs dans le monde.
La meilleure estimation.
 Les données actuelles sur la prévalence du tabagisme chez
les adultes sont de qualité inégale.
La prévalence varie énormément.
 Entre les pays et les sous-groupes.
 Par exemple : hommes/femmes, ruraux/citadins
~80 % des fumeurs vivent dans 24 pays.
 2/3 des fumeurs vivent dans 15 pays à revenu faible
ou intermédiaire.
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La consommation de tabac
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4
Le tabac est l’une des principales causes d’inégalités en matière
de santé
Source : Jha et al. (2006).
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5
Une lutte antitabac efficace
La Convention Cadre pour la Lutte Anti-Tabac est un premier
pas vers l’amélioration.
Toutefois …
 Il n’existe actuellement aucun guide technique standard pour
la lutte antitabac (cf. la tuberculose, le VIH, le paludisme).
 Aucun objectif international quantifiable n’a été établi
pour la lutte antitabac.
 Les financements gouvernementaux et privés en faveur
de la lutte antitabac sont limités.
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Le financement
Source : Organisation mondiale de la Santé (2007).
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Les interventions
L’efficacité des interventions de lutte antitabac n’est plus
à démontrer.
 Pourtant, peu de pays y ont recours.
Crédit photographique : Association de médecins pour un Canada non-fumeurs (2007).
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Les cinq éléments clés de la lutte antitabac
1. Les taxes

Le tabac doit devenir financièrement dissuasif.
2. L’image


Interdire toute publicité/promotion.
Publicité antitabac (y compris sur les emballages,
dans les médias).
3. Les lieux non-fumeurs
4. Le sevrage
5. L’évaluation
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La consommation de tabac diminue lorsque les prix augmentent
Source : Organisation mondiale de la Santé (2001).
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L’augmentation des taxes sur le tabac
L’augmentation des prix est, de loin, la méthode la plus efficace
pour réduire la consommation de tabac.
 Les enfants, les jeunes adultes et les personnes aux revenus
faibles sont les plus sensibles aux prix.
Les taxes sur le tabac ont généralement la faveur du public.
 Celles réservées à la lutte antitabac et aux autres problèmes
sanitaires/sociaux sont encore plus populaires.
Malgré ce que prétendent les cigarettiers, la hausse des taxes
ne réduit pas les revenus du gouvernement.
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Mise en place d’un taux de fiscalité efficace
Établir un objectif de réduction de la prévalence du tabagisme.
Déterminer l’élasticité croisée des prix et de la consommation
de tabac/prévalence.
 Dans les économies de marché établies, une augmentation des
prix de 10 % entraîne une baisse de 2,5 % à 5 % de la
consommation.
 Élasticité de la prévalence estimée à la moitié environ
de l’élasticité de la consommation.
Fixer le taux de fiscalité
 Pour rester efficace, le taux doit périodiquement être
ajusté en fonction de l’inflation et du pouvoir d’achat
des consommateurs.
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Baisse des ventes de cigarettes à la suite d’une augmentation
des taxes dans la ville de New York
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Les New-yorkais ayant arrêté de fumer ont cité l’augmentation
des taxes comme principale raison
Source : Frieden et al. (2005).
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Les ajustements des prix
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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La lutte contre la contrebande
La fraude fiscale liée à la cigarette stimule la demande chez
les populations jeunes et aux revenus faibles.
La diminution de la contrebande est bénéfique pour la santé
et augmente les revenus fiscaux.
Les cigarettiers sont souvent complices des fraudes fiscales
et peuvent même parfois les orchestrer.
Les fabricants doivent être tenus responsables légalement
et financièrement pour que leurs produits ne soient pas vendus
illégalement.
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L’industrie du tabac dépense des milliards chaque année
dans le marketing
Rien qu’aux États-Unis, l’industrie du tabac consacre plus
de 13 milliards de dollars par an à la publicité/au marketing.
 Cela représente 43 $ par an pour chaque homme, femme
et enfant.
 Plus de 80 % sont consacrés aux coupons de réduction et
autres actions sur les prix visant à neutraliser la fiscalité.
Dans le monde, les coûts annuels liés au marketing du tabac
s’élèvent probablement à des dizaines de milliards de dollars.
 Les pays en voie de développement représentent une
opportunité de croissance majeure pour les cigarettiers.
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L’interdiction de la publicité directe et indirecte pour le tabac
Les interdictions de publicité/marketing
empêchent l’industrie de donner une
image positive du tabac.

L’industrie du tabac contourne ces
interdictions en ayant recours à la
promotion sur les lieux de vente,
au publipostage, au parrainage,
à l’étalage des produits,
au placement de produits, etc.
Les interdictions totales limitent les
possibilités de neutraliser les taxes
via des interventions visant à réduire
les prix.

Par exemple : coupons de
réduction, 2 pour le prix d’1,
échantillons gratuits
Source : Trinkets et Trash (2007).
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Une publicité antitabac percutante et récurrente
Contrer l’image positive donnée par les industriels.
 Insister sur l’impact humain du tabagisme, FTA
 Mettre un visage humain sur la souffrance causée par le tabac
 Révéler les tactiques de marketing/fabrication des cigarettiers
 Promouvoir les bienfaits du sevrage et la possibilité pour tous
d’arrêter de fumer
 Insister sur la baisse du tabagisme et la réduction de l’exposition
à la fumée de tabac, déjà effectives
La couverture médiatique et les mentions sur les emballages sont
également des aspects importants.
Campagnes de prévention parrainées par les cigarettiers sont
inefficaces.
 Elles pourraient en fait augmenter la consommation de tabac.
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Une publicité antitabac percutante et récurrente
Crédit photographique : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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La création de lieux publics non-fumeurs
Ils protègent les employés et le public de la pollution
par la fumée du tabac.
La probabilité que les employés arrêtent de fumer
augmente.
En prenant conscience de la menace que constitue
la fumée ambiante pour la santé d’autrui, les fumeurs
trouvent une nouvelle motivation d’arrêter.
La mise en place volontaire de logements non-fumeurs
est encouragée : protection des enfants et des autres
membres de la famille, incitation des fumeurs à arrêter.
Cela peut permettre de modifier l’image du tabagisme.
Crédit photographique : Institut pour la lutte mondiale contre le tabac (2007).
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L’exposition à la FTA entre dans la sphère du droit du travail
Pas « simplement une gêne ».
Une exposition de 30 minutes à la FTA modifie la circulation
sanguine et provoque des caillots chez les non-fumeurs.
La législation sur les interdictions de fumer dans les lieux de travail
non-fumeurs permet de sauver des vies.
 Il s’agit essentiellement d’une question de santé et de sécurité.
 Tous les travailleurs, notamment les employés des bars
et restaurants, méritent la même protection.
Les espaces de travail non-fumeurs ne nuisent pas aux affaires.
 N’ont pas de répercussions économiques défavorables or ne
portent pas atteinte à l’activité économique.
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Les espaces de travail non-fumeurs font baisser la consommation
de cigarettes
Source : Fichtenberg CM et Glantz (2002).
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La législation sur l’interdiction de fumer dans les lieux de travail
totalement non-fumeurs
Réduit la consommation de cigarettes.
« Des restrictions moins rigides sur les lieux de travail,
comme le droit de fumer uniquement dans des zones
délimitées, ont beaucoup moins d’impact sur les taux
d’arrêt et très peu d’effets sur la consommation. »
— Philip Morris (1992)
« Les conséquences financières des interdictions de
fumer seront immenses. Si chaque fumeur consommait
trois à cinq cigarettes de moins par jour, cela réduirait
les profits annuels des fabricants de plus d’un milliard
de dollars par an. »
— Philip Morris (1993)
Source : Documents internes de Philip Morris (1992 et 1993).
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I’interdiction de fumer dans les lieux de travail ne portent
pas atteinte à l'activité économique
« … [L]es arguments économiques régulièrement
utilisés par l’industrie pour empêcher ces
interdictions de fumer ne fonctionnaient plus …
Ils n’étaient tout simplement plus crédibles auprès
du public, ce qui n’est pas surprenant lorsque l’on
sait que nos sombres prévisions se sont rarement
concrétisées par le passé. »
— Philip Morris (1994)
Source : Documents internes de Philip Morris (1994).
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Une vision très sombre des pertes économiques pour la ville
de New York
Les prévisions des cigarettiers à propos des
législations d’interdiction de fumer
« … les restaurants perdraient jusqu’à un quart
de leur chiffre d’affaires si fumer était interdit. »
« Nous estimons que [la loi antitabac Smoke Free Air
Act] coûtera 11 000 emplois à cette ville et plus de
500 millions de dollars à l’industrie du tourisme. »
« New York accueille plus de 25 millions de visiteurs
par an. Le tourisme est une industrie qui vaut 14
milliards de dollars. Mais, si cette loi passe sous sa
forme actuelle, les touristes fuiront une ville aussi
intolérante avec les fumeurs. »
 2007 École de Santé Publique John Hopkins Bloomberg
Les faits réels après le vote de la loi
d’interdiction de fumer Smoke Free Air Act
en 1995
• Le chiffre d’affaires des restaurants
a augmenté de 1993 à 1997.
• Plus de 19 000 emplois ont été créés
dans la restauration entre 1993 et 1997.
• Plus de 37 millions de touristes ont visité
New York en 2000 (ce chiffre a atteint
44 millions en 2006).
• Le tourisme est désormais une industrie
qui rapporte 25 milliards de dollars
par an.
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La législation d’interdiction de fumer sauve des vies et ne nuit
pas aux affaires
Crédit photographique : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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La qualité de l’air dans les bars s’est considérablement améliorée
Source : Service de la santé de la ville de New York (2002).
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Licences pour les débits de boissons, Restaurants et bars
de la ville de New York
Source : Administration des alcools de l’État de New York (2005).
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La multiplication rapide des législations d’interdiction de fumer
dans le monde
Toutefois, moins de 5 % des employés travaillant en milieu fermé
sont protégés dans le monde.
La législation d’interdiction de fumer est appréciée et bien
acceptée une fois qu’elle est entrée en vigueur.
Les lois qui permettent de fumer dans certaines zones sur le lieu
de travail ne protègent pas efficacement les non-fumeurs et
n’incitent pas arrêter de fumer.
 Interdictions partielles, zones/pièces réservées aux fumeurs
On a prouvé à plusieurs reprises que les lois d’interdiction de
fumer n’entraînaient quasiment aucun changement, voire même
une légère augmentation des revenus des bars et des restaurants.
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De nombreux fumeurs souhaitent arrêter
Dans de nombreux pays, plus des 2/3 des fumeurs veulent arrêter
et ont tenté d’arrêter au cours de l’année écoulée.
 L’augmentation des prix, les campagnes de prévention,
les interdictions de fumer dans les lieux de travail et
d’accueil du public.
Toutefois, un bon nombre n’y parviendra pas sans aide.
 80 % des fumeurs new-yorkais qui ont arrêté en 2006 ont repris
dans les trois mois suivants.
 De nombreux fumeurs ont besoin de plusieurs tentatives avant
de parvenir à arrêter pour de bon.
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La dépendance au tabac manque généralement de traitements
Aux États-Unis, moins de 20 %
des fumeurs qui souhaitent arrêter
se sont vus proposer de l’aide par
leur médecin.

Il faut que les professionnels
de la santé soient plus impliqués
dans les efforts antitabac.
Les services médicaux de sevrage
peuvent doubler les chances de succès.


La combinaison la plus efficace
associe traitement et conseils
de professionnels.
Les substituts nicotiniques vendus
sans ordonnance (TSN) peuvent
également être d’une grande aide.
Crédit photographique : Institut pour la lutte mondiale contre le tabac (2007).
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Le sevrage dans les hôpitaux publics de la ville de New York
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Les taux d’arrêt augmentent avec les timbres à la nicotine
34 000 traitements à base
de TSN (timbres) ont été
distribués gratuitement
aux gros fumeurs (4/03).
 Un total de 180 000 sur
les trois dernières années.



Plus de 11 000 fumeurs
(33 %) ont arrêté au bout
de six mois.
Deux fois plus que prévu.
Par rapport aux tentatives
d'arrêts sans TSN.
Plus de 1 700 vies sauvées.
Source : Miller et al. (2005).
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Le sevrage devient une politique d’intérêt public
Le sevrage tabagique est plus économique et a des conséquences
sur la santé plus importantes que la plupart des autres
interventions médicales.
Mais cela reste beaucoup moins efficace que les interventions
sur le prix, l’interdiction de toute publicité et les interdictions
de fumer dans les lieux de travail et d’accueil du public.
D’un point de vue éthique, il est important d’utiliser certaines
taxes payées par les fumeurs pour aider ceux qui souhaitent
arrêter.
L’accessibilité étendue des services de sevrage peut changer
l’image du tabac.
 Elle peut amener d’autres changements politiques.
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Les données qui orientent la mise en œuvre du programme
Déterminer la prévalence et les habitudes de consommation
du tabac.
Cibler les interventions sur les populations qui en ont le plus
besoin.
Mesurer l’impact sur le taux de tabagisme global et dans
les sous-groupes.
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Les données qui mesurent l’efficacité des interventions
Taxes (coût/paquet)
Contrebande (coût, lieu d’achat)
Image (exposition aux publicités en faveur du tabac et antitabac)
Fumée de tabac ambiante (exposition sur le lieu de travail,
au domicile ; conformité avec la loi)
Sevrage
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Diminution de la prévalence du tabagisme : ville de New York,
1993 à 2006
Source : Service de la santé de la ville de New York (2007).
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Baisse du tabagisme chez les adolescents new-yorkais de 52 %
au cours des huit dernières années
Source : YRBS, lycées publics (2006).
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Un objectif mondial envisageable
« Moins de 20 % d’ici 2020. »
Diminution de 5 % de la prévalence absolue du tabagisme dans le monde
d’ici 2020 (elle passe de 25 % à 20 %).
 La baisse dans chaque pays doit être d’au moins 5 % (par exemple,
de 23 % à 18 % ou moins).


Dans le cas d’une prévalence initiale de 5 à 10 %, tendance
à la baisse.
Dans le cas d’une prévalence initiale inférieure à 5 %, maintien
en dessous de 5 %.
Les pays et les autorités internationales doivent examiner les objectifs
et donner leur accord.
La dynamique des populations pourrait limiter les possibilités de réduire
la prévalence aussi rapidement.
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La mise en place de l’initiative mondiale Bloomberg
Quatre interventions différentes
1. Renforcer le secteur public.
2. Renforcer le secteur non gouvernemental.
3. Contrôler rigoureusement la consommation de tabac.
4. Optimiser les interventions.
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Les principes de mise en place
Responsabilité
Résultats
Coordination
Accent mis sur l’efficacité dans les pays
Centres mondiaux de soutien aux interventions nationales
 Interventions juridiques
 Information du public
 Soutien à des campagnes de prévention et campagnes
médiatiques adaptées à chaque pays
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Les principales interventions nationales
Augmentation des taxes
Adoption et application de lois créant des lieux publics non-fumeurs
Modification de l’image du tabagisme
 Interdiction de la publicité/du marketing
 Messages de prévention, avertissements sur les paquets,
mesures efficaces pour changer l’image du tabagisme
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Les principaux défis du programme
Obstacles à l’augmentation des taxes
 Politique, logistique, contrebande, substitution du produit
 Baisses potentielles des prix pour compenser l’augmentation
des taxes
Interdiction effective de la publicité
 Y compris le marketing direct et indirect, la promotion dans
les points de l’étalage des produits (vente sous le comptoir)
Prévention et progression du contre-marketing
Lieux non-fumeurs sans exception : pas de pièces réservées aux fumeurs
Application effective de la loi
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Le calendrier de modification et d’application de la loi
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Le potentiel
Que se passerait-il si nous avions un vaccin empêchant 1 décès sur
10 dans le monde ?
C’est déjà le cas …
La lutte antitabac.
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53
Le potentiel
Plus de 150 millions de vies sauvées au cours de ce siècle
si le monde atteint l’objectif de « moins de 20 % d’ici 2020 ».
Population
en 2006 :
Nombre
de fumeurs†
Baisse du nombre
de fumeurs‡
Décès prématurés
évités§
4 357
1 089
218
73
Enfants (de 0 à 17 ans)
2 122*
531
106
35
À naître (2007 à 2030)
3 020*
755
151
50
Actuellement
Adultes (18 ans et +)
À l’avenir
Nombre minimum de décès dus au tabagisme évités dans le monde au cours du 21e
siècle
158
Remarque : les chiffres sont exprimés en millions.
*Estimation du nombre d’enfants qui survivront jusqu’à leur 18e anniversaire.
† Fumeurs actuels ou futurs (en partant du principe que la prévalence actuelle du tabagisme chez les adultes reste à 25 %).
‡ En partant du principe que la prévalence du tabagisme baisse de 25 % à 20 %.
§ En partant du principe qu’un tiers des fumeurs mourront des suites de maladies dues au tabagisme.
Source : Frieden TR et Bloomberg MR (2007).
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Résumé
Consolider les interventions efficaces et inverser l’épidémie
des maladies dues au tabagisme.
Il faut prendre des mesures efficaces pour inverser la plus grande
épidémie de notre époque.
 2007 École de Santé Publique John Hopkins Bloomberg
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