L`identification des composés organiques - Chimie

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L’IDENTIFICATION
DES COMPOSÉS ORGANIQUES
Sommaire
MESURE D’UN POINT DE FUSION : LE BANC DE KÖFLER
ANALYSE PAR SPRECTROSCOPIE INFRA ROUGE (IR)
PREPARATION D’UN ECHANTILLON
LE SPECTROMETRE IR
LE POLARIMETRE
L’IDENTIFICATION PAR RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE RMN
PREPARATION D’UN TUBE POUR L’ANALYSE RMN 1
PREPARATION D’UN TUBE POUR L’ANALYSE RMN 2
ANALYSE CENTESIMALE OU ANALYSE ELEMENTAIRE
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organique de Paul Arnaud,
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SPECTROMETRIE DE MASSE
ANALYSE PAR DIFFRACTION DES RAYONS X
STRUCTURE CRISTALLINE OBTENUE PAR DIFFRACTION DE RAYONS X
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Extrait du site chimie-organique.net, complémentaire du Cours de chimie organique – Paul Arnaud, 19e éd. , 2015, entièrement actualisée par B. Jamart, J. Bodiguel
et N. Brosse, © Dunod Editeur, 2015.
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Mesure d’un point de fusion : le banc de Köfler
1. Hautes températures
2. Plaque chauffante (résistance électrique) où
est déposé le solide
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2
4
3. Pointe du banc
4. Basses températures
7
5
6
5. 250 °C
8
6. Echelle de température
7. Curseur permettant la lecture du point de
fusion
8. 50 °C
9
9. Echantillons, ayant un point de fusion connu,
pour l'étalonnage du banc
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Le point de fusion (F ou Tf) est facile à déterminer, avec une bonne précision, sur un banc de Köfler
préalablement étalonné grâce à un composé de référence. Cet étalonnage permet de fixer la position du curseur
qui sera maintenue pour la mesure du point de fusion d’un échantillon inconnu. Le composé de référence doit
être caractérisé par un point de fusion proche de celui de l’échantillon inconnu.
Une petite quantité de solide est déposée sur le banc du côté des basses températures. Le solide est ensuite
déplacé lentement vers les hautes températures jusqu’à observer la fusion instantanée du solide. La pointe du
banc est alors placée à cet endroit ce qui permet la lecture du point de fusion.
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19e
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Analyse par spectroscopie Infrarouge (IR) Préparation d’un échantillon
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2
1
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1
5Photo J. Bodiguel, N. Brosse
1. Support de lames NaCl à placer dans l'analyseur
1. Pastilleuse
4. Support pour pastille à placer dans
l'analyseur
2. Lames NaCl
2. Flacon de KBr
3. Cuve NaCl destinée à l'analyse d'échantillons en solution
3. Presse
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
5. Pilon et mortier
Matériel nécessaire à la préparation d ’ échantillons
liquides ou en solution. Une goutte d ’ un composé
liquide est déposée entre deux lames de NaCl servant de
support transparent en IR. Un composé peut être dilué
dans un solvant et introduit, à l’aide d’une pipette de
Pasteur, dans une cuve en NaCl.
Matériel destiné à la confection d’échantillons solides.
Quelques mg de composé à analyser sont mélangés
avec plusieurs centaines de mg de KBr transparent en
IR. Le mélange est broyé finement dans un mortier
avant d’être transformé en pastille très fine à l’aide
d’une pastilleuse et d’une presse.
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19e
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Le spectromètre IR
Le spectromètre IR
L’analyseur
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Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
1. Introduction de l'échantillon
L’infrarouge est une spectroscopie d’absorption donnant des spectres de vibration-rotation.
Dans la région usuelle de l’IR (entre 2 et 15 mm), on observe principalement des bandes en rapport avec deux
sortes de vibrations : les vibrations d’élongation et les vibrations de déformation. A chacun de ces deux modes
de vibrations sont associées des bandes d’absorption caractéristiques de groupements d’atomes particuliers.
Les positions de ces bandes sont répertoriées dans des tables.
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19e
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Le polarimètre
1. Cellule, de longueur connue, contenant
l'échantillon dilué dans un solvant
2. Mesure de la déviation
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Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Une substance chirale possède toujours une propriété particulière, que ne possèdent jamais les substances
achirales, appelée activité optique ou encore pouvoir rotatoire. Si elle est traversée par un faisceau de lumière
polarisée plane, elle provoque une rotation du plan de polarisation de cette lumière mesurable grâce au
polarimètre. Le pouvoir rotatoire d’une substance chirale dépend de l’angle de déviation de la lumière polarisée,
de la concentration en substance active dans un solvant donné et de la longueur du trajet de la lumière dans la
solution.
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L’identification par la Résonance Magnétique Nucléaire RMN
L’étude par RMN permet non seulement
d’identifier une substance mais aussi de juger sa
pureté.
Elle conduit au tracé d’un spectre relatif au
proton 1H par exemple, montrant un certain
nombre de signaux, qui renferment deux sortes
d’informations :
- la position des signaux observés sur l’axe des
fréquences est caractéristique des divers sites
dans lesquels se trouvent les protons et permet
de les identifier
- l ’ aire des signaux est proportionnelle au
nombre de protons occupant chaque type de
sites.
L’appareil de RMN
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1
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Photo J. Bodiguel, N. Brosse
1. Traitement de l'information. Visualisation du spectre
2. Armoire informatique
3. Aimant dans lequel est placé le tube contenant le produit dilué dans un solvant
deutérié
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Le spectre de RMN du 1H
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Préparation d’un tube pour l’analyse RMN 1
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Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Le matériel nécessaire à
la confection d’un
échantillon ainsi que le
flacon de solvant
deutérié : ici le
chloroforme deutérié
CDCl3.
1. Bouchons pour tubes RMN
2. Tubes RMN
3. Pilulier dans lequel est dilué le
produit à analyser
La mise en solution de l’échantillon contenu dans un
pilulier.
Pour un spectre proton 1H, 1 mg environ de composé à
étudier est dissous dans 1 mL de solvant deutérié.
4. Pipettes de Pasteur et poire de
prélèvement
5. Solvant deutérié (CDCl3)
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Préparation d’un tube pour l’analyse RMN 2
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
L ’ ensemble est ensuite transvasé, à l ’ aide
d’une pipette de Pasteur, dans le tube fin en
verre.
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Le tube équipé de son bouchon est prêt à être déposé dans
l’aimant de l’appareil.
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Analyse centésimale ou analyse élémentaire
Elle permet l’identification et le
dosage de chacun des éléments
présents dans un composé
étudié. Plus particulièrement, le
carbone et l’hydrogène sont
dosés après combustion
oxydante du composé sous
forme de CO2 et H2O. L’élément
azote quant à lui est dosé sous
forme de N2. Cette technique
conduit surtout à la
détermination de la formule
moléculaire d’un composé.
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
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Spectrométrie de masse
Spectromètre de masse
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
Spectre de masse
Cette technique fournit la valeur des masses molaires avec une grande précision.
L’échantillon est introduit dans une enceinte où règne le vide, vaporisé, puis soumis à un bombardement par un
faisceau d’électrons de grande énergie.
Ce bombardement provoque l’ionisation des molécules par arrachement d’un électron et on obtient une espèce
qui est à la fois un cation et un radical libre que l’on appelle ion moléculaire ou ion parent. Celui-ci peut se
fragmenter par la rupture de certaines liaisons.
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L’analyse par diffraction de Rayons X
L’analyse par diffraction des Rayons X est une technique
lourde en moyens techniques à laquelle on ne recourt pas
facilement en routine.
Complémentaire de l’IR et de la RMN, analyses de routine, elle
s’impose parfois dans la résolution de certains problèmes
d’ordre structural.
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Photo J. Bodiguel, N. Brosse
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1. Vitre en verre contenant du plomb pour la protection de l'utilisateur
1
L ’ interaction entre la matière uniquement
cristallisée et les rayons X permet d’accéder à
la structure cristalline. Elle renseigne donc sur
la disposition spatiale des atomes présents
dans le composé analysé.
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1. Dépôt du monocristal
2. Source à rayons X
Photo J. Bodiguel, N. Brosse
3. Microscope
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Structure cristalline obtenue par diffraction de Rayons X
Les codes couleurs :
- en gris : les atomes de carbone
- en blanc : les atomes d’hydrogène
- en rouge : les atomes d’oxygène
- en bleu : les atomes d’azote
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