D’une manière générale, l’objectif de l’étude consiste à rendre compte puis à expliquer le
comportement relationnel des acteurs (organisations ou individus).
Sur le plan stratégique, le soutien de l’avantage compétitif dépend de plus en plus de la
capacité des entreprises à s’assurer de la fidélité, de la coopération et de la communication
avec leurs clients.
C’est à partir de l’engagement réciproque entre acteurs économiques que nous pouvons
mesurer la qualité de la relation, c'est-à-dire apprécier le niveau de confiance, de satisfaction
et d’équité.
L’engagement devient naturellement le point central du cadre conceptuel du marketing
relationnel et agit comme un élément médiateur entre les jugements portés sur la relation
passée (équité, satisfaction et confiance) et les intentions comportementales futures (fidélité,
performance et communication).
Le marketing relationnel cependant connaît des déficits aussi bien sur le plan épistémologique
et théorique que sur le plan stratégique. Sur le plan épistémologique en ce sens qu’il ne
connaît pas une interprétation claire, nette et développée, chaque chercheur donnant une
approche de manière désordonnée sans qu’il y ait vraiment un consensus. Sur le plan
stratégique nous constatons un véritable manque d’outils et de techniques solides de
management des réseaux complexes de relations, d’organisation au sein de l’entreprise,
adaptée au marketing relationnel
Les résultats essentiels tirés de l’article
1. Dans le texte, nous avons remarqué une limitation dans la définition du marketing
proposée par certains auteurs comme Berry qui axent le relationnel par rapport aux
clients ; et d’autres de conception plus large l’assimile à un réseau de partenariat avec
les différents agents économiques en interaction avec l’entreprise tel que les
fournisseurs, les distributeurs et même le personnel avec qui il faut maintenir une
certaine relation de confiance et de coordination.
2. Il y a trois termes qui donne une plus grande compréhension du marketing relationnel.
Il s’agit de la fidélité, de la coopération et de la communication. C’est en
communiquant avec le client qu’on l’amène à coopérer dans la conception du produit
pour ainsi satisfaire ses besoins et finalement aboutir à une relation de fidélité et de
confiance durable.
3. Le marketing relationnel contrairement au marketing transactionnel classique, a un
caractère défensif, cela du fait qu’il cherche à individualiser l’offre de produit ou de
service en tenant compte des caractères spécifiques de chaque client. Le marketing
transactionnel quant à lui, basé sur une stratégie offensive, s’adresse à une clientèle de
masse et non à des spécificités particulières des besoins de celle-ci.
4. Nous pouvons dire que le nouveau paradigme sert à nouer des relations qui vont au-
delà d’une simple transaction commerciale et l’ancien consiste à une acquisition de
prospects sans en faire de véritables clients post-achat.
5. Le marketing relationnel remet en cause l’organisation classique de l’entreprise, dans
laquelle il n’existe pas vraiment de lien entre elle et son environnement. En effet, dans
le cadre d’application de ce nouveau modèle, les employés de l’entreprise doivent être
orientés vers le besoin et la satisfaction de la clientèle.