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DE L’
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Usage à des fins médicales
Mis au point dans les années 1930 comme thérapie de
l’hypogonadisme, les SAA sont prescrits de nos jours dans le
traitement des troubles suivants: la puberté tardive; certains
types d’impuissance, le déficit en hormones stéroïdes et la perte
de tissu musculaire maigre attribuable à des maladies comme
le cancer et le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA).
Ils peuvent par ailleurs servir à traiter certains types d’anémies,
certains cancers du sein, l’ostéoporose et l’œdème aigu
angioneurotique héréditaire.1,2
La grande majorité des drogues de remplacement destinées à
améliorer la performance et des démarches connexes mises de
l’avant pour obtenir l’avantage concurrentiel dans les compétitions
ont évolué à partir d’applications médicales légitimes et continuent
d’être prescrites à ces fins. Or, lorsque ces pratiques sont
adoptées aux fins des compétitions sportives sans être employées
sous la surveillance d’un médecin, et qu’elles sont utilisées de
façon inappropriée et contraire aux indications prescrites, elles
présentent un risque pour la santé et le mieux-être de la personne
qui en fait usage.5
LES DROGUES ET LE SPORT
Les drogues et le sport
Quelles drogues sont associées avec le sport?
Les stéroïdes androgéniques-anabolisants (SAA), couramment appelées les stéroïdes anabolisants, sont un groupe de drogues qui
englobent la testostérone synthétique et ses nombreuses variantes chimiques. Les drogues à base de stéroïdes sont synthétisées pour
l’usage humain et/vétérinaire et peuvent faire l’objet d’un usage abusif afin d’améliorer la performance sportive ou l’apparence physique.1
Ces drogues sont associées principalement avec le sport, car elles sont connues pour rehausser la force, la performance et l’endurance,
en plus d’accélérer la guérison.1,2
L’usage des stéroïdes anabolisants chez les athlètes date depuis les années 1940 et 1950, les culturistes et haltérophiles étant les
premiers à en consommer, suivis des athlètes dans d’autres sports. On observe par ailleurs depuis les années 1950 le recours par les
non-athlètes aux stéroïdes anabolisants en vue de l’amélioration de l’image corporelle et pour d’autres fins non liées au sport.1,3
À l’heure actuelle, on peut se procurer illégalement les SAA dans les gymnases, lors des compétitions et au moyen d’activités de
commande par Internet. Ces drogues sont facilement accessibles sous forme de produits importés illégalement, de produits volés dans
les pharmacies ou les cliniques vétérinaires et de produits confectionnés dans les laboratoires illégaux.3
Même si les SAA appartiennent toujours à la catégorie de substances améliorant la performance les plus couramment utilisées de
façon abusive, il existe bien d’autres catégories de drogues et de méthodes auxquelles l’athlète peut avoir recours afin d’accroître sa
compétitivité sportive, peu importe les risques inhérents pouvant être associés à la pratique:
Le tétrahydrogestrinone (THG) est une drogue de confection contenant de l’androgène et du progestin. Bien que le THG soit réputé être
très puissant, on n’a toujours pas évalué sa salubrité. On présume que les effets nocifs de l’usage du THG correspondent aux effets
attendus de l’usage d’autres SAA.4
Les produits érythropoïétiques (EPO) sont dits ergogéniques en raison de leur capacité de transport de l’oxygène par le sang.5,6
Le dopage sanguin ne fait pas appel à l’usage de drogues; il consiste plutôt en l’administration intraveineuse de globules rouges ou de
produits contenant de globules rouges en vue d’accroître la capacité de transport de l’oxygène du sang.5
Les produits en vente libre qui sont supposément des précurseurs de l’hormone de croissance humaine (HCH) en ce sens qu’ils sont
réputés provoquer les mêmes effets métaboliques sont utilisés à grande échelle par les culturistes, en raison de la capacité perçue des
drogues à accroître l’absorption des acides aminés et du glucose dans les muscles squelettiques.5
Les bêtabloquants sont privilégiés dans certains sports, en particulier le tir à l’arc et le tir, car ils assurent des mouvements en douceur
et permettent ainsi à l’athlète de bien effectuer des gestes qui demandent à la fois finesse et précision.5,6
Les diurétiques sont utilisés par certains athlètes, en particulier les boxeurs, en raison de leurs propriétés amaigrissantes; en effet, ces
produits permettent au boxeur de compétitionner dans une catégorie de poids inférieure.5,6
On observe dans différents sports l’administration controversée d’anesthésiques locaux – dans certaines limites – afin de neutraliser la
douleur de sorte à permettre à l’athlète blessé de poursuivre sa participation alors que son seuil normal de tolérance à la douleur aurait
dicté autrement.5
L’un des suppléments les plus couramment utilisés, la créatine sert à engendrer des petits gains issus de courtes poussées d’énergie;
on croit d’ailleurs qu’elle favorise la croissance et la force des muscles squelettiques.6
La caféine est utilisée à grande échelle dans les sports afin d’accroître les niveaux d’énergie et de favoriser l’endurance.6
Les agonistes bêta-2 (comme le salbutamol/Ventolin®) sont utilisés de façon abusive afin d’accroître l’apport et l’échange d’oxygène.6
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Prévalence de l’usage
On présume en général que les personnes prennent des SAA dans
le but de rehausser leurs compétences sportives; cependant,
cette hypothèse est remise en question dans des études récentes.
En fait, on constate des preuves de plus en plus probantes que
l’usage des SAA est associé aux non-athlètes et, par extension, à
une gamme élargie de comportements problématiques, plutôt qu’à
l’effort physique nécessaire pour atteindre la réussite sportive.7
Les personnes touchées par le syndrome comportemental appelé
« dysmorphie musculaire (ou corporelle) » pourraient éprouver de
la difficulté à résister à l’envie d’utiliser des stéroïdes. Les victimes
de viol et les personnes victimes d’actes de violence physique ou
sexuelle pendant l’enfance sont deux fois plus enclines que les
personnes n’ayant pas subi d’actes de violence physique/sexuelle à
utiliser des stéroïdes anabolisants ou d’autres substances perçues
comme capables de développer les muscles. Les adolescents qui
se livrent à d’autres comportements liés au risque pourraient, eux
aussi, présenter un risque de commencer à faire usage et/ou à
poursuivre leur usage de ces drogues.3
Selon un sondage mené en 2007 auprès des étudiants et étudiantes
manitobains d’école secondaire de premier et de deuxième cycle,
1,3% des étudiants de la 7e année au secondaire 4 (12e année)
ont fait usage de stéroïdes durant l’année précédant l’enquête. À
0,8%, les étudiantes interrogées dans le cadre de la même enquête
présentaient un taux d’usage nettement inférieur à celui des
étudiants du secondaire 3 (11e année), qui, eux, affichaient le plus
fort taux de prévalence (2,1%) parmi le groupe sondé. Chez les
étudiantes, celles de 7e année présentaient le taux de prévalence le
plus élevé (1,2%).8
D’après l’enquête de la National Institute on Drug Abuse (NIDA) qui
s’intitule « Monitoring the Future Survey », on signale un plus fort
taux de consommation chez les hommes que chez les femmes.
En effet, l’enquête menée en 2008 révélait que la proportion
d’étudiants de 8e, de 10e et de 12e année ayant déclaré avoir fait
usage de ces drogues s’est maintenu à des taux relativement
stables; toutefois, ces chiffres représentent une baisse marquée
de l’usage déclaré depuis 2001. Avec un taux d’usage déclaré au
cours de la vie de 2,2%, les étudiants de 12e année affichaient le
taux de prévalence le plus élevé.2
Aux États-Unis, on estime à partir d’enquêtes que le taux d’usage
chez les athlètes est de 6%; cependant, des preuves anecdotiques
laissent entendre que ce segment démographique pourrait
effectivement présenter un taux de prévalence nettement plus
élevé.3
La pharmacocinétique
Les stéroïdes anabolisants androgènes sont disponibles sous
forme de pilules, de crème, de gel, ou encore de de substances
administrées par voie d’injection intramusculaire. Malgré les écarts
au niveau de la pharmacocinétique, l’efficacité des drogues ne
variera pas en général selon le mode d’administration choisi.3
Les doses prises par les toxicomanes peuvent s’élever à des
niveaux allant de 10 à 100 fois plus élevé que la posologie
prescrite selon les indications médicales.1,3
On ne fait pas normalement un usage continu des stéroïdes
anabolisants androgènes. Les utilisateurs, qu’ils soient ou non des
athlètes, mettent en place un « cycle d’utilisation » selon lequel
ils prennent les drogues par voie buccale ou d’injection de façon
ininterrompue pendant des semaines ou des mois, suivi d’une
période d’abandon temporaire pour reprendre ensuite le cycle. Les
utilisateurs estiment que cette façon de procéder a pour effet de
minimiser les risques associés à l’usage des stéroïdes.2,3
Les utilisateurs sont aussi connus pour combiner différents types
de stéroïdes afin d’optimiser l’efficacité des drogues. En effet, les
culturistes estiment que cet « empilage » d’une variété de stéroïdes
vient créer un effet synergique. Il peut consister à mélanger au
moins deux stéroïdes anabolisants différents, sous forme de pilule
ou de substances injectables, et à recourir aux stéroïdes destinés à
l’usage vétérinaire.2,3
Le « pyramidage » est une autre méthode d’administration des
SAA où l’exposition aux stéroïdes (quantité, posologie et fréquence)
s’intensifie graduellement et délibérément pour atteindre un
sommet, suivi d’un cycle décroissant au cours d’une période de six
à 12 semaines.3
La pharmacodynamique
Les stéroïdes se lient aux récepteurs androgènes et estrogènes à la
surface cellulaire. Le complexe récepteur-SAA pénètre alors dans
le noyau cellulaire pour soit y modifier l’expression génétique soit y
activer les processus ayant pour effet de transmettre des signaux à
d’autres parties de la cellule.2
Les effets qu’ont les SAA sur le cerveau diffèrent considérablement
de deux d’autres drogues pouvant être consommées en quantité
excessive; en particulier, les SAA ne sont pas à caractère
euphorigénique. Toutefois, l’usage à long terme des SAA
peuvent se répercuter sur les voies cérébrales, tels les systèmes
dopaminiques, sérotoniques et opioïdes.2
Effets de l’usage des SAA
Lorsqu’on on prescrit des SAA pour des fins médicales légitimes
en doses qui équivalent habituellement à 100 – 200 mg de
testostérone au cours d’une période d’un mois, ils peuvent
favoriser le développement musculaire et la vigueur physique, en
plus de faire naître des sentiments de mieux-être.1
Cependant, les effets des stéroïdes anabolisants sur le
comportement se sont révélés néfastes dans les cas d’usage
abusif. Après avoir pris de fortes doses, l’utilisateur peut
éprouver de l’euphorie, la manie, l’hypomanie, de l’anxiété et de
la dépression, ou encore il peut manifester de l’irritabilité et de
l’agressivité, en plus de commettre des gestes agressifs, entre
autres, la participation à des combats, le vol armé, le vol, le
vandalisme ou l’entrée par effraction.1,3
Les symptômes physiques propres aux utilisateurs masculins
peuvent se caractériser par une atrophie testiculaire, l’infertilité,
la calvitie masculine, une gynécomastie et un risque accru de
cancer de la prostate. Quant aux femmes, les effets de l’usage
des SAA peuvent se manifester sous les formes suivantes:
diminution de la graisse corporelle et de la grosseur des seins,
peau rugueuse, apparition de poils corporels et faciaux, calvitie
masculine, variations ou arrêt du cycle menstruel et grossissement
du clitoris. Les femmes pourraient aussi voir s’accentuer la gravité
de leur voix, ce qui constitue un effet potentiellement permanent
de l’usage des SAA. Les deux sexes peuvent présenter d’autres
symptômes tels que de l’acné, des lésions hépatiques et le cancer,
un risque accru de lésions articulaires et une enflure des pieds et
des chevilles.1-3
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Les jeunes sont particulièrement à risque de subir d’importants
contrecoups de l’usage des SAA, car ils sont en cours de
développement. Dans la même veine, les adolescents qui
prennent des SAA en quantité excessive peuvent voir retarder leur
croissance, fait attribuable à la maturation squelettique précoce et
à l’accélération des changements liés à la puberté.1-3
En règle générale, les effets de l’usage à long terme des SAA
sont signalés dans des études de cas menées par des médecins;
notons d’ailleurs que l’on n’a toujours pas procédé à des études
exhaustives. Par conséquent, il pourrait s’agir d’effets qui reflètent
seulement un moment précis dans le temps, au lieu de rendre
compte des répercussions à long terme en l’absence d’un suivi
adéquat. Les études menées auprès d’animaux laissent entendre
une fréquence plus élevée de décès précoces chez les souris qui
avaient été exposées à des doses de stéroïdes équivalant à celles
prises par les athlètes.3
Effets toxiques
La consommation de stéroïdes en quantité excessive peut avoir de
sérieux effets sur la santé, lesquels ne sont pas forcément toujours
réversibles. Il y a véritablement lieu de s’inquiéter de certains
problèmes de santé graves qui découlent de l’abus de ces drogues,
entre autres, des lésions hépatiques, la jaunisse, la rétention
liquidienne et l’hypertension artérielle. 2
L’usage de stéroïdes peut contribuer à l’apparition de maladies
cardiovasculaires en augmentant le nombre de lipoprotéines de
basse densité (LBD) et en diminuant le nombre de lipoprotéines
de haute densité (LHD), d’où un risque accru d’athérosclérose et
potentiellement de crises cardiaques.3
Outre les problèmes de santé importants associés à l’usage
des stéroïdes, il existe aussi des risques de dysfonctionnement
psychologique comme la jalousie délirante, l’irritabilité extrême,
des idées délirantes d’invincibilité et l’altération du jugement,
troubles qui risquent tous d’entraîner des comportements
extrêmement agressifs.2
Tolérance et dépendance
Des études menées auprès d’animaux ont révélé que les animaux
en laboratoire s’autoadministreront des SAA si on leur donne
l’occasion d’agir de la sorte. Bien que la recherche ne permette pas
de tirer des conclusions sur les sujets humains, certaines études
laissent entendre que les utilisateurs à long terme pourraient
éprouver de la difficulté à cesser l’usage des SAA, et ce en dépit
de leurs effets néfastes sur la santé physique ou les relations
interpersonnelles. Ces constatations suggèrent qu’il y a possibilité
de développement d’une dépendance aux SAA, qui s’accompagne,
bien entendu, de la volonté de dépenser des sommes fort
importantes sur les drogues.1,2
Il n’existe aucune preuve qui sous-entend l’existence d’une
tolérance accrue à l’usage des SAA.1
Sevrage
Après avoir cessé de consommer des SAA, les utilisateurs peuvent
éprouver des symptômes de sevrage, entre autres, des sauts
d’humeur, de la fatigue, une perte d’appétit, de l’insomnie, une
baisse de la libido et des envies de recommencer à utiliser des
stéroïdes. La dépression, qui peut mener à des tentatives de
suicide, constitue le symptôme le plus préoccupant.2
Production illégales
Certains stéroïdes sont fabriqués dans des laboratoires illégaux,
d’où l’absence de règlements visant à assurer la pureté et la
puissance de ces substances. Les consommateurs ne peuvent
savoir avec exactitude quelle est la qualité des drogues, quels sont
les produits chimiques utilisés dans la fabrication des drogues, ou
encore quelle est la concentration de la drogue dans sa forme finale.
Voilà pourquoi il est extrêmement difficile de prévoir la toxicité des
drogues et les méfaits possibles associés à leur consommation.3
Questions juridiques
Au Canada, les stéroïdes anabolisants sont réglementés en vertu
de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances,
Annexe IV. Ainsi, le trafic, la possession aux fins de trafic
ou d’exportation, et la production et l’importation de ces
substances constituent des infractions passibles d’une peine
d’emprisonnement allant: jusqu’à 1 un, si le contrevenant est
poursuivi par procédure sommaire; ou jusqu’à trois ans, si le
contrevenant est poursuivi par mise en accusation.1
Risques et autres méfaits
Les personnes qui prennent des SAA par voie intraveineuse
s’exposent à des risques supplémentaires, dont le risque de
contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite
B et C et d’autres virus transmis par voie sanguine.
À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales,
il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans
juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de
mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se
livrant à des comportements dangereux pendant qu’il est sous
l’influence de la drogue.9
Grossesse
Une étude menée en 2003 auprès de moutons traités à la
testostérone pendant la grossesse faisait état de changements
au niveau des organes génitaux externes des agnelles. L’étude
montrait par ailleurs que la thérapie à la testostérone à laquelle les
moutons avaient été soumis pendant la grossesse a entraîné des
retards de la croissance de la progéniture mâle et femelle, suivis
d’une période caractérisée par le rattrapage de la croissance des
agnelles. Les chercheurs ont estimé que ces réactions pourraient
avoir contribué à l’apparition de déficiences métaboliques,
comportementales et de l’appareil génital qui ont été observées
chez les adultes au cours de la période visée par l’étude.10
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Interventions
Une bonne communication entre médecin et patient est une
démarche de gestion du risque essentielle en ce qui concerne toutes
les drogues légales et illégales. En effet, les médecins qui sont
informés de tous les antécédents de santé du patient sont les mieux
placés pour déterminer les interventions médicales qui conviennent
et recommander des programmes de soutien adéquats.1
Des preuves anecdotiques sur le traitement efficace des personnes
qui prennent des SAA en quantité excessive laissent entendre qu’il
suffit, en général, de recourir à la thérapie de soutien, jumelée à
la présentation de données au sujet des symptômes de sevrage
possibles. Au besoin, des médicaments peuvent être prescrits
pour gérer les symptômes et rétablir finalement l’équilibre du
système hormonal. Dans certains cas, il pourrait être nécessaire
d’hospitaliser le patient.2
Consommation de drogues et santé mentale
Les problèmes de santé mentale et de consommation de
substances peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce
que l’on appelle couramment un trouble concomitant.
La consommation de substances peut augmenter le risque de
problèmes de santé mentale.
Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent
un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie:
Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme
moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux.
Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool
et d’autres substances n’a pour effet que de camoufler les
symptômes et risque même de les aggraver.
N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue
quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici
quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer
l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue
consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur
de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le
sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences
antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée
seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux
de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps.
La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement
pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les
Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence.
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca.
Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires ont été
déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au moment de leur publication.
La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander
plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série
« L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par
téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected].
Sources
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http://publications.gc.ca/collections/Collection/H39-65-2000F.pdf (consulté le 22
novembre 2013).
2. National Institute on Drug Abuse (NIDA). Info Facts, Steroids (Anabolic-
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“Tetrahydrogestrinone is a potent androgen and progestin,” J Clin Endocrinol
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5. Carpenter, P. “Performance-enhancing drugs in sport,Endocrinology &
Metabolism Clinics of North America, 2007, p. 481-495. (en anglais seulement)
6. Ambrose, P. J. “Drug use in sports: a veritable arena for pharmacists: drugs
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medscape.com/viewarticle/487473_6 (consulté le 22 novembre 2013) (en
anglais seulement)
7. Harmer, P. A. “Anabolic-androgenic steroid use among young male and female
athletes: is the game to blame?” J Sports Med., Vol. 44, 2010, p. 26-31. (en
anglais seulement)
8. Friesen, K., Lemaire, J. & Patton, D. Alcohol and Other Drugs: Students in
Manitoba 2007. Rapport préparé pour la Fondation manitobaine de lutte contre
les dépendances, 2008. (en anglais seulement)
9. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances. Fast Facts on Drugs,
2004. (en anglais seulement)
10. Manikkam, M., Crespi, E., Doop, D., et al. “Fetal programming: prenatal
testosterone excess leads to fetal growth retardation and postnatal catch-up growth
in sheep,Endocrinology, Vol. 145, No. 2, 2004, p. 790-8. (en anglais seulement)
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