Approche neurologique, cognitive et linguistique des

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Formation diplomante 2015-2016:
Approche neurologique, cognitive et
linguistique des troubles d'apprentissage
Résodys
PACA ouest
Rapport Ringard 2000; Plan d'action 2001-2002
Centre de référence
CHU de Marseille
Réseau de soins
ville-hôpital
UN CONTEXTE RÉGIONAL FAVORABLE
• Recherche clinique et
fondamentale
• enseignement
• Extension géographique (04, 05, 13, 83, 84)
• Motivation pré-existante (associations, centre
de documentation Coridys , plusieurs équipes
de recherche, MECS Les Lavandes…)
Formation : D.U.
troubles
d'apprentissage
Coordination ;
création de 5 puis
7 pôles
Mai 2001 : circulaire d'application du
plan d'action : création des deux CdR
de la région PACA
Le réseau de santé : présentation
Mai 2002 : création du réseau de santé
Résodys
Octobre 2004 : première restructuration
: "unités de bilans" : 150, puis 180, puis
250 bilans pluridisciplinaires/an
Octobre 2008 : ouverture de 10 places
de SESSAD-DYS
Octobre 2009 : deuxième
restructuration :
- extension du nombre de patients inclus, sans
modification de l'enveloppe
-Médecins-réseau et nouveaux partenaires
Janvier 2011 mise en fonction de 35
médecins réseau
Orpierre-les
Lavandes
Avignon
Salon
Martigues
Aix
Marseille-Est-Aubagne
Objectif 2012 : 800 + 250 inclusions/an
Toulon
Panorama général de la prise en charge des troubles
dys dans PACA-Ouest
Partenaires institutionnels
:
E.N.
MDPH
PMI
Fac Médecine, CNRS
04-05 association Les
Lavandes : 1 internat
spécialisé, 1 SESSADDYS, 2 CMPP à
vocation de bilans
multidisciplinaires
04 association APAHJ
1 SESSAD-DYS
Centre de référence CHU
Marseille
SESSAD-DYS
Réseau de santé
Secteur libéral
Secteur hospitalier hors
CHU
Secteur médico-social
Une procédure novatrice :
les unités de bilans (2004)
•
•
•
•
•
Un réseau de proximité de professionnels
libéraux de santé et de professionnels de
l’éducation.
Bilan pluridisciplinaire d’entrée :
orthophonique, neuropsychologique,
psychomoteur, pédagogique, et selon
besoins : médical, orthoptique… consignés
dans un dossier médical standardisé
Synthèse et préconisations thérapeutiques
et pédagogiques
Bilan pluridisciplinaire de sortie (12 à18
mois)
Financement des bilans
neuropsychologiques et psychomoteurs et
de 30 séances de rééducation
psychomotrice
Certaines des Unités de Bilans, situées à
proximité de classes spécialisées DYS de
l'Education Nationale, sont associées, par
convention, au fonctionnement de ces
classes.
Un complément
indispensable : le
SESSAD-DYS (2008)
• Une équipe pluridisciplinaire spécialisée capable de prendre
en charge au plus près de son lieu de vie l’enfant souffrant de
troubles d’apprentissage sévères et de sa famille.
Modalités de fonctionnement
• Le service est destiné à recevoir 10 à 40 enfants de 6 à 18 ans
souffrant de troubles sévères d’ apprentissage du langage oral
et écrit, éventuellement avec troubles associés (dyspraxie,
dyscalculie, troubles déficitaires de l’ attention ...).
• Le SESSAD été principalement conçu en tant que partenaire
médico-social des classes spécialisées (CLIS-DYS ; UPI-DYS)
créées par l’Education Nationale dans le département des
Bouches-du-Rhône. Toutefois, il peut également recevoir des
enfants scolarisés dans d’autres classes (scolarité ordinaire
publique comme privée).
• La prise en charge s’effectue soit :
- sur le lieu de scolarisation de l’enfant
- sur son lieu de vie hors scolarité (domicile, activités
extrascolaires)
- accessoirement dans les locaux du SESSAD
Travail de proximité avec les
praticiens (médecins, orthophonistes,
psychomot…), les structures
sanitaires, médico-sociales, la MDPH
(référents de scol. ) et les enseignants
…n
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
…n
coordinatrice
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Produit la convention
constitutive, fournit les
grandes orientations,
évalue les actions
…n
coordinatrice
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Comité de
pilotage
coordinatrice
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Médecin-réseau
Utilisation d'un dossier patient unique, incluant
des fiches-praticien normalisées (profil-type)
coordinatrice
Supervision et
conseil des pôles
de proximité et
des praticiens
Cellule centrale du Réseau
Gestion des ressources,
des patients et des actes
…n
Traitement des
données (évaluation,
recherche)
Informatisation des
données
…N
Partage des tâches entre Centre de Référence et
Réseau de santé
Centre de
Référence
Diagnostic
Prise en charge
Formation
- D.U.
- E.N.
- Médecins réseau
Communication
Orientation, appels
Recherche
Réseau de santé
Evolution souhaitée
• Création d'une unité de rééducation spécialisée avec classe
primaire et enseignant spécialisé, en articulation étroite avec le
SESSAD ou équipe pluridisciplinaire équivalente, en lien avec
la fonction de diagnostic du réseau
• Idéalement regroupement en un même lieu du CdR, de l'U de
rééduc., de la cellule centrale du Réseau et du SESSAD.
• Adoption d'un statut juridique médico-social commun pour
réseau + SESSAD adossé au centre de référence
• Inclure des adultes DYS
Bilan et perspectives (1)
• La "multidisciplinarité de proximité" autour d'un modèle
neuropsychologique des troubles d'apprentissage : profond
changement dans les pratiques et les mentalités. (environ 70% des
orthophonistes et quasiment 100% des psychomotriciens et
orthoptistes de PACA Ouest)
• Utilité d'une vision "à trois couches" de la prise en charge :
– Formes ordinaires : libéral + école
– Formes de sévérité moyenne : équipe pluridisciplinaire de proximité
– Formes complexes :
• Par la comorbidité et/ou le caractère atypique : centre de référence
• Par la composante psychopathologique : psychiatrie hospitalière
– Mais les 3 niveaux doivent être intégrés dans une démarche de diagnostic, de
conseil et d'orientation commune et une organisation à la fois décentralisée et
intrinsèquement cohérente.
Bilan et perspectives (2)
• Nécessité de poursuivre l'effort de formation et de
sensibilisation des médecins praticiens afin d'en intégrer le plus
possible dans le réseau (initialement écrasante majorité de
paramédicaux). En fait élément crucial du dispositif.
• Intérêt majeur de la collaboration avec l'Education nationale en
général, et les classes DYS en particulier:
– Meilleure garantie de prévenir l'altération de l'estime de soi
(confrontation à l'échec et aux comparaisons avec autrui)
– Nécessité de procédures pédagogiques appropriées nécessitant un groupe
classe homogène (QI)
Les principaux textes officiels concernant les
troubles des apprentissages
• En 2002: le gouvernement lance un plan
d’actions concrètes pour les enfants présentant
un trouble du langage.
• Circulaire 2002-024 : Le plan d’action «
troubles spécifiques du langage oral ou écrit »
Circulaire n°2002-024 du 31/01/2002
- Définition des troubles des apprentissages.
Les troubles spécifiques du langage oral et écrit (dysphasie, dyslexie)
qui font l’objet de cette circulaire, sont à situer dans l’ensemble plus vaste des troubles
spécifiques des apprentissages qui comportent aussi
Les dyscalculies (trouble de fonctions logico-mathématiques), les dyspraxies (troubles de
l’acquisition et la coordination), et les troubles
attentionnels avec ou sans hyperactivité.
 …….…………………. 
Ces troubles sont considérés comme primaires, c’est à dire que leur origine est supposée
développementale, indépendante de l’environnement socio-culturel d’une part, et d’une
déficience avérée ou d’un trouble psychique d’autre part.
- Objectifs du plan d’action:
- Connaître et comprendre les troubles
- Assurer la continuité des parcours scolaires
- Organisation des réponses
Plan d'action : 5 axes
•
•
•
•
•
Axe 1 : mieux prévenir = dépistage en maternelle
Axe 2: mieux identifier = diagnostic
Axe 3 : mieux prendre en charge
Axe 4 : mieux informer, former, favoriser la recherche
Axe 5 : assurer le suivi du plan
Caractère indissociable de l'action sanitaire, médicosociale et scolaire
Rôle important du langage oral
Axe prioritaire n° 2 : Mieux identifier les enfants porteurs
d’un trouble du langage oral et écrit :
Action n° 7 : Identifier et promouvoir dans les centres
hospitaliers universitaires des centres référents, formés d’équipes
pluridisciplinaires permettant d’élaborer des diagnostics précis,
de proposer des modes de prise en charge et d’envisager des
études ou des recherches sur l’évaluation de ces prises en charge
Axe prioritaire n° 2 : Mieux identifier les enfants porteurs
d’un trouble du langage oral et écrit :
Action n° 8 : Donner des recommandations aux DDASS afin
qu’elles identifient, au sein de chaque département, un réseau de
professionnels de santé libéraux compétents pour l’élaboration
des diagnostics et le suivi des prises en charge en lien avec les
centres référents précités
A11 – Réévaluer les dispositifs médico social et sanitaire concernés
pour mieux définir leur rôle dans les réponses à proposer aux enfants
porteurs de troubles du langage, tant en matière qualitative et
quantitative, pour le dépistage, le diagnostic et la prise en charge
(CAMSP – CMPP – établissement spécialisé médico-social, maison
d’enfant à caractère sanitaire), en s’appuyant sur une mission confiée à
l’IGAS et à l’IGEN.
A14 – Elargir les prises en charge spécifiques en améliorant les
possibilités de financement pour les enfants accueillis par les
établissements ou suivis par les services d’éducation spéciale relevant
des annexes XXIV du décret du 9 mars 1956, et pour les enfants suivis
par les centres (CMPP – CAMSP) relevant des annexes XXXII et XXXII
bis du décret du 9 mars 1956.
A21 – Faire évoluer la formation initiale des médecins (sensibilisation
au cours du second cycle des études, formation professionnalisante au
cours du troisième cycle) afin d’améliorer leurs compétences sur les
troubles du langage.
http://www.inpes.sante.fr/10000/t
hemes/troubles_langage/recherch
e_centres.asp
Evolution de la notion de réseau
Circulaire DHOS/O3/CNAM n° 2007-88 du 2 mars 2007 à destination des ARH et des
URCAM
•
•
"…Le réseau n’a pas pour vocation de compenser une offre de soins inexistante ou déficitaire.
L’objectif prioritaire est de développer une offre de service aux professionnels de premier recours
et notamment aux médecins traitants de patients porteurs d’une ou plusieurs pathologies
chroniques."
Les réseaux de santé doivent à l’avenir être incités à développer une offre de services sur
les points suivants :
•
•
"…proposer un appui aux professionnels pour qu’ils puissent orienter leurs patients dans le
système de soins et leur permettre un accès aux modes de prise en charge les plus adaptés en
ayant répertorié :
- les professionnels de santé ressources,
- les services hospitaliers référents
- les prestataires susceptibles, le cas échéant, de délivrer des soins ou des services hors champ
du remboursement de l’assurance maladie (pédicures-podologues, psychologues,
diététiciennes,...),
proposer un même appui aux patients et aux associations de patients"
Loi pour l’égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes
handicapées
• n° 2005-102 du 11 février 2005
Pour la première fois
le handicap est défini

Constitue un handicap…toute limitation d’activités ou
restriction de participation à la vie en société subie dans
son environnement par une personne en raison d’une
altération substantielle, durable ou définitive d’une ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales,
cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un
trouble de la santé invalidant »
Article L114-2

accès de l'enfant, de l'adolescent ou de
l'adulte handicapé aux institutions ouvertes
à l'ensemble de la population et son
maintien dans un cadre ordinaire de
scolarité, de travail et de vie.
continuité du parcours de soins
•
se conçoit de l’approche la plus large, généraliste, vers l’approche la plus spécifique,
selon six dimensions :
–
–
–
–
–
–
•
temporelle
géographique
interdisciplinaire (recours au juste niveau d’expertise)
relationnelle (attentes partagées)
informationnelle (communication adéquate)
économique
doit s’articuler à la notion de parcours de vie dot les composantes sont :
–
–
–
–
La famille au premier chef,
le milieu scolaire,
mais également extrascolaire (amis , loisirs)
et, le cas échéant le secteur médicosocial
Repérage, dépistage
• Le repérage (facteurs de risques, signes d’appel)
– les professionnels de la petite enfance et de l’école
– certains intervenants du secteur social.
– Il s’agit du repérage d’une difficulté et de la suspicion
d’un trouble.
• dépistage = la recherche systématique,
– à l’aide d’outils validés, d’un trouble,
– cohérent avec la difficulté repérée.
Repérage
+ dépistage
 proposition
de prise
en charge de l’enfant qui doit
– du
ressort des
professionnels
de santé.
au moins comprendre une phase préventive en milieu scolaire. Lorsque le
trouble est avéré et perdure malgré la prise en charge préventive, poursuite
Diagnostic
• du ressort du domaine médical et para médical
• relève d’une démarche le plus souvent pluridisciplinaire
• identification du trouble ou de la pathologie (selon la
sévérité et la durabilité de la situation) et de
l’appréciation du contexte dans lequel il se situe
(sensoriel, cognitif, psychique et social).
• Au-delà du symptôme qui a servi de signe d’appel au
repérage et au dépistage, cette démarche doit explorer
l’ensemble des diagnostics différentiels de manière
rigoureuse
Forme habituelle :
prise en charge orthophonique limitée dans le temps + reconnaissance
précoce par le milieu scolaire = aménagements
et éventuellement mesures de remédiation (RASED)
Niveau 1
Forme de sévérité* intermédiaire
Bilans dans les Unités de bilans
du réseau en lien avec
équipes éducatives, PAI
Niveau 2
Forme très sévère*
Bilans en CHU
Établ
spécialisés
+ CLIS, UPI,
SESSADS
Niveau 3
Le Niveau 1 - premier niveau de
proximité/missions
•
•
•
•
•
•
Permettre un repérage-dépistage en milieu scolaire (repérage par les enseignants,
dépistage par les médecins scolaires et les RASED notamment) et en libéral pour tous
les enfants ;
Permettre un diagnostic et une prise en charge rapides (notamment par les
orthophonistes) pour les situations les plus simples et de résolution rapide ;
Assurer l’orientation vers les professionnels du niveau 2 au vu du bilan initial ou
devant une évolution insuffisante ;
Assurer une prise en charge de seconde intention après un bilan réalisé en niveau 2
ou 3;
Mobiliser les professionnels libéraux, de PMI (Protection Maternelle et Infantile) et
de santé scolaire et une première organisation entre ces professionnels pour assurer
l’exhaustivité du dépistage en minimisant les doublons ;
Assurer la diffusion des bonnes pratiques, en s’appuyant sur l’ensemble des acteurs, y
compris les acteurs de premier recours en fonction de leur spécialité, notamment pour
assurer l’évaluation individuelle des situations et la communication des résultats entre
les professionnels et avec les parents.
Le niveau 2 entre le niveau 1 et le niveau 3,
missions
•
•
•
•
•
•
•
Correspondant naturel des professionnels de premier recours dans toutes les situations d’emblée
complexes, devant une amélioration insuffisante après la prise en charge initiale ou un besoin
d’évaluation. Il permet de rompre l’isolement du professionnel de première ligne et contribue à sa
formation. Il permet le lien avec les intervenants de l’école pour la mise en place des adaptations
scolaires ;
Coordination des soins : réception des informations multidisciplinaires et restitution au- près des
familles sous forme d’une synthèse claire, compréhensible et assortie d’un projet de prise en charge
avec un calendrier d’évaluation ;
Suivi régulier de l’évolution des troubles (guidance familiale, liens avec l’école pour les adaptations
pédagogiques et avec les MDPH pour les besoins de compensations) ;
Ressource d’amont et d’aval du CRTLA (Centre Référent des Troubles du Langage et des
Apprentissages) après évaluation, diagnostic et définition d’un plan de prise en charge.
Il organise, explique, assure le suivi, repère les dysfonctionnements et fait le lien entre les différents
intervenants entre eux et avec les médecins de la PMI ou de l’Éducation Nationale ou avec le Centre de
Référence si nécessaire ;
Prescripteur spécialisé : les compétences doivent être présentes au niveau 2 pour permettre la
prescription des traitements psychostimulants ;
Permet d’aider les familles à faire recours à la MDPH lorsque la situation de l’enfant le nécessite.
Il doit pouvoir orienter les enfants vers les prises en charge en rééducations intensives et pédagogiques
spécialisées grâce aux ressources locales
Les recommandations de la CNNSE : 1structuration
• proposer un parcours centré sur une hiérarchisation des moyens mis
en œuvre en fonction des besoins de l’enfant.
• Ce principe de graduation des soins permet à chacun de remplir des
missions propres et de pouvoir recourir à des ressources disponibles
selon la complexité du diagnostic et/ou de la prise en charge. Il a en
outre pour objectif de rapprocher l’offre de soins du domicile des
patients.
􏰀
Le groupe de travail propose ainsi d’organiser et de
développer à partir des ressources existantes un niveau intermédiaire
formalisé entre le premier recours et les centres de référence
(CRTLA) et d’organiser le parcours en trois niveaux. Cette
organisation doit permettre de fournir aux enfants une réponse rapide
et de proximité pour favoriser notamment le diagnostic différentiel
coordonné et les prises en charges spécialisées adaptées
Les recommandations de la CNNSE : 2évaluation
• Fonder l’évaluation sur une équipe pluridisciplinaire (médicale et
paramédicale) formalisée, sur la base des bonnes pratiques :
– prescription éclairée répondant aux recommandations
– évaluations quantitatives et qualitatives, avec des tests étalonnés, réalisées par les
paramédicaux, transmises aux parents et médecins
– hypothèses, axes et objectifs de la rééducation précisément établis
– appui aux enseignants (avec l’accord des parents) pour la mise en place et
l’évaluation des aménagements pédagogiques nécessaires
• consultation et bilan de suivi (au moins annuel afin de réaménager le projet
• thérapeutique au bénéfice de l’enfant (selon l’évolution, arrêt de la
rééducation et suivi, ou, au contraire, passage du niveau 1 à 2 ou 2 à 3...)
• coordination des suivis.
Un parcours de soins à 4 niveaux (C.
Billard,
ville
de
Paris)
Expérience parisienne : une réponse graduée selon la sévérité et l’évolution du trouble
• Prévention pédagogique, Centrée sur les difficultés en lecture/langage oral CP-CE1 . Assurée
par les enseignants : Outils étalonnés, traitement des données et formations
– 1- repérage des enfants faibles lecteurs
– 2- réponse pédagogique standardisée inspirée du programme « parler – lire – écrire »
– 3- évaluation des effets de la réponse pédagogique en fin d’année scolaire
•Diagnostic/Soins de niveau 1 : troubles simples (enseignant, psychologue scoalire, médecin
scolaire, orthophoniste):
• Diagnostic/Soins de niveau 2 : équipe ressource
– Examine les enfants les plus sévères
– Evaluer les troubles autres que le langage : praxiques, attentionnels, du calcul,
complexes...
– voir ou revoir le programme de soins
– Envisager si nécessaire MDPH - orientation dans les structure spécialisées
•CRTLA niveau 3 : 3 missions : clinique (cas les plus complexes), recherche, formation
CE1 : 2009-2010
1278 enfants, âge moyen 88,1 ±
5,37 mois, F=633; M= 645
Premier volet : CM1-CM2
Au total 169 enfants
repérés, soit 13,2%
CE1 : 2011-2012
214 enfants : 28 repérés,
soit 13%, dont 80%
confirmés par BREV et/ou
alouette + 5% de dys non
repérés.
Nette disparité selon le
secteur ZEP/non ZEP (de
Deuxième volet : CE1
8 à 45%!)
Etude « Six-pour-dys » (6 départements des
Académies d’Aix et Nice)
Nombre d’enfants repérés positifs par l’épreuve de dictée (Réperdys) sur
l’ensemble des 6ème de trois établissements scolaires du secondaire de
Marseille : rôle du statut socio-économique.
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