
GLe cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi
interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne,
appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir
cancéreuse.
GChaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa
localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou
non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du
rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes.
GLe choix des traitements est adapté à votre situation. Lors d’une réunion de
concertation pluridisciplinaire, plusieurs médecins de spécialités différentes
se réunissent pour discuter des traitements les meilleurs possibles dans votre
cas. Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils
peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.
GL’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de
différentes spécialités : gastroentérologue, oncologue médical, oncologue
radiothérapeute, chirurgien, pathologiste, psychiatre ou psychologue,
spécialiste de la douleur, infirmier, stomathérapeute, diététicien, assistant
social… Au sein de votre établissement de santé ou en ville, ils travaillent en
collaboration et en lien avec votre médecin traitant.
GLe traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie
qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par
la tumeur. L’enjeu est de retirer la tumeur avec des marges saines et, pour
les tumeurs du bas rectum, de préserver, si possible, le sphincter de l’anus.
L’opération nécessite une hospitalisation de sept à dix jours en moyenne.
Des effets secondaires (troubles du transit intestinal, de la sexualité, douleur,
fatigue…) peuvent persister quelques semaines. Ils doivent être signalés
par le patient et être systématiquement pris en charge.
Points clés
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