CHAPITRE 1. GROUPES I. GÉNÉRALITÉS
Table de Pythagore de S3:S3=tIdE, τ1,2, τ2,3, τ3,1, s, s1u, où :
Id:t1,2,3u ÝÑ t1,2,3u
xÞÝÑ x
,
τa,b :t1,2,3u Ñ t1,2,3udéni par τa,b(a) = b,τa,b(b) = a,τa,b(x) = xsinon,
s:t1,2,3u Ñ t1,2,3udénie par s(1) = 2,s(2) = 3,s(3) = 1,
s1:t1,2,3u Ñ t1,2,3udénie par s1(1) = 3,s1(2) = 1,s1(3) = 2.
Tableau donnant x˝y:
xyId τ1,2τ1,3τ2,3s s1
Id Id τ1,2τ1,3τ2,3s s1
τ1,2τ1,2Id s1s τ2,3τ1,3
τ1,3τ1,3sId s1τ1,2τ2,3
τ2,3τ2,3s1sId τ1,3τ1,2
s s τ1,3τ2,3τ1,2s1Id
s1s1τ2,3τ1,2τ1,3Id s
(1.6)
3) Groupes de fonctions
Exemple :
(F(A, G),b), où Aest un ensemble quelconque, et (G, ˆ)est un groupe, avec bdéni par :
@f, g PF(A, G), f bg:AÝÑ G
xÞÝÑ f(x)ˆg(x)
(1.7)
E) Classes d’équivalence modulo n
Soit nPN, n ě2. On dénit sur Zla relation ”npar :
@x, y PZ, x ”nyùñ y´xPnZ(1.8)
Cette relation s’appelle la relation de congruence modulo n. On note plutôt x”ymod nou encore
x”y[n]. Cette relation est une relation d’équivalence.
Démonstration :
1. @xPZ, x ”nx, puisque x´x= 0 PnZ.
2. Pour tous x, y PZ, si x”ny, alors y´xPnZ, donc x´yPnZ, soit y”nx.
3. Soient x, y, z PZ. Si x”nyet y”nz, alors y´xs’écrit y´x=nk où kPZ, et z´ys’écrit
z´y=nk1où k1PZ. Donc z´x= (z´y)+(y´x) = n(k1+k)PnZ. Donc x”nz.
Donc la relation ”nest réexive (d’après 1), symétrique (d’après 2) et transitive (d’après 3), c’est
donc une relation d’équivalence.
Cette relation est compatible avec +.
Démonstration :
Pour tous x, x1, y, y1PZ, si x”nx1,y”ny1, alors x´x1PnZ,y´y1PnZ, donc x´x1+y´y1PnZ,
soit (x1+y1)´(x+y)PnZ,c’est-à-dire x+y”nx1+y1.
Pour tout xPZ, on appelle classe d’équivalence modulo n, et on note ˙x, l’ensemble des éléments de
Zcongrus à xmodulo n. (Attention, la notation n’indique pas qu’on travaille modulo n). On a alors
l’équivalence :
@x, y PZ,( ˙x= ˙yðñ x”y[n]) (1.9)
MPSI Mathématiques
Algèbre et géométrie
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