quelques exemples travaillés représentatifs de simples calculs de doses, en commençant
par les concentrations dans les milieux et/ou la nourriture, et cela, sans égard à l’approche
utilisée.
Détermination des valeurs limites liées au rayonnement :
Dans le cas des rejets contrôlés, les doses doivent être quantifiées et interprétées afin de
déterminer la nature des effets sur les paramètres de l’historique de vie (morbidité,
mortalité, reproduction). Si les valeurs limites au-delà desquelles surviennent des effets
chroniques de l’exposition au rayonnement sont dépassées, ces effets doivent être
interprétés à de multiples niveaux dans l’organisation écologique, c’est-à-dire que l’on
doit examiner la possibilité qu’il y ait des effets sur le biote individuel, les populations,
les communautés et les écosystèmes. Ces critères numériques adéquats et leur rapport
avec les objectifs en matière de protection de l’environnement sont résumés dans
PROTECT (2008b– réf. 5) et dans CIPR (2007– réf. 3).
Dans le cas des rejets accidentels, la plage conceptuelle de 1 à 10 Gy (UNSCEAR, 1996–
réf. 6) doit être utilisée comme fondement pour une discussion ciblée sur les effets de
l’exposition aiguë. Les comparaisons sont possibles seulement pour des organismes
semblables. Les conséquences à long terme des rejets accidentels, par exemple ceux qui
ont fait l’objet d’études, notamment l’accident de Tchernobyl ou d’autres sites
contaminés, doivent être examinées. On doit accorder une attention particulière à
l’interprétation statistique des effets des expositions aiguës (Garnier-Laplace et coll.,
2006– réf. 2). Toutes les mises à jour pertinentes de la base de données FREDERICA
concernant les espèces et portant sur les effets du rayonnement doivent être considérées
(PROTECT, 2008a– réf. 4).
Comme l’on continue de dériver les valeurs de dose pour le biote non humain à des fins
génériques, les autres interprétations du risque lié au rayonnement doivent être
référencées et examinées. Un examen détaillé n’est approprié que si des critères plus
restrictifs risquent de mener à une conclusion selon laquelle il pourrait y avoir des effets
importants et néfastes.
Incertitudes
Les implications de l’utilisation de facteurs de pondération du rayonnement proposés par
Environnement Canada et Santé Canada (2003– réf. 1) pour calculer la « dose efficace
reçue par le biote » à partir de la dose absorbée doivent être traitées explicitement, c.-à-d.
des facteurs de pondération de 40 pour les particules alpha et de 3 pour les particules bêta
(tritium).
Les expositions chroniques qui sont inférieures au critère de sélection de la « dose
efficace reçue par le biote » de 10 µGy/h (Protect 2008b– réf. 3) exigent une
interprétation ou un examen minimal.
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