Antilles Guyane 2009 EXERCICE II. UN TOBOGGAN DE PLAGE ( 5,5 points) Correction © http://labolycee.org 1. Mouvement de l’enfant entre D et O 1.1. L’origine de l’énergie potentielle de pesanteur est prise au point O : EPPO = 0 J pour y0 = 0 m. Au point D de hauteur yD = h par rapport au point O, l’énergie potentielle de pesanteur est alors : EPPD = m.g.h 1.2. Energie mécanique au point D : EMD = ECD + EPPD = ½.m.v² D + m.g.h Or l’enfant part en D sans vitesse initiale (énoncé) donc vD = 0 m.s-1 et ECD = 0 J d’où : EMD = m.g.h 1.3. Energie mécanique au point O : EMO = ECO + EPPO = ½.m.v02 + m.g.y0 Comme y0 = 0 m il vient : EMO = ½.m.v02 1.4. Au cours du mouvement les frottements et les actions de l’air sont négligés (énoncé) donc l’énergie mécanique se conserve, ainsi : EMD = EMO ⇔ m.g.h = ½.m.v02 ⇔ v02 = 2.g.h en ne conservant que la solution positive : v0 = 2.g.h 1.5. v0 = 2 × 10 × 5,0 = 100 = 10 m.s-1. 1.6. En réalité les frottements de l’enfant avec le toboggan et l’air ne sont pas négligeables au cours du mouvement. L’énergie mécanique n’est pas conservée : elle diminue au cours du mouvement car une partie de l’énergie mécanique est transformée en chaleur. Cela explique la nette différence de vitesse (5,0 m.s-1 au lieu de 10 m.s-1) avec le modèle sans frottement. 2. Étude de la chute de l’enfant dans l’eau g 2.1. Dans un référentiel galiléen, la somme des forces extérieures ∑ Fext appliquée à un système de masse m est égale à la masse du système multipliée par le vecteur accélération a de son centre d’inertie : ∑ Fext = m. a v0 α 2.2. L’enfant de masse m est modélisé par un point matériel G, dans le référentiel terrestre supposé galiléen. L’enfant n’est soumis qu’à son poids : ainsi la deuxième loi de Newton appliquée à l’enfant une fois qu’il a quitté le point O donne : P = m. a ⇔ m. g = m. a ⇔ a=g a x (t) = 0 2.3. Dans le repère (Oxy) choisi : a (t) a y (t) = −g dv a x (t) = 0 = x dv dt 2.4. Sachant que : a = on a : a (t) dt a (t) = −g = dv y y dt v x (0) = Cte1 = v 0 .cos α v x (t) = Cte1 par intégration v (t) or v 0 v y (t) = −g.t + Cte2 v y (0) = Cte2 = v 0 .sin α v x (t) = v 0 .cos α donc v (t) v y (t) = −g.t + v 0 .sin α dx v (t) = v 0 .cos α = dOG x dt 2.5. Sachant que : v = on a : v (t) dt v (t) = −g.t + v .sin α = dy 0 y dt ' x(t) = v 0 .cos α.t + Cte1 par intégration : OG (t) 1 2 ' y(t) = − .g.t + v 0 .sin α.t + Cte2 2 x(t) = v 0 .cos α.t donc OG (t) 1 2 y(t) = − 2 .g.t + v 0 .sin α.t or x(0) = Cte1' = 0 OG (0) ' y(0) = Cte2 = 0 2.6. On isole le temps t dans x(t) = v0.cosα.t et on reporte t dans y(t) pour avoir l’équation de la trajectoire y(x) : x t= ⇒ v 0 .cos α 2 1 x x y(x) = − .g. + v 0 .sinα. 2 v 0 .cos α v 0 .cos α 1 x2 y(x)= − .g. 2 + x.tanα 2 v 0 .cos2 α 2.7. Il faut résoudre l’équation : y(xP) = – H car pour x = xP, y = – H : x2 1 donc : − .g. 2 P 2 + xP .tanα = – H 2 v 0 .cos α Calculons les termes devant xP² et xP : 1 g 1 10 − . 2 =− × = – 0,27 m-1 2 2 2 2 v 0 .cos α 2 5,0 × cos (30) tanα = tan(30) = 0,58 Il faut résoudre l’équation, avec H = 0,50 m : – 0,27.x²P + 0,58.xP = – 0,50 Soit l’équation du second degré : – 0,27.x²P + 0,58.xP + 0,50 = 0 ∆ = (0,58)² – 4 × (–0,27) × 0,50 = 0,88 et ∆ = 0,88 = 0,94 les solutions pour xP sont : ( −0,58 + 0,94 ) = –0,54 m et x = ( −0,58 − 0,94 ) = 2,8 m xP = P 2 × ( −0,27 ) 2 × ( −0,27 ) Or xP est positif , xP = 2,8 m 1 g Calculs effectués avec les valeurs non arrondies de tan(30) et de − . 2 2 v 0 .cos2 α