COMMUNIQUÉ DE PRESSE
20 octobre 2015
– 2 –
Contacts Presse :
The Boston Consulting Group
Coffin Benjamin
01 40 17 19 14
Little Wing
Iris Gaudin
01 44 18 73 27
Même constat avec l'analyse de la croissance économique des pays membres du
G20. Il n'y a plus de rapport systématique entre niveaux de revenu et taux de
croissance. Par exemple, il y a des pays riches avec une croissance lente (Canada,
France, Allemagne, Italie, Japon et Espagne) ; il y a un pays pauvre à croissance
rapide, l'Inde ; il y a des pays intermédiaires à croissance lente (Argentine, Brésil,
Mexique, Russie et Afrique du Sud) ; des pays riches à croissance rapide (Australie,
Corée du Sud, Arabie Saoudite, Royaume-Uni et États-Unis) ; des pays
intermédiaires à à croissance rapide (Chine, Indonésie et Turquie).
24 pays à maintenir dans son radar
Le premier angle d’analyse du BCG a permis d’identifier 24 pays que n’importe
quelle entreprise devrait observer de près dans sa politique de globalisation. Ceux-
ci se caractérisent soit par une forte croissance, soit par une place prépondérante
dans l’économie mondiale (Brésil, Italie, Pays-Bas, Russie). La notion de G20 elle-
même ne recoupe pas cette liste, en effet, des pays comme l’Argentine ou l’Afrique
du Sud ont une croissance trop faible pour représenter un potentiel suffisamment
intéressant. A l’inverse, le Nigéria, la Colombie, la Malaisie, les Philippines ou la
Pologne ont été retenus dans la liste des 24.
Autres conclusions à tirer de la croissance nominative du PIB par an de chacun des
pays du G20 : l'économie globale sera fondamentalement tirée par la Chine et les
États-Unis, qui à eux deux, devraient représenter la moitié de la croissance
mondiale entre 2014 et 2016.
Le BCG donne les clés pour identifier les marchés les plus prometteurs
Il est également pertinent de s'intéresser aux pôles de consommation et à l’origine
de la demande dans chacun de ces 24 pays : consommation des ménages,
consommation des gouvernements et investissements. Dans le monde, en 2013, 43
000 milliards ont été dépensés en consommation des ménages, 18 000 milliards en
investissements et 13 000 milliards en dépenses liées au gouvernement.
Ce spectre d’analyse permet d’identifier les tendances dans chaque pays. Les pays
aisés dominent ainsi les marchés de consommation des ménages. Dans les pays
intermédiaire l’effort d’investissement reflète un mélange d’urbanisation croissante
et de construction d’infrastructures.
Il est aussi intéressant d’étudier les plus larges blocs de consommation. Ainsi, les
plus gros postes de dépenses sont la consommation des ménages américains et les