
 
peut se faire grâce à la mise en œuvre d’un modèle statistique dans les études de 
référence.  
• Les sites de référence doivent permettre d’assurer le suivi des changements qui ne sont 
pas liés au projet mais qui coïncident avec ces activités et étayer les constatations sur la 
caractérisation de référence de l’occurrence des espèces. La justification pour la sélection 
et l’utilisation prévue des sites de référence devront être précisées. Des renseignements 
supplémentaires à ce sujet sont disponibles à la section 2.11 du Cadre pour l’évaluation 
du risque écotoxicologique : orientation générale, Le Programme national 
d’assainissement des lieux contaminés, publié par le Conseil canadien des ministres de 
l’Environnement (CCME) en mars 1996.     
• Une caractérisation des conditions naturelles de la qualité de l’air pour la région à partir 
de données provenant de stations de surveillance représentatives, et une vérification pour 
savoir si les données météorologiques de la région sont appropriées pour des applications 
sur le site du projet.  
• Des données météorologiques sur le site pour au moins un cycle annuel afin d’évaluer les 
impacts environnementaux potentiels sur les zones environnantes. Cette information 
devrait fournir la dispersion atmosphérique aux alentours du site et dans les zones 
voisines. Les hypothèses utilisées devraient être clairement indiquées dans une section 
distincte. Il faudrait aborder le conservatisme de manière générale.  
• Dans l’analyse des paramètres locaux et régionaux de qualité de l’air, il faudrait examiner 
les données moyennes et extrêmes, et évaluer les paramètres de qualité de l’air du site et 
les descriptions topographiques à proximité du site afin d’établir que les données 
représentent les conditions du site et des alentours en examinant l’emplacement de la 
station de surveillance sur le site.  
• Protéger l’étendue de la zone d’étude régionale examinée.  
 
 
2.2. Critères d’évaluation 
 
L’EIE doit contenir une comparaison des résultats de l’évaluation de la qualité de l’air par 
rapport aux critères et objectifs provinciaux et fédéraux applicables pour la qualité de l’air. Voici 
des exemples à l’échelle fédérale :  
   
• Standards pancanadiens pour l’ozone et les particules, disponibles sur la page Web des 
Standards pancanadiens du CCME (CCME 2008);  
 
• Objectifs nationaux afférents à la qualité de l’air ambiant (ONQAA) – les concentrations 
maximales acceptables sur une période annuelle, de 24 heures et d’une (1) heure pour le 
NO2, le SO2 et le CO sont disponibles sur la page Web des ONQAA de Santé Canada (Santé 
Canada 2008).  Il existe des ONQAA spécifiques à certaines substances, comme les matières 
particulaires et l’ozone. Comme il n’en existe pas pour d’autres substances, telles que le NO2 
et le SO2, les niveaux établis dans le Tableau des lignes directrices et objectifs nationaux de 
qualité de l’air ambiant au Canada (Santé Canada 2008) s’appliqueraient.  
 
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