MOOGRAPHIE DIPRIVA® 1 % p/v Propofol injectable à 10 mg/mL Émulsion intraveineuse - Anesthésique - Sédatif AstraZeneca Canada Inc. 1004 Middlegate Road Mississauga (Ontario) L4Y 1M4 www.astrazeneca.ca Date de révision : 30 juillet 2012 Numéro de contrôle de la présentation : 155316 DIPRIVAN® et le logo d’AstraZeneca sont des marques déposées du groupe AstraZeneca. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 1 de 49 TABLE DES MATIÈRES PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ ..................................................................................................................... 3 RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ............................................. 3 INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE ......................................................................... 3 CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................ 4 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ........................................................................ 5 EFFETS INDÉSIRABLES ............................................................................................. 10 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES.................................................................... 16 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ......................................................................... 16 SURDOSAGE ................................................................................................................. 25 MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ............................................ 25 CONSERVATION ET STABILITÉ ............................................................................... 29 FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ............... 30 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES ......................................................... 31 RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES ............................................................. 31 PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE................................................................................ 31 TOXICOLOGIE .............................................................................................................. 39 BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................... 44 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX CONSOMMATEURS ................... 55 COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 2 de 49 DIPRIVA® Propofol injectable à 10 mg/mL Émulsion intraveineuse - Anesthésique - Sédatif PARTIE I: RESEIGEMETS DESTIÉS AUX PROFESSIOELS DE LA SATÉ RESEIGEMETS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT Voie d’administration Forme pharmaceutique et teneur Ingrédients non médicinaux Parentérale Émulsion intraveineuse/ 10 mg/mL Édétate disodique, phosphatide d’œuf, glycérol, hydroxyde de sodium, huile de soja et eau pour injection. IDICATIOS ET USAGE CLIIQUE Adultes (> 18 ans) : DIPRIVAN (propofol) est indiqué pour : • l'induction et le maintien de l’anesthésie générale; • la sédation consciente pour les interventions chirurgicales ou diagnostiques; • la sédation aux soins intensifs. DIPRIVAN est un anesthésique général à action brève que l’on administre par voie intraveineuse pour l’induction et le maintien de l’anesthésie, comme élément d’une technique d’anesthésie équilibrée, y compris l’anesthésie intraveineuse totale, lors d’interventions chirurgicales chez des patients hospitalisés ou non. DIPRIVAN, lorsqu’il est administré par voie intraveineuse comme indiqué, peut servir à l’induction et au maintien de la sédation conjointement avec une anesthésie locale/régionale chez les patients adultes soumis à une intervention chirurgicale. DIPRIVAN peut aussi être utilisé aux fins de sédation lors des démarches diagnostiques chez les adultes (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Généralités). COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 3 de 49 Dans les unités de soins intensifs (USI), DIPRIVAN ne devrait être administré qu’aux patients adultes soumis à une intubation et à une ventilation assistée pour assurer une sédation continue et un contrôle des réactions de stress. Dans ce milieu, DIPRIVAN ne doit être administré que par un personnel qualifié en anesthésie générale ou en médecine de soins intensifs, ou sous la supervision d’un membre de ce personnel. Personnes âgées (> 65 ans) : Il faut administrer aux patients âgés des doses réduites de propofol en fonction de leur âge et de leur état physique (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Cas particuliers, et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Enfants (≥ 3 ans) : DIPRIVAN est indiqué comme anesthésique uniquement chez les enfants de 3 ans et plus. Enfants (≤ 18 ans) : Il n’est pas recommandé d’utiliser DIPRIVAN aux fins de sédation ou lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques chez les enfants de moins de 18 ans, car l’efficacité et l’innocuité du produit n’ont pas été établies dans cette population de patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Cas particuliers, et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). COTRE-IDICATIOS DIPRIVAN (propofol) est contre-indiqué : • pour la sédation des enfants de 18 ans et moins qui reçoivent des soins intensifs (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION); • lorsque la sédation ou l'anesthésie générale sont contre-indiquées; • chez les patients qui ont une allergie et/ou une hypersensibilité connue à DIPRIVAN ou aux émulsions lipidiques ou à l’un de leurs ingrédients (voir FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT, Composition). MISES E GARDE ET PRÉCAUTIOS Administration Il faut toujours avoir recours à des techniques aseptiques rigoureuses pour manipuler DIPRIVA (propofol), car c’est un produit parentéral à usage unique qui ne contient aucun agent de conservation antimicrobien et qui est destiné à un seul patient. Le véhicule qui le compose permet la croissance rapide des microorganismes (voir POSOLOGIE ET ADMIISTRATIO). Si l’on n’utilise pas des techniques de COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 4 de 49 manipulation aseptiques, on risque une contamination microbienne avec fièvre/infection/sepsis susceptible de provoquer des maladies mortelles et le décès. Aux fins d’anesthésie générale ou de sédation lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques, DIPRIVA doit être administré uniquement par un personnel qualifié en anesthésie générale. Son administration ne doit pas être effectuée par le personnel chargé de l’intervention chirurgicale ou diagnostique. Le patient doit être sous surveillance constante, et le personnel doit avoir à sa portée les ressources adéquates pour le maintien des voies respiratoires, la ventilation assistée, l’oxygénation et le rétablissement de la circulation. Aux fins de sédation des patients adultes soumis à une intubation et à une ventilation assistée dans les unités de soins intensifs (USI), DIPRIVA doit être administré uniquement par un personnel qualifié en anesthésie générale ou en médecine de soins intensifs. Comme pour les autres anesthésiques généraux, l'administration de DIPRIVA en l’absence de soins respiratoires peut entraîner des complications respiratoires mortelles. Une très grande prudence s’impose lorsqu’on administre DIPRIVA à des patients âgés, affaiblis ou de classe ASA III ou IV. Chez les patients âgés, affaiblis et de classe ASA III ou IV, il faut éviter l’administration (unique ou répétée) d’un bolus rapide pendant l’anesthésie générale ou la sédation afin de minimiser les risques de dépression cardiorespiratoire, notamment l’hypotension, l’apnée, l’obstruction des voies respiratoires et/ou la désaturation du sang en oxygène. Syndrome de perfusion du propofol L'utilisation de DIPRIVA en émulsion intraveineuse pour perfusion à des fins de sédation chez des adultes et des enfants en USI a été associée à un ensemble de perturbations métaboliques et de défaillances viscérales, appelé syndrome de perfusion du propofol, qui a entraîné la mort. Ce syndrome est caractérisé par une acidose métabolique grave, une hyperkaliémie, une lipémie, une rhabdomyolyse, une hépatomégalie, ainsi que par une insuffisance cardiaque et rénale. Le syndrome est le plus souvent associé à des perfusions prolongées à forte dose (> 5 mg/kg/h pendant > 48 h), mais a également été rapporté après des perfusions de doses élevées sur de courtes périodes durant une anesthésie chirurgicale. Les facteurs de risque qui semblent les plus importants dans l'apparition de ces événements sont les suivants : baisse de l'apport en oxygène aux tissus, lésion neurologique grave et/ou sepsis, fortes doses de l'un ou de plusieurs des agents pharmacologiques suivants : vasoconstricteurs, stéroïdes, inotropes et/ou propofol. On a signalé de très rares cas d’acidose métabolique, de rhabdomyolyse, d’hyperkaliémie, d'anomalies de type Brugada dans le tracé de l’ECG (sus-décalage du segment ST avec aspect en dôme, similaire à celui noté en présence du syndrome de Brugada) et d’insuffisance COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 5 de 49 cardiaque, dont l’issue a été fatale dans certains cas, chez des patients gravement malades recevant du propofol pour la sédation dans les USI (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables signalés après la commercialisation du produit). Les facteurs de risque qui semblent les plus importants dans l'apparition de ces événements sont les suivants : baisse de l'apport en oxygène aux tissus, lésion neurologique grave et/ou sepsis, fortes doses de l'un ou de plusieurs des agents pharmacologiques suivants : vasoconstricteurs, stéroïdes, inotropes et/ou propofol. Tous les sédatifs et les agents thérapeutiques utilisés dans les USI (y compris le propofol) doivent être ajustés de façon à maintenir une oxygénation et des paramètres hémodynamiques optimaux. Généralités Une très grande prudence s’impose lorsqu’on administre DIPRIVAN à des patients atteints d’insuffisance ventriculaire gauche parce que le produit peut exercer un effet inotrope négatif. Une très grande prudence s’impose lorsqu’on administre DIPRIVAN à des patients hypotendus, hypovolémiques ou en état de choc parce que le produit peut causer une hypotension artérielle excessive. DIPRIVAN n’a aucune activité vagolytique et a été associé à des manifestations de bradycardie (parfois graves) et de pause cardiaque (asystole). L’administration intraveineuse d’un agent anticholinergique avant l’induction ou pendant le maintien de l’anesthésie devrait être envisagée, particulièrement dans les situations où le tonus vagal est susceptible d’être prédominant ou lorsque DIPRIVAN est administré conjointement avec d’autres agents susceptibles d’entraîner une bradycardie. DIPRIVAN ne doit pas être administré dans le même cathéter i.v. que du sang ou du plasma, étant donné que la compatibilité de ces produits n’a pas été établie. Lors des tests in vitro, on a observé la formation d’agrégats de l’élément globulaire de l’émulsion qui sert de véhicule avec le sang/plasma/sérum des animaux et des humains. L’importance clinique de ce fait est inconnue. L’atracurium et le mivacurium, deux inhibiteurs neuromusculaires, ne doivent pas être administrés par la même tubulure i.v. que DIPRIVAN, sans rinçage préalable. Il faut commencer à administrer DIPRIVAN en perfusion continue et modifier lentement le débit d’administration (> 5 min) afin de limiter l’hypotension et d’éviter le surdosage aigu. Comme le véhicule de DIPRIVAN est une émulsion oléo-aqueuse, il faut surveiller les signes possibles de lipémie chez les patients et ajuster l’administration de DIPRIVAN si les lipides ne sont pas éliminés correctement de l’organisme. Une réduction de la quantité de lipides administrés simultanément est indiquée pour compenser les lipides perfusés avec DIPRIVAN; 1,0 mL de DIPRIVAN contient approximativement 0,1 g de lipides (1,1 kcal). COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 6 de 49 On doit s’assurer de réduire au minimum la douleur au moment de l’administration du propofol, tant chez l’adulte que chez l’enfant. Il est possible d’atténuer la douleur locale transitoire pendant l’injection intraveineuse par l’administration préalable de lidocaïne i.v. (1,0 mL d’une solution à 1 %). Troubles cardiovasculaires Il faut surveiller les patients pour détecter les premiers signes d’hypotension et/ou de dépression cardiovasculaire appréciables, qui peuvent être graves. Ces effets répondent à l’interruption de DIPRIVAN, à l’administration de liquides i.v. et/ou de vasopresseurs. Anesthésie cardiaque DIPRIVAN a été évalué chez 328 patients ayant subi un pontage aorto-coronarien. De ce nombre, 85 % d’entre eux étaient des hommes (moyenne d’âge 61 ans, de 32 à 83 ans) et 15 % étaient des femmes (moyenne d’âge 65 ans, de 42 à 86 ans). La majorité des patients ayant subi un pontage aorto-coronarien avaient une bonne fonction du ventricule gauche. L’expérience est restreinte chez ceux dont la fonction du ventricule gauche était déficiente, ainsi que chez ceux qui présentaient une maladie cardiaque congénitale ou une valvulopathie significative sur le plan hémodynamique. Il y a lieu de ralentir le débit d’administration chez les patients ayant reçu une prémédication, les personnes âgées, les patients dont l’équilibre hydrique vient de changer, ou ceux qui présentent un état hémodynamique instable. Tout déficit liquidien doit être corrigé avant d’administrer DIPRIVAN. Lorsque l’augmentation de l’apport hydrique risque d’être contreindiquée, d’autres mesures, comme surélever les membres inférieurs ou recourir à des vasopresseurs, peuvent s’avérer utiles pour compenser l’hypotension associée à l’induction de l’anesthésie avec DIPRIVAN. Troubles endocriniens et métaboliques DIPRIVAN ne doit pas être utilisé pour la sédation des patients des unités de soins intensifs (USI) qui présentent des troubles graves du métabolisme des lipides parce que le véhicule de DIPRIVAN est semblable à celui d’INTRALIPID 10 %. Les restrictions qui s’appliquent à INTRALIPID 10 % s’appliquent également à DIPRIVAN dans les USI. Troubles hématologiques DIPRIVAN contient de l’édétate disodique (EDTA) à 0,005 % p/v comme inhibiteur microbien. L’EDTA forme des chélates avec les ions métalliques, y compris le zinc. On doit prévoir l’administration de suppléments de zinc pendant l’administration prolongée de DIPRIVAN, surtout chez les patients susceptibles de présenter une carence en zinc, comme les patients qui ont subi des brûlures, qui souffrent de diarrhée et/ou qui présentent un sepsis grave. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 7 de 49 Troubles hépatiques/biliaires/pancréatiques L’administration prolongée de DIPRIVAN aux patients qui présentent une insuffisance hépatique n’a pas été évaluée. Troubles du système immunitaire L’utilisation de DIPRIVAN a été associée à des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes fatales et menaçant le pronostic vital. Troubles neurologiques Anesthésie neurochirurgicale Lors de l’utilisation de DIPRIVAN chez des patients qui présentent une augmentation de la pression intracrânienne ou des troubles de la circulation cérébrale, il faut éviter toute diminution importante de la tension artérielle moyenne en raison de la diminution de la pression d’irrigation cérébrale qui peut en résulter. Si l’on soupçonne une augmentation de la pression intracrânienne, une hyperventilation et une hypocapnie doivent accompagner l’administration de DIPRIVAN (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Épilepsie : Comme diverses manifestations de convulsions ont déjà été signalées pendant une anesthésie induite par DIPRIVAN, l’administration de ce produit à des patients épileptiques doit faire l’objet de précautions spéciales. Locomotion et coordination : Les patients qui reçoivent DIPRIVAN en clinique externe ne doivent pas s’adonner à des activités dangereuses qui demandent une vigilance intellectuelle totale comme la conduite d’un véhicule motorisé ou le fonctionnement de machines tant que les effets de DIPRIVAN n’ont pas complètement disparu. Considérations peropératoires Comme pour les autres sédatifs, la posologie de DIPRIVAN varie beaucoup d’un patient à l’autre et elle peut évoluer avec le temps. Les patients qui reçoivent des doses importantes de narcotiques pendant une intervention chirurgicale peuvent n’avoir besoin que de très faibles doses de DIPRIVAN pour une sédation appropriée. Lorsque DIPRIVA est administré comme sédatif lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques, les patients doivent être surveillés continuellement par un personnel autre que celui qui est chargé de l’intervention chirurgicale ou diagnostique. Il faut garder à portée de la main des suppléments d’oxygène, qui seront administrés si cela est cliniquement indiqué, et il faut contrôler la saturation du sang en oxygène chez tous les patients. Il faut surveiller les patients continuellement pour détecter dès que possible tout signe d’hypotension, d’apnée, d’obstruction des voies respiratoires et/ou de désaturation du sang en oxygène. Ces effets cardio-respiratoires ont davantage de chances d’apparaître à la suite de l’administration d’un bolus rapide de mise en charge COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 8 de 49 (induction) ou de bolus supplémentaires de maintien, particulièrement chez les patients âgés, affaiblis et de classe ASA III ou IV. Il faut surveiller étroitement les patients pour détecter les premiers signes d’hypotension importante et/ou de bradycardie. Le cas échéant, on peut augmenter le débit de perfusion intraveineuse de liquides, surélever les membres inférieurs, se servir de vasopresseurs ou administrer un anticholinergique (p. ex. atropine) ou une solution de remplissage vasculaire. L’apnée survient souvent au moment de l’induction et peut durer plus de 60 secondes. Il peut être nécessaire d’assister la respiration. Comme DIPRIVAN est une émulsion lipidique, la prudence s’impose en présence de troubles du métabolisme lipidique, tels que l’hyperlipoprotéinémie, l’hyperlipidémie diabétique et la pancréatite. Comme pour les autres sédatifs, lorsqu’on utilise DIPRIVAN pour la sédation pendant les interventions chirurgicales, le patient peut faire des mouvements involontaires. Durant les interventions nécessitant l’immobilité complète, ces mouvements pourraient poser un danger au niveau du champ opératoire. Il faut éviter d’interrompre brusquement la perfusion de DIPRIVAN avant le sevrage car, du fait de la clairance rapide du produit, cela peut provoquer un réveil rapide avec les réactions associées d’anxiété, d’agitation et de résistance à la ventilation assistée. Il faut ajuster les perfusions de DIPRIVAN de façon à maintenir un faible niveau de sédation pendant tout le processus de sevrage. Comme DIPRIVAN est rarement employé seul, il faut prendre le temps nécessaire pour évaluer le patient à son réveil et s’assurer qu’il se remet bien de l’anesthésie générale ou de la sédation avant de le laisser quitter la salle de réveil ou retourner à la maison. Il arrive, dans de très rares cas, que DIPRIVAN soit associé à une perte de connaissance postopératoire, phénomène qui peut s’accompagner d’une augmentation du tonus musculaire. Cette période peut ou non être précédée d’une période de réveil. Bien que le rétablissement survienne spontanément, on doit tout de même prodiguer les soins qui conviennent à un patient inconscient. Troubles rénaux L’administration prolongée de DIPRIVAN aux patients qui présentent une insuffisance rénale n’a pas été évaluée. Cas particuliers Grossesse : DIPRIVAN ne doit pas être employé pendant la grossesse. On s’en est toutefois servi lors d’interruptions de grossesses au cours du premier trimestre. Les études tératologiques sur la rate et la lapine montrent des signes d’ossification retardée ou d’ossification crânienne anormale, mais ces retards de croissance ne sont pas considérés comme des signes d’un effet tératogène. Les études sur la reproduction effectuées chez la rate donnent à croire que l’administration de DIPRIVAN aux femelles nuit à la survie des petits à la naissance. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 9 de 49 Travail et accouchement : DIPRIVAN ne doit pas être utilisé en obstétrique, y compris dans les cas d’accouchement par césarienne, parce qu’il traverse le placenta et peut être associé à une dépression néonatale. Allaitement : DIPRIVAN n’est pas recommandé pour les femmes qui allaitent, car des rapports préliminaires indiquent que le produit passe dans le lait maternel, et les effets de l’absorption orale de petites quantités de DIPRIVAN demeurent inconnus. Enfants (< 18 ans) : En l’absence d’une expérience clinique suffisante, l’emploi de DIPRIVAN n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 3 ans (voir INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Personnes âgées (> 65 ans) : Il convient de réduire la dose de DIPRIVAN chez les patients âgés, qui risquent d’être plus sensibles aux effets de DIPRIVAN, en tenant compte de leur état et de leur réponse clinique (voir PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE, Pharmacocinétique, et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). EFFETS IDÉSIRABLES Les fréquences des effets indésirables signalés correspondent aux valeurs suivantes : Très fréquents (≥ 10 %) Fréquents (≥ 1 % à < 10 %) Peu fréquents (≥ 0,1 % à < 1 %) Rares (≥ 0,01 % à < 0,1 %) Très rares (< 0,01 %) Aperçu Anesthésie et sédation lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques Au cours de l’induction de l’anesthésie lors des études cliniques, la majorité des patients ont présenté de l’hypotension et de l’apnée. La fréquence d’apnée variait considérablement, allant de 30 à 100 % des patients selon la prémédication, le débit d’administration et la dose (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE). Les chutes de tensions artérielles systolique et diastolique allaient de 10 à 28 %, mais elles étaient plus importantes chez les personnes âgées et les patients de classe ASA III ou IV. Des manifestations d’excitation sont survenues chez jusqu’à 14 % des patients adultes et chez 33 à 90 % des enfants; elles consistaient surtout en mouvements locomoteurs involontaires et en spasmes et soubresauts des mains, bras, pieds ou jambes. On a observé, quoique rarement, des mouvements épileptiformes, entre autres des convulsions et l’opisthotonos, mais on n’a pu établir de lien de cause à effet avec DIPRIVAN (propofol). Dans de rares cas, les patients ont présenté une sensation d’euphorie. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 10 de 49 Des rougeurs et des éruptions sont apparues chez 10 à 25 % des enfants. Une douleur localisée au site de l’injection intraveineuse de DIPRIVAN est survenue dans 28 % des cas lorsque l’on se servait des veines du dos de la main et dans 5 % des cas lorsque l’injection était pratiquée dans les plus grosses veines de l’avant-bras et du pli du coude. DIPRIVAN a augmenté de façon importante les concentrations de glucose plasmatique, mais on n’a observé aucun autre changement hématologique ou biochimique important. Lors des études cliniques sur la sédation, le profil d’effets indésirables associé à DIPRIVAN était semblable à celui des effets observés pendant l’anesthésie. Les effets indésirables les plus courants étaient l’hypotension, les nausées, les céphalées ainsi que de la douleur et/ou une sensation de chaleur au point d’injection. Les troubles respiratoires comprenaient l’obstruction des voies respiratoires supérieures, l’apnée, l’hypoventilation, la dyspnée et la toux. Dans de rares cas, on a observé des manifestations cliniques d’anaphylaxie comprenant parfois un œdème de Quincke, un bronchospasme, de l’érythème et de l’hypotension après l’administration de DIPRIVAN. De plus, dans de rares cas, les patients ont présenté une sensation d’euphorie. Dans de très rares ca, il arrive que DIPRIVAN soit associé à une perte de connaissance postopératoire, phénomène qui peut s’accompagner d’une augmentation du tonus musculaire. Cette période peut ou non être précédée d’une période de réveil. Certains patients ont présenté de la fièvre postopératoire. L’œdème pulmonaire est un effet secondaire possible associé à l’utilisation de DIPRIVAN. Tout comme dans le cas des autres anesthésiques, il peut se produire une désinhibition sexuelle pendant la période de réveil. Sédation dans les unités de soins intensifs (USI) – Adultes Les effets indésirables les plus fréquents lors de la sédation dans les USI étaient l’hypotension (31,5 %), l’hypoxie (6,3 %) et l’hyperlipidémie (5,5 %). Chez certains patients, l’hypotension était grave. D’autres effets jugés graves ont été observés dans des cas isolés et comprenaient la tachycardie ventriculaire, la diminution du débit cardiaque, la diminution de la capacité vitale et de la force inspiratoire, l’augmentation des triglycérides et l’agitation. Deux patients ayant un traumatisme crânien ont souffert d’insuffisance rénale avec augmentation grave de l’azote uréique dans le sang accompagnée, chez un patient, d’une hausse de la créatinine. Quelques cas très rares de rhabdomyolyse ont été signalés à la suite de l’administration de DIPRIVAN à des doses supérieures à 4 mg/kg/h en vue d’une sédation à l’USI. On a rapporté, quoique très rarement, des cas de pancréatite à la suite de l’administration de DIPRIVAN en vue de l’induction et du maintien de l’anesthésie et de la sédation à l’USI. On n’a toutefois pas établi clairement de lien de cause à effet. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 11 de 49 Effets indésirables signalés au cours d’essais cliniques Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, il est possible que les taux des effets indésirables observés ne reflètent pas les taux observés en pratique; ils ne doivent donc pas être comparés aux taux observés dans le cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables associés à un médicament qui sont tirés d’essais cliniques s’avèrent utiles pour la détermination des manifestations indésirables liées aux médicaments et pour l’approximation des taux. Le tableau suivant permet de comparer la fréquence globale des effets indésirables enregistrés dans le cadre d’études cliniques menées auprès de patients traités par DIPRIVAN dans des USI et hors des USI lorsque la fréquence était supérieure à 1 %. Les principales différences comprennent une absence de troubles métaboliques/nutritionnels (hyperlipidémie) et respiratoires dans le groupe de patients non à l’USI et une absence de nausées, vomissements, céphalées, mouvements et troubles au point d’injection dans le groupe de patients à l’USI. Tableau 1 Système corporel Effets indésirables observés avec DIPRIVA chez les patients non à l’USI et à l’USI - Fréquence supérieure à 1 % Trouble on à l’USI USI 2588 127 Hypotension 7,38 % 31,50 % Bradycardie 2,82 % 3,94 % Hypertension 2,82 % 1,57 % Arythmie 1,24 % 0,79 % Tachycardie 0,81 % 3,15 % Troubles cardiovasculaires 0,23 % 2,36 % Hémorragie 0,23 % 1,57 % Fibrillation auriculaire 0,15 % 1,57 % Arrêt cardiaque 0,12 % 3,15 % Tachycardie ventriculaire 0,08 % 1,57 % Nausées 14,57 % 0% Vomissements 8,31 % 0% Crampes abdominales 1,24 % 0% Mouvements 4,44 % 0% Céphalées 1,78 % 0% Étourdissements 1,70 % 0% Soubresauts 1,47 % 0% Agitation 0,19 % 2,36 % Nombre de patients Troubles cardiovasculaires Troubles digestifs Troubles nerveux COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 12 de 49 Système corporel Troubles métaboliques / nutritionnels Troubles respiratoires Autres Trouble on à l’USI USI Hypertension intracrânienne 0% 3,94 % Hyperlipidémie 0,08 % 5,51 % Acidose 0,04 % 1,57 % Augmentation de la créatinine 0% 2,36 % Augmentation de l'azote uréique dans le sang 0% 1,57 % Hyperglycémie 0% 1,57 % Hypernatrémie 0% 1,57 % Hypokaliémie 0% 1,57 % Dyspnée 0,43 % 1,57 % Hypoxie 0,08 % 6,30 % Acidose 0% 1,57 % Pneumothorax 0% 1,57 % Douleur 8,11 % 0% Brûlure/picotements 7,77 % 0% Fièvre 1,89 % 2,36 % Hoquet 1,78 % 0% Toux 1,55 % 0% Éruptions cutanées 1,20 % 1,57 % Anémie 0,35 % 1,57 % Insuffisance rénale 0% 1,57 % Point d'injection : Effets indésirables signalés peu souvent au cours des essais cliniques (< 1,0 %) et rapportés pendant l'anesthésie ou la sédation lors d'interventions chirurgicales ou diagnostiques : Appareil cardiovasculaire Hypotension importante, contractions auriculaires précoces, contractions ventriculaires précoces, tachycardie, syncope, ECG anormal, bigéminie, œdème. Appareil respiratoire Sensation de brûlure dans la gorge, tachypnée, dyspnée, obstruction des voies respiratoires supérieures, respiration sifflante, bronchospasme, laryngospasme, hypoventilation, hyperventilation, éternuements. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 13 de 49 Système nerveux périphérique Hypertonie, dystonie, rigidité, tremblements. Système nerveux central Confusion, étourdissements, paresthésie, somnolence, frissons, rêves anormaux, agitation, délire, euphorie, fatigue. Point d’injection Phlébite, thrombose, urticaire/démangeaisons, rougeurs/décoloration. Appareil digestif Hypersalivation, sécheresse de la bouche. Peau et annexes cutanées Rougeurs, éruptions cutanées (voir plus haut pour la fréquence chez les enfants), urticaire, prurit. Organes des sens Diplopie, amblyopie, acouphène. Appareil locomoteur Myalgie. Appareil génito-urinaire Rétention d’urine, coloration anormale de l’urine. Effets indésirables signalés peu souvent (< 1 %) pendant la sédation à l’unité de soins intensifs Appareil cardiovasculaire Arythmie, extrasystole, bloc cardiaque, insuffisance cardiaque droite, bigéminie, fibrillation ventriculaire, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde. Appareil respiratoire Diminution de la fonction pulmonaire, arrêt respiratoire. Système nerveux central Convulsions, pensées anormales, acathisie, frissons, anxiété, confusion, hallucinations. Appareil digestif Iléus, hépatomégalie. Système métabolique/nutritionnel Augmentation de l’osmolalité. Appareil génito-urinaire Urine verte, troubles de la miction, oligurie. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 14 de 49 Organisme entier Sepsis, douleurs du tronc, faiblesse générale. Effets indésirables signalés après la commercialisation du produit Effets indésirables signalés au cours d’essais cliniques Un essai clinique randomisé et contrôlé a évalué l’innocuité et l’efficacité de DIPRIVAN par rapport à celles de sédatifs standards chez des enfants traités à l’USI. Dans cette étude, 327 enfants ont été randomisés pour recevoir soit DIPRIVAN à 2 % (113 patients), soit DIPRIVAN à 1 % (109 patients), soit un sédatif standard (lorazépam, hydrate de chloral, fentanyl, kétamine, morphine ou phénobarbital). L’administration de DIPRIVAN a commencé à un débit de perfusion de 5,5 mg/kg/h puis a été ajustée au besoin pour maintenir la sédation à un niveau standardisé. Les résultats de l’étude ont révélé une hausse du nombre de décès chez les patients sous DIPRIVAN par rapport à ceux qui recevaient les sédatifs standards. Au total, 25 patients sont décédés pendant l’étude ou la période de suivi de 28 jours : 12 (11 %) dans le groupe sous DIPRIVAN à 2 %, 9 (8 %) dans le groupe sous DIPRIVAN à 1 % et 4 (4 %) dans le groupe sous sédatifs standards. Rapports non sollicités et publications Syndrome de perfusion du propofol Plusieurs publications ont détecté une association, chez l’adulte, entre de hauts débits de perfusion de propofol (supérieurs à 5 mg/kg/h) durant plus de 48 heures à l’USI et un ensemble potentiellement mortel de manifestations indésirables caractérisé par l’acidose métabolique, la rhabdomyolyse, l’hyperkaliémie et le collapsus cardiovasculaire (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). La plupart des cas susmentionnés sont survenus chez des adultes ayant un traumatisme crânien. Ces patients avaient reçu des perfusions de propofol à un débit supérieur à 5 mg/kg/h dans le but de maîtriser l’hypertension intracrânienne. À l’heure actuelle, on ignore si des perfusions de propofol à haut débit favorisent la réduction de la pression intracrânienne. Une relation causale entre ces manifestations indésirables et le propofol ou son véhicule lipidique ne peut pas encore être établie. Des cas analogues ont été signalés dans la littérature, d’abord en 1992, chez des enfants ayant reçu de fortes doses de propofol à l’USI. Depuis la publication de 1992, plusieurs rapports similaires ont été publiés, y compris un article résumant 18 cas d’enfants ayant reçu des perfusions de propofol et subi des manifestations indésirables graves, notamment le décès. Toxicomanie De rares cas d’auto-administration de DIPRIVAN par des professionnels de la santé ont été signalés, y compris certains décès. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 15 de 49 ITERACTIOS MÉDICAMETEUSES Aperçu DIPRIVAN (propofol) a été employé en rachianesthésie et en anesthésie péridurale avec un vaste éventail de prémédications, de myorelaxants, d’agents d’inhalation et d’analgésiques, de même qu’avec des anesthésiques locaux, sans qu’aucune interaction indésirable significative n’ait été observée. L’administration concomitante d’autres agents ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central comme l’alcool, les prémédications, les agents d’inhalation, les anesthésiques et les analgésiques peut accentuer les effets sédatifs et anesthésiques de DIPRIVAN ainsi que ses effets dépresseurs sur le système cardiorespiratoire. Pendant l'induction de l’anesthésie, une hypotension et une apnée transitoire peuvent survenir en fonction de la dose et de l’utilisation de prémédications et d’autres agents. La clairance de DIPRIVAN dépend du débit sanguin. Par conséquent, tout agent pris en concomitance ayant un effet réducteur sur le débit cardiaque diminuera par le fait même la clairance de DIPRIVAN. Chez les enfants, l’administration de fentanyl en concomitance avec DIPRIVAN peut entraîner une bradycardie grave. Interactions médicament-aliment Les interactions du propofol avec les aliments n'ont pas été établies. Interactions médicament-plante médicinale Les interactions du propofol avec les produits à base de plantes médicinales n'ont pas été établies. Effets du médicament sur les tests de laboratoire Les effets du propofol sur les tests de laboratoire n'ont pas été établis. Effets du médicament sur le style de vie Les effets du propofol sur le style de vie n'ont pas été établis. POSOLOGIE ET ADMIISTRATIO Considérations posologiques Généralités Il faut toujours avoir recours à des techniques aseptiques rigoureuses pour manipuler DIPRIVAN (propofol), car c’est un produit parentéral à usage unique qui ne contient aucun agent de conservation antimicrobien et qui est destiné à un seul patient. Le véhicule qui le compose permet la croissance rapide des microorganismes. Si l’on n’utilise pas des techniques COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 16 de 49 de manipulation aseptiques, on risque une contamination microbienne avec fièvre/infection/sepsis susceptible de provoquer des maladies mortelles. Inspecter visuellement DIPRIVAN à la recherche de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur avant l’emploi. Ne pas utiliser si l'un de ces signes est observé. Si aucun signe de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur n'est observé, agiter délicatement avant d'utiliser. Personnaliser la dose et ajuster le débit d’administration selon l’effet désiré et en fonction des facteurs cliniques pertinents, y compris la préinduction et l’administration de médicaments en concomitance, l’âge, le classement ASA et le degré d’affaiblissement du patient. Chez les patients qui ont reçu une forte prémédication, il faut réduire les doses d’induction et de maintien. Posologie recommandée et ajustement posologique IDUCTIO DE L’AESTHÉSIE GÉÉRALE Comme avec la plupart des anesthésiques, les effets de DIPRIVAN peuvent être potentialisés chez les patients à qui l’on a donné des sédatifs intraveineux ou des narcotiques en prémédication peu avant l’induction. Adultes (< 55 ans) : La plupart des adultes de moins de 55 ans et dans les classes ASA I et II auront probablement besoin de 2,0 à 2,5 mg/kg de DIPRIVAN en induction sans prémédication ou avec des benzodiazépines orales ou des narcotiques intramusculaires en prémédication. Lors de l’induction, on recommande d’ajuster DIPRIVAN (environ 40 mg toutes les 10 secondes par bolus ou perfusion) en tenant compte de la réponse du patient jusqu’à l’apparition des signes cliniques d’anesthésie générale. Personnes âgées, affaiblies et de classe ASA III ou IV Il importe de se familiariser et d’acquérir de l’expérience avec l’emploi intraveineux de DIPRIVAN avant de l’administrer à des patients âgés ou affaiblis et/ou à des adultes dont l’état physique se situe dans la classe ASA III ou IV. Ces patients risquent d’être plus sensibles aux effets de DIPRIVAN; il faut en conséquence réduire la posologie de DIPRIVAN d’environ 50 % (20 mg aux 10 secondes) selon leur état et leur réponse clinique. Ne pas utiliser de bolus rapide car cela accroît les risques de dépression cardio-respiratoire indésirable, notamment l’hypotension, l’apnée, l’obstruction des voies respiratoires et/ou la désaturation du sang en oxygène (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Induction de l’anesthésie générale — Guide posologique). Au cours d’une anesthésie cardiaque, éviter de faire une induction rapide par administration d’un bolus. Administrer lentement à raison de 20 mg toutes les 10 secondes environ jusqu’au début de l’induction (de 0,5 à 1,5 mg/kg). COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 17 de 49 Enfants (3 à 18 ans) : Pour l’induction de l’anesthésie, la plupart des enfants âgés de plus de 8 ans ont besoin d’environ 2,5 mg/kg de DIPRIVAN, tandis que ceux âgés de 3 à 8 ans peuvent avoir besoin d’une dose plus élevée. Toutefois, il importe d’ajuster la dose de DIPRIVAN en l’administrant lentement jusqu’à l’apparition des signes cliniques annonçant le début de l’effet anesthésique. Il est recommandé de réduire la posologie chez les enfants des classes ASA III et IV. Enfants < 3 ans DIPRIVAN n’est toutefois pas recommandé pour l’induction de l’anesthésie chez les enfants de moins de 3 ans. Guide posologique pour l’induction de l’anesthésie générale Personnaliser la dose. Adultes de < 55 ans Les patients auront probablement besoin de 2,0 à 2,5 mg/kg (environ 40 mg toutes les 10 secondes jusqu’au début de l’anesthésie). Personnes âgées, affaiblies et/ou de classe ASA III ou IV Les patients auront probablement besoin de 1,0 à 1,5 mg/kg (environ 20 mg toutes les 10 secondes jusqu’au début de l’anesthésie) en surveillant soigneusement les effets pour ajuster la dose. Anesthésie cardiaque Les patients auront probablement besoin de 0,5 à 1,5 mg/kg (environ 20 mg toutes les 10 secondes jusqu’au début de l’anesthésie). $eurochirurgie Les patients auront probablement besoin de 1,0 à 2,0 mg/kg (environ 20 mg toutes les 10 secondes jusqu’au début de l’anesthésie). Enfants de 3 à 8 ans et de 8 à 18 ans Les enfants âgés de plus de 8 ans ont besoin d’environ 2,5 mg/kg. Les enfants de 3 à 8 ans peuvent avoir besoin de doses un peu plus élevées mais qui devraient être ajustées lentement jusqu’à l’obtention de l’effet désiré. Il est recommandé de réduire la posologie chez les enfants des classes ASA III et IV. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 18 de 49 Enfants de < 3 ans En l’absence d’une expérience clinique suffisante, l’emploi de DIPRIVAN n’est pas recommandé pour l’induction de l’anesthésie chez les enfants de moins de 3 ans (voir INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). MAITIE DE L’AESTHÉSIE GÉÉRALE Le maintien de l’anesthésie se fait par perfusion ou administration de bolus intermittents par voie i.v. de DIPRIVAN. La réponse clinique du patient permet de déterminer le débit de perfusion ou la quantité et la fréquence des injections fractionnées. Pour contrôler le débit de perfusion de DIPRIVAN, il faut se servir de compte-gouttes, de pousse-seringues ou de pompes volumétriques. Perfusion continue L’administration de 0,10 à 0,20 mg/kg/min (6 à 12 mg/kg/h) de DIPRIVAN par perfusion à débit variable avec 60 à 70 % de protoxyde d’azote et d’oxygène procure une anesthésie aux patients soumis à une chirurgie générale. La perfusion de maintien de DIPRIVAN doit commencer immédiatement après la dose d’induction pour fournir une anesthésie satisfaisante ou continue pendant la phase d’induction. Au cours de la période initiale qui suit l’induction, il faut habituellement recourir à des débits plus élevés de perfusion (0,15 à 0,20 mg/kg/min; 9 à 12 mg/kg/h) pendant les 10 à 15 premières minutes. Par la suite, on devrait réduire le débit de perfusion de 30 à 50 % au cours de la première demi-heure de maintien. On peut réagir à toute modification des signes vitaux (augmentation du pouls, de la tension artérielle, transpiration et/ou larmoiement) indicatrice de réaction au stimulus chirurgical ou de diminution de l’anesthésie en administrant des bolus fractionnés de 25 mg (2,5 mL) à 50 mg (5,0 mL) de DIPRIVAN et/ou en augmentant le débit de perfusion. Si les modifications des signes vitaux ne sont pas sous contrôle au bout de 5 minutes, il faut recourir à d’autres moyens pour y arriver, tels que l’administration de narcotiques, de barbituriques, de vasodilatateurs ou par l’inhalation de gaz. Pour les interventions chirurgicales mineures (ou superficielles), on peut combiner de 60 à 70 % de protoxyde d’azote à une perfusion variable de DIPRIVAN pour obtenir une anesthésie satisfaisante. Lors d’interventions chirurgicales plus stimulantes (p. ex. abdominale), il faut penser à ajouter des analgésiques i.v. pour atteindre un profil satisfaisant pendant l’anesthésie et au réveil. En l’absence d’apport complémentaire de protoxyde d’azote, il faut augmenter les débits d’administration de DIPRIVAN et/ou d’opioïdes afin d’assurer une anesthésie adéquate. Il faut toujours ajuster les débits de perfusion à la baisse en l’absence de signes cliniques d’anesthésie légère, jusqu’à l’obtention d’une faible réponse au stimulus opératoire, afin COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 19 de 49 d’éviter d’administrer DIPRIVAN à un débit plus élevé que nécessaire sur le plan clinique. Règle générale, pendant la phase de maintien, on devrait s’en tenir à des débits variant entre 0,05 et 0,10 mg/kg/min pour permettre une anesthésie adéquate et un réveil optimal. Au cours d’une anesthésie cardiaque, quand DIPRIVAN est utilisé comme produit principal, les débits de perfusion pour le maintien de l’anesthésie ne doivent pas être inférieurs à 0,10 mg/kg/min, et il faut y ajouter une dose analgésique d’opioïde en administration continue. Lorsqu’un opioïde est utilisé comme produit principal, les débits d’administration de DIPRIVAN pour le maintien de l’anesthésie ne doivent pas être inférieurs à 0,05 mg/kg/min. Des doses plus fortes de DIPRIVAN permettent de diminuer les doses d’opioïdes nécessaires. Chez les enfants, le débit d’administration moyen varie considérablement, mais un débit de 0,10 à 0,25 mg/kg/min (6 à 15 mg/kg/h) devrait permettre d’obtenir une anesthésie satisfaisante. Par la suite, le débit de perfusion peut être réduit en fonction de la réponse du patient et de l’administration concomitante d’autres médicaments. Bolus intermittents En cas de chirurgie générale, on peut administrer des doses fractionnées de 25 mg (2,5 mL) à 50 mg (5,0 mL) de DIPRIVAN avec du protoxyde d’azote. Les injections fractionnées se donnent quand des modifications des signes vitaux indiquent une réponse au stimulus chirurgical ou un affaiblissement de l’anesthésie. DIPRIVAN a été utilisé avec un grand nombre d’agents courants en anesthésie, notamment l’atropine, la scopolamine, le glycopyrrolate, le diazépam, les myorelaxants dépolarisants ou non dépolarisants, et les analgésiques narcotiques, ainsi qu’avec des anesthésiques locaux ou inhalés. Aucune incompatibilité pharmacologique n’a été observée. Il peut être nécessaire d’administrer des doses plus faibles de DIPRIVAN lorsque ce dernier est utilisé comme traitement d’appoint à l’anesthésie régionale. Guide posologique pour le maintien de l’anesthésie générale Perfusion : Perfusion à débit variable ajustée jusqu’à l’obtention de l’effet clinique désiré. Adultes de < 55 ans En général, de 0,10 à 0,20 mg/kg/min (6 à 12 mg/kg/h). Personnes âgées, affaiblies et/ou de classe ASA III ou IV En général, de 0,05 à 0,10 mg/kg/min (3 à 6 mg/kg/h). Anesthésie cardiaque La plupart des patients ont besoin de : • COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. DIPRIVAN comme produit principal avec un opioïde comme deuxième produit - de Page 20 de 49 0,10 à 0,15 mg/kg/min (6 à 9 mg/kg/h). • Une faible dose de DIPRIVAN avec un opioïde comme produit principal - de 0,05 à 0,10 mg/kg/min (3 à 6 mg/kg/h). $eurochirurgie En général, de 0,10 à 0,20 mg/kg/min (6 à 12 mg/kg/h). Enfants de 3 à 18 ans En général, de 0,10 à 0,25 mg/kg/min (6 à 15 mg/kg/h). Bolus intermittents : Doses fractionnées de 25 à 50 mg, selon les besoins. SÉDATIO À DES FIS CHIRURGICALES OU DIAGOSTIQUES Adultes Lorsque DIPRIVAN est administré aux fins de sédation, on doit personnaliser les débits d’administration et ajuster en fonction de la réponse clinique. Pour la plupart des patients, les débits d’administration de DIPRIVAN seront d’environ 25 à 30 % des débits utilisés pour le maintien de l’anesthésie générale. Pour induire la sédation, les techniques d’injection lente ou de perfusion lente sont préférables à l’administration d’un bolus rapide. Pour maintenir la sédation, une perfusion à débit variable est préférable à l’administration de bolus intermittents. Induction de la sédation Injection lente : la plupart des patients adultes auront généralement besoin de 0,5 à 1,0 mg/kg de DIPRIVAN administré en 3 à 5 minutes et ajusté en fonction de la réponse clinique. Chez les patients âgés, affaiblis, hypovolémiques et de classe ASA III ou IV, il faut réduire la dose de DIPRIVAN à environ 70 à 80 % de la dose adulte et l’administrer en 3 à 5 minutes. Perfusion : pour induire la sédation, administrer une perfusion de DIPRIVAN à un débit de 0,066 à 0,100 mg/kg/min (4,0 à 6,0 mg/kg/h) et l’ajuster selon le degré de sédation désiré tout en surveillant de près la fonction respiratoire. Maintien de la sédation Les patients auront généralement besoin de débit de maintien de 0,025 à 0,075 mg/kg/min (1,5 à 4,5 mg/kg/h) pendant les 10 à 15 premières minutes de maintien de la sédation. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 21 de 49 Il faut toujours ajuster les débits de perfusion à la baisse en l’absence de signes cliniques de sédation légère jusqu’à l’obtention d’une faible réponse au stimulus pour éviter d’administrer DIPRIVA à un débit plus élevé que nécessaire sur le plan clinique. Outre la perfusion, il peut être nécessaire d’administrer des bolus de 10 à 15 mg si l’on a besoin d’augmenter rapidement la profondeur de la sédation. Chez les patients âgés, affaiblis, hypovolémiques et de classe ASA III ou IV, il faut réduire le débit d’administration et la dose de DIPRIVAN à environ 70 à 80 % de la dose adulte en tenant compte de leur état, de leur réponse et des modifications des signes vitaux. On ne doit pas administrer de bolus rapides (uniques ou répétés) aux fins de sédation à ces patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Guide posologique pour la sédation à des fins chirurgicales ou diagnostiques Personnaliser la dose et le débit d’administration et ajuster en fonction de l’effet clinique désiré. Adultes de < 55 ans Les patients auront probablement besoin de 0,5 à 1,0 mg/kg administré en 3 à 5 minutes pour l’induction de la sédation, suivi de 0,025 à 0,075 mg/kg/min (1,5 à 4,5 mg/kg/h) pour le maintien de la sédation. Personnes âgées, affaiblies, hypovolémiques et/ou de classe ASA III ou IV Il peut être nécessaire de réduire la dose et le débit d’administration d’environ 20 à 30 % chez ces patients (on trouvera des détails dans la section précédente). Enfants de < 18 ans Il n’est pas recommandé d’utiliser DIPRIVAN à des fins de sédation chez les enfants de moins de 18 ans, lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques, car l’efficacité et l’innocuité du produit n’ont pas été établies dans ces cas (voir INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE). IDUCTIO ET MAITIE DE LA SÉDATIO DAS LES USI CHEZ LES PATIETS ADULTES SOUMIS À UE ITUBATIO ET À UE VETILATIO ASSISTÉE On doit personnaliser DIPRIVAN en fonction de l’état et de la réponse du patient, du taux de lipides dans le sang et des signes vitaux. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 22 de 49 Adultes Pour les patients adultes dans les unités de soins intensifs (USI) soumis à une intubation et à une ventilation assistée, on doit induire la sédation lentement avec une perfusion continue afin de l’ajuster en fonction des effets cliniques désirés et de minimiser l’hypotension. Lorsque cela est indiqué, il faut commencer l’induction de la sédation à 0,005 mg/kg/min (0,3 mg/kg/h). On doit augmenter graduellement le débit de perfusion de 0,005 à 0,010 mg/kg/min (0,3 à 0,6 mg/kg/h) à la fois jusqu’à l’obtention du niveau de sédation désiré. Il faut attendre au moins 5 minutes entre les ajustements pour permettre au produit d’atteindre son effet maximal. La plupart des patients adultes ont besoin d’un débit de maintien entre 0,005 et 0,050 mg/kg/min (0,3 à 3,0 mg/kg/h). L'administration de DIPRIVAN pour la sédation d'adultes à l’USI ne devrait pas dépasser 4 mg/kg/heure. Il faut réduire la dose de DIPRIVAN chez les patients qui ont reçu de fortes doses de narcotiques. Comme pour les autres sédatifs, la posologie varie d’un patient à l’autre et peut évoluer avec le temps (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Induction et maintien de la sédation dans les USI chez les patients adultes soumis à une intubation et à une ventilation assistée - Guide posologique). N’administrer des bolus intermittents de 10 à 20 mg que pour accroître rapidement la profondeur de la sédation chez les patients qui ne présentent pas de risque d’hypotension. Il ne faut pas utiliser de bolus rapide, car cela augmente les risques d’hypotension. Les risques d’hypotension sont aggravés chez les patients qui présentent une fonction myocardique altérée, une déplétion du volume intravasculaire ou un tonus vasculaire anormalement bas (p. ex. un sepsis). Enfants de moins de 18 ans Le propofol est contre-indiqué pour la sédation chez les enfants de 18 ans et moins qui reçoivent des soins intensifs. Guide posologique pour l’induction et le maintien de la sédation dans les USI chez les patients adultes soumis à une intubation et à une ventilation assistée Personnaliser la dose et le débit de perfusion. Adultes • COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Pour l’induction, la plupart des patients ont besoin d’une perfusion de 0,005 mg/kg/min (0,3 mg/kg/h) pendant au moins 5 minutes. On peut rajouter des doses supplémentaires de 0,005 à 0,010 mg/kg/min (0,3 à 0,6 mg/kg/h) administrées en 5 à 10 minutes jusqu’à l’obtention de l’effet de sédation désiré. L'administration de DIPRIVAN pour la sédation d'adultes en USI ne devrait pas Page 23 de 49 dépasser 4 mg/kg/heure. • Pour le maintien, la plupart des patients ont besoin de 0,005 à 0,050 mg/kg/min (0,3 à 3,0 mg/kg/h). • L’administration prolongée de DIPRIVAN aux patients qui présentent une insuffisance rénale ou hépatique n’a pas été évaluée. Manipulation et administration Techniques de manipulation Inspecter visuellement tout médicament parentéral à la recherche de particules et de changement de couleur avant l’administration quand la solution et le contenant le permettent. Éviter le gel. Inspecter visuellement DIPRIVAN à la recherche de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur avant l’emploi. Ne pas utiliser si l'un de ces signes est observé. Si aucun signe de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur n'est observé, agiter délicatement avant d'utiliser. Toujours avoir recours à des techniques aseptiques pour manipuler DIPRIVAN. Il ne contient aucun agent antimicrobien, et le véhicule qui le compose permet la croissance des microorganismes. Aspirer DIPRIVAN en respectant l’asepsie à l’aide d’une seringue stérile ou d’un dispositif d’administration i.v. immédiatement après avoir brisé le sceau de la fiole. L’administration doit être effectuée sans délai. L’asepsie de DIPRIVAN et du matériel de perfusion doit être maintenue pendant toute la durée de la perfusion. Tout médicament ou liquide ajouté à la tubulure de perfusion doit être administré à proximité du point d’introduction de la canule. DIPRIVAN ne doit pas être administré à l’aide d’un filtre microbiologique. DIPRIVA est réservé à un usage unique et est destiné à un seul patient. Dans le cas d’une fiole utilisée pour la perfusion, il faut jeter le contenant de DIPRIVAN et la tubulure de perfusion ou les remplacer en respectant les normes établies à la fin de l’intervention ou après 12 heures, selon l’éventualité qui se présente la première. (Pour utiliser DIPRIVAN DILUÉ, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Reconstitution). Ajout à un cathéter i.v. déjà installé La compatibilité de DIPRIVAN lors de son administration concomitante avec du sang/sérum/plasma n’a pas encore été établie (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Généralités). On a déterminé que DIPRIVAN est compatible avec les solutés intraveineux suivants dans un cathéter i.v. déjà en fonction : COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 24 de 49 • soluté de dextrose à 5 %, USP • soluté de lactate de Ringer, USP • soluté de lactate de Ringer et de dextrose à 5 % • soluté de dextrose à 5 % et de chlorure de sodium à 0,45 %, USP • soluté de dextrose à 5 % et de chlorure de sodium à 0,2 %, USP Comme DIPRIVAN est exempt d’agents bactériostatiques ou de conservation, toute portion inutilisée de DIPRIVAN ou de solution contenant DIPRIVAN doit être jetée à la fin de l’intervention chirurgicale. Dilution avant l’administration Si l’on veut diluer DIPRIVAN avant de l’administrer, on ne peut le diluer que dans une solution injectable de dextrose à 5 %, USP, et jamais à une concentration inférieure à 2 mg/mL puisqu’il s’agit d’une émulsion. Les dilutions doivent être effectuées de manière aseptique immédiatement avant l’administration et ne doivent pas être utilisées plus de 6 heures après leur préparation. Une fois dilué, DIPRIVAN s’est montré plus stable en contact avec le verre qu’avec le plastique (95 % de sa puissance après deux heures de perfusion dans des tubulures en plastique). Mélange préalable avec l’alfentanil DIPRIVAN peut être mélangé au préalable avec une solution d’alfentanil renfermant 500 µg/mL d’alfentanil dans un rapport de 20:1 à 50:1 v/v. Les mélanges doivent être préparés selon une technique stérile et utilisés dans les 6 heures suivant la préparation. On peut mélanger au préalable DIPRIVAN et l’alfentanil. Il ne faut pas mélanger DIPRIVAN à d’autres agents thérapeutiques avant son administration. L’atracurium et le mivacurium, deux inhibiteurs neuromusculaires, ne doivent pas être administrés par la même tubulure i.v. que DIPRIVAN, sans rinçage préalable. SURDOSAGE Pour traiter une surdose médicamenteuse présumée, communiquez avec le centre antipoison de votre région. On ne rapporte à ce jour aucun cas de surdosage aigu et on ne possède pas de renseignements précis sur le traitement d’urgence en cas de surdosage. En cas de surdosage accidentel, il faut interrompre immédiatement l’administration de DIPRIVAN (propofol). Le surdosage provoquera probablement une dépression cardio-respiratoire, que l’on pourra traiter avec de l’oxygène par ventilation artificielle. En cas de dépression cardiovasculaire, il peut s’avérer nécessaire de repositionner le patient en surélevant ses jambes, d’augmenter le débit de COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 25 de 49 perfusion de liquides intraveineux et, dans les cas graves, d’administrer des solutions de remplissage vasculaire et/ou des vasopresseurs. MODE D'ACTIO ET PHARMACOLOGIE CLIIQUE Mode d'action DIPRIVAN (propofol) est un hypnotique intraveineux utilisé pour l’induction et le maintien de l’anesthésie générale ou de la sédation. Le médicament, un alkylphénol dans une émulsion d’huile dans l’eau, est chimiquement différent des anesthésiques administrés par voie intraveineuse présentement sur le marché. L’injection intraveineuse d’une dose thérapeutique de propofol hypnotise rapidement et en douceur, habituellement en moins de 40 secondes après le début de l’injection (temps de circulation bras-cerveau), mais on a rapporté des périodes d’induction de plus de 60 secondes. Pharmacodynamique L’induction de l’anesthésie au propofol est reliée à la dose. Chez des patients de classe ASA I ou II qui n’avaient pas reçu de prémédication, le propofol a induit l’anesthésie chez 87 et 95 % des patients à des doses respectives de 2,0 et 2,5 mg/kg. Les patients âgés ont eu besoin de doses plus faibles; pour les patients de plus de 55 ans qui n’avaient pas reçu de prémédication, il a fallu en moyenne 1,66 mg/kg. La prémédication modifie beaucoup la dose requise; à 1,75 mg/kg, le propofol a induit l’anesthésie chez 65 % des patients sans prémédication et respectivement chez 85 et 100 % de ceux qui avaient reçu du diazépam ou une association de papavérétum/scopolamine en prémédication. Au cours de l’induction de l’anesthésie, les effets hémodynamiques du propofol varient. Si l’on maintient une ventilation spontanée, les principaux effets cardiovasculaires sont l’hypotension artérielle (la diminution pouvant parfois aller au-delà de 30 %) sans changement ou avec changement minime de la fréquence cardiaque et sans diminution notable du débit cardiaque. Si la ventilation est assistée ou contrôlée (ventilation à pression positive), l’ampleur et la fréquence de diminution du débit cardiaque augmentent. La chute maximale de tension artérielle survient au cours des quelques premières minutes de l’administration d’un bolus. La chute de la tension artérielle est plus marquée lorsque l’anesthésie est induite au propofol, comparée à l’anesthésie induite au thiopental ou au méthohexital. Les augmentations de la fréquence cardiaque sont habituellement moindres ou inexistantes après la dose d’induction au propofol, comparée à des doses équivalentes des deux autres agents. Pendant le maintien de l’anesthésie au propofol, les tensions artérielles systolique et diastolique demeurent habituellement inférieures à ce qu’elles étaient avant l’anesthésie, quoique la profondeur de l’anesthésie, le débit de perfusion et les stimuli provoqués par l’intubation et/ou la chirurgie peuvent faire augmenter ou baisser la tension artérielle. La fréquence cardiaque peut aussi varier en fonction de ces facteurs, mais demeure habituellement inférieure aux niveaux pré-anesthésiques. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 26 de 49 En présence d’un opioïde puissant (p. ex. le fentanyl), l’effet de diminution du propofol sur la tension artérielle augmente considérablement. Le fentanyl abaisse aussi la fréquence cardiaque, ce qui pourrait provoquer une diminution importante du débit cardiaque. L’âge est intimement lié à la diminution de la tension artérielle. Chez les patients âgés, la fréquence et l’ampleur de l’hypotension sont plus grandes que chez les patients plus jeunes. Des doses d’induction et un débit de maintien plus faibles sont donc requis chez les patients âgés (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Il faut porter une attention toute particulière aux patients âgés atteints d’artériosclérose coronarienne ou cérébrale grave; une diminution de la pression de perfusion peut empêcher l’apport suffisant de sang au cœur et au cerveau. On ne possède pas encore de données suffisantes sur les effets cardiovasculaires du propofol utilisé pour l’induction et/ou le maintien de l’anesthésie ou de la sédation chez les patients âgés, hypotendus, affaiblis ou autres patients de classe ASA III ou IV. L’information, quoique limitée, laisse entendre que ces patients pourraient avoir des réactions cardiovasculaires plus marquées. On recommande donc des doses d’induction et un débit de maintien plus faibles si l’on décide d’utiliser le propofol auprès de tels patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Généralités, et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Le premier trouble respiratoire suivant un bolus de propofol est une chute importante du volume courant qui provoque l’apnée chez plusieurs patients. On n’a remarqué aucune toux, ni hoquet et, à part cela, l’anesthésie se fait en douceur. On peut toutefois avoir des problèmes à faire inhaler des agents volatils à moins d’assister la respiration. Chez les patients en santé qui n’ont pas eu de prémédication, la relation entre la dose et la réaction d’apnée suit une pente abrupte; 0 et 44 % des patients ont fait de l’apnée après avoir reçu respectivement 2,0 et 2,5 mg/kg de propofol. Le fentanyl a augmenté à la fois la fréquence et la survenue d’apnée, et l’épisode a duré plus de 60 secondes dans la majorité des cas. La fonction respiratoire (fréquence et volume par minute) est beaucoup plus touchée par toute prémédication opioïde – en présence de scopolamine – que par une prémédication à l’atropine. Ces deux prémédications contribuent plus fortement à déprimer la fonction respiratoire quand on les associe au propofol que si on les associe au thiopental. On a noté une dépression respiratoire plus importante avec le propofol et un opioïde au cours de la période postopératoire. Pendant le maintien, le propofol (0,1 à 0,2 mg/kg/min; 6 à 12 mg/kg/h) a causé une diminution de la ventilation habituellement associée à une augmentation de la pression de gaz carbonique, qui peut être importante selon le débit d’administration et les autres produits administrés en même temps (narcotiques, sédatifs, etc.). Le propofol n’a pas été évalué chez les patients atteints de dysfonctionnement respiratoire quelconque. Pendant la sédation, il faut surveiller les effets cardio-respiratoires de DIPRIVAN. Il y a des risques d’hypotension, d’apnée, d’obstruction des voies respiratoires et/ou de désaturation du COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 27 de 49 sang en oxygène, particulièrement après injection d’un bolus rapide. Pour induire la sédation, il est préférable d’utiliser des techniques de perfusion lente ou d’injection lente plutôt que d’administrer un bolus rapide et, pour maintenir la sédation, une perfusion à débit variable est préférable à l’administration de bolus intermittents afin de minimiser les effets cardiorespiratoires indésirables. Chez les patients âgés, affaiblis et de classe ASA III ou IV, la sédation ne doit pas être induite par administration (unique ou répétée) d’un bolus rapide (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Généralités). Les études cliniques et précliniques tendent à affirmer que le propofol est rarement associé à une élévation des taux plasmatiques d’histamine et n’entraîne pas de signes de libération d’histamine. Les études cliniques et précliniques montrent que le propofol ne supprime pas la réponse surrénalienne à l’ACTH. Les rapports préliminaires sur les patients qui ont une pression intra-oculaire normale indiquent que l’anesthésie au propofol entraîne une diminution de la pression intra-oculaire que l’on peut relier à une diminution concomitante de la résistance vasculaire systémique. Le propofol est dépourvu d’activité analgésique ou antanalgésique. Pharmacocinétique Le profil pharmacocinétique du propofol se décrit à l’aide d’un modèle ouvert à 3 compartiments. Après un bolus unique, on assiste à une distribution rapide du sang aux tissus (t½α : 1,8 à 8,3 min), une clairance métabolique élevée (t½β : 34 à 66 min) et une élimination finale lente des tissus mal irrigués (t½γ : 184 à 480 min). Les échantillons pris après 12 et 24 heures dénotaient des valeurs respectives de t½γ de 502 et de 674 minutes. Administré en perfusion d’une durée pouvant aller jusqu’à deux heures, le propofol semble avoir une pharmacocinétique indépendante de la dose (0,05 à 0,15 mg/kg/min; 3 à 9 mg/kg/h) et semblable à celle des bolus i.v. Les paramètres pharmacocinétiques sont linéaires aux débits de perfusion recommandés. Le propofol se lie fortement aux protéines (97 à 99 %); la force du lien semble indépendante du sexe ou de l’âge. En présence de DIPRIVAN, les concentrations d’alfentanil étaient plus élevées que prévu selon le débit de perfusion. Toutefois, l’alfentanil n’a pas modifié la pharmacocinétique de DIPRIVAN (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Manipulation et administration). Pharmacocinétique chez les patients adultes dans les unités de soins intensifs (USI) Pour la plupart des paramètres, la pharmacocinétique du propofol chez ces patients est semblable à celle des patients soumis à une anesthésie/sédation lors d’une courte intervention chirurgicale. Cependant, une perfusion prolongée allonge considérablement la demi-vie d’élimination terminale (t½γ), ce qui dénote une distribution importante dans les tissus. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 28 de 49 Distribution : Le propofol se distribue dans de grands volumes comme on peut s’attendre de tout anesthésique très lipophile. Le volume du compartiment central (Vc) se situe entre 21 et 56 L (0,35 à 0,93 L/kg chez un patient de 60 kg) et le volume de distribution à l’état d’équilibre (Vss) se situe entre 171 et 364 L (2,85 à 6,07 L/kg). Les valeurs de volume de distribution au cours de la phase terminale (Vd) sont de deux à trois fois celles des valeurs Vss correspondantes. Métabolisme : La disparition de l’effet anesthésique ou sédatif du propofol après un seul bolus i.v. ou une perfusion de maintien dépend de la redistribution importante du SNC aux autres tissus et de la clairance métabolique élevée, deux facteurs qui contribuent à diminuer sa concentration dans le sang. La concentration moyenne de propofol au moment du réveil est de 1 µg/mL (écart : 0,74 à 2,2 µg/mL). Le réveil de l’anesthésie ou de la sédation est rapide. Quand le propofol sert à la fois à l’induction (2,0 à 2,5 mg/kg) et au maintien (0,1 à 0,2 mg/kg/min) de l’anesthésie, la majorité des patients sont habituellement éveillés, capables de réagir à des commandes verbales et conscients de leur environnement au bout de 7 ou 8 minutes. La disparition des effets du propofol dépend surtout du métabolisme rapide et non de la demi-vie d’élimination terminale puisque les concentrations sanguines atteintes à cette étape n’ont pas d’importance clinique. Excrétion : Une étude chez six sujets a démontré que 72 et 88 % de la dose radiomarquée administrée a été retrouvée dans l’urine en 24 heures et 5 jours respectivement. Moins de 2 % de cette dose a été excrétée dans les selles. Il y avait moins de 0,3 % de médicament inchangé. Le propofol est surtout métabolisé par conjugaison dans le foie en métabolites inactifs qui sont excrétés par les reins. Environ 50 % de la dose administrée se transforme en glucuronide de propofol et le reste est constitué de conjugués du 1- et 4-glucuronide et 4-sulfate de 2,6diisopropyl-1,4-quinol. La clairance totale (Cl) du propofol de l’organisme varie entre 1,6 L/min et 2,3 L/min (0,026 à 0,038 L/min/kg chez un patient de 60 kg). Une telle clairance dépasse les estimations du débit sanguin hépatique, ce qui évoque un métabolisme extrahépatique. Cas particuliers et états pathologiques Enfants : Des essais ont été effectués chez des enfants de classe ASA I âgés de 3 à 10 ans à qui on a administré un bolus unique de propofol, soit 2,5 mg/kg. On a remarqué une distribution rapide du sang aux tissus (t½α : 1,5 à 4,1 min), une clairance métabolique élevée (t½β : 9,3 à 56,1 min) et une élimination terminale lente (t½γ : 209 à 735 min). Par ailleurs, le volume du compartiment central (Vc) se situait entre 0,53 et 0,72 L/kg, le volume de distribution à l’état d’équilibre (Vss) entre 2,1 et 10,9 L/kg et la clairance (Cl) entre 0,032 et 0,040 L/min/kg. Enfin, la concentration plasmatique moyenne de propofol au moment du réveil était de 2,3 µg/mL. Personnes âgées : La dose de DIPRIVAN nécessaire pour parvenir à un résultat anesthésique défini (dose requise) diminue avec l’âge. Les patients âgés avaient une concentration plus élevée de propofol dans le sang après 2 minutes que les patients jeunes (6,07 vs 4,15 µg/mL), probablement en raison du volume initial de distribution beaucoup plus faible (20 L vs 26 L). COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 29 de 49 Les concentrations sanguines relativement élevées au cours des premières minutes peuvent prédisposer les patients âgés à des troubles cardio-respiratoires comme l’hypotension, l’apnée, l’obstruction des voies respiratoires et/ou la désaturation du sang en oxygène. La clairance de DIPRIVAN diminuait également, allant d’une moyenne ± écart type (ET) de 1,8 ± 0,4 L/min chez les jeunes patients (18 à 35 ans) à 1,4 ± 0,4 L/min chez les patients âgés (65 à 80 ans). Cette diminution de la clairance pourrait abaisser les doses de maintien de propofol et retarder le réveil si l’on se sert de perfusions mal ajustées. On a associé l’obésité à des volumes de distribution (399 L vs 153 L) et des taux de clairance (2,8 L/min vs 1,8 L/min) beaucoup plus élevés, mais il n’y avait pas de changement dans la demi-vie d’élimination. Sexe : La pharmacocinétique de DIPRIVAN ne semble pas être modifiée par le sexe du patient. Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de DIPRIVAN ne semble pas être modifiée par la présence de cirrhose chronique du foie. Les conséquences d’une insuffisance hépatique aiguë sur la pharmacocinétique de DIPRIVAN n’ont pas été étudiées. Insuffisance rénale : Dans le cas d’insuffisance rénale, les données reposent sur un nombre très limité de cas. On a remarqué que les demi-vies avaient tendance à être plus longues, mais les différences entre ces cas et les témoins n’avaient pas d’importance statistique. COSERVATIO ET STABILITÉ Conserver entre 2 °C et 25 °C; éviter le gel. Inspecter visuellement l’émulsion à la recherche de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur avant l’emploi. Ne pas utiliser si l'un de ces signes est observé. Si aucun signe de particules, de séparation de l’émulsion et/ou de changement de couleur n'est observé, agiter délicatement avant d'utiliser. Toute portion inutilisée de DIPRIVAN (propofol) ou de solution contenant DIPRIVAN doit être jetée à la fin de l’intervention chirurgicale. FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITIO ET CODITIOEMET Composition DIPRIVAN (propofol) est une émulsion blanche oléo-aqueuse. Chaque mL contient 10 mg de propofol pour administration i.v. En plus de l’ingrédient actif propofol, le produit contient les éléments suivants : huile de soja (100 mg/mL), glycérol (22,5 mg/mL), phosphatide d'œuf (12 mg/mL), édétate disodique (0,055 mg/mL) et eau pour injection avec de l’hydroxyde de sodium pour ajuster le pH. C’est un produit isotonique dont le pH se situe entre 6,5 et 8,5. Formes posologiques et conditionnement DIPRIVAN, sous forme de DIPRIVAN à 1 % p/v, est offert en fioles en verre de 20 mL, de 50 mL et de 100 mL pour une seule perfusion. Chaque fiole contient 10 mg/mL de propofol. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 30 de 49 PARTIE II : RESEIGEMETS SCIETIFIQUES RESEIGEMETS PHARMACEUTIQUES Substance médicamenteuse Dénomination commune : propofol om chimique : 2,6-diisopropylphénol ou 2,6-bis(1méthyléthyl)phénol om de code : Formule moléculaire et masse moléculaire : C12H18O, 178,27 Formule développée : Propriétés physicochimiques : Liquide incolore ou de couleur paille claire à la température ambiante. Pratiquement insoluble dans l’eau. Totalement miscible en toutes proportions avec les solvants qui suivent à 20 °C : acétone, éthanol à 95 %, chloroforme, cyclohexane, éther diéthylique, n-hexane, méthanol, isooctane. pKa de 11,1 dans l'eau et point de fusion de 18 °C. PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE Le propofol à une concentration de 1 % p/v a été administré sous forme d’émulsion aqueuse contenant aussi 10 % p/v d’huile de soja, 1,2 % p/v de phosphatide d'œuf et 2,25 % p/v de glycérol. Les animaux témoins ont reçu le véhicule. Le produit a été administré par voie intraveineuse à moins d’indication contraire. Activité anesthésique Souris La dose DH50, c’est-à-dire la dose qui abolit le réflexe de redressement chez 50 % des animaux pendant 30 secondes ou plus, était de 12,8 mg/kg. Le temps d’induction est fortement relié au débit d’injection. Il était précisément de 4,6 et 12,6 secondes respectivement après l’injection d’une dose de 15 mg/kg en 1 ou 10 secondes. Le débit d’injection n’a eu toutefois aucune influence importante sur la durée du sommeil ni de l’apnée. Pour évaluer l’effet de bolus répétés, on a administré du propofol à une dose de 25 mg/kg, ce qui avait provoqué lors d’expériences précédentes une anesthésie d’environ 4 minutes. Lorsque les souris ont retrouvé COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 31 de 49 leur réflexe de redressement, on leur a réinjecté le produit après un intervalle de 30 secondes. On a répété la procédure jusqu’à ce que les animaux aient reçu un total de 10 injections. La durée du sommeil augmentait avec chaque injection subséquente. La durée du sommeil était de 4,6 minutes en moyenne après la première injection et de 19,4 minutes en moyenne après la huitième, ce qui indique un léger effet cumulatif. Rats Chez les rats, le propofol a produit une courbe dose-réponse très abrupte, de sorte qu’on a pu établir seulement un écart pour la DH50 (5,0 à 7,5 mg/kg). Chez cette espèce, les effets anesthésiques étaient reliés au sexe, les femelles ayant un sommeil beaucoup plus prolongé que les mâles. Dans une expérience distincte portant sur des femelles, l’anesthésie a été induite par des bolus de 7,5 à 10 mg/kg et maintenue par une perfusion à une dose de 50 mg/kg/h. L’anesthésie a été maintenue pendant une heure ou deux heures. L’expérience a démontré que les fréquences cardiaque et respiratoire étaient demeurées stables pendant les deux heures de perfusion sans changer par rapport aux données de départ. Les temps de réveil étaient légèrement plus longs après la perfusion de deux heures mais significativement plus courts chez les rats traités au propofol que chez les rats traités à l’alphaxalone/alphadolone. Effets cardiovasculaires et respiratoires Les expériences ont été effectuées sur des cochons miniatures. On a évalué le propofol à une dose de 3,75 mg/kg injectée en 30 secondes. Tous les changements mentionnés étaient statistiquement significatifs. Les plus importants par rapport aux données de départ sont indiqués entre parenthèses. La tension artérielle moyenne a diminué (107 → 78 mm Hg) et s’est accompagnée de tachycardie réflexe (105 → 189 battements par minute). On a assisté à une détresse respiratoire (27,5 → 21,5 respirations par minute) accompagnée de diminution de la PO2 (94,6 → 79,1 mm Hg) et d’augmentation de la PCO2 (40,4 → 44,3 mm Hg). La résistance périphérique totale a diminué (2919 → 1902 dyne.s.cm-5) tandis que le débit cardiaque augmentait (2,67 → 3,58 L/min). L’effet hypotensif du propofol est probablement dû à une diminution de la résistance périphérique. Études sur les interactions médicamenteuses Prémédications anesthésiques On a fait les expériences sur des souris. Trente minutes avant l’induction de l’anesthésie au propofol (18 mg/kg), on a administré du diazépam, du dropéridol, de la prométhazine, de l’atropine, de l’amylobarbital ou du papavérétum par voie sous-cutanée. Aux concentrations évaluées, seul le diazépam (2 mg/kg) a augmenté significativement la durée du sommeil. Les temps de réveil ont été prolongés de façon significative à la fois par le diazépam et l’atropine (1 mg/kg). COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 32 de 49 Médicaments utilisés en anesthésie équilibrée L’expérience a été menée sur des chiens. L’anesthésie a été induite au propofol et maintenue à l’halothane. Dans la première série d’expériences, les chiens ont reçu de l’atropine et du fentanyl en prémédication alors que dans la deuxième série d’expériences les chiens n’ont pas reçu de prémédication. On a observé les changements suivants en présence d’atropine et de fentanyl : les doses d’induction de propofol étaient moindres (4,3 vs 7,9 mg/kg) et la concentration d’halothane plus faible (1 % vs 2 %). Cependant, on a assisté à la fois à de l’apnée et à de la tachycardie. Les temps de réveil étaient plus courts, probablement à cause de la dose plus faible de propofol. Effets du propofol sur la fonction corticosurrénale On a comparé les effets du propofol à ceux de l’étomidate sur la production de cortisol stimulée par l’ACTH dans deux modèles in vitro, à savoir des cellules surrénales de cobaye et de bovin. Le propofol a influencé la production de cortisol uniquement à la concentration 10-4M alors que l’étomidate exerçait une activité à la concentration 10-7M. Chez les rats anesthésiés au propofol, 5 µg d’ACTH ont entraîné des taux sériques de corticostérone de l’ordre de 37,2 µg/100 mL tandis que chez les rats anesthésiés à l’étomidate la valeur était de 8,5 µg/100 mL. Comme les taux de corticostérone de base varient entre 5,6 et 10,4 µg/100 mL, l’ACTH n’a pas élevé les taux de corticostérone chez les rats anesthésiés à l’étomidate. Les expériences démontrent que le propofol n’est qu’un faible inhibiteur de la stéroïdogenèse surrénalienne. Études in vitro Les expériences visaient à déterminer si le propofol exerçait ou non une activité agoniste ou antagoniste à divers sites récepteurs. On n’a dépisté qu’une faible activité antagoniste aux sites des récepteurs ß1-adrénergiques, cholinergiques muscariniques et 5-HT2. Les valeurs pA2 étaient de 5,23, de 5,43 et de 5,18 respectivement. Aux mêmes sites récepteurs, les valeurs pA2 pour les niveaux standards étaient les suivantes : 8,55 pour le propranolol, 9,38 pour la scopolamine et 8,2 pour la cyproheptadine. Études de comportement On a observé le comportement de souris à la suite de l’administration de doses orales de 30, 100 et 300 mg/kg de propofol. Aucun animal n’a été anesthésié à ces doses. La dose la plus faible n’a eu aucun effet sur le comportement. La dose moyenne a réduit les mouvements ambulatoires. La dose la plus élevée a provoqué ce qui suit : sédation, ptose, ataxie, légers tremblements, hypothermie et diminution de la fréquence respiratoire. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 33 de 49 Études diverses Libération de l’histamine L’administration de propofol à des chiens à raison de 7,5 mg/kg ne s’est pas accompagnée d’une hausse des taux plasmatiques d’histamine ni de signes cliniques indicateurs de libération histaminique. Hypersensibilité On a anesthésié des cochons miniatures au propofol, à raison de 2,5 mg/kg à deux reprises à une semaine d’intervalle. On n’a observé aucune réponse indicatrice de réaction anaphylactoïde à la suite de la seconde injection. Tonus bronchomoteur Selon la technique Konzett-Rossler sur les cobayes, le propofol (2,5 mg/kg) était exempt à la fois d’activité bronchoconstrictrice et bronchodilatatrice. Le dernier effet a été mesuré par rapport à une bronchoconstriction induite par l’histamine. Coagulation sanguine L’agrégation plaquettaire induite par ADP était semblable chez les rats traités au propofol (15 mg/kg) et à une solution salée. Les temps de coagulation sanguine étaient semblables chez les rats traités au propofol (15 mg/kg) et à une solution salée. Fonction rénale Chez les rats, le propofol à 15 mg/kg a eu peu d’effet sur le volume urinaire et sur les concentrations de potassium et de chlorure dans l’urine. La diminution des concentrations de sodium était légère mais néanmoins significative (81 % des témoins). Préparation de membrane nictitante de chat Le propofol à des doses variant entre 0,5 et 5,0 mg/kg, n’a pas modifié la contraction de la membrane nictitante, excitée par la stimulation préganglionnaire du nerf cervical sympathique. L’étude indique que le propofol n’a pas d’activité ganglioplégique. De plus, le propofol n’influence pas l’effet vasopresseur de la norépinéphrine, ce qui indique qu’il est exempt d’effet sur les récepteurs α-adrénergiques. Pharmacocinétique Des études de pharmacocinétique ont été effectuées chez des rats et des chiens mâles et femelles ainsi que des lapines. Dans toutes les espèces, à la suite d’une injection intraveineuse unique, le profil pharmacocinétique du propofol cadre avec un modèle à 2 compartiments ouverts avec une phase de distribution très rapide (t1/2α : 1,2 à 4,9 min) et une phase d'élimination rapide (t1/2β : 15 à 27 min; Tableau 2). Chez le rat, mais pas le chien, le sexe a entraîné une différence dans plusieurs paramètres pharmacocinétiques. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 34 de 49 Chez le rat, les concentrations maximales moyennes de propofol dans le sang de même que les valeurs d’aire sous la courbe (ASC) et les concentrations sanguines de propofol au réveil étaient légèrement plus élevées chez la femelle. Cependant, les demi-vies d’élimination étaient les mêmes pour les deux sexes. Les concentrations sanguines et les valeurs d’ASC de propofol ont augmenté toutes deux en fonction de la dose. Par contre, les concentrations sanguines au réveil n’étaient pas reliées à la dose. Chez le chien, les paramètres pharmacocinétiques ont été déterminés soit après l’injection d’un bolus de propofol (5 et 10 mg/kg), soit après un bolus initial de 7,5 mg/kg suivi d’une perfusion pendant 45 minutes à un débit de 0,5 mg/kg/min (22,5 mg/kg). On a atteint l’état d’équilibre pour les concentrations sanguines (Css) au bout de 25 minutes dans le modèle de perfusion. La demi-vie d'élimination était significativement plus longue après la perfusion qu'après les bolus (Tableau 2). De plus, la clairance totale de l’organisme était significativement plus lente après la perfusion (1,0 L/min) qu’après un bolus de 5 mg/kg (1,92 L/min) ou de 10 mg/kg (2,12 L/min). Les concentrations de propofol au réveil chez le chien se situaient ~ 1 µg/mL. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 35 de 49 Tableau 2 Paramètres pharmacocinétiques à la suite d’une dose intraveineuse unique de propofol Espèce Dose (mg/kg) Sexe Concentration maximale sanguine de propofol (µg/mL) ASC (µg•mL•min) t½β (min) Temps de sommeil (min) Rat 5 M 0,57 13,7 23 Pas de sommeil F 2,55 34,4 22 F (gravide) 2,35 34,8 25 M 4,3 48,3 23 6,1 1,7 F 11,3 87,9 18 7,9 2,8 M 11,3 97,2 22 9,6 1,0 F 20,8 174,9 27 11,4 3,7 5 M-F 2,35 40,3 16 10 M-F 4,31 71,4 21 30 (perfusion) M-F Css : 6,5 5 F 260 10 15 Chien Lapin COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. 33 14,4 15 Page 36 de 49 Concentration de propofol au réveil (µg/mL) Distribution Les niveaux de radioactivité totale et de propofol dans les tissus ont été déterminés chez le rat à la suite de l’administration de doses intraveineuses de 9,7 mg/kg de propofol marqué au 14C. Dans tous les tissus évalués, sauf le tissu adipeux, les niveaux les plus élevés de radioactivité ont été dépistés cinq minutes après l’administration de la dose et ont diminué par la suite. Les concentrations maximales dans le tissu adipeux brun sont survenues au bout de 10 minutes et dans le tissu adipeux blanc au bout de 30 et 60 minutes respectivement chez les mâles et les femelles. Ceci démontre que la distribution du propofol dans le tissu adipeux survient après 5 minutes. Tableau 3 Concentrations de radioactivité totale et de propofol dans certains tissus de rats 5 minutes après l’administration intraveineuse de 14Cpropofol Tissu Sexe Radioactivité totale µg/équivalents/ mL Propofol µg/mL ou g % de propofol de radioactivité totale Sang M 5,18 1,47 28 F 6,83 3,42 50 M 5,54 5,12 92 F 9,87 9,16 93 M 32,77 1,58 5 F 32,12 15,10 47 Cerveau Foie Les concentrations de radioactivité totale dans les tissus ont été les mêmes chez le rat mâle et femelle, sauf dans le cerveau où la radioactivité a été significativement plus élevée chez la femelle (Tableau 3). Le taux de diminution de la radioactivité a été le plus élevé dans le cerveau; après 30 minutes, la radioactivité totale était passée à 19 et 15 % des niveaux observés après 5 minutes chez le mâle et la femelle respectivement. Les concentrations de propofol dans le sang, le cerveau et le foie étaient significativement plus élevées chez la femelle. Quoique le propofol fut responsable de plus de 90 % de la radioactivité dans le cerveau chez les deux sexes, les concentrations de propofol dans le sang et le foie étaient beaucoup plus faibles, et la différence entre les sexes était évidente. Dans le foie, les niveaux de propofol chez la femelle étaient environ dix fois plus élevés que chez le mâle, indiquant des différences initiales dans le taux de métabolisme entre les deux sexes. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 37 de 49 Métabolisme et élimination Le 14C-propofol (10 mg/kg) a été largement métabolisé et rapidement éliminé dans les urines et les selles du rat et du chien. Chez le lapin, presque toute l'excrétion s'est faite par l'urine (Tableau 4). Excrétion de 14C-propofol Tableau 4 % de la dose Espèce Sexe Urine Selles Bile Récupération totale Rat M 60 31 92a F 75 15 91a F (gravide) 77 16 95a Mb 13 1 78 95c Fb 15 1 53 82c Chien M-F 60 29 90d Lapin M 95 2 93e a : comprend dose trouvée en 14CO2 et dans la carcasse : recueillie après 120 heures b : rats porteurs d’une canule biliaire c : comprend dose trouvée dans le tractus gastro-intestinal et la carcasse : recueillie après 24 heures d : recueillie après 48 heures e : recueillie après 24 heures Chez le rat, les différences entre les données d’excrétion pour les deux sexes étaient statistiquement significatives. Dans les deux sexes, on a observé une excrétion biliaire importante et une recirculation entérohépatique. Dans l’urine, le propofol était complètement métabolisé avant l’élimination. Dans les selles, on retrouvait environ 10 et 6 % de la dose chez le mâle et la femelle respectivement. La présence de propofol dans les selles peut dépendre de l’hydrolyse du glucuronide de propofol. La radioactivité dans l’urine consistait en conjugués du 4-glucuronide et 4-sulfate de 2,6-diisopropyl 1,4-quinol et du 4-sulfate de 2-(1-acide propionique)-6-isopropyl 1,4 quinol. Chez le chien, l’urine contenait de l’acide glucuronique 4-substitué et des conjugués de sulfate 2,6-diisopropyl 1,4-quinol et des métabolites mineurs; il y avait moins de 1 % de propofol inchangé. Les selles contenaient du 2,6-diisopropyl 1,4-quinol et certains métabolites polaires indéfinis. Au bout de 2 minutes, la concentration de radioactivité dans le sang se chiffrait à 10,02 µg équivalents/mL, celle du propofol atteignait 2,7 µg/mL, ce qui constitue 26 % de la radioactivité totale. Au bout de 2 heures, le propofol ne comptait que pour environ 1 % de la radioactivité. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 38 de 49 Chez le lapin, la radioactivité urinaire consistait en conjugués de propofol 4-glucuronide et 4-sulfate et de 2,6-diisopropyl 1,4-quinol. On n’a pas décelé de propofol inchangé. Après 2 minutes, la concentration de radioactivité dans le sang se chiffrait à environ 30 µg équivalents/mL, celle du propofol atteignait 15,9 µg/mL, ce qui constitue 53 % de la radioactivité totale. Après 2 heures, le propofol ne comptait que pour environ 2 % de la radioactivité. Liaison aux protéines plasmatiques Le propofol était lié à 98 et 97 % aux protéines plasmatiques chez le chien et le rat respectivement, et la concentration se situait entre 0,1 et 20 µg/mL. Chez le lapin, la liaison dépendait de la concentration; la liaison du propofol est passée de 97 % à 0,5 µg/mL à 95 % à 50 µg/mL. TOXICOLOGIE Toxicité aiguë Études faites sur des rats et des souris On a donné à des rats et des souris de la souche Alderley Park Albino des doses orales ou intraveineuses graduées de propofol. À chaque dose, on s’est servi de six mâles et de six femelles. Le produit se présentait sous forme d’émulsion pour les études i.v. et de solution dans de l’huile de soja pour les études per os. Aux doses utilisées, tous les animaux ont été anesthésiés. Plusieurs rats et souris, à la fois dans les études i.v. et per os, ont repris conscience puis sont retombés sous l’effet de l’anesthésie avant de se réveiller complètement. Les valeurs DL50 et les observations apparaissent au Tableau 5. Tableau 5 Espèce Rat Valeurs de la DL50 et observations chez les rats et les souris Voie d’administration i.v. DL50 mg/kg (limites de confiance à 95 %) 42 (38-46) per os 600 (540-660) COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Observations La mort est survenue dans les 5 minutes qui ont suivi la dose. La majorité des rats sont morts entre 1 et 3 jours après l’administration de propofol. Après le réveil anesthésique, plusieurs rats ont manifesté une baisse d’activité, de l’horripilation, des tremblements et une posture voutée. Page 39 de 49 Tableau 5 Valeurs de la DL50 et observations chez les rats et les souris Espèce Voie d’administration DL50 mg/kg (limites de confiance à 95 %) Observations Souris i.v. 53 (46-60) La mort est survenue dans les 2 minutes qui ont suivi la dose; causée par la détresse respiratoire. per os 1230 (1010-1500) La majorité des souris sont mortes 1 ou 2 jours après l’administration du propofol. Pendant l’anesthésie, la fréquence et la profondeur de la respiration ont diminué. Après le réveil anesthésique, plusieurs souris ont manifesté des problèmes de coordination locomotrice et des tremblements. Étude de tolérance à dose unique chez les lapins On a administré du propofol par voie intraveineuse à raison de 15 mg/kg à trois lapins et trois lapines de race hollandaise. Le produit a été administré à raison de 0,5 mg/kg/seconde. Tous les lapins ont été légèrement anesthésiés; 6 lapins sur 6 ont gardé leur réflexe pédal et 2 sur 6 ont gardé le réflexe palpébral. De 10 à 15 minutes après la dose, tous les lapins ont repris pleinement conscience sans aucun effet indésirable. Toxicité à long terme Étude de toxicité après un mois chez le rat Cinq groupes de rats albinos ont reçu des doses quotidiennes pendant 28 jours. Les injections ont été faites par voie i.v. dans la veine de la queue. Le groupe I a reçu une solution salée, le groupe II le véhicule de l’émulsion et les groupes III, IV et V du propofol aux doses respectives de 5, 10 et 15 mg/kg/jour. Le propofol a provoqué l’anesthésie en fonction de la dose; à 5 mg/kg, les rats n’étaient pas anesthésiés alors qu’à 15 mg/kg, l’anesthésie durait significativement plus longtemps qu’à 10 mg/kg. L’administration répétée a prolongé la durée de l’anesthésie et au jour 26, la durée de l’anesthésie a été significativement plus longue qu’au jour 1. Les rats mâles soumis à de fortes doses ont pris légèrement moins de poids que les rats témoins, mais la différence demeure significative (131 vs 150 g). Chez les rates, le gain pondéral a été légèrement moindre chez tous les animaux traités, mais l’effet n’était pas relié à la dose. Chez tous les rats traités au propofol, l’augmentation des volumes urinaires était significative au jour 26, mais non reliée à la dose. Chez la rate, la masse rénale relative était significativement plus élevée dans tous les groupes traités au propofol et la différence était reliée à la dose. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 40 de 49 Étude de toxicité après un mois chez le chien Cinq groupes de chiens Beagle ont reçu des doses quotidiennes pendant 30 jours. Le groupe I a reçu une solution salée, le groupe II le véhicule de l’émulsion et les groupes III et IV du propofol aux doses respectives de 5 et 10 mg/kg/jour. Le groupe V a reçu 30 mg/kg 3 fois par semaine pour un total de 13 doses. Chaque dose consistait en un bolus de 7,5 mg/kg suivi d’une perfusion de 0,5 mg/kg/min pour un total de 22,5 mg/kg. Chaque groupe était formé de 5 mâles et 5 femelles. De plus, on s’est servi de 3 chiens de chaque sexe pour évaluer le réveil dans les groupes à forte dose et le groupe témoin. Le propofol a provoqué l’anesthésie en fonction de la dose. L’administration répétée a prolongé la durée de l’anesthésie et au jour 28, la durée de l’anesthésie a été significativement plus longue qu’au jour 1. Pendant les 30 jours du traitement, les valeurs d’hémoglobine, de globules rouges et d’hématocrite ont chuté en dessous de la normale chez quelques animaux. Au jour 30, on a noté des valeurs anormalement basses chez 3 chiens sur 10 dans les groupes III et IV. (Dans les deux groupes, les trois mêmes chiens étaient touchés.) Dans chacun des groupes II et V, 1 chien sur 16 affichait des changements semblables. REPRODUCTIO ET TÉRATOLOGIE Fertilité et reproduction chez le rat Trois groupes de 50 rates ont reçu par voie intraveineuse, soit le véhicule, soit le propofol à des doses de 10 ou 15 mg/kg/jour pendant deux semaines avant l’accouplement, durant la période de fertilité à des mâles non traités et jusqu’au jour 7 de la gestation. Habituellement les études sur la reproduction requièrent que le traitement se poursuive tout au long de la gestation et de l’allaitement; c’est pourquoi cette étude donne des renseignements sur les effets du propofol sur la fertilité mais pas nécessairement sur la reproduction. Environ la moitié des femelles de la génération F0 ont été sacrifiées au jour 21 de la gestation. Les autres ont pu mettre bas et s’occuper de leurs petits jusqu’au sevrage au jour 22 de l’allaitement. Au moment du sevrage, on a choisi deux femelles et un mâle de chaque portée pour former la génération F1. Ces animaux ont été gardés jusqu’à maturité sexuelle puis accouplés. Comme pour la génération F0, on a sacrifié environ la moitié des femelles au jour 21 de la gestation et les autres ont pu poursuivre la gestation, mettre bas et s’occuper de leurs petits jusqu’au sevrage, moment où les mères F1 et leurs petits (la génération F2) ont été sacrifiés. L’administration de propofol a été associée aux changements suivants : Dans la génération F0, les rats traités au propofol ont pris significativement moins de poids que les témoins avant l’accouplement (9,7 g, - 0,8 g et 1,7 g respectivement chez le groupe COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 41 de 49 témoin et les groupes à faible et à forte doses). Toutefois, les gains pondéraux entre les jours 7 et 16, ou 1 à 21 de la gestation, ont été semblables dans les trois groupes. Le temps de gestation a diminué en fonction de la dose. Dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses, 9,5, 16 et 33 % respectivement des rates ont mis bas au jour 21 plutôt qu’au jour 22. La survie des petits de la génération F1 a été plus faible dans les groupes traités au propofol. Au jour 1, le nombre de petits vivants était semblable dans les trois groupes. À compter du jour 5, la survie des petits dans les groupes traités au propofol était plus faible. Les données numériques au jour 22 étaient les suivantes : 73, 49 et 52 % des petits étaient vivants dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses, respectivement. Les petits qui sont morts ont été soumis à une autopsie. On n’a observé aucune anomalie des tissus mous, mais une diminution de l’ossification vertébrale était évidente chez 13, 38 et 40 % des petits dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses, respectivement. Les avortements spontanés (en % des fécondations) dans la génération F1 étaient plus fréquents chez les rates nées de mères traitées à fortes doses (2,3, 1,2 et 15,6 % dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses, respectivement). Étude tératologique chez le rat Quatre groupes comprenant chacun 40 rates fécondées ont reçu par voie intraveineuse soit le véhicule, soit du propofol à raison de 5, 10 ou 15 mg/kg/jour du jour 6 au jour 15 de la gestation. On a sacrifié les rates au jour 20 de la gestation et recherché chez les petits les anomalies internes et squelettiques. Le gain pondéral maternel entre les jours 6 et 15 était significativement moindre chez les rates traitées au propofol que chez les témoins. La fréquence d’anomalies de l’ossification crânienne était plus élevée chez les fœtus issus de mères traitées à fortes doses que chez les témoins (19,9 % vs 11,0 %). Chez les rates sacrifiées au jour 15 de la gestation 10 minutes après la dernière dose de propofol, on a retrouvé le produit dans le sang maternel, le liquide amniotique et l’embryon. La concentration du médicament était directement proportionnelle à l’augmentation des doses. L’étude a démontré que le propofol n’est pas tératogène chez le rat aux doses évaluées. Étude tératologique chez le lapin Quatre groupes comprenant chacun 22 lapines fécondées ont reçu par voie intraveineuse, soit le véhicule, soit du propofol à raison de 5, 10 ou 15 mg/kg/jour du jour 6 au jour 18 de la gestation. On a sacrifié les lapines au jour 28 de la gestation. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 42 de 49 Le gain pondéral maternel entre les jours 6 et 18 était moindre chez les lapines traitées au propofol que chez les témoins. L’ossification incomplète des sternèbres était en fonction de la dose et plus fréquente chez les fœtus issus de mères traitées au propofol que chez les témoins. On a retrouvé du propofol dans le sang maternel, le liquide amniotique et les tissus embryonnaires. La concentration du médicament augmentait proportionnellement à la dose. L’étude a démontré que le propofol n’est pas tératogène chez le lapin aux doses évaluées. Étude périnatale et postnatale chez le rat Trois groupes comprenant chacun 22 rates ont reçu par voie intraveineuse, soit le véhicule, soit du propofol à raison de 10 à 15 mg/kg/jour du jour 16 de la gestation au jour 22 de l’allaitement. On a complété l’étude sur 18, 16 et 12 rates dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses, respectivement. Dans le groupe à forte dose, quatre femelles sont mortes pendant l’injection, possiblement de détresse respiratoire. De plus, les mères étaient sacrifiées si leur portée mourait. Le gain pondéral maternel au cours de la dernière semaine de gestation a été significativement moindre chez les rates qui recevaient de fortes doses que dans le groupe témoin (47,1 vs 60,3 g). La survie des portées au jour 22 était légèrement moins élevée mais reliée à la dose; les pourcentages de portées à survivre se chiffraient respectivement à 65, 61 et 53 % dans le groupe témoin et les groupes à faible et à forte doses. Le propofol n’a pas modifié le temps de gestation, le gain pondéral maternel pendant l’allaitement ni le gain pondéral et les étapes du développement des portées. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 43 de 49 BIBLIOGRAPHIE Usage clinique 1. Bone ME, Mobley K, Fell D, Smith G. Comparison of the haemodynamic responses to induction of anaesthesia with either propofol or thiopentone in ASA III patients. Br J Anaesth 1987;59:1318P-1319P. 2. Dundee JW, Wyant GM. Propofol chapter in: “Intravenous Anaesthesia”. Churchill Livingstone, 1988;172-183. 3. Heath PJ, Kennedy DJ, Ogg TW, Dunling C, Gilks WR. Which intravenous induction agent for day surgery? A comparison of propofol, thiopentone, methohexitone and etomidate. Anaesthesia 1988;43:365-368. 4. McCollum JSC, Milligan KR, Dundee JW. The antiemetic action of propofol. Anaesthesia 1988;43:239-240. 5. Mirakhur RK. Induction characteristics of propofol in children: a comparison with thiopentone. 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Anaesthesia 1987;42:430. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 46 de 49 IMPORTAT : À LIRE PARTIE III : RESEIGEMETS DESTIÉS AUX COSOMMATEURS DIPRIVAN® 1 % p/v IGRÉDIETS O MÉDICIAUX : DIPRIVAN contient de l’édétate disodique, du phosphatide d’œuf, du glycérol, de l’hydroxyde de sodium, de l’huile de soja et de l’eau pour injection. FORMES PHARMACEUTIQUES : DIPRIVAN, sous forme de DIPRIVAN à 1 % p/v, est offert en fioles en verre de 20 mL, de 50 mL et de 100 mL pour une seule perfusion. Propofol injectable à 10 mg/mL La présente notice constitue la troisième et dernière partie d’une «monographie» publiée à la suite de l’approbation de la vente au Canada de DIPRIVA et s’adresse tout particulièrement aux consommateurs. Elle n’est qu’un résumé et ne donne donc pas tous les renseignements pertinents au sujet de DIPRIVA. Pour toute question au sujet de ce médicament, communiquez avec votre médecin ou votre pharmacien. MISES E GARDE ET PRÉCAUTIOS Consultez votre médecin ou votre anesthésiologiste avant la chirurgie : • • • AU SUJET DE CE MÉDICAMET RAISOS D’UTILISER CE MÉDICAMET : DIPRIVAN (propofol) appartient à un groupe de médicaments appelés anesthésiques généraux. Il est utilisé pour l'induction ou le maintien de l'anesthésie. EFFETS DE CE MÉDICAMET : DIPRIVAN vous rend inconscient (endormi) pendant une opération chirurgicale ou une autre intervention. Chez les adultes seulement, de plus faibles doses peuvent également être utilisées dans certaines circonstances à des fins de sédation (vous rendre somnolent ou légèrement endormi). L'effet de DIPRIVAN se fait sentir rapidement, en moins de 30 secondes environ. Le réveil de l'anesthésie ou de la sédation est également rapide en général. CIRCOSTACES OÙ IL EST DÉCOSEILLÉ D’UTILISER CE MÉDICAMET : • Aux fins de sédation chez les enfants de moins de 18 ans, lors d’interventions chirurgicales ou diagnostiques ou à l’unité de soins intensifs. • Aux fins d’anesthésie chez les enfants de moins de 3 ans. • Si vous avez déjà reçu DIPRIVAN et que vous avez eu une réaction allergique ou si vous savez que vous êtes allergique à l'un des ingrédients énumérés dans cette notice (voir INGRÉDIENTS NON MÉDICINAUX). • • • • Si vous avez des problèmes de santé présentement ou en avez eu dans le passé. Si vous prenez d’autres médicaments, y compris ceux que vous pouvez acheter sans ordonnance. Si vous avez d'autres problèmes de santé tels que des problèmes de cœur, de respiration, de rein ou de foie, ou si vous ne vous sentez pas bien depuis un certain temps. Si vous avez déjà fait une crise d'épilepsie ou une crise convulsive. Si l'on vous a dit que vous aviez un taux élevé de lipides dans le sang ou que votre organisme avait de la difficulté à métaboliser les lipides adéquatement. Si vous êtes enceinte ou essayez de le devenir ou si vous allaitez. Si vous prévoyez conduire des machines ou manipuler des outils le jour de la chirurgie, parce que DIPRIVAN pourrait perturber temporairement vos réflexes et votre coordination musculaire. ITERACTIOS MÉDICAMETEUSES Certains médicaments interagissent avec DIPRIVAN. Informez votre médecin de tous les médicaments d'ordonnance ou en vente libre ou de produits de santé naturels que vous prenez (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ci-dessus). L'utilisation de tels médicaments en même temps que DIPRIVAN peut augmenter le risque d'effets secondaires graves. Il faut éviter de consommer de l’alcool avant l’administration de DIPRIVAN et pendant au moins 8 heures après avoir reçu cet agent. UTILISATIO APPROPRIÉE DE CE MÉDICAMET IGRÉDIET MÉDICIAL : Propofol à 10 mg/mL. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. UTILISATIO DE DIPRIVA : DIPRIVAN vous sera administré par votre anesthésiologiste ou par le médecin spécialiste des soins intensifs. Page 47 de 49 Dose habituelle La dose administrée est choisie par le médecin en fonction des besoins cliniques et de votre état physique. Lors de l’administration de DIPRIVA DIPRIVAN vous sera administré en injection dans une veine, habituellement au dos de la main ou dans l'avant-bras. Votre anesthésiologiste pourrait utiliser une aiguille ou un mince tube de plastique appelé canule. Pour de longues opérations et pour usage aux soins intensifs, une pompe électrique pourrait être utilisée pour contrôler la vitesse de l'injection. Après l'administration de DIPRIVA Vous pourriez ressentir de la douleur au bras dans lequel DIPRIVAN a été administré; c'est normal. Votre anesthésiologiste ou le médecin spécialiste des soins intensifs surveillera de près la quantité de DIPRIVAN qui vous est administrée. Cette quantité sera ajustée en fonction du degré de sédation ou d'anesthésie visé par l'anesthésiologiste ou le médecin spécialiste des soins intensifs. Celui-ci prendra également en compte votre âge et votre forme physique, et ajustera la quantité en conséquence. Plusieurs médicaments différents peuvent être nécessaires pour vous maintenir endormi ou sous sédation et exempt de douleur, vous permettre de bien respirer et maintenir votre tension artérielle stable. Votre anesthésiologiste ou le médecin spécialiste des soins intensifs décidera de quels médicaments vous avez besoin le moment venu. EFFETS SECODAIRES GRAVES : FRÉQUECE ET MESURES À PREDRE DURAT L’UTILISATIO DE DIPRIVA Plus de 10 patients sur 100 (très fréquent) : • Sensation de douleur près du point d'injection avant que l'injection les rende inconscients Un à 10 patients sur 100 (fréquent) : • Baisse de la tension artérielle • Ralentissement du rythme cardiaque • Changement du rythme de la respiration Moins de 1 patient sur 1000 (rare) : • Quelques soubresauts et tremblements • Sensation d’euphorie (sensation de bien-être) La majorité des effets mentionnés ci-dessus sont légers et transitoires. Moins de 1 patient sur 10 000 (très rare) : • Réactions allergiques • Liquide dans les poumons Lorsque DIPRIVAN est utilisé comme sédatif en unité de soins intensifs : • Coloration anormale de l’urine. • Dégradation de cellules musculaires (rhabdomyolyse) lorsque DIPRIVAN a été administré plus rapidement que le débit maximal recommandé. Pendant une utilisation prolongée de DIPRIVAN à des fins de soins intensifs, certains patients devront recevoir des suppléments de zinc (un minéral). APRÈS L’UTILISATIO DE DIPRIVA Un à 10 patients sur 100 (fréquent) : • Nausées et vomissements • Mal de tête Les effets indésirables graves résultant d'une surdose sont extrêmement rares et exigent un traitement spécial. Le médecin a la formation et l'équipement nécessaire pour faire face à de telles situations. Moins de 1 patient sur 100 (peu fréquent) : • Rougeur ou sensibilité à l'endroit où DIPRIVAN a été administré EFFETS SECODAIRES ET MESURES À PREDRE Moins de 1 patient sur 1000 (rare) : • Quelques soubresauts et tremblements • Sensation d’euphorie (sensation de bien-être) Comme tout médicament, DIPRIVAN peut causer des effets secondaires. Votre anesthésiologiste ou le médecin spécialiste des soins intensifs s'occupera de vous si l'un des effets secondaires suivants ou n'importe quel autre effet indésirable survient. Les médicaments ont des effets différents chez différentes personnes. Même si certains patients ont ressenti des effets secondaires, cela ne veut pas dire que vous en aurez aussi. Moins de 1 patient sur 10 000 (très rare) : • Inflammation du pancréas • Liquide dans les poumons • Augmentation de la température corporelle • Sensation d'excitation sexuelle • Inconscience postopératoire – un réveil sans complications s'est toujours produit Ne vous laissez pas impressionner par la liste des effets secondaires possibles, car il se peut que vous n'en éprouviez aucun. COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 48 de 49 Cette liste d'effets secondaires n'est pas complète. Pour tout effet inattendu pendant ou après la prise de DIPRIVA, veuillez communiquer avec votre médecin ou votre pharmacien. SIGALEMET DES EFFETS SECODAIRES SOUPÇOÉS Vous pouvez déclarer les effets indésirables soupçonnés associés à l’utilisation des produits de santé au Programme Canada Vigilance de l’une des 3 façons suivantes : • En ligne, à www.santecanada.gc.ca/medeffet • Par téléphone, en composant le numéro sans frais : 1-866-234-2345 • En remplissant un formulaire de déclaration de Canada Vigilance et en le faisant parvenir : - Par télécopieur au numéro sans frais : 1-866-678-6789, ou - Par la poste au : Programme Canada Vigilance Santé Canada Indice postal 0701E Ottawa (Ontario) K1A 0K9 Les étiquettes affranchies, le formulaire de déclaration de Canada Vigilance et les lignes directrices concernant la déclaration d'effets indésirables sont disponibles sur le site Web de MedEffetMC Canada, à l’adresse www.santecanada.gc.ca/medeffet. REMARQUE : Si vous désirez de plus amples renseignements sur la prise en charge des effets secondaires, communiquez avec votre professionnel de la santé. Le Programme Canada Vigilance ne donne pas de conseils médicaux. POUR DE PLUS AMPLES RESEIGEMETS REMARQUE : La notice RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX CONSOMMATEURS contient l'information la plus récente au moment de l'impression. On peut trouver ce document et la monographie complète du produit, rédigée pour les professionnels de la santé, à l'adresse www.astrazeneca.ca ou en communiquant avec AstraZeneca Canada Inc. au : Renseignements – 1-800-461-3787 Customer Inquiries – 1-800-668-6000 Cette notice a été préparée par AstraZeneca Canada Inc., Mississauga, Ontario L4Y 1M4. DIPRIVAN® et le logo d’AstraZeneca sont des marques déposées du groupe AstraZeneca. ©AstraZeneca 2000, 2004, 2011 Dernière révision : 30 juillet 2012 COPYRIGHT 2000, 2004, 2011 ASTRAZENECA CANADA INC. Page 49 de 49