Geotechnical Aspects of Site Evaluation and Foundations for Nuclear Power Plants et
devraient tenir compte de l’information contenue dans l’ouvrage d’Adams et Atkinson,
2003 (réf. 1).
• Les événements géotechniques hypothétiques comprennent l’instabilité des pentes,
l’effondrement, la subsidence ou le soulèvement de la surface du site, l’instabilité de la
fondation du sol due aux charges statiques ou dynamiques. Les charges dynamiques
peuvent être causées par des séismes ou être attribuables à des activités humaines, comme
des explosions, des coups de toit dans les mines souterraines ou le remplissage de
réservoirs d’eau. Les méthodes permettant d’évaluer les effets de ces événements sur les
ouvrages, systèmes et composants (OSC) de l’installation proposée devraient combiner
des analyses qualitatives basées sur le rendement antérieur d’OSC semblables à la suite
d’événements de ce genre, ou des méthodes plus quantitatives. De façon générale, à
l’étape de l’évaluation environnementale, il est acceptable de se fier davantage aux
analyses qualitatives. Cependant, selon la probabilité et l’importance de l’événement, ou
la gravité de ses effets, les analyses qualitatives doivent être appuyées par des analyses
quantitatives pour donner plus de poids à l’évaluation.
• Les analyses de la stabilité des pentes sont habituellement effectuées à l’aide de méthodes
relatives à l’équilibre naturel. Les paramètres de résistance au cisaillement des unités
géologiques sont requis pour ce type d’analyse, ainsi que la distribution de la pression des
eaux souterraines. Les forces qui sont appliquées aux charges sont des forces statiques
dues à la gravité et également des forces dynamiques dues aux séismes ou aux vibrations
induites par d’autres activités naturelles ou humaines. Dans le cas des charges
dynamiques générées par des séismes, les charges présumées devraient être conformes à
la sortie des modèles d’aléas sismiques. Les contraintes générées par les charges externes
doivent être comparées à la résistance au cisaillement des unités géologiques, ce qui
permet de déterminer le facteur de sûreté (FS). Un FS inférieur à un (1) dénote une
rupture de talus. On s’attend à ce que, selon le niveau de risque, le FS soit beaucoup plus
élevé que un (1). Par exemple, les lignes directrices de l’Association canadienne des
barrages (réf. 3) recommandent un FS de 1,5 pour des conditions statiques, et un FS de
1,1 pour des conditions dynamiques en ce qui concerne les barrages à risque élevé.
• L’analyse de la subsidence ou du soulèvement de la surface du site et de la déformation
des fondations sous l’installation peut être réalisée par des méthodes d’analyse
simplifiées, en supposant que les unités de sols sont linéairement élastiques, ou par des
techniques plus complexes qui utilisent, par exemple, des méthodes par éléments en
supposant que les fondations ont un comportement plastique élastique non linéaire. Le
choix d’une méthode par rapport à une autre dépend de la fiabilité des données d’entrée
et du degré de prudence dans la formulation du modèle. Par exemple, une méthode plus
simple nécessiterait moins de données et serait acceptable s’il est démontré que les
prévisions sont prudentes. Dans le cas où les propriétés requises seraient bien
déterminées, préférablement par des enquêtes sur le site, des hypothèses moins prudentes
pourraient être formulées.
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