Chez certaines femmes, qu’elles soient ménopausées ou non, le Tamoxifène peut favoriser la survenue
de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes. Des traitements permettant de réduire ces effets
pourront vous être proposés.
Le Tamoxifène peut provoquer des sécrétions vaginales et, chez certaines femmes, des sensations
de démangeaisons. En revanche, il existe rarement une sècheresse vaginale.
Le Tamoxifène peut également être responsable de douleurs musculaires (myalgies).
Certaines femmes peuvent prendre 2 à 3 kgs sous Tamoxifène : une précaution simple pour éviter cet
inconvénient consiste à être très attentive à son alimentation pendant les 2 à 3 premiers mois du
traitement.
Enfin, le Tamoxifène peut entraîner des nausées au début du traitement : il est alors utile de fractionner
les prises en deux (10 mg matin et soir).
Le Tamoxifène stimule les ovaires.
Il est donc très important d’adjoindre au Tamoxifène une contraception efficace : une grossesse n’est
en effet pas conseillée dans les suites immédiates d’un cancer du sein.
Par ailleurs, la stimulation des ovaires peut induire des kystes ovariens et une sécrétion anormalement
élevée d’œstrogènes.
Peuvent s’ensuivre des douleurs du bas ventre, une tension mammaire ou des troubles des règles.
Ces troubles ne sont pas graves s’ils sont dépistés tôt : on peut alors proposer un blocage des ovaires
pendant quelques mois, qui suffit à faire régresser les kystes, et diminuer la sécrétion d’estrogènes.
Il faut effectuer un examen gynécologique complet chez son gynécologue, et un frottis cervico-vaginal
(si celui-ci n’est pas récent).
Il est utile d’effectuer un examen appelé échographie pelvienne pour apprécier l’aspect de l’utérus et
des ovaires, et avoir un examen de « référence ».
Enfin on effectue parfois un dosage sanguin des hormones ovariennes (l’estradiol) et hypophysaire
(la FSH) afin d’apprécier l’état hormonal : ceci est particulièrement utile après une chimiothérapie, qui
altère le fonctionnement des ovaires.
Dans certains cas, pendant ou après une chimiothérapie, les règles peuvent s’arrêter pendant plusieurs
mois.
Dans le doute, et surtout si un traitement par Tamoxifène est instauré, il faut absolument avoir une
contraception, puisque le Tamoxifène peut favoriser les ovulations.
Il est conseillé de revoir son gynécologue pour discuter de la contraception à mettre en place.
➥
26 rue d’Ulm ◆75248 Paris Cedex 05 ◆Tél. : 01 44 32 40 00 ◆www.curie.fr ◆ Juin 2004 ◆page 2/3
QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES DU TAMOXIFENE ?
QUELS SONT LES EFFETS DU TAMOXIFENE SUR
LE PLAN GYNECOLOGIQUE ?
QUELLES SONT LES PRECAUTIONS A PRENDRE AVANT DE
COMMENCER UN TRAITEMENT PAR TAMOXIFENE ?
Traitement hormonal du cancer du sein
par tamoxifene avant LA MENOPAUSE