Prise en charge du choc cardiogénique.

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CHOC CARDIOGÉNIQUE
Dr R. Amathieu
Service de Réanimation
CHU Jean Verdier. Pr Dhonneur
D
éfinition.
Définition.
nBaisse du débit cardiaque avec hypoxie
tissulaire en présence d’une volémie
adaptée.
u PAS < 90 mmHg.
u Index cardiaque < 2,2 l/min/m-2.
uPAPO > 18 mmHg
uSVO2 < 60%.
uDAVO2 > 5.5 ml O2/dl
Etiologies
Contractilité myocardique
Infarctus, contusion, myocardite, CMNO, atteintes
toxiques, troubles métaboliques, post-CEC.
Post-charge
Embolie pulmonaire, RAC.
Etiologies
Asynergie de la contraction
Ischémie aiguë, IDM, anévrisme
Baisse extrême de la fréquence cardiaque
BAV complet
Infarctus du myocarde aigu.
nEtiologie la plus fréquente en réanimation
nPerte > 40% de la masse myocardique.
nComplique 5 à 10 % des IDM.
nDélai d’apparition du choc retardé par rapport à
l’infarctus
u70 à 80% dans les 24 heures, médiane 7 heures
nPatients plus agés, diabétiques, nécrose
antérieure (55%), atteinte pluri-vasculaire.
Physiopathologie : effets
syst
émiques.
systémiques.
Dysfonction myocardique
Systolique Diastolique
Baisse du débit cardiaque
Baisse de
la perfusion
systémique
Hypotension
_PTDVG
Œdème pulmonaire
Hypoxémie
Baisse de la pression
de perfusion coronaire
Vasoconstriction
Rétention liquidienne
Ischémie
Mort
Aggravation de la
dysfonction
Tableau clinique.
nApparition au décours d’un infarctus
uSignes de choc : hypotension, tachycardie, marbrures,
obnubilation, oligurie, arrêt cardiaque, troubles du rythme,
acidose métabolique lactique.
uSignes de défaillance respiratoire : OAP, hypercapnie,
hypoxie.
nCas particulier de l’arrêt cardiaque
uDoit être considéré comme un choc cardiogénique.
nDiagnostic clinique facile sauf
uBBG.
uComplications associées (choc d’autre origine).
uEchocardiographie, enzymes cardiaques, KT droit.
Prise en charge : traitement
symptomatique
n Ventilation assistée
u Effets bénéfiques
prévention de l’arrêt
cardiaque hypoxique.
mise au repos des muscles
respiratoires
baisse de la
VO2
améliore la performance
myocardique en cas
d’insuffisance ventriculaire
gauche aiguë.
u Effets délétères
diminution du retour veineux.
auto-PEP, chute rapide de la
PaCO2
effets délétère de la sédationanalgésie.
Cat
écholamines
Catécholamines
nCatécholamines inotropes et vasopressives
uAdrénaline.
uDobutamine.
nAgent de premier choix
uDobutamine selon pression artérielle.
uEffets secondaires : tachycardie, arythmie,
hypotension (dobutamine).
nDeuxième intention
uAdrénaline.
Autres agents vasoactifs
vasoactifs..
nInhibiteurs des phosphodiestérases.
uDemie-vie longue, vasodilatateurs puissants.
uUtilisables si PAM normalisée et pressions de
remplissage élevées.
uMilrinone (2 à 3 ampoules/24h sans bolus).
nIEC
uVoie IV non disponible en France (enaliprate)
u11 patients en CC
Baisse de 16% de la PAM et de 26 % de la PAPO
Pas d’effet sur l’index cardiaque
Tohmo, Crit Care Med 1994, 22 : 965-973.
nDérivés nitrés après stabilisation de la PAM.
Revascularisation myocardique.
-14.
Moosvi
Moosvi,, J Am Coll Cardiol
Cardiol,, 1992;19 : 907
907-14.
n91 patients en choc post IDM.
Patients revascularisés
n32 patients revascularisés
u44% mortalité vs 92%.
nDélai choc-revascularisation
u12 ± 15 h vs 58 ± 93 (décès).
nSurvie chez les revascularisés
u77% si revascularisation < 24 h.
u10% si > 24 h.
Thrombolyse
nRéduit l’incidence des chocs cardiogéniques si efficace.
nInefficace dans le choc constitué.
uGISSI : mortalité inchangée vs PCB (streptokinase)
uKennedy (J Am Coll Cardiol 1985, 55, 871-877.) : SK
intracoronaire. Reperfusion moins bonne chez les patients
choqués (43 vs 71%). Par contre , si succès baisse de la
mortalité (42 vs 84%).
uPhysiopathologie
uBaisse de la PAM et collapsus passif de l’artère ⇒ ⇑
pénétration dans le thrombus
uAcidose inhibe la conversion du plasminogène en plasmine
uEfficacité améliorée par les vasopresseurs.
Contre pulsion par ballonnet
intraaortique
nAbaisse la précharge
systolique et augmente
les pressions de perfusion
diastolique
u⇑ débit et flux coronaire
u ⇑ réocclusions et
complications post
angioplastie.
nInefficace seule.
nRespect des contre
indications.
n Etude randomisée
revascularisation vs tt médical.
n CPBIA : 86 %.
n Délai choc revascularisation
u 12 h
u Taux de succès faible de l’APT
(77%)
n Mortalité à 6 mois
u 50,3 vs 63,1 (p = 0,027).
n Bénéfice surtout si
u < 75 ans.
u Nécrose préalable.
N Engl J Med 1999; 341 : 625-634.
Angioplastie transluminale et
choc cardiog
énique.
cardiogénique.
nTaux de succès élevé : 88 à 95% . (opérateur
dépendant)
nUtilisation croissante des stents intracoronaires
(47%)
nUtilisation croissante des Ac anti GPIIb/IIIa.
nSuccès :
uSténose résiduelle < 50/%.
uFlux Timi II ou III.
Prise en charge du choc
cardiog
énique
cardiogénique
nAppel Samu
nDiagnostic
nMise en condition : intubation, ventilation
assistée, catécholamines (dopamine puis
adrénaline).
u Objectif : 55 mmHg de PAM.
nAppel régulation
uappel équipe cardiologie interventionnelle
uappel senior réanimation médicale.
Prise en charge du choc
cardiog
énique
cardiogénique
nEntrée directe salle coronarographie.
nRéanimateur
usacoche équipée de « catécholamines, sédation,
curares », seringue électrique, Swan-Ganz à débit
continu + SVO2.
nCardiologue
nInfirmière anesthésiste.
Prise en charge du choc cardiog
énique
cardiogénique
nCardiologue
umise en place désilet artériel et veineux.
umise en place CPBIA.
ucoronarographie, désobstruction.
uSwan-Ganz.
nRéanimateur
ugestion ventilation assistée, pression artérielle,
réanimation arrêt cardiaque.
Prise en charge du choc
cardiog
énique
cardiogénique
nTransfert en Réanimation.
nMesures hémodynamiques
u IC, RVS, PAP, POD, PAPO, SVO2.
nEchocardiographie et ETO.
nEvaluations journalières (décision
assistance ventriculaire).
nTransfert USIC.
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