de départ (2,0 mg/kg ou 2,5 mg/kg, maximum 50 mg) peut être administrée sous forme d’une
perfusion I.V. lente pendant 10 minutes, soit à la pompe, suivie d’un rinçage par 3 ml de sérum
physiologique pendant 5 minutes, soit diluée avec du sérum physiologique jusqu’à 20 ml. Le maintien
d’un pH > 4,0 peut être obtenu par une perfusion intermittente de 1,5 mg/kg toutes les 6 à 8 heures.
Alternativement, le traitement peut être administré en continu sous la forme d’une dose de charge de
0,45 mg/kg suivie d’une perfusion continue à 0,15 mg/kg/h.
Posologie recommandée pour les nouveau-nés (en dessous de 1 mois)
Voir la rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populations particulières de patients.
Patients âgés de 50 ans et plus
Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques - Populations particulières de patients.
Posologie en cas d’insuffisance rénale
La ranitidine étant excrétée par les reins, une insuffisance rénale (clairance en créatinine inférieure à
50 ml/min) entraîne une augmentation et une prolongation des taux sériques. Une posologie
journalière de 150 mg est dès lors recommandée.
Utilisation après une transplantation rénale
Zantac a été administré à des patients ayant subi une transplantation rénale, sans effets indésirables.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la ranitidine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le
développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.
La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant toute instauration de traitement chez les
patients présentant un ulcère gastrique; le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes
d’un carcinome gastrique.
La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques du médicament augmentent chez
les patients présentant une insuffisance rénale. En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être
ajustée (voir rubrique 4.2). De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter des
crises de porphyrie aigüe. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes
ayant des antécédents de porphyrie aiguë.
Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
Chez les patients tels que le sujet âgé, les sujets atteints d’une maladie pulmonaire chronique, de
diabète ou immunodéprimés, il pourrait y avoir un risque accru de développer une pneumonie
communautaire acquise.
Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque de développer une pneumonie
communautaire acquise chez les sujets prenant de la ranitidine seule en comparaison avec ceux qui
avaient arrêté le traitement, avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26-2,64).
En cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, il est
préférable de réduire la posologie (voir rubrique 4.2).
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