COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 5 de 49
manipulation aseptiques, on risque une contamination microbienne avec
fièvre/infection/sepsis susceptible de provoquer des maladies mortelles et le décès.
Aux fins d’anesthésie générale ou de sédation lors d’interventions chirurgicales ou
diagnostiques, DIPRIVA doit être administré uniquement par un personnel qualifié en
anesthésie générale. Son administration ne doit pas être effectuée par le personnel
chargé de l’intervention chirurgicale ou diagnostique. Le patient doit être sous
surveillance constante, et le personnel doit avoir à sa portée les ressources adéquates
pour le maintien des voies respiratoires, la ventilation assistée, l’oxygénation et le
rétablissement de la circulation.
Aux fins de sédation des patients adultes soumis à une intubation et à une ventilation
assistée dans les unités de soins intensifs (USI), DIPRIVA doit être administré
uniquement par un personnel qualifié en anesthésie générale ou en médecine de soins
intensifs.
Comme pour les autres anesthésiques généraux, l'administration de DIPRIVA en
l’absence de soins respiratoires peut entraîner des complications respiratoires mortelles.
Une très grande prudence s’impose lorsqu’on administre DIPRIVA à des patients âgés,
affaiblis ou de classe ASA III ou IV. Chez les patients âgés, affaiblis et de classe ASA III
ou IV, il faut éviter l’administration (unique ou répétée) d’un bolus rapide pendant
l’anesthésie générale ou la sédation afin de minimiser les risques de dépression cardio-
respiratoire, notamment l’hypotension, l’apnée, l’obstruction des voies respiratoires
et/ou la désaturation du sang en oxygène.
Syndrome de perfusion du propofol
L'utilisation de DIPRIVA en émulsion intraveineuse pour perfusion à des fins de
sédation chez des adultes et des enfants en USI a été associée à un ensemble de
perturbations métaboliques et de défaillances viscérales, appelé syndrome de
perfusion du propofol, qui a entraîné la mort.
Ce syndrome est caractérisé par une acidose métabolique grave, une hyperkaliémie,
une lipémie, une rhabdomyolyse, une hépatomégalie, ainsi que par une insuffisance
cardiaque et rénale. Le syndrome est le plus souvent associé à des perfusions
prolongées à forte dose (> 5 mg/kg/h pendant > 48 h), mais a également été rapporté
après des perfusions de doses élevées sur de courtes périodes durant une anesthésie
chirurgicale.
Les facteurs de risque qui semblent les plus importants dans l'apparition
de ces événements sont les suivants : baisse de l'apport en oxygène aux tissus, lésion
neurologique grave et/ou sepsis, fortes doses de l'un ou de plusieurs des agents
pharmacologiques suivants : vasoconstricteurs, stéroïdes, inotropes et/ou propofol.
On a signalé de très rares cas d’acidose métabolique, de rhabdomyolyse, d’hyperkaliémie,
d'anomalies de type Brugada dans le tracé de l’ECG (sus-décalage du segment ST avec aspect
en dôme, similaire à celui noté en présence du syndrome de Brugada) et d’insuffisance