L’éthique :
- Précède et nourrit le droit
- Ce sont des valeurs qui vont nous amener à avoir un comportement parce que c’est acceptable par
l’éthique c.-à-d., acceptable par les valeurs de notre profession.
- S'inscrit dans une démarche critique des valeurs morales afin de les adapter aux aspirations et aux
besoins d'un groupe.
- L’éthique médicale présuppose un dialogue raisonnable, “une négociation” avec le patient (on va
l’expliquer, on va l’accompagner). Mais dans la pratique ce n’est pas si simple.
- Rejoint la notion de morale
On entendra tout le temps parlé dans notre vie professionnelle d’éthique professionnelle. C’est ce qui
précède et nourrit le droit, elle s’inscrit dans une démarche critique des valeurs morales. L’éthique médicale
présuppose un dialogue raisonnable, une négociation avec le patient. Un comportement est éthique lorsqu’il
est essentiellement motivé par le respect de l’autre, par la compassion. Par exemple, dans l’éthique
professionnelle, on ne doit pas critiquer ses confrères. On doit avoir une attitude confraternelle. De même,
ce n’est pas éthique de faire le lancer de nains. C’est contraire à l’éthique, c’est contraire au respect de
l’autre.
Pour résumer cette notion de morale et d'éthique : il y a ce qui conviendrait de faire parce que c'est
moralement bien, et puis au distinguo avec la loi, ce qui faut faire parce que y a des règles qui nous y
oblige, c'est à dire le droit, la loi.
La déontologie:
- c’est ce qui doit être fait, c’est ce qui est attendu par la profession.
- Donnée contraignante dont les manquements sont punissables par les pairs
- S’inscrit dans une pratique professionnelle et dans un contexte réglementaire
- Adapté à un pays donné, à une époque donnée, rapidement évolutif
A propos de l’éthique médicale, si ce qui était attendu n’est pas réalisé, c’est un manquement dans
l’obligation des moyens, c’est à dire que le médecin n’a pas mis tout en œuvre pour soigner correctement et
consciencieusement le patient dont il a le charge.
4) Les 3 pouvoirs fondateurs
Au niveau de l’état français, on a 3 pouvoirs fondateurs (avec une 4ème)
- le pouvoir législatif : c’est le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) qui vote les lois
- le pouvoir exécutif : c’est le gouvernement qui est chargé de l’exécution de la loi
- le pouvoir judiciaire : ce sont la police, la gendarmerie, les magistrats, les tribunaux qui eux, sont là
pour veiller à l’application de la loi
On a un 4eme pouvoir, les médias alias la liberté de la presse. On ne doit divulguer AUCUNE
INFORMATION aux médias (même à Noël et au nouvel an car ils viennent souvent à cette période). La
seule personne qui est autorisée à discuter aux médias, c’est le directeur de l’hôpital. Et si le directeur nous
donne l’autorisation de parler aux médias, on doit rester général et éviter de rentrer dans les détails.
5) La loi
Les lois, adoptées par le Parlement (Assemblée nationale et le sénat) et écrites dans la constitution, vont
« donner des règles de vie ». Elles doivent être conformes :
- à la constitution
- aux normes communautaires
- aux normes nationales et internationales
Elles doivent être signées et ratifiées par le président de la République.