Diagnostic d`allergie et immunothérapie d`IDEXX Diavet

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Mai 2015
Diagnostic
Update
Les démangeaisons ne sont pas une fatalité –
diagnostic d’allergie et immunothérapie d’IDEXX Diavet
Des tests d’allergie sérologiques fiables et précis constituent une excellente base pour
la désensibilisation des patients allergiques par l’immunothérapie.
En collaboration avec GREER®, IDEXX Diavet propose des
tests d’allergie pour chiens, chats et chevaux, qui fournissent
des résultats fiables, rapides et reproductibles. GREER® est
l’un des plus grands fournisseurs au monde de tests d’allergie sérologiques. Ses allergènes jouissent d’une excellente
réputation auprès des dermatologues vétérinaires.
Le test pour chien ELISA (macELISA), par exemple, qui est
basé sur un cocktail d’anticorps monoclonaux utilise un
composé de trois anticorps monoclonaux qui se lient de
manière spécifique à la région Fc des IgE. Les résultats du
test macELISA sont reproductibles et comparables avec ceux
de la méthode ELISA basée sur le récepteur de haute affinité
aux IgE (FcER humain recombinant), comme en atteste une
étude récente.
Outre un test de dépistage, IDEXX Diavet propose plusieurs
substances contenant les principaux allergènes régionaux afin
de pouvoir adapter la recherche aux besoins spécifiques du
patient et tester jusqu’à 35 allergènes de l’environnement. Les
produits suivants peuvent être utilisés seuls ou en association :
Test de dépistage
(acariens / arbres / graminées et herbacées),
insectes en plus pour le cheval
•avec ou sans puces (chien / chat)
Détermination individuelle des allergènes, petit format
(chien / chat)
• Acariens / moisissures sans puces 6 allergènes
• Arbres / graminées / herbacées : 8 allergènes
Détermination individuelle des allergènes, grand format
comprenant de un à trois sets (chien / chat / cheval)
• Acariens / moisissures / puces : 11 allergènes
(puces uniquement pour chien / chat)
• Arbres : 12 allergènes
• Graminées / herbacées : 12 allergènes
Malassezia (chien / chat)
Test de dépistage pour piqûres d’insectes
(cheval uniquement)
Un cas courant : la dermatite atopique
La dermatite atopique (allergie environnementale) est une
dermatose prurigineuse chronique dont le traitement peut
se révéler être une grande source de frustration tant pour le
vétérinaire que pour le propriétaire de l’animal.
Des études indiquent que près de 30 % des chiens examinés
par les vétérinaires souffrent de cette pathologie. Sur une
population canine totale de 440 300 sujets en Suisse, jusqu’à
132 000 chiens peuvent être affectés (source : FEDIAF European Pet Food Industry Federation, Report 2012). Après les
mesures préventives, comme les vaccinations, les affections
de la peau sont le deuxième motif de consultation chez les
vétérinaires pour petits animaux. La majorité de ces animaux
sont présentés pour un problème de prurit.
Symptômes cliniques
Les animaux souffrant de dermatite atopique sont généralement présentés en consultation en raison de «démangeaisons chroniques». Ces dernières peuvent être d’intensité
modérée à forte, saisonnières ou permanentes. Le prurit
est principalement localisé au niveau de la tête, de la partie
ventrale et des pattes et peut s’accompagner ou non d’une
infection bactérienne ou à Malassezia récidivante des oreilles
et / ou de la peau. Certains animaux présentent conjointement les symptômes d’une conjonctivite ou rhinite allergique
(ainsi que de l’asthme pour les chats et les chevaux).
dorsal
ventral
• Dermatoses parasitaires :
Diagnostic par raclages cutanés (superficiels, profonds),
titrage de sarcoptes, scotch-test et traitement aux fins de
diagnostic.
• Allergie / réaction de contact (rare) :
En cas de suspicion, diagnostic au moyen d’un test
épicutané, élimination de l’agent suspecté ou exclusion de
l’animal de l’environnement contenant l’agent en question.
Infections secondaires
Les infections secondaires de la peau et / ou des oreilles associées à des bactéries ou levures (Malassezia) provoquent
des démangeaisons, quelle qu’en soit la cause à l’origine.
Aussi est-il important de les identifier et de procéder à une
nouvelle évaluation du prurit au terme du traitement. Si les
démangeaisons ont complètement disparu, il s’agit vraisemblablement d’une pathologie sous-jacente non prurigineuse
(p. ex. une endocrinopathie, telle que l’hypothyroïdie). En
revanche, si le prurit n’a pas totalement disparu, on est probablement en présence d’une affection sous-jacente prurigineuse (comme une parasitose ou une allergie).
Les lésions primaires sont des rougeurs et des papules qui
se confondent rapidement avec des lésions chroniques
résultant de traumatismes auto-induits, notamment la lichénification (peau d’éléphant), l’hyperpigmentation, l’excoriation
(écorchures), l’alopécie et les croûtes. Dès lors, le schéma
typique de répartition des lésions se révèle souvent plus utile
pour le diagnostic que les lésions cutanées à proprement
parler. Les zones suivantes sont souvent concernées, isolément ou combinées : pavillon interne de l’oreille (rougeur,
principalement), zone péri-oculaire, lèvres, cou, aisselles,
ventre et intérieur des cuisses, pattes, pli du coude, région
péri-anale, queue ventrale et proximale. Certains animaux
présentent aussi exclusivement une otite unilatérale ou bilatérale récidivante.
Avant de poser le diagnostic de dermatite atopique, il
convient d’écarter toute pathologie pouvant entraîner des
symptômes similaires, notamment :
• Allergie aux piqûres de puces :
Diagnostic à l’aide d’un peigne anti-puces, traitement
anti-puces aux fins de diagnostic.
« L’International Task Force on Canine Atopic Dermatitis »,
un comité international d’experts dédié à la dermatite atopique canine, recommande de poursuivre le traitement anti-puces prophylactique pour tous les animaux allergiques
diagnostiqués, et ce, même après l’étape du diagnostic.
•Prurit dû à des infections secondaires bactériennes
ou à Malassezia :
Diagnostic au moyen de la cytologie par empreinte et / ou
d’une culture bactérienne / mycologique (antibiogramme,
si indiqué) et traitement ad hoc.
• Allergie / réaction alimentaire :
Diagnostic par régime d’éviction strict durant huit à douze
semaines.
Test d’allergie et immunothérapie
Le diagnostic de «dermatite atopique» (allergie environnementale) est posé cliniquement sur la base d’un rapport
préliminaire évocateur et de symptômes cliniques typiques,
après exclusion de pathologies similaires, telles que des
ectoparasitoses, des infections secondaires et des réactions
alimentaires. A cet égard, une réaction d’hypersensibilité de
type I, médiée par les IgE, joue un rôle essentiel.
Après le diagnostic clinique de l’allergie environnementale,
les résultats de tests d’allergie portant sur des allergènes de
l’environnement (pollen, acariens de la poussière domestique
ou de la farine, moisissures) peuvent être utilisés dans le
cadre d’une immunothérapie (également appelée désensibilisation ou hyposensibilisation) ou de stratégies d’évitement.
Le test d’allergie sérologique constitue une méthode simple
et accessible à tous pour déterminer les allergènes spécifiques par une analyse sanguine. Le test intracutané (considéré comme la référence par excellence par les dermatologues vétérinaires) est une autre méthode possible, mais
elle nécessite dans la plupart des cas de faire appel à un
spécialiste. Aucune différence d’efficacité entre l’immunothérapie sur la base du test sanguin et le test intracutané n’a été
constatée dans le cadre de deux études.
L’idéal serait de pouvoir prendre en considération les résultats des deux tests lors de la sélection des allergènes. Après
l’identification des allergènes positifs et l’évaluation de leur
pertinence pour le patient, l’immunothérapie peut être utilisée
pour désensibiliser l’animal. Actuellement, l’immunothérapie
est le seul traitement ayant le potentiel de modifier l’évolution à long terme de l’affection en réduisant les symptômes
et le recours aux médicaments. Aussi l’immunothérapie
devrait-elle être proposée, dès qu’elle se justifie, aux propriétaires d’animaux allergiques dans le cadre du traitement.
Quand est-il indiqué de réaliser un
test d’allergie à certains allergènes de
l’environnement ?
La réalisation d’un test d’allergie n’a de sens qu’une fois le
diagnostic clinique de «dermatite atopique» a été posé, suite
à un diagnostic d’exclusion clinique, comme décrit plus haut.
Les tests d’allergie ne doivent pas servir à établir le diagnostic de « dermatite atopique », car ils ne permettent pas de
différencier de manière suffisante les animaux allergiques de
ceux souffrant d’autres affections prurigineuses. Ils ne per-
mettent pas non plus de distinguer les chiens sensibles à des
allergènes de l’environnement de ceux présentant une allergie
alimentaire. Les tests d’allergie servent donc, chez les animaux
chez lesquels le diagnostic de « dermatite atopique » a déjà été
posé, à identifier les allergènes positifs chez le patient en vue
de les utiliser ensuite lors de l’immunothérapie.
Les tests d’allergie ne devraient être utilisés que lorsque le
diagnostic clinique de dermatite atopique a été posé et que :
•un traitement à long terme sûr et efficace visant à modifier
l’évolution de la pathologie est souhaité ;
• l’affection ne peut être contrôlée par un simple traitement
symptomatique présentant peu d’effets secondaires
(shampooing, antihistaminique, etc.) ;
• les frais et / ou effets secondaires induits par un traitement
symptomatique de longue durée (surtout ciclosporine,
glucocorticoïde) doivent être évités ;
• l’animal présente des symptômes trois ou quatre mois par
an ou qu’il faut prévenir une aggravation de la situation ;
• le propriétaire a la volonté et la capacité de dispenser le traitement sur une longue période et accepte les
contraintes et les coûts de cette méthode.
Remarque :
Bien que les tests d’allergie sérologiques soient moins influencés
par les médicaments (glucocorticoïde, ciclosporine, antihistaminiques, etc.) que les tests intracutanés, il est préférable de stopper les glucocorticoïdes quatre semaines avant le prélèvement
sanguin, pour autant que ce soit cliniquement possible, ou du
moins de réduire la dose autant que possible, en l’administrant
toutes les 48 heures seulement. Si le résultat du test d’allergie sérologique est atypique de ceux attendus pour ce type de patients,
il peut être utile de stopper les glucocorticoïdes quatre à douze
semaines avant le prélèvement sanguin et de réitérer le test.
Tests d’allergie sérologiques
d’IDEXX Diavet – simples à demander
IDEXX Diavet propose les tests d’allergie sérologiques sous
la forme de tests de dépistage ou de déterminations individuelles des allergènes.
Quand l’utilisation d’un test de dépistage
est-elle préconisée ?
Le test de dépistage d’IDEXX Diavet vous offre à vous et à
vos clients une solution avantageuse en termes de coûts pour
déterminer quels groupes d’allergènes sont susceptibles
de fournir des résultats positifs. De nombreux vétérinaires
trouvent cette méthode utile dans le cadre de la communication avec les propriétaires des animaux, en particulier lorsque
les coûts doivent être limités et que les propriétaires craignent
de n’obtenir aucun résultat positif au test.
D’autres tests d’allergie peuvent être demandés isolément ou
en combinaison avec d’autres tests d’allergènes.
Pour les chevaux, un test de dépistage pour piqûres d’insectes
contenant cinq allergènes d’insectes est disponible. En cas de
soupçon de dermatite à Malassezia chez le chien ou le chat, il
est possible de tester le Malassezia comme allergène isolé.
Le test d’allergie alimentaire (Nutridexx), comme tous les
tests mentionnés précédemment, ne doit pas être utilisé pour
diagnostiquer une allergie. En cas de soupçon d’allergie /
intolérance alimentaire, il peut toutefois être utile pour la composition d’un régime d’éviction spécifique au patient.
Interprétation de tests d’allergie sérologiques
Pour chaque allergène testé, le résultat est indiqué en EAU
(ELISA absorbance unit) et complété par une aide succincte à
l’interprétation du résultat.
Si le résultat d’un test de dépistage d’allergie est positif,
des tests d’allergènes spécifiques peuvent être utilisés pour
distinguer les allergènes en cause. Si la demande de détermination individuelle des allergènes intervient dans les six jours
suivant la réception du prélèvement, il n’est pas nécessaire
de reconvoquer le patient pour une nouvelle prise de sang.
Durant ce délai, le prélèvement d’origine peut être utilisé pour
les analyses complémentaires.
Dans le cadre de la détermination individuelle des allergènes,
des valeurs de 150 EAU et plus sont considérées comme une
réaction anticorps positive à l’allergène correspondant. La
valeur EAU n’a pas forcément de rapport avec l’importance
des symptômes cliniques.
Immunothérapie
Une fois les allergènes positifs identifiés et leur pertinence pour
le patient évaluée, une immunothérapie individuelle peut être
élaborée pour désensibiliser l’animal. Pour ce faire, nous avons
besoin d’une commande ou demande de la part du vétérinaire.
Diagnostic
Update
Lors de la première commande d’une immunothérapie pour
un patient (solution de démarrage), vous recevez après deux
ou trois semaines trois flacons d’injection dont les solutions
présentent une concentration de plus en plus forte. Le schéma
d’injection est fourni avec les flacons. Une immunothérapie
peut contenir jusqu’à quatre des cinq groupes d’allergènes
possibles (moisissures, acariens, graminées, herbacées et
arbres). Notre service de conseil spécialisé se tient à votre
disposition pour toute question relative à l’immunothérapie.
Et si le résultat du test d’allergie est négatif ?
Les causes les plus fréquentes d’un test d’allergie négatif ou
de résultats insatisfaisants sont les suivantes :
•animal trop jeune (recommandation : attendre que l’animal
ait atteint l’âge adulte) ;
•test réalisé trop tôt (recommandation : attendre qu’une
saison d’allergie complète soit écoulée, soit douze mois
depuis le début des symptômes) ;
•moment inopportun durant l’année (lors de symptômes
saisonniers, en particulier, il est recommandé de réaliser le
test juste avant ou après la diminution des symptômes afin
de pouvoir identifier le plus d’allergènes possible) ;
•en cas de résultat totalement négatif au test de dépistage :
il est peu probable, mais possible dans de rares cas, de
détecter malgré tout des allergènes positifs dans le cadre
de la détermination individuelle ;
•influence de médicaments antiallergiques.
Même si le test d’allergie sérologique est complètement
négatif, il est souvent possible malgré tout de détecter des
allergènes avec le test intracutané (et inversement).
Si les deux tests sont totalement négatifs et que les causes
susmentionnées d’un prurit ont été en majeure partie éliminées,
le chien fait très probablement partie du groupe des animaux
souffrant de «dermatite atopique intrinsèque». Comme pour
les humains, entre 10 et 20% des sujets canins allergiques à
des substances de l’environnement présentent des résultats
totalement négatifs aux tests sanguins et cutanés.
Pour ces patients, on pense que d’autres mécanismes immunologiques qu’une allergie de type I médiée par les IgE sont
responsables de leur pathologie. Une immunothérapie n’est
malheureusement pas possible dans ces cas, mais les animaux peuvent généralement être soulagés par un traitement
symptomatique.
Vos interlocuteurs chez IDEXX Diavet
Hotline pour les questions générales
Pour toute question concernant nos prix, pour connaître le
délai pour obtenir le résultat du test, pour commander du
matériel ou pour toute aide pour remplir le formulaire de demande d’analyse, veuillez contacter IDEXX Diavet au numéro
de téléphone 044 786 90 20.
Conseil spécialisé et conseil spécifique en dermatologie
Pour toute question relative à l’interprétation des résultats
et à la composition de l’immunothérapie, vous pouvez vous
adresser aux vétérinaires de notre laboratoire en composant
le 044 786 90 20.
Les informations contenues dans le présent document constituent uniquement des directives
générales. Le diagnostic et le traitement de chaque patient doivent être déterminés par le vétérinaire traitant. Lors de tout traitement médicamenteux ou de suivi de médications, il convient de
consulter des informations complémentaires concernant le dosage, l’indication et les interactions
médicamenteuses dans les notices des médicaments et la littérature spécialisée.
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