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The Boston Consulting Group
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COMMUNIQU
DE PRESSE
Paris
le 13 se
tembre 2012
Vers une redistribution des cartes dans l'industrie
européenne de la gestion d'actifs ?
PARIS — Le rapport du Boston Consulting Group Global Asset Management
2012, intitulé Capturing Growth in Adverse Times, souligne les enjeux d’un
secteur en transition, soumis à une concurrence intense pour collecter
une portion en érosion des actifs mondiaux et qui contraint ses acteurs à
redéfinir leurs modèles économiques.
Une industrie au point mort
La dixième enquête annuelle du BCG sur l'industrie mondiale de la gestion
d'actifs met en lumière une croissance en berne pour l’année 2011 avec des
encours évalués à 58 300 milliards de dollars. Les gestionnaires d'actifs ne sont
pas parvenus en 2011 à attirer des flux significatifs de collecte nette de
nouveaux actifs, poursuivant ainsi la trajectoire initiée en 2008 avec le début de
la crise financière. Parallèlement, le nombre de gestionnaires capables d'y
parvenir est en diminution et la collecte se concentre dans les mains d’un
nombre toujours plus réduit d’acteurs.
L’industrie européenne est particulièrement touchée avec des encours à fin
2011 de 17 400 milliards de dollars, un niveau à peine supérieur aux 17 300
milliards de dollars gérés fin 2007 et avec un taux de collecte négatif en 2011 de
-0.6% des encours de début de période. A l’inverse, la croissance des actifs sous
gestion (AsG) en 2011 a été forte en Asie (hors Japon et Australie) et en
Amérique latine avec des augmentations respectives de 5% et 12% en moyenne.
L'Amérique du Nord n'a quasiment connu aucune croissance. Le Japon et
l'Australie ont perdu respectivement 3% et 2%, tandis que le Proche-Orient et
l'Afrique du Sud voyaient leurs AsG augmenter de seulement 1%.
Des menaces sur la rentabilité
Même si le secteur est encore rentable, ayant bénéficié d'un rebond par rapport à
son plus bas niveau de 2009, ses marges opérationnelles n'ont pas progressé en
2011, restant en deçà des niveaux d'avant-crise. De plus, on observe une baisse
des revenus depuis la crise. Les investisseurs basculent en effet vers des produits
de taux et produits passifs à commission réduite.
"Dans cette nouvelle donne, les gestionnaires d'actifs, et en particulier les européens,
n'ont d'autre choix que de se transformer", déclare Philippe Morel, Directeur Associé
senior au BCG à Paris. "Pour ces acteurs, les facteurs clés de différenciation reposeront
sur l'innovation et une évolution de leur modèle opérationnel, avec un fort enjeu lié à la
maîtrise des coûts."