19/04/2017 Algèbre – Ensembles, relations, applications | 5
Applications
Définition – Applications
On dit que la relation f = (E, F, G) où G est une partie non vide de E F est une application de E dans F si quel que soit x de E il
existe un élément y de F et un seul tel que x f y c'est-à-dire tel que (x, y) G.
y est noté f(x) et s’appelle l’image de x par f
x est par définition un antécédent de y
* Deux applications f et g sont égales si elles ont même ensemble de départ, même ensemble d’arrivée et f(x) = g(x) pour
tout x de l’ensemble de départ
* Une fonction est donc une application si on ne considère que son ensemble de définition
Définition – Restriction, prolongement
Soit f une application de E vers F
Si A est une partie de E, la restriction de f à A, notée f|A est l’application de A dans F définie par x A f|A(x) = f(x)
On appelle prolongement de f toute application g définie sur un ensemble A contenant E et vérifiant x E f(x) = g(x)
Définition – Injective
On dit qu’un application f de E dans F est une injection ou est injective si elle vérifie l’une des trois propriétés suivantes :
1 – Tout élément de F a au plus un antécédent par f
2 – Pour tout y F, l’équation f(x) = y possède au plus une solution
3 – (x1, x2) E² f(x1) = f(x2) x1 = x2
Définition – Surjective
On dit qu’une application f de E dans F est une surjection ou est surjective si elle vérifie l’une des trois propriétés suivantes :
1 – Tout élément de F a au moins un antécédent par f
2 – Pour tout y F, l’équation f(x) = y possède au moins une solution
3 – y F, x E, y = f(x)
Définition – Bijective et réciproque
On dit qu’une application f de E dans F est une bijection ou est bijective si elle est injective et surjective, c'est-à-dire si elle
vérifie l’une des trois propriétés suivantes :
1 – Tout élément de F a un et un seul antécédent par f
2 – Pour tout y F, l’équation f(x) = y possède une solution unique
3 – y F, x E, unique, y = f(x)
* On appelle l’application de F dans E qui a chaque élément de F associe son unique antécédent pour f la réciproque de f et
on la note f-1 y) E F, y = f(x) x = f-1(y)
* f o f-1 = f-1 o f= IdE et (f-1)-1=f
* Pour montrer que f est bijective, on peut montrer qu’il existe g de F dans E tel que f o g = IdF et g o f = IdE (donc sans utiliser
injectivité et surjectivité)
Définition – Composition d’application
Soient trois ensembles non vides E, F et G. Si f est une application de E dans F et g une application de F dans G, on appelle
application composée de f et de g l’application notée f o g de dans G définie par x E (g o f)(x) = g(f(x))
* o est une loi associative non commutative
* Si f et g sont injectives/surjectives/bijectives g o f est injective/surjective/bijective
* (g o f) -1 = f-1 o g-1
Proposition
Etant donnée une application f de E dans F et B et B’ deux parties de F, on a les relations suivantes
1 – B B’ f-1(B) f-1(B’)
2 – f-1(B B’) = f-1(B) f-1(B’)
3 – f-1(B B’) = f-1(B) f-1(B’)
4 – f-1(
) =