Quelqu’un qui travaille et a une vie normale
est forcément plus observant !
Ce préjugé est un préjugé de classe sociale et il ne
correspond pas à la réalité. Le travail est aussi une
situation qui place les personnes dans des conflits de
priorités. Le monde du travail n’a rien prévu pour
faciliter le suivi de soin et de traitement des
personnes ayant une maladie chronique. Au contraire,
beaucoup d’entre elles doivent cacher le fait qu’elles
souffrent d’une maladie chronique pour pouvoir
progresser dans leur carrière, ce qui vient aussi
perturber la prise de leur traitement.
* In : « La consultation d’aide à l’observance des traitements de
l’infection à VIH. L’approche MOTHIV : de la relation de soin à
l’éducation thérapeutique. », Catherine Tourette-Turgis, 2007,
Comment Dire, p.30-34.