• Soigner • Découvrir • Enseigner • Caring • Discovering • Teaching • DATE: le 23 octobre 2009 CONTENU DE LA PRÉSENTATION Les formateurs Le programme DICP à l’institut Douglas - les 3 services - profil de la clientèle Les enjeux éthiques face aux soins médicaux - la complexité des traitements médicaux et dentaires - la difficulté d’obtenir le consentement - les défis pour les professionnels et parapara-professionnels - manque de communication et support pour le double diagnostiqué Le cas de Mme. B La conclusion Les références 1 FORMATEURS • Deborah Nasheim, msw, Chef du programme • Dawn Robitaille, Éducatrice spécialisée PROGRAMME DICP À L’INSTITUT DOUGLAS LES TROIS SERVICES 1. Burgess 2: Unité de soins de 15 lits - 13 chambres simples & 2 chambres doubles Personnel: Personnel: Psychiatre • Chef du programme • Infirmiers/ères • PAB’S • Agents de modification du comportement* • Éducateur* • Travailleuse sociale • Agente Administrative *Les membres du personnel suivent les patients dans les trois services. services. 2 PROGRAMME DICP À L’INSTITUT DOUGLAS LES TROIS SERVICES 2. Centre d’apprentissage Phoenix: Programme de jour ouvert de 7h45 à 16h15 de lundi à vendredi 30 patients provenant de: - l’unité de soins BP2 - Résidence type familial (RTF) - Ressources intermédiaire (RI) Personnel: Personnel: Psychiatre • Éducateurs • Assistants en réadaptation • Infirmiers/ères* • Travailleuse Sociale* • Agents de modification du comportement* *Les membres du personnel suivent les patients dans les trois services. services. PROGRAMME DICP À L’INSTITUT DOUGLAS LES TROIS SERVICES 3. Service externe: 38 patients habitant: dans une maison DICP de type RTF & R.I., ou Ressources Résidentielle (CROM) Centre Réadaptation Personnel: Personnel: Psychiatre, Infirmiers/ères* • Travailleuse sociale* • Agents de modification du comportement*. *Les membres du personnel suivent les patients dans les trois services. services. 3 Il y a un lien entre ces trois services et les membres du personnel pour une approche de traitement supérieur pour chaque patient. patient. Phoenix Burgess 2 Out patient PROFIL DE LA CLIENTÈLE Caractéristiques et problèmes • Patients avec un double diagnostique de déficience intellectuel légère à profonde et problème psychiatrique, et un trouble grave de comportement(TGC). • Patients avec schizophrénie, fonctionnement cognitif réduit et TGC. • Le TGC interfère avec le développement et la qualité de vie. • Les problèmes psychiatriques compliqués par des problèmes neurologiques et physiques amplifie la complexité du traitement des patients. • Les comportements d’agression inclus l’automutilation et l’agression envers autrui ou objets. • L’environnement au BP2 a été adapté pour la sécurité des patients et aussi pour s’assurer q’ils reçoivent leurs interventions. • Les patients ont des déficits au niveau de la communication (ils comprennent ou verbalisent peu). 4 LES ENJEUX ÉTHIQUES FACE AU SOINS MÉDICAUX Défi - barrière • La complication de l’accès aux examens et évaluations • Les patients ont des plus gros besoins (cas complexe) • Les problèmes de santé ne sont pas reconnu • Les gestes agressifs, d’automutilations, destructifs ou réfractaires réfractaires compliquent le suivi/traitement. LA COMPLEXITÉ DES TRAITEMENTS MÉDICAUX ET DENTAIRES • Les examens physiques sont inconfortables, douloureux et embarrassant. • Les contentions/sédatifs sont nécessaires pour faire une évaluation de base. • L’extraction dentaire est faite plus souvent que la réparation due au comportement perturbateurs des patients. 5 LA DIFFICUTÉ D’OBTENIR LE CONSENTEMENT • Les patients comprennent difficilement leur état et ne peuvent alors consentir au soins. • Les accompagnateurs n’ont souvent pas tous les renseignements. • Les examens de base ne sont pas faits régulièrement du au processus compliqué d’obtention du consentement. LES DÉFIS POUR LES PROFESSIONNELS ET PARA-PROFESSIONNELS • La désinstitutionalisation a causé une augmentation dans le nombre de professionnelles non spécialisés pour les soins des patients. • Il n’y a pas suffisamment de professionnels qui sont prêt à accepter des patients avec un double diagnostic • L’enseignement dans les institutions n’est pas adéquate pour donner une bonne compréhension des patients avec un double diagnostic. 6 MANQUE DE COMMUNICATION ET SUPPORT POUR LE DOUBLE DIAGNOSTIQUÉ Les patients DD capable de s’exprimer ont participé à une études avec les résultats suivants: • Ces adultes rapportent sept fois plus de manque de support émotionnel que les adultes sans DD. • Le quart de ces adultes rapportent se sentir seul, ou n’avoir personne à qui en parler. • Moins de 65% de ces adultes disent pouvoir voir leur famille quand ils le veulent. LE CAS DE MME. B. Femme souriante, sociable et aidante âgée de 50 ans. Niveau de fonctionnement cognitif limite, diagnostic de schizophrénie désorganisé désorganisé et trouble du sommeil. Suivi psychiatrique à long terme nécessitant plusieurs médicaments. Mme. était dans un état stable en milieu communautaire communautaire encadré (foyer d’accueil) pendant plusieurs années quand son état état de santé à changé. 7 1iere visite à l’Hôpital Général #1 pour symptômes physiques Décembre 2008 Situation : - perte d’équilibre + de la confusion + et n’a pas de tonus musculaire. Transféré par ambulance à l’hôpital général #1. Investigation : - prise de sang faite. La lithémie démontre que le niveau de médication dans son sang est élevé au point d’intoxication. Traitement : - La dose de médication est réduite. Résultats : - 2 jours plus tard les symptômes physiques sont disparus et la patiente retourne à la maison. Retour à la maison pour 2 mois Situation : - Elle continuera à prendre une dose réduite de sa médication. - 18 jours plus tard elle passe une nouvelle prise de sang. La lithémie démontre que le niveau de médication dans son sang est encore trop haut. Le psychiatre réduit encore la dose. - 1 mois plus tard la patiente souffre d’insomnie de plus en plus et parle sans arrêt due à la baisse de son lithium. Les observations sont partagées avec son psychiatre qui introduit alors un autre médicament pour équilibrer la diminution de lithium. 8 2ieme visite à l’Hôpital Général #1 pour symptômes physique 13 Février, 2009 Situation : - perte d’équilibre + confusion + peu de tonus musculaire. Transférée Transférée en ambulance à l`Hôpital Général #1 Investigation : - examen physique fait par le médecin - laboratoire sanguin - ECG Développement, Suivi & Traitement : - résultats sanguins ok. - Il y a une chute du niveau de l’oxygène dans le sang, chez la patiente. patiente. - Patiente reste en observation pour 48 heures avec signes vitaux chaque 4h. - Canule nasale avec oxygène Résultats : - 2 jours plus tard elle sature et respire bien et retour en ambulance ambulance à la famille d’accueil. 3ieme visite à l’Hôpital Général #1 pour symptômes physique Février 2009 Le lendemain de son retour à la maison SITUATION: - perte d’équilibre + confusion + peu de tonus musculaire. Transfèré en ambulance à l’hôpital générale #1 INVESTIGATIONS: - examen physique - laboratoire sanguin RÉSULTATS: -Les résultats sanguins son dans la norme – dosage thérapeutique -Les problèmes d’équilibre, de confusion et de tonus musculaire ont ont disparu -La patiente est retournée à la famille d'accueil après quelques heures. Après 3 hospitalisations, la situation est toujours mystérieuse. 9 1ieme visite à l’Hôpital Général #2 pour symptômes physique Fin février 2009 SITUATION: -perte d’équilibre + confusion + peu de tonus musculaire. Caregiver Caregiver insatisfait avec services de l’hôpital #1. La patiente est est amenée à l’hôpital #2 où elle reste plusieurs jours. INVESTIGATIONS: - Examen physique -Scanner cérébral -Vue en néphrologie - Laboratoire sanguin et urinaire -Radiographie poumon DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: -Diagnostic d’insuffisance rénale aigu et intoxication au lithium. lithium. Cette médication psychiatrique est cessée. Suite: Développement, suivi et traitement - La patiente devient alors très impulsive lorsqu’elle mange et s’étouffe s’étouffe avec des aliments solides et liquides. Radiographie avec repas baryté baryté ne détecte aucune anomalie. Patiente est mise sur une diète liquide épaissis et purée, et doit être supervisée aux repas. RESULTATS: - Après plus de 2 semaines d’hospitalisation, la patiente reçoit son congé et est retournée à la maison. Les problèmes d’équilibre, de confusion confusion et de tonus musculaire ont disparu. 10 Retour à la maison pour 3 semaines Mars 2009 Situation: - La patiente reste sur une diète liquides épaissis. - Le psychiatre augmente l’épival pour remplacer le lithium. Toutefois, Toutefois, pendant les semaines qui suivent, la patiente devient de plus en plus désorganisée au niveau psychiatrique. RÉSULTAT: - La patiente est maintenant instable au point de vue psychiatriques psychiatriques et en perte autonomie AVQ. Admission en institution psychiatrique Fin mars 2009 SITUATION: - dort peu la nuit + parle sans arrêt et est très euphorique. L’épival L’épival semble ne pas faire le travail du lithium. Admission en institution de santé mentale sur l’unité du DICP. (Déficience intellectuelle avec comorbidité psychiatrique) INVESTIGATIONS: -Examen physique par généraliste -Laboratoire sanguin -Une consultation avec un interniste -Échographie abdominal + rénal - Observations continues et suivi intensif par le psychiatre par rapport à ses symptômes. 11 Suite: Admission en institution psychiatrique DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: - Le Psychiatre se préoccupe des effets physiques et psychiatriques psychiatriques de la médication. Il débute le processus d’un grand changement de médicaments avec augmentation graduelle de la dose étalé sur plusieurs plusieurs semaines. - La patiente est de plus en plus désorganisée au niveau de la pensée pensée et des comportements. Elle nécessite une ordonnance pour contention contention car elle est désorganisée, se déshabille, s’agrippé à autrui, tombe, tombe, etc. - Après 2 semaines, la patiente développe de l’hypothermie + œdème. œdème. Médicaments qui en sont peutpeut-être la cause sont discontinués. - Des résultats de laboratoires indiquent le syndrome métabolique - Patiente toujours en état psychotique. 1iere Transfert de l’institut psychiatrique à l’hôpital général Fin avril 2009 SITUATION: - Hypothermie, température à 31.9 et niveau de saturation bas. Le Le DICP ne peut offrir les soins médicaux nécessaires. Transfert par ambulance ambulance à l’hôpital Général #2 INVESTIGATION: -Diagnostic de pneumonie RÉSULTATS: - La pneumonie et traité avec antibiotiques intraveineuse - La patiente est retournée à l’institut psychiatrique après une semaine. -Démarche du Niveau de Soins est débutés. 12 Retour à l’institut psychiatrique après sa pneumonie Début mai 2009 SITUATION: - Retour en institut psychiatrique en état de désorganisation: confuse confuse + s’agrippe au personnel aidant + marche à quatre pattes. DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: - Observations continue et suivi intensif par le psychiatre par rapport rapport à ses symptômes. - La patiente tolère encore mal la médication psychiatrique. - 2ieme scan cérébral -Radiographie poumon -Après 1 mois la patiente reste intrusive, impulsive, délirante et et manque d’équilibre. 2ieme transfert de l’institut psychiatrique à un hôpital général SITUATION: - la patiente vomit + hypothermie + laboratoire sanguin anormal. DICP demande un transfert par l’ambulance à l’Hôpital #2. Urgence santé santé dit que la patiente n’est pas assez stable et l’amène à Hôpital #3 DEVELOPPEMENT, SUIVI & TRAITEMENT: - Examen physique - Traitée pour choc septique (défaillance circulatoire aiguë) secondaire secondaire à une pneumonie + embolie pulmonaire. L’utilisation de la chaise gériatrique gériatrique à contribué au manque de circulation sanguine. RÉSULTATS: - Après 2 semaines de traitement, la patiente est retournée à l’institut l’institut psychiatrique avec une pneumonie non résolue, en raison de son état état psychotique. - La patiente vie des troubles grave de santé physique et mentale, mentale, qui sont difficilement comblés par un même service de santé 13 Patiente tombe entre les services de l’institution psychiatrique et de l’hôpital juin 2009 SITUATION: - Elle à été ramené par ambulance sur l’unité DICP mais la patiente patiente a un problème de saturation et ne tolère pas bien le masque d’oxygène. d’oxygène. Le médecin de garde de l’institut Douglas essai de rejoindre le médecin médecin de l’urgence de l’hôpital pour retourner la patiente. DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: -Tôt le matin du 11 juin, la patiente est retournée à l’Hôpital #3 #3 du à son état physique. - La même journée, un médecin de l’hôpital #3 dit qu’il n’ont plus plus rien à offrir à la patiente car elle ne collabore pas aux soins: La patiente patiente arrache soluté, ne peut recevoir son antibiotique IV et les employées n’ont n’ont pas l’expertise pour gérer ces comportements. -La patiente est au niveau de soins 2 (soins administrés sans réanimation réanimation cardio respiratoire). Transfert aux Soins Gériatriques de l’institut psychiatrique juin 2009 SITUATION: -L’institut Douglas accepte de reprendre la patiente sur un département département gériatriques dans les soins palliatifs. INVESTIGATION & PREMIERS DÉVELOPPEMENTS/SUIVI: - Examen physique - Laboratoire sanguin - Isolement temporaire du au diagnostic C. Difficile - Surveillance constante pour risque de chute - Deux médecins de l’institut Douglas demandent à la curatelle un niveau de soins 3 -Patiente crie + refuse de manger +souffre d’hallucinations + besoin besoin d’aide pour marcher. 14 Suite : Transfert aux Soins Gériatriques de l’institut psychiatrique DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: - 3 semaines plus tard, le psychiatre introduit à nouveau des médicaments médicaments psychiatriques. - 2 semaines plus tard le patiente est capable de marcher sans aide aide -1 semaine plus tard la patiente s’est améliorée sur le plan médical médical physique et reçois son congé des soins palliatifs. Transfert à l’unité DICP de l’institut psychiatrique (fin juillet – présent) SITUATION: - Patiente transférée à l’unité de soins pour double diagnostiques. diagnostiques. Patiente désorganisée mais plus stable physiquement. Son Niveau de Soins et remit à niveau 1. DÉVELOPPEMENTS, SUIVI & TRAITEMENT: - 2 semaine plus tard encore très agitée. Nécessite presque du 11-1. -Psychiatre fait une demande à la curatelle pour consentir à des traitements ECT -2 semaines plus tard le psychiatre reprend l’augmentation de médications. médications. - Patiente aurait ingurgité des médicaments appartenant à d’autres d’autres patients et est transférée brièvement à hôpital générale #3. - La patiente ne dort pas du tout + ne reste pas en place + est très très actives. Psychiatre introduit médicaments contre hyperactivité et insomnie. 15 Suite: Transfert à l’unité DICP de l’institut psychiatrique RESULTATS: - Les effets des nouveau médicaments sont évidents: la patiente et et plus calme et dort mieux. Elle développe la Dyskinésie mais la médication médication est maintenue avec observations/évaluation continue. - Psychiatre écrit que la patiente n’aura probablement pas besoin de ECT CONCLUSION De quoi ont besoin les gens avec un double diagnostic. Pourquoi n’arrivent t’ils pas à les avoirs. - les coûts humains - les coûts économiques Quels sont les problèmes qu’on doit résoudre. - Promotions de la santé - Prévention des maladies - Soins intégraux - Soins spécialisés 16 Recommandations pour le changement – commet y arrivé: « A national mental healthy strategy that includes the following statement: People with a dual diagnosis are particularly vulnerable, vulnerable, stigmatized and marginalized. Nonetheless, they are citizens of the country, entitled to health health equity and an equal opportunity to live and participate – with respect and dignity – when and how they choose – in Canada’s communities” 1. Promotions des politiques gouvernementaux 2. Enseignement aux professionnels et para professionnels 3. Aide/support aux familles, amies, responsables de foyer d’accueil d’accueil et professionnelles 4. Recueille des donnés précis et de la recherche sur les meilleurs pratiques RÉFÉRENCES Healthy Ageing – Adults with Intellectual Disabilities Summative Report Ageing & Intellectual Disabilities – Improving Longevity & Promoting Healthy Ageing: Summative Report Gloira L. Krahn, Krahn, Laura Hammond and Anne Turner A Cascade of Disparities: Healthy and Health Care Access for People People with Intellectual Disabilities Mental Retardation and Developmental Disabilities Research reviews reviews 12:7012:70-82(2006) Robert L. Sprague Ethical Issues in Clinical Services and Research Rojahn, disabilities – Rojahn, Johannes (ed.) Handbook of intellectual and developmental NewYork, NewYork, Springer, 2007 p.675p.675-90 William F. Sullivan, MD. CCFP. PHD. John Heng, Heng, MA. Donna Cameron, MD. CCFP. Yona Lunsky, , PHD. CPSYCH. Tom Cheetham, , MD. CCFP. Brian Hennen, , Lunsky Cheetham Hennen MD. CCFP. Elspeth A. Bradley, MBBS. PHD.FRCOPC.FRCPSYCH. Joseph M. Berg. MB. BCH. MSC. FRCPSYCH. FCCMG. Marika Korossy, , Cynthia ForsterGibson, Korossy Forster MD. PHD. Maria Gitta, Gitta, MA. Chrissoula Stavrakaki, Stavrakaki, MD. PHD. FRCPC. Bruce McCreary, MD. FRCPC Irene Swift, MB BS Consensus guidelines for primary health care of adults with developmental disabilities Canadian Family Physician – Le Médecin de famille Canadian VOL 52: NOVEMBER· NOVEMBER· NOVEMBRE 2006 Owen Barr Editorial: Healthcare for all: but what will intellectual disability services do now? Journal of Intellectual Disabilities 2008: 12;179 17 Marc J. Tassé, Tassé, PhD Associate Professor of Psychiatry University of North Carolina at Chapel Hill Susan M. Havercamp, Havercamp, PhD Developmental Disabilities Consulting and Psychological Services Christina Thompson, PhD Life Ways MCO Practice Guidelines In Working with Individuals Who Have Developmental Developmental Disabilities © 2006 PIEDMONT BEHAVIORAL HEALTHCARE Chapter 2. Health Inequality and Health Disparity among People with with Intellectual Disability Susan M. Havercamp, Havercamp, PhD Donna Scandlin, Scandlin, MEd, MEd, Marcia Roth, MPH Health Disparities Among Adults with Developmental Disabilities, Disabilities, Adults with Other Disabilities, and Adults Not Reporting Disability in North Carolina Carolina PUBLIC HEALTH REPORTS / JULY – AUGUST 2004 / VOLUME 119 Dual Diagnosis Position Paper Prepared by National Coalition on Dual Diagnosis Developmental Disabilities Section of the Canadian Psychiatric Association Association NADD Ontario LA FIN Formatée par: Sandrina Bartoli, Bartoli, Merci 18