1. DENOMINATION DU MEDICAMENT 2. COMPOSITION

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RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
1.
DENOMINATION DU MEDICAMENT
Ranitidine Sandoz 150 mg comprimés pelliculés
Ranitidine Sandoz 300 mg comprimés pelliculés
2.
COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ranitidine Sandoz 150 mg comprimés pelliculés :
Chaque comprimé pelliculé contient 167,5 mg de chlorhydrate de ranitidine, équivalant à 150,0 mg de
ranitidine.
Ranitidine Sandoz 300 mg comprimés pelliculés :
Chaque comprimé pelliculé contient 335,0 mg de chlorhydrate de ranitidine, équivalant à 300,0 mg de
ranitidine.
Excipient(s) à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé de Ranitidine Sandoz 150 mg contient 3,26 mg de lactose monohydraté.
Chaque comprimé pelliculé de Ranitidine Sandoz 300 mg contient 6,52 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3.
FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés.
Comprimés pelliculés blancs, contenant 150 mg ou 300 mg de ranitidine par comprimé, sous la forme
de chlorhydrate.
4.
DONNÉES CLINIQUES
4.1
Indications thérapeutiques
Traitement des symptômes des affections de reflux telles que le pyrosis et les régurgitations acides.
Le traitement doit être de courte durée (maximum 2 semaines). Si les symptômes persistent,
interrompre le traitement et réaliser un examen étiologique.
Traitement des ulcères duodénaux et gastriques, incluant les ulcères causés par un traitement par des
médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, mais après l’arrêt de ce traitement.
Au cours du traitement des ulcères duodénaux associés à la présence d'Helicobacter pylori,
Ranitidine Sandoz peut être associé à une antibiothérapie adaptée afin d’éradiquer Helicobacter pylori
et donc de réduire le risque de récidives.
Traitement de l’œsophagite peptique confirmée à l’endoscopie et du syndrome de Zollinger-Ellison.
Prévention des récidives chez les patients ayant des ulcérations récidivantes. Prévention des
hémorragies des ulcères de stress chez les patients à risque.
Prévention des hémorragies récidivantes chez les patients ayant déjà eu des hémorragies
consécutives à un ulcère ou à une érosion au niveau de l’œsophage, de l’estomac ou du duodénum.
Enfants (de 3 à 18 ans)
Traitement à court terme de l’ulcère peptique
-
Traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris de l’œsophagite de reflux, et soulagement
symptomatique de la maladie de reflux gastro-œsophagien
4.2
Posologie et mode d’administration
Posologie
A) Adultes:
Maladies de reflux : 150 mg matin et soir.
Ulcère duodénal et ulcère gastrique bénin :
150 mg, 2 fois par jour (le matin et avant le coucher, indépendamment des repas) pendant 4
semaines. On peut également traiter les patients ayant un ulcère duodénal par une seule prise de
300 mg avant le coucher. Dans la plupart des cas d’ulcère duodénal ou d’ulcère gastrique bénin, on
observe une guérison après 4 semaines de traitement. Si nécessaire, on peut prolonger le traitement
jusqu'à 8 semaines.
En cas d'ulcère induit par la prise de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens, un traitement
de 8 semaines peut s’avérer nécessaire.
Chez les patients ayant des antécédents d'ulcérations récidivantes, il est conseillé d’administrer un
traitement d'entretien de 150 mg de Ranitidine Sandoz par jour (après le repas du soir), pendant
12 mois.
Ulcère duodénal s’accompagnant d’une infection à Helicobacter pylori :
Le traitement débute par l'administration de Ranitidine Sandoz en association avec une
antibiothérapie adaptée, pendant deux semaines. La posologie de Ranitidine Sandoz s’élève à
300 mg au coucher ou à 150 mg deux fois par jour. Ensuite, on poursuivra l'administration de
Ranitidine Sandoz en monothérapie pendant deux semaines supplémentaires. Ce traitement réduit de
manière significative la fréquence des récidives.
Œsophagite peptique :
150 mg, 2 fois par jour (le matin et avant le coucher) pendant une période allant de 8 à 12 semaines.
On peut également traiter l’œsophagite peptique de stades 1, 2 et 3 au moyen d’une dose unique de
300 mg au coucher.
Syndrome de Zollinger-Ellison :
Dose initiale : 150 mg, 3 fois par jour. Ce dosage peut, si nécessaire, être porté à 4 à 6 fois 150 mg
par jour (600 à 900 mg).
B) Population pédiatrique :
L’expérience clinique étant limitée chez les enfants, il est souhaitable d’appliquer un suivi médical
étroit lorsqu’on traite des enfants.
Pour le traitement de l'ulcère duodénal et gastrique, la dose recommandée est de 2 mg/kg à 4 mg/kg,
2 fois par jour, avec un maximum de 300 mg/jour.
Etant donné la dose fixe de 150 mg ou 300 mg de ranitidine par comprimé et, par conséquence, la
limitation des possibilités de dosages en fonction du poids corporel, ces formes sont plutôt réservées
à des enfants dont le poids est supérieur à 30 kg.
Enfants de 12 ans et plus
Chez les enfants âgés de 12 ans et plus, la posologie est la même que celle des adultes.
Enfants de 3 à 11 ans et pesant plus de 30 kg
Voir rubrique 5.2 – Populations particulières
Traitement aigu de l’ulcère peptique
La dose orale recommandée pour le traitement de l’ulcère peptique chez les enfants est de 4 à
8 mg/kg/jour, administrés en deux prises, jusqu’à un maximum de 300 mg de ranitidine par jour
pendant une durée de 4 semaines. Chez les patients qui ne sont pas entièrement guéris, un cycle de
traitement supplémentaire de 4 semaines est indiqué, étant donné que la guérison est généralement
obtenue après huit semaines de traitement.
Reflux gastro-œsophagien
La dose orale recommandée pour le traitement du reflux gastro-œsophagien chez les enfants est de 5
à 10 mg/kg/jour, administrés en deux prises, jusqu’à un maximum de 600 mg (la dose maximale est
susceptible de convenir plus particulièrement aux enfants plus lourds ou aux adolescents présentant
des symptômes graves).
Nouveau-nés
L’innocuité et l’efficacité du médicament chez les nouveau-nés n’ont pas été déterminées.
C) Posologie en cas d'altération de la fonction rénale
La ranitidine s’élimine par voie rénale. En cas d’insuffisance rénale sévère, les taux sanguins
augmentent et persistent plus longtemps. Dans ce cas, il est donc recommandé d’administrer une
dose quotidienne de 150 mg.
En cas de dialyse péritonéale chronique ambulatoire ou d'hémodialyse chronique, administrer la
ranitidine (150 mg) juste après la dialyse.
La ranitidine étant excrétée par les reins, une insuffisance rénale (clairance en créatinine inférieure à
50 ml/min) entraîne une augmentation et une prolongation des taux sériques. Une posologie
journalière de 150 mg est dès lors recommandée.
D) Utilisation après une transplantation rénale
L’administration de Ranitidine Sandoz n’a induit aucun effet secondaire chez des patients ayant subi
une transplantation rénale.
Voie d’administration
Voie orale.
Ranitidine Sandoz 150 mg – 300 mg : avaler les comprimés avec un peu d’eau.
4.3
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le risque de malignité doit être exclu avant l’instauration du traitement chez les patients souffrant d’un
ulcère gastrique, étant donné que le traitement par ranitidine peut masquer les symptômes d’un
carcinome gastrique.
L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le
développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.
La ranitidine est excrétée par voie rénale. Par conséquent, les taux plasmatiques de la substance
active sont plus élevés chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale. En cas d’insuffisance
rénale, la posologie devra être ajustée, conformément aux instructions fournies précédemment dans
la rubrique 4.2.
Les rapports cliniques suggèrent que, dans de rares cas, la ranitidine peut entraîner des crises de
porphyrie aiguë. Il conviendra donc de s’abstenir d’utiliser la ranitidine chez les patients ayant des
antécédents de porphyrie aiguë.
Chez les patients âgés, les patients atteints d’une maladie pulmonaire chronique ou de diabète, ou
bien chez les patients immunodéprimés, il peut y avoir un risque accru de développer une pneumonie
communautaire.
Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
Une large étude épidémiologique a montré un risque accru de développer une pneumonie
communautaire chez les patients prenant de la ranitidine seule, en comparaison avec ceux qui avaient
arrêté le traitement et chez lesquels avait été observée une augmentation du risque relatif ajusté de
1,82 (IC à 95 % 1,26-2,64).
Il est recommandé de suivre étroitement les patients prenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens
en concomitance avec de la ranitidine, notamment les personnes âgées et les patients ayant des
antécédents d’ulcère peptique.
L'expérience clinique acquise au cours de plusieurs années a démontré une fréquence très faible
d'effets secondaires. Néanmoins, par mesure de précaution (effets secondaires imprévisibles), il est
conseillé de contrôler régulièrement les patients en traitement d'entretien.
L’administration de ranitidine ne dispense pas du respect des règles hygiéno-diététiques classiques
recommandées dans le cadre de la maladie de reflux. Ces règles consistent en : éviter les repas
copieux le soir, surélever la tête pour dormir, perdre du poids en cas d'obésité, éviter de fumer et de
boire des boissons alcoolisées et ne pas porter de vêtements trop serrés.
Mises en gardes spéciales concernant les excipients
Ranitidine Sandoz contient du lactose. Les patients présentant des problèmes héréditaires rares
d’intolérance au galactose, une déficience en Lapp lactase ou une malabsorption glucose-galactose
ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5
Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Interactions souhaitables
En cas de syndrome de Zollinger-Ellison, certains patients peuvent tirer profit d'un traitement
associant un anticholinergique (pirenzépine) et Ranitidine Sandoz.
Interactions indésirables
La biodisponibilité de la ranitidine ne se modifie pas de manière significative en cas d'administration
concomitante avec des antiacides à pouvoir neutralisant faible ou modéré. Elle diminue néanmoins en
cas d’utilisation d’un antiacide à pouvoir neutralisant fort. Pour cette raison, il est préférable d’éviter
l’administration concomitante de Ranitidine Sandoz avec un antiacide puissant et il est conseillé de
l’administrer 1,5 à 2 heures après la prise de Ranitidine Sandoz.
La ranitidine peut modifier l’absorption, le métabolisme ou l’excrétion rénale d’autres médicaments.
L’altération de la pharmacocinétique peut donner lieu à un ajustement posologique du médicament
affecté ou à l’arrêt du traitement.
Les interactions reposent sur plusieurs mécanismes, dont :
1) L’inhibition du système enzymatique des oxygénases à fonction mixte, associé au cytochrome
P450 :
Aux doses thérapeutiques habituelles, la ranitidine ne potentialise pas l’activité des médicaments qui
sont inactivés par ce système enzymatique, comme le diazépam, la lidocaïne, la phénytoïne, le
propranolol et la théophylline.
Une modification du temps de prothrombine a été rapportée avec les anticoagulants coumariniques
(ex. : la warfarine). En raison de la marge thérapeutique étroite, il est recommandé de suivre de près
les modifications (augmentation ou diminution) du temps de prothrombine lors d’un traitement
concomitant avec de la ranitidine.
2) La compétition pour la sécrétion tubulaire rénale :
La ranitidine étant en partie éliminée par le système cationique, il se peut que la clairance d’autres
médicaments éliminés par cette voie s’en trouve affectée. Des doses élevées de ranitidine (ex. :
comme celles utilisées dans le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison) peuvent diminuer
l’excrétion du procaïnamide et de l’acécaïnide, entraînant ainsi une augmentation des taux
plasmatiques de ces médicaments.
3) L’altération du pH gastrique :
La biodisponibilité de certains médicaments peut être affectée. Cela peut avoir pour conséquence une
augmentation de l’absorption (ex. : triazolam, midazolam, glipizide) ou une diminution de l’absorption
(ex. : kétoconazole, atazanavir, delaviridine, géfitinib).
Aucune interaction entre la ranitidine et l’amoxicilline et le métronidazole n’a été démontrée.
Si des doses élevées (2 g) de sucralfate sont administrées en concomitance avec de la ranitidine,
l’absorption de celle-ci peut être diminuée. Cet effet n’est toutefois pas observé lorsque le sucralfate
est administré 2 heures après la ranitidine.
4.6
Fertilité, grossesse et allaitement
Fertilité
Il n’existe pas de données concernant les effets de la ranitidine sur la fertilité humaine. Aucun effet
sur la fertilité du mâle et de la femelle n’a été mis en évidence lors des études réalisées chez
l’animal (voir rubrique 5.3).
Grossesse
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n’a mis
en évidence aucune augmentation de l’incidence d’effets malformatifs et toxiques pour le fœtus ou
le nouveau-né avec la ranitidine. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence
d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La ranitidine traverse
la barrière placentaire. Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de Ranitidine
Sandoz pendant la grossesse.
Allaitement
La ranitidine a été identifiée chez les nouveau-nés/nourrissons allaités par une femme traitée. Il
n’existe pas de données suffisantes sur les effets de la ranitidine chez les nouveaunés/nourrissons.
Une décision doit être prise soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec Ranitidine Sandoz
en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du
traitement pour la femme.
4.7
Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude correspondante n’a été effectuée. Toutefois, un effet négatif du médicament ne peut
être exclu (voir rubrique 4.8).
4.8
Effets indésirables
La convention suivante a été utilisée pour la classification des effets indésirables : très fréquents
(≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100, rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000),
très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données
disponibles)
La fréquence des effets indésirables a été estimée sur la base de rapports spontanés, issus de
données obtenues suite à la commercialisation du produit.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares :
modification de la formule sanguine (leucopénie, thrombopénie). Ces affections sont
généralement réversibles. Agranulocytose ou pancytopénie, accompagnée parfois
d’une hypoplasie médullaire ou d’une aplasie médullaire
Affections du système immunitaire
Rares :
réactions d’hypersensibilité (urticaire, œdème angioneurotique, fièvre,
bronchospasme, hypotension et douleur thoracique)
Très rares :
choc anaphylactique
Fréquence indéterminée :
dyspnée
Ces effets indésirables ont été rapportés après une seule dose.
Affections psychiatriques
Très rares :
état de confusion mentale réversible, dépression et hallucinations. Ces effets
indésirables ont été notamment rapportés chez les patients gravement malades, les
patients âgés et les patients souffrant de troubles rénaux.
Affections du système nerveux
Très rares :
céphalées (parfois graves), étourdissements et troubles des mouvements
involontaires réversibles
Affections oculaires
Très rares :
vision trouble réversible
Des rapports de vision trouble ont évoqué une altération de l’accommodation.
Affections cardiaques
Très rares :
comme avec tout autre antihistaminique H2, bradycardie, bloc atrioventriculaire et
tachycardie
Affections vasculaires
Très rares :
vasculite
Affections gastro-intestinales
Peu fréquents :
douleurs abdominales, constipation, nausées (ces symptômes se sont
majoritairement amélioré en poursuivant le traitement)
Très rares :
pancréatite aiguë, diarrhée
Affections hépatobiliaires
Rares :
variations passagères et réversibles des taux sériques des enzymes hépatiques
Très rares :
hépatite (hépatocellulaire, hépatocanaliculaire ou mixte), avec ou sans ictère. Ces
effets indésirables étaient généralement réversibles.
Affections de la peau et du tissus sous-cutané
Rares :
éruption cutanée
Très rares :
érythème polymorphe, alopécie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rares :
symptômes musculo-squelettiques, tels que l’arthralgie et la myalgie
Affections du rein et des voies urinaires
Rares :
élévation de la créatinine plasmatique (généralement légère et qui se normalise
lors de la poursuite du traitement)
Très rares :
néphrite interstitielle aiguë
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares :
impuissance réversible, symptômes et troubles des glandes mammaires (ex. :
gynécomastie et galactorrhée)
Utilisation chez les personnes âgées
Lors des essais cliniques, on n’a pas note pas de différence entre les taux de guérison et la fréquence
des effets indésirables chez les patients âgés de 65 ans et plus et chez les jeunes patients. Les
données post-commercialisation indiquent cependant des rapports plus fréquents de cas de confusion
mentale réversible, de dépression et d’hallucinations chez les patients gravement malades et âgés
(voir « Affections psychiatriques » dans la rubrique « Effets indésirables »).
Population pédiatrique
L’innocuité de la ranitidine a été évaluée chez les enfants âgés entre 0 et 16 ans souffrant d’une
maladie de reflux gastro-œsophagien ; la ranitidine a généralement été bien tolérée, avec un profil
d’effets indésirables similaire à celui des adultes. Les données concernant l’innocuité du médicament
sur le long terme sont limitées, notamment en ce qui concerne la croissance et le développement des
patients.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels
de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
Division Vigilance
EUROSTATION II
Place Victor Horta, 40/ 40
B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail: [email protected]
4.9
Surdosage
Symptômes et signes
La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particulier n’est attendu suite à un
surdosage avec les formulations de ranitidine.
Traitement
Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré, si besoin.
5.
PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1
Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antihistaminiques H2, code ATC : A02BA02.
La ranitidine est un antagoniste des récepteurs histaminergiques H2, qui inhibe la sécrétion d’acide
gastrique, tant basale que stimulée. La ranitidine diminue tant le volume de la sécrétion gastrique que
les concentrations d’ions d’hydrogène et de pepsine.
Administrée par voie orale, la ranitidine a une durée d'action relativement longue, et l’administration
d’une seule dose de 150 mg inhibe partiellement la sécrétion d’acide gastrique pendant au moins
12 heures.
Les études cliniques ont démontré qu’en cas d’association à l'amoxicilline et au métronidazole, la
ranitidine éradique Helicobacter pylori chez la plupart des patients. On a également démontré que ce
traitement réduit de manière significative le nombre de récidives de l’ulcère duodénal.
Les données cliniques disponibles font état de l’utilisation de la ranitidine chez l’enfant en prévention
de l’ulcère de stress. On ne dispose d’aucune preuve directe en faveur de la prévention de l’ulcère de
stress. Le traitement de ces patients s’appuie sur l’observation d’un pH inférieur à 4 après
administration de ranitidine. On ne connaît pas la valeur de ce paramètre pour les enfants souffrant
d’un ulcère de stress.
5.2
Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration orale, la ranitidine subit une résorption rapide. Le pic plasmatique est
généralement atteint dans les 120 minutes suivant la prise. La ranitidine s’élimine par voie urinaire,
principalement sous forme inchangée et seulement en faible partie sous forme de métabolites. Le
métabolite principal est le dérivé N-oxyde et dans une moindre mesure le dérivé S-oxyde et la
desméthylranitidine. Après une administration orale, on retrouve environ 40 % de la dose dans la
collecte urinaire de 24 heures. Après une administration intraveineuse, on retrouve environ 75 % de la
dose.
Distribution
La ranitidine est faiblement liée aux protéines plasmatiques (15%), mais expose à un volume de
distribution élevé (de 96 à 142L).
Biotransformation
La ranitidine est faiblement métabolisée. La fraction de la dose retrouvée sous forme de métabolites
est identique après dosage de la forme orale ou I.V. et représente 6% de la dose dans les urines sous
forme de N-oxyde, 2% sous forme de S-oxyde, 2% sous forme de desméthylranitidine et 1% à 2%
sous la forme d’un analogue de l’acide furoïque.
Elimination
La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine est bi-exponentielle, avec une demi-vie
d’élimination terminale comprise entre 2 et 3 heures. L’élimination se fait essentiellement par voie
rénale. Après l’administration intraveineuse d’une dose de 150 mg de 3H-ranitidine, 98% de la dose a
été retrouvée pour 5% dans les fèces et pour 93% dans les urines, dont 70% sous forme inchangée.
Après l’administration orale de 150 mg de 3H-ranitidine, 96% de la dose a été retrouvée pour 26%
dans les fèces et pour 70% dans les urines, dont 35% sous forme inchangée. Moins de 3% de la dose
est éliminée par voie biliaire. La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, dépassant la
filtration glomérulaire et indiquant une nette sécrétion tubulaire rénale.
Populations particulières de patients
Enfants (âgés d’au moins 3 ans)
Des données pharmacocinétiques limitées montrent, qu’après correction en fonction du poids
corporel, il n’y a pas différence significative pour la demi-vie (extrêmes pour les enfants âgés d’au
moins 3 ans : 1,7 – 2,2 h) et la clairance plasmatique (extrêmes pour les enfants âgés d’au moins 3
ans : 9 – 22 ml/min/kg) entre les enfants et les adultes en bonne santé recevant de la ranitidine par
voie orale.
5.3
Données de sécurité préclinique
Les données non-cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,
toxicologie en administration répétée, écotoxicité, carcinogenèse et toxicité pour la
reproduction et le développement n’ont révélé aucun risque particulier pour l’être humain.
6.
DONNÉES PHARMACEUTIQUES
6.1
Liste des excipients
Cellulose microcristalline
Dihydrogénophosphate de calcium dihydraté
Amidon de maïs
Carboxyméthylamidon sodique de type A
Stéarate de magnésium
Silice colloïdale anhydre
Pelliculage :
Lactose monohydraté
Méthylhydroxypropylcellulose
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 4000
6.2
Incompatibilités
Sans objet.
6.3
Durée de conservation
3 ans.
6.4
Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25°C dans l’emballage extérieur d'origine, à l’abri de
la lumière.
6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur
Plaquettes en Alu/Alu
Ranitidine Sandoz 150 mg : boîte contenant 28, 30, 56, 60, 112 et 120 comprimés pelliculés
Ranitidine Sandoz 300 mg : boîte contenant 28, 30, 56, 60, 90 et 112 comprimés pelliculés
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6
Précautions particulières d’élimination et manipulation
Pas d’exigences particulières.
7.
TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sandoz nv/sa
Telecom Gardens
Medialaan 40
1800 Vilvoorde
Belgique
8.
NUMÉRO (S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Ranitidine Sandoz 150 mg comprimés pelliculés : BE248516
Ranitidine Sandoz 300 mg comprimés pelliculés : BE249566
9.
DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE
L'AUTORISATION
24/02/2003
10.
DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
06/2013
La date d’approbation de la notice est 10/2016.
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