
Le Mot du
Président
Les années lant pour tout le monde, notre
association va bientôt avoir 22 ans !
Toujours le même Président mais avec un nouveau
directeur qui nous a rejoint au début de cette
année. Il a « du pain sur la planche », comme on dit,
pour continuer à faire vivre le projet associatif et
ses objectifs, découvrir le réseau, faire advenir les
projets en cours, …
Je relève dans le rapport d’activité 2010, comme
l’an dernier d’ailleurs, le pourcentage important
de personnes accueillies à l’association et qui ont
débuté leur consommation très tôt : 57 % avant 17
ans !
Soin et prévention se sont toujours conjugués
à REAGIR. Pour autant, l’activité de prévention
n’étant pas budgétisée à partir des crédits d’Etat
médico-sociaux, elle reste donc aléatoire et
précaire.
De plus, la subvention municipale allouée chaque
année nous servait bien pour ce volet. Elle a
malheureusement été réduite de moitié pour 2010.
Nous aurons donc à trouver d’autres nancements
pour continuer à agir en prévention des adolescents
qui est le parent pauvre des politiques publiques. Il
serait pourtant important d’inscrire la prévention
dans la durée et de lui donner les moyens
nécessaires dont elle a besoin.
Comme dit Alain MOREL, psychiatre : « Nous vivons
dans une société qui favorise les addictions. ».
Pour mieux soigner la toxicomanie et la prévenir, il
est nécessaire de comprendre comment elle peut
s’installer et trouver des lieux pour en parler.
La question des comportements à risque et de
la consommation de drogues et plus que jamais
d’actualité et nous ne sommes malheureusement
pas au bout du chemin.
REAGIR a besoin du soutien de tous : salariés,
bénévoles, administrateurs qu’ils soient ici
remerciés pour leur travail quotidien, mais aussi
des parents, des élus, des partenaires associatifs,
des usagers comme de ceux qui sont passés par
l’association et qui ont aujourd’hui retrouvé sens et
équilibre dans leur vie.
Nous ne sommes pas tous « addicts ». C’est que
nous avons en nous des ressources individuelles et
collectives pour garder le contrôle ou le reprendre si
on l’a perdu.
Ce sont ces ressources que nous avons la
responsabilité de renforcer. Et parmi elles,
l’entourage joue un rôle capital, en particulier
les parents pour les plus jeunes , mais aussi
l’environnement institutionnel, l’école, les pairs, le
monde du travail, …
Je pense bien que la réponse est dans un soutien «
communautaire » où nous sommes tous acteurs, oui,
CHACUN PEUT ETRE RESSOURCE POUR L’AUTRE !
Michel DELBERGHE
Président
CHACUN PEUT ETRE RESSOURCE
POUR L’AUTRE !